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Critiques de Mathilde Ramadier (89)
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Sartre - Une existence, des libertés

Je n'ai pas vraiment l'habitude des bande-dessinées, mais je suis tombé sur celle-ci et en tant que fan de Sartre, je n'ai pas résisté. (enfin si, quelques jours, mais à force de repasser devant...)

Je ne connaissais ni Mathilde Ramadier ni Anaïs Depommier, et je dois dire que les découvrir avec « Sartre - Une existence, des libertés » fut une relativement bonne surprise.

J'ai beaucoup apprécié cette BD, quand bien même c'est une sobre biographie allégée du philosophe, elle a au moins le mérite de présenter les relations entre des événements de sa vie et l'évolution de sa pensée intellectuelle, ainsi que son impact sur les mentalités de France et du monde entier. De plus, chronologiquement, le livre est très respectueux de l'œuvre de Sartre, et elle contient même des extraits de ses ouvrages (notamment le passage traitant de la conférence « L'existentialisme est un humanisme » que Sartre a tenu à Paris), et on suit bien l'évolution de ses écrits en passant de la philosophie au roman, et croisant au passage le théâtre et le journalisme.



La bande-dessinée est de très bonne qualité, la couverture est sobre mais élégante, les pages sont solides et agréables au toucher, et les dessins sont vraiment bien réalisés, on y reconnaît toutes les figures emblématiques de l'entourage de l'écrivain : Merleau-Ponty, De Beauvoir, Camus, Vian...

En somme : cette bande-dessinée est une bonne manière d'approcher la philosophie Sartrienne tout en en apprenant sur le personnage, elle conviendra donc aux débutants tout aux mordus de Sartre, sans pour autant leur proposer de nouvelles façons d'étudier sa philosophie.
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Sartre - Une existence, des libertés

Une magnifique BD, qui comprend à la fois la vie de Sartre, sa philosophie et sa littérature. Elle s'attarde beaucoup sur la vie de Beauvoir ce qui rajoute pas mal au livre.



La BD finit, par contre, assez abruptement avec la nomination de Sartre pour le Nobel. Rien ne mène vraiment à finir là et le choix paraît un peu étrange à la lecture.
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Vous n'espériez quand même pas un CDD ?

C'est un véritable honte qui touche depuis près d'une vingtaine d'années les jeunes diplômées. Ils sont obligés de faire un véritable parcours du combattant pour décrocher non pas un CDI mais un CDD sinon, ils doivent enchaîner des stages non rémunérés (ou si peu). C'est une France du mérite mais qui n'a pas eu des parents assez riches et influents pour être placés dans une entreprise bien côtée.



On aura droit à une quinzaine d'entretien d'embauche qui donne envie de vomir tant les entreprises veulent exploiter le candidat. Les recruteurs se transforment vite en tête d'animaux généralement des requins et souvent des renards. Bon, c'est quand même mieux qu'en porc.



Il y a beaucoup d'ironie dans les propos de cette bd sur un sujet peu exploité en bande dessinée mais qui traduit bien le malaise dans la recherche d'emploi de la société d'aujourd'hui. Les starts-up sont également dans le viseur et pour cause. Cela fait du bien de lire un auteur qui a compris les mécanismes du marché du travail.
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Bienvenue dans le nouveau monde

Est-ce une nouvelle forme de l'esclavage moderne? Est-ce devenu l'alternative au salariat? Les chiffres de l'emploi ont tendance à basculer vers une réponse positive. Mathilde Ramadier partage son expérience avec beaucoup de vraisemblance avec une touche d'humour et d'ironie. D'ailleurs, ce n'est pas par hasard que le sous-titre soit : "Comment j'ai survécu à la coolitude des startups". Tout est beau dans le royaume des malhonnêtes. Elle met l'accent sur les abus de langage de préférence en anglais, qui font plus sérieux mais qui voile la réalité des postes et la réalité sociale. A la fin de l'ouvrage elle propose le glossaire reprenant les termes les plus usités comme bore-out, bullshit-job, growth hacking... Ainsi si nous ne sommes baignés dans cette culture d'entreprise nous pouvons mieux la nommer. Au pire, on peut mettre un smiley cela permet de mieux faire passer un message surtout au niveau professionnelle. D'ailleurs, cela pourrait être mal vu de ne pas en mettre. Le système est absurde sous tous les sens. Après 40 ans on est vraiment trop vieux pour se monde qui ne veut plus les embauché. Plus assez d'énergie pour donner son énergie et ses espoirs dans une startup qui va tout dévorer sur son passage? Impossible de ne pas être touché par cette lecture qui n'augure pas un avenir radieux pour tous ces petits jeunes en quête de travail et de salaire. Cependant cela n'empêche pas de faire des parallèles avec les entreprises avec des salariés qui elle aussi se comporte mal. Le taux de turn-over augmente et cela devient chose normale. On ne se pose plus la question du pourquoi les gens partent car personne n'est indispensable. Les chief happiness officer avec des tables de ping pong deviennent des caches misères qui ne trompent personne ou presque. Peut-on vraiment espérer des lendemains meilleurs? D'autant plus dans une période de récession qui permet aux employeurs plus de libertés sur le non-respect des personnes? 
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-7Zt
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Berlin 2.0

Berlin 2.0 a un petit côté "Auberge espagnole", le film de Klapisch... La découverte d'une autre culture, les expats français à l'étranger... mais en plus sérieux, en version critique sociale.



L'Allemagne a un aspect terre promise pour beaucoup. C'est le fameux modèle allemand. La prospérité, l'acier, la technologie, cette opulence qui s'exporte à grands renforts de bière, de BMW, de culottes de peau et de surplus de balance commerciale.



L'Angleterre a eu les années Thatcher, l'Allemagne les années Merkel... est-ce mieux... ? Au fil des pages, par des dessins d'une simplicité efficace, délicatement ombrés, on découvre l'envers du décor. Les Ossies, les start-ups et les galeries d'art semblables dans leur exploitation des travailleurs, les jobs précaires, les contrats qui n'en sont même pas, la sécurité sociale inexistante ou trop chère, la fragmentation d'une Berlin réunifiée, l'arrogance des nantis... Bref, une ville dans un pays occidental. Un taux de chômage assez bas, mais une pauvreté qui explose. La "ghettoisation" des individus.



Une BD intéressante qui nous raconte une histoire simple, voire banale, de manière sobre et efficace. Et qui semble nous poser deux questions, au-delà de la vie berlinoise au jour le jour, quelle société voulons-nous, et sommes-nous prêts à en payer le prix?
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Et il foula la terre avec légèreté

Les concepts économiques contre les idées de l’écologie dans une très belle BD où les aquarelles dévoilent remarquablement bien la beauté des paysages norvégiens.

J’ai beaucoup aimé le discours, les opposés qui s’écoutent, les belles images entrecoupées d’extraits de l’œuvre du philosophe Arne Naess (fondateur du mouvement de l’écologie profonde) Je me demande s’il y a vraiment une réflexion bienveillante de la part de ceux qui viennent se faire de l’argent pour les habitants, c’est probablement naïf d’y croire mais ça serait bien.

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Bienvenue dans le nouveau monde

J'ai beaucoup apprécié ce livre court mais percutant.



L'autrice y mêle ses expériences personnelles et dévoile l'envers du décor des start-up que l'on nous présente trop souvent comme parfaites !



La plume de l'autrice est bonne, fluide et bien travaillée. Le ton est drôle, un peu moqueur mais toujours bien pensé.



Je conseille ce livre à toutes les personnes qui seraient tentées de croire aux animaux légendaires comme la licorne... Méfiez-vous une médaille à toujours un revers aussi brillante soit-elle.
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Vous n'espériez quand même pas un CDD ?

Mathilde Ramadier compile un certain nombre d'entretiens d'embauche, parfois complètement aberrants.

Quoi dire ? Je n'ai rien retiré de transcendant de ma lecture. Le principe est sympa mais revu dans plusieurs domaines.

Les entretiens concernent des postes qui ne parleront pas à tous. Ca manque de lien dans la globalité (il aurait suffi d'un petit paragraphe, ou d'une petite page pour inscrire la bd dans un contexte).Les annonces et ensuite les entretiens se succèdent sans empathie, sans accroche pour moi, sans progression. Pas de début, pas de fin... à tel point que je me suis demandé quel était l'utilité de ma lecture. A la limite, un début de réflexion mais encore une fois, dans quel contexte ? Pour quel type de public ? Le pourquoi de cette bd ?

