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Citations de Maryse Wolinski (76)


Le jour, elle lutte pour résister au naufrage, un pas après l'autre, titubant la canne à la main, s'accrochant aux rebords des tables, aux bras des fauteuils, pour éviter de s'effondrer sur le plancher. La fameuse chute qui conduit au cimetière. La lutte est sans merci. La nuit, elle dort sans dormir pour ne pas se laisser engloutir par la mort. (p. 111).
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Se remémorer le passé, c'était sans cesse sombrer un peu plus profondément dans la vieillesse. La vie l'avait rendu vieux, il n'en guérirait pas. (p. 103)
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Pourquoi Cécile continue-t-elle à la contempler comme si elle était un animal de laboratoire ? Voilà bien ce que deviennent les vieux : des rongeurs qu'on observe à la loupe pour évaluer le déclin de leur énergie, de leur moral et de leur puissance de séduction, en déduire ainsi le temps qui leur reste à vivre. (p. 65)
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Enfin, j'avais ferraillé dur pour imposer certains musiciens, des hommes qui comme Ravel avaient révolutionné la musique.
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Ainsi les Ballets russes et Diaghilev eurent une influence considérable sur les vingt premières années.
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La force de pouvoir rire des choses de la vie est la meilleure arme du couple.
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Le bruit que je préfère c'est celui de tes pas dans le couloir qui mène à ma chambre, à mon lit.
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Le bonheur trois fois par jour dans mon assiette, n'est ce pas une prise de position philosophique?
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Deux trous rouge alors qu'il avait encore son crayon à la main.
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Le pire a de l’avenir, tel était le titre prémonitoire d’un livre de Georges.
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Les "Charlie" survivants, bien que cassés physiquement et psychologiquement, se sont remis au travail. L'humour, la satire, voire le blasphème, se devaient de l'emporter sur la barbarie. N'oublions jamais que depuis Rabelais, en passant par Voltaire, la France est le pays de l'impertinence.
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Souvent, quand j'entends ce claquement sourd, je regrette le soir d'il y a quelques années, après le départ de notre enfant, où j'ai suggéré que nous fassions "chambre à part". Depuis quelques temps nous en parlions, sans plus. A une situation neuve devaient correspondre de nouveaux codes de séduction. Il y a eu des plans, des hypothèses pour jouer à créer des arguments de provocations inhabituels et dépoussiérer les habitudes. Tester la nuit l'un sans l'autre. L'idée nous avait plu. Ce serait l'expérience d'un autre désir. Plus vif, plus intense, plus fantaisiste. La routine s'incruste quand on partage le même lit. Ainsi a commencé une vie de couple, avec une mise en scène revisitée par l'inconnu, où tout redevenait imprévu. Pourtant, certains jours, je n'ai pas envie qu'il me quitte. Je regarde longuement la porte fermée. Je la forcerais bien. Je renonce. Ce serait violer nos codes. p.15
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Une expression propre à ma mère et qui me terrorisait enfant hantait ma mémoire : « Tu n’as pas de cœur. » Je déduisais que si je n’avais pas de cœur, je n’aimerais donc jamais. Pourtant, je rêvais d’aimer.
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Combien d’épouses s’étaient vautrées, mélancoliques, sur la soie élimée et pâlie des canapés et des bergères de bois doré ? Combien s’étaient appuyées sur le secrétaire de palissandre ou sur l’écritoire aux pieds sculptés pour rédiger quelques mots à leurs amants ?
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J’ai toujours méprisé ce genre d’arrogance désinvolte, cette suffisance insolente que certains hommes se croient obligés d’arborer dès qu’ils sont en présence d’une femme. Je décidai de ne plus lui prêter attention et détournai le regard vers la vitre.
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L’alcool agissant sur lui comme un aphrodisiaque,il m’imposa ses assauts. Ses mains pétrissaient mes chairs, son sexe me violentait, ses baisers, son haleine… Cette nuit-là, ma répugnance fut encore plus radicale qu’à l’habitude. Mon corps était devenu aussi rétif que mon imagination. J’avais comme oublié tout ce que j’avais aimé auparavant : notre langage, nos codes, nos rituels, nos secrets. Ne restait que l’humiliation de l’amour extorqué sans désir et sans plaisir.
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L’excitation qu’il tentait de faire sourdre, les gestes et les mots qui avivaient son désir n’avaient aucun effet sur moi. À bout de forces, il laissa jaillir son plaisir dans un gémissement. Une onde réflexe, faible et furtive, vibra entre mes jambes.
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À dix-huit, seule, brisée et avec juste de quoi payer le voyage, je partais pour Casablanca où un médecin avortait « dans les meilleures conditions », moyennant une somme considérable empruntée à un ami qui, à mon retour, me proposa de ne pas le rembourser si j’acceptais de coucher avec lui… En fin de compte des étreintes sans flamme, sans plaisir et, pour l’époque, un chemin de croix peu original ! Le sexe avait fini par se confondre avec l’agression et la violence, la douleur et la culpabilité, mais surtout pas avec l’amour.
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J’obtins des scoops, des interviews jusque-là impossibles, je montai des reportages difficiles. Finissant, malgré les obstacles dressés par mes adversaires devenus nombreux depuis mon mariage, à prendre du galon au journal. Que pouvais-je espérer de plus ? Désormais, j’avais tout, je pouvais tout !
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J’observais le comportement des hommes à l’égard des filles qui se dirigeaient vers le bal, leurs gestes déplacés et leurs paroles grossières, prêts à tout pour grappiller du plaisir et de l’aventure. Le ressentiment montait en moi.
Après une enfance et une adolescence vécues dans les turbulences, Louis m’apparaissait comme une sorte de sauveur, de refuge. Il me sembla qu’il y avait dans notre rencontre quelque chose d’inéluctable.
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