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Citations de Martha Grimes (249)


Quand on est gentil, on a tendance à se sentir responsable de ses propres malheurs.
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On ne peut pas élever un garçon dans un cocon et ne jamais rien lui laisser faire.
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C’était le genre de femme prodigue qui pense que si une chose c’est bien, deux c’est encore mieux.
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Je ne crois pas qu’on résolve une affaire criminelle comme une charade.
C’est surtout une question de travail…
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A présent, il était de nouveau avec ce garçon qui était au fond meilleur que certains des autres qui le montaient. Il l'aimait bien. Mais il savait déjà ce qui allait se passer, ce qui ne manqua pas d'arriver après une quinzaine de minutes de marche sur les sentiers. Oui, il sentit le corps du garçon changer de position, s'allonger vers l'avant, sa tête se poser sur son encolure, ses bras ballants. Au moins il avait encore les pieds dans les étriers, ce qui le maintiendrait un peu en place.
Encore endormi. Rêveur allait devoir faire attention à ne pas passer sous des branches basses. Il valait mieux quitter les sentiers et prendre la route, ce qu'il avait eu l'intention de faire de toute façon.
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Le chat releva la tête et riva ses yeux couleur d'ambre sur ceux de Jury.
Celui-ci s'efforça de lui faire passer un message : Tu as vu quelque chose ? Dis-moi...
Le chat referma les yeux et ne dit rien.
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Le narrateur [Edgar Poe] professe que l'on fait le mal pour le seul amour du mal. L'homme n'a pas besoin d'autre justification.
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La prochaine révélation. C'est à ça que devrait servir la poésie : annoncer la prochaine révélation.
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Assis devant son âtre, Melrose poussa un soupir désabusé. A présent, sa tante allait vouloir appliquer ses prétendues facultés de déduction à ces répugnant assassinats. Et de fil en aiguille, elle allait l’attirer dans cette histoire. De toute manière, il était déjà concerné du fait de sa présence à la Forge le samedi matin. Il n’avait aucune envie de discuter de cette affaire à longueur de journée, ni de s’intéresser aux deux victimes, mais il savait qu’il risquait d’en entendre parler pendant le restant de ses jours.
Par ailleurs, il n’avait pas une confiance aveugle dans les facultés de déduction de Scotland Yard.
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Jury tourna le dos au parapet, sortit un nouveau paquet de cigarettes et en arracha lentement le rabat. Wiggins, comme pour une communion de compagnonnage avec son supérieur, sortit une boîte neuve de pastilles contre la toux.

Partie IV, chapitre 14
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Arnold était un pur terrier du Staffordshire, de la couleur d'un pudding du Yorkshire ou d'un beau xérès sec. L'assurance déroutante du regard de ses yeux noirs incitait à penser qu’il n'était nullement un chien mais quelqu'un qui interprétait ce rôle, revêtu d'un costume de chien à fermeture Éclair. C'était aussi un chien silencieux ; il n'aboyait qu’avec parcimonie. Comme s’il avait conclu qu'on n'arrive à rien dans la vie avec de simples coups de gueule. Les autres chiens du village le suivaient, mais respectueusement, à distance. Arnold était un chien estimé. Chaque fois qu’il s'en allait, flairant les trotoirs et les ruelles, il donnait toujours l'impression de suivre une piste importante.

Partie I, chapitre 3
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Macalvie pensa relever le propos, puis il finit par dire :
- En tout cas, moi, je sais voir. Regardez son pantalon.
- Il est déjà arrivé que des violeurs rhabillent leur victime, Mr Macalvie. Certains sont très méticuleux.
Macalvie regarda à nouveau le ciel.
- Il faudrait avoir vraiment de la patience pour enlever un jeans comme celui-là, encore plus pour le remettre. Il est collant comme du papier tue-mouches. Elle devait probablement s’allonger pour l’enfiler, et remonter le zip avec un crochet…
Il adressa un signe de tête aux membres de son équipe.
En un instant, tous se mirent au travail, marchant à genoux ou à quatre pattes pour trouver le moindre indice, une trace de pas, un morceau de tissu, n’importe quoi.
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La Forge était coincée entre le magasin d'antiquités de Marshall Trueblood et une mercerie judicieusement baptisée "la boutique", qui ne renouvelait que deux fois par an, a Noël et à Pâques, sa devanture de pelotes de laine, de couvre-theieres et d'échantillons de tissus.
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Le train ne mit que 18 minutes pour aller à Cold Flat, pas même le temps pour le contrôleur de poinçonner mon ticket. J'aurais pu me dispenser d'en acheter un.
A quoi ça sert d'être honnête si personne ne s'en aperçoit ?
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Naturellement, pendant l'opération, quelqu'un me demanda ce que je fabriquais ; je marmonnai une réponse inintelligible.
J'avais appris depuis longtemps que les gens posent des questions ou émettent des commentaires, et se moquent de la réponse du moment qu'on fait semblant de répondre.
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C'est facile de trouver des raisons pour haïr quelqu'un ; il suffit de le vouloir.
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Will allait trouver Miss Bertha quand il n'y avait personne dans les parages, et remuait les lèvres en faisant semblant de parler. Ca la rendait folle, elle tripotait son appareil – le secouait, tapait dessus, et ainsi de suite – jusqu'à ce qu'il s'en empare, lui donne un simple petit coup et se mette à parler à haute voix. Miss Bertha prenait Will pour le réparateur magique.
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Melrose Plant se demanda si l'Avon était asse profond à cet endroit pour qu'on pût s'y noyer Mais à quoi bion s'en inquiéter ? Encore quelques minutes de plus, et il serait mort d'ennui, quoi qu'il arrive.
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– Crick, pourriez-vous servir le thé, je vous prie ? demanda Eleanor au majordome.

Le vieillard s’inclina et sortit.

– Que faîtes-vous dans le coin, Tom ? s’enquit Eleanor.

– C’est une longue histoire. J’ai rencontré le commissaire Jury à l’Old Success, en Cornouailles. Il se trouve qu’un de ses amis – votre voisin, M. Plant – a demandé à ma petite-fille de passer voir son cheval. Elle exerce comme maréchal-ferrant.

– Dîtes-moi, ajouta lady Summerston en pressant la main de sa nièce, que pense la police de notre affaire ?

– La police en général, ou moi en particulier ?

– Pourquoi ? Vos avis divergent ?

Le regard de lady Summerston passa de Tom à Jury et fit le tour de la pièce, comme si elle soupçonnait d’autres policiers de s’y cacher.

Brownell eut un rire bref.

– Quelquefois, oui.

– Vous ne croyez tout de même pas que Flora… ?

– Eleanor, je ne sais rien de plus que ce que M. Plant m’a dit.

Flora intervint :

– Voici les faits, ma tante : mon mari a été tué. J’avais une arme à la main. Selon toute apparence, il n’y avait personne d’autre dans la pièce. A leur place, qu’en déduirais-tu ?
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- "Il y a toujours une issue". Comment une femme animée par un tel credo aurait-elle pu se suicider ?
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