Bref, je suis un peu déçue. Dommage.
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Bienvenue dans le nouveau monde

Une plongée au cœur de l’univers des starts-up. Le ton est direct et incisif; l’auteure n’y va pas par Quatre chemins. On lit avec effroi les anecdotes tirées de sa propre expérience et on arrive à relativiser les images véhiculées par les médias mainstream qui nous montrent un eldorado bien loin de la réalité. Le livre de Mathilde Ramadier est à mettre entre toutes les mains et surtout celles de tous les jeunes actifs, de tous les étudiants en école de commerce ou d’ingénieur pour qu’ils se rendent compte du monde dans lequel ils vivent et du modèle de société ultra-compétitif qui leur est imposé. Le livre se lit assez facilement et sait trouver les mots justes pour décrire une réalité méconnue. Informez-vous!
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Bienvenue dans le nouveau monde

Immersion dans la « startupsphère » ou plongée abyssale dans le cœur (des ténèbres) de ces nouvelles entreprises innovantes qui se targuent de construire le monde de demain ! Brillante cartographie sans concession de cette nouvelle réalité du monde du travail et de l’économie numérique pour en ressortir les concepts majeurs : précarité sociale, appauvrissement intellectuel, novlangue “destinée à dissimuler la loi de la jungle dans une brume de ‘cool’”, titres ronflants (tout le monde est manager mais « vacuum manager » !) cachant un vide abyssal, hiérarchie plate et non pyramidale, forte dépendance aux réseaux sociaux pour informer le monde entier des moindres détails de sa vie professionnelle (et personnelle !) fascinante, abolition de la frontière vie professionnelle/vie privé, tout y passe dans ce petit essai fort réussi.

Mais ce que décrit Mathilde Ramadier comme étant l’apanage des start-ups me semble pourtant aller bien au-delà tant bon nombre d’entreprises dites « traditionnelles » se sont inspirées de ces nouvelles méthodes de management, cool en apparence, mais tellement infantilisantes et déshumanisantes au final ! J’ai parfois eu un sentiment de « déjà-vu » (réunions hebdomadaires du qui-fait-quoi-quand-comment, ces fameux open-spaces qui facilitent tellement la communication mais aussi le flicage – des employés comme des résultats – et abolissent toute intimité, ces jolis post-it de couleur sur les murs pour mesurer l’avancement d’un projet…). L’aspect négatif peut-être le plus accentué dans ce monde des start-ups c’est l’exploitation outrancière, à coups de stages ou de CDD qui s’enchaînent, d’un personnel jeune et malléable, la fameuse « génération Y », ultra connectée à tous les réseaux sociaux, pour un salaire de misère compensé par la promesse d’une évolution à venir et d’une ambiance et d’un cadre de travail tellement cool à force de friandises, smileys et autres amusements ! La liberté promise se paye au prix fort avec un salaire de misère e des conditions de travail tout aussi misérables. La dictature du « cool » cache une réalité bien peu reluisante. L’autre aspect prédominant est l’ultra connexion aux réseaux sociaux, l’hyperréactivité mais aussi la virtualité de ce monde-là. L’angoisse du vide semble être devenue existentielle

Les têtes de chapitre à elles seules résument bien le contenu développé dans ce livre, un petit florilège : « Mieux qu’un salaire, des perspectives d’évolution » « Faire de sa vie un event »…

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Berlin 2.0

Grâce aux dessins tout en finesse d’Alberto Madrigal, grâce à ses couleurs d’une grande douceur, le charme de la ville opère aussi sur nous… On la trouve aussi séduisante que trompeuse, aussi passionnante que menteuse.
Lien : http://bdzoom.com/97404/bd-v..
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Sartre - Une existence, des libertés

Cette BD est la biographie de Sartre scénarisée par Anais Depommier et illustrée par Ramadier dont le fil rouge est la relation entre Sartre et Simone de Beauvoir. C'est un très bel ouvrage qui met en avant le destin de Sartre basé sur les notions d'existentialisme, de liberté et de socialisme. On y croise tous ces personnages du monde de la philosophie, de la littérature, de la psychanalyse, de leur influence durant la guerre et surtout post-guerre : Camus, Malraux, Jeanson, Merleau-Ponty, Boris Vian, ...

Certes, il est difficile en une seule BD de retracer sa vie, ses influences, ces combats mais elle s'attache au moins à nous donne envie de replonger dans les œuvres de Sartre (prix nobel de la littérature à ses dépends).
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Rêves syncopés

Résumé :



Cette BD est un témoignage. Un grand personnage nous parle de son sujet favoris : la naissance de la culture musicale électronique techno jusqu’à son expansion vertigineuse en à peine une dizaine d’année…

Laurent Garnier, célèbre DJ underground, nous explique comment il a vécu cette mouvance novatrice. Il nous décrit donc sa carrière (De Manchester à Berlin en passant par Paris et Detroit), ses rencontres, ses sensations, ses convictions, ses sources, ses expériences, ses anecdotes etc…, le tout avec entrain et une passion toujours aussi constante.



