Citations de Maryse Wolinski (76)
La bonne vie ne consiste-t-elle pas à se tenir sur le chemin de la vérité sans jamais prétendre la posséder? (p. 70)
Mon chagrin demeurerait infini, il ferait désormais partie de moi, mais ne m'empêcherait pas de vivre.
A présent, tu considères qu'un enfant de douze ans qui a piqué des fous rires dans les contes de ces grands écrivains n'aura pas le même comportement dans la vie que celui qui se sera contenté de donner des coups de pieds dans un ballon
" Les choses sont tellement plus faciles à énoncer qu'à vivre. "
- Oui, toi, tu ne sais plus où tu en es, ma pauvre petite soeur. Ils ont volé ton enfance. Ils nous ont volé tous notre enfance.
Anna voulait rentrer. Elle eut l'impression d'avoir épuisé la parole.
Avec Diaghilev, nous allons créer le plus grand événement culturel du début du siècle. Nous allons révolutionner la danse, la musique, la peinture, la littérature, tous les arts combinés.
Mon chagrin demeurerait infini, il ferait désormais partie de moi, mais ne m'empêcherait pas de vivre.
Cinquante ans de combats en faveur de la liberté d’expression pour être confronté à l’obscurantisme, à la barbarie, à la charia. Être à nouveau contraint de se poser la question : peut-on rire de tout ? Georges a choisi son camp : le rire de résistance.
Quarante-sept ans que cet homme, fou de femmes, de leur silhouette, de leurs audaces, de leur voix, de leurs modes, de leur courage, de leur foi en ce qu’elles décident, de leur force d’âme, pose son regard amoureux sur moi.
"Tout ce qui ne vous tue pas vous renforce." Merci Nietzsche p.174
Il me prend dans ses bras et nous sommes déjà l'un dans l'autre avant d'avoir rejoint notre lit. p.126
Je ne l'ai jamais autant aimé qu'à ce moment où je l'ai senti en danger vis-à-vis des autres, et vis-à-vis de lui même. p.114
Je pense à la jeune fille qui n’hésitait pas, en public, à s’asseoir sur mes genoux, à m’offrir ses lèvres pour des baisers à couper le souffle. Et elle me le coupait, le souffle, cette jeune fille rousse, avec son charme, son intelligence, ses désirs. Aujourd’hui, tu as toujours autant de charme, sinon plus, autant d’intelligence, sinon plus, mais tu n’as plus de désirs.
J'ai hâte de lire ta lettre ouverte. Je n'ai jamais cherché à te comprendre. D'ailleurs je ne comprends jamais rien...
Je t'embrasse amoureusement, la tendresse, c'est chiant.
Georges WOLINSKI
Aujourd’hui ,c'est mon propre regard qui doit me conduire.Cela n'a pas été simple d'en accepter l'augure et de laisser Georges prendre son envol.
Mais,pou lui, désormais,je veux être celle qui va.
J'ai dis combien sa vitalité, celle de son esprit, celle de ses perceptibles blessures toujours ouvertes, avait fixé l'entente sentimentale et intellectuelle de notre couple.
Il ne désirait pas être éternel, mais il ne savait pas cohabiter avec l'idée de la mort.
N'oublions jamais que depuis Rabelais, en passant par Voltaire, la France est le pays de l'impertinence.
Je fais des projets pour mon avenir mais, au fond, je suis convaincue qu'il y aura un certain événement qui les jettera tous à la mer.
Édith Stein a la chance des illuminés, des mystiques, résume Hannah cherchant le regard d’Édith. Elle plane.