Mon avis :



Cette œuvre est une expérience graphique adaptée au thème en question. Une BD bizarre mais en même temps très agréable et intéressante. On tombe parfois dans du kitsch et/ou du psychédélique mais toujours graphiquement très travaillé, un vrai bonheur pour les yeux. Laurent Bonneau est un véritable artiste au-delà de la ligne claire, le design est en premier plan.



Le dessin, les couleurs, le style, la mise en scène :



Le dessin de Laurent Bonneau est de toute beauté, très élaboré, puissant, dynamique, donnant cette impression de mouvement. Il colle à merveille avec le sujet techno, le mariage avec la musique s’opère donc parfaitement. Ce dessin nous transcende dans cet univers rythmé, les gens dansent, le dessin danse et nous fait planer, voire rêver. Nous sommes plongés dans la musique, dans ces salles de danse… on croirait que la musique sort du dessin.

C’est magique.



Les couleurs sont vives et fugaces, entraînantes et apaisantes à la fois, tantôt chaudes et tantôt froides suivant la cadence de la mélodie du découpage et du scénario. J’ai beaucoup apprécié aussi les bulles de couleurs lors des dialogues, que l’on associe évidemment aux couleurs des vêtements des interlocuteurs.



Le style est à la fois moderne et rétro, très design et réaliste.

Les portraits sont d’une justes et carrément bluffants. J’adore le portrait de Jeff Mills par exemple...



Les mises en scène des cases sont bien agencées, alternant donc portraits, vues d’ensemble, gros plans, détails, flous etc…



Le scénario, le découpage :



Le scénario part d’une base classique : une interview de Laurent Garnier. (A noter, chose assez rare, que la scénariste est l’intervieweuse, et donc qu’elle est dessinée par le dessinateur…) Mais la magie de tout bon scénario fait effet, on finit par oublier l’interview classique pour se plonger corps et âmes dans le fond de la BD et avoir envie de danser et d’écouter la musique sujette de l’œuvre.



Cette interview se transforme donc en une véritable aventure, un documentaire captivant aux multiples références musicales et de leurs origines, comme l’Acid House ou le Disco, mais aussi le matériel légendaire comme la TB-303 de ROLAND, les Technics MK2, les lieux : Manchester, Detroit, Paris, Berlin, Chicago, et les artistes : Jeff Mills, Moritz von Oswald, Scan X etc…





Laurent Garnier nous expose ses réflexions sur cette culture, et le besoin de susciter des émotions au travers de son travail. Les textes de Mathilde Ramadier nous transmettent ainsi ses pensées à merveille. Le résultat est surprenant, graphique, fantastique, nouveau, transcendant.





Le découpage, quant à lui est carré, très dynamique. La cadence est rapide comme le tempo musical Techno. Les multitudes de vignettes nous tiennent réveillé, en haleine et on en demande ainsi toujours plus… Ce découpage suit une véritable mélodie, par moments très rythmée avec bon nombre de vignettes, puis un ralenti en revenant sur les scènes d’interview, pour repartir finalement en une montée en puissance classique, et cela se répète, comme dans tout bon morceau de House suivant sa fameuse sinusoïde cyclique...





Les auteurs nous agrémentent aussi l’œuvre de quelques pages de biographie sur les artistes ayant marqué cette mouvance. C’est un petit intermède particulièrement appréciable.



Il n’y a pas à dire, ce livre est original et exceptionnel.



Les auteurs et la maison d’édition ont relevé le défi de tenter une telle expérience bizarroïde et on peut dire que le pari est réussi. L’ensemble est très cohérent, voire plus encore, la musique se fait largement entendre à travers ce remixe de textes, dessins et conception graphique.



Il en ressort beaucoup d’émotions positives et un formidable documentaire hommage sur cette culture qui fut trop longtemps obscure.



Ciao,

Yann
Lien : http://www.7bd.fr/2015/06/re..
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Et il foula la terre avec légèreté

Un album artistiquement superbe où le talent de plasticien de Laurent Bonneau ravit l’œil du lecteur en le faisant voyager dans le grand nord norvégien dans l'archipel des Lofoten. C'est également un périple intérieur questionnant notre relation au monde naturel et les limites du développement économique que dessine Laurent Bonneau avec la complicité de Mathilde Ramadier. L'intrigue permet de suivre la quête spirituelle d'un jeune ingénieur géologue spécialiste de l'exploitation du pétrole qui au contact des aurores boréales et des norvégiens se remet en question.
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Vivre fluide : Quand les femmes s'émancipent ..

Je crois que ça va devenir mon livre de chevet, un des piliers d ma bibliothèque.

Dommage qu'il faille un certain nombre de signes, ici, parce qu'on aurait pu s'arrêter à "Excellent."

Mais allons-y. Des rencontres savoureuses cet été, et des prises de conscience aussi marrantes de douloureuses (distillées dans Le Slip du Samouraï) m'ont poussé vers ce titre que j'ai eu l'impression d'avoir attendu toute ma vie.

Dans son sillage, un autre bouquin a fait fureur dans mon quotidien qui se croyait si confortablement installé dans son destin tout tracé et je m'en vais de ce pas vous en parler.

PS: pas besoin d'être fluide, bisexuel ou tout ce qui n'est pas le sacro-saint hétéro pour reconnaître à ce livre sa toute-puissance.
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Vous n'espériez quand même pas un CDD ?

Je croyais emprunter une BD comique, donc je suis déçu de tomber sur un documentaire vite expédié de la fatuité des secteurs com'/marketing dans un environnement de start-up à la disruption aussi péremptoire que subjective.



J'ai du mal à rire à de situations catastrophiques que j'ai vu et vécues des dizaines de fois. Au mot près. Pour qu'une de ces situations m’émeuvent, il faudrait qu'elles soient un peu plus caricaturées (ok, métamorphoser lentement le recruteur en animal est un début), mais le discours restant des plus réalistes et commun, ben ça ne me touche pas trop.



L'humour est quelque chose qui se travaille, il n'a rien d'immanent. Ma déception doit venir de mes attentes, certainement.

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Vous n'espériez quand même pas un CDD ?

J'ai passé un bon moment avec cette bande dessinée que j'ai beaucoup appréciée.



Après, je ne dirais pas qu'il est absolument nécessaire d'avoir lu son précédent livre : "Bienvenue dans le nouveau monde" mais il m'a apporté un nouveau regard sur le monde des startup et m'a aidé mieux comprendre ce livre.



Les dessins sont pas mal. Le recruteur qui se transforme en animal est une bonne représentation de ces gens qui ne respectent plus rien ni personne et en demandent toujours plus sans rien (ou presque) en échange...





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Bienvenue dans le nouveau monde



Un livre court et qui sait pointer les travers des entreprises du numérique, et des tendances actuelles du travail, à l'heure de la startup nation où il faudrait trouver son travail et ses collègues toujours tellement "cool".



Je partage plusieurs des constats qui sont écrits par l'auteure dans ce livre, c'est probablement pour ça que je l'ai bien aimé !!
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Et il foula la terre avec légèreté

Ethan, jeune ingénieur géologue français, travaille dans une société pétrolière qui envisage un forage off-shore en Norvège. Dans ce cadre, il est envoyé sur place en mission de prospective, « pour l’étude d’impact, la modélisation des réservoirs et toute la planification future ». On lui précise d’ailleurs qu’il aura la possibilité, à court terme, de vivre deux ans là-bas.



Pas d’intrigue dans « Et il foula la terre avec légèreté », mais le récit de ce qu’Ethan vit au cours de son séjour, à la rencontre de ce pays qu’il ne connaissait pas et de ses habitants. Un petit pays, au départ essentiellement pêcheur et qui a vu son économie bouleversée et dynamisée avec le pétrole : une opportunité, certes, qui lui a permis de s’enrichir, d’améliorer ses infrastructures et les conditions de vie de la population, mais aussi un risque, celui d’abîmer une nature magnifique à laquelle les autochtones sont viscéralement attachés.

Ethan en prend conscience, au fil des échanges qu’il a avec les uns ou les autres, toujours hospitaliers même s’ils se méfient de ce qu’il représente. Rien de pesant dans la retranscription de ces dialogues, qui témoignent à la fois du pragmatisme et des réticences des habitants et invitent à s’interroger sur ce qu’on veut vraiment, lorsqu’il est question de son environnement. La question est d’autant plus sensible ici qu’il s’agit des îles Lofoten, tout au nord de la Norvège, un archipel théâtre de magnifiques aurores boréales qu’on a voulu jusque-là préserver. Ouvert, perméable à ce qui l’entoure, à mille lieues des modes de pensée de sa compagne restée en France, Ethan se questionne à son tour… Le dessin superbe, au trait ample et dont les couleurs s’adaptent aux divers environnements, nous permet de l’accompagner dans ce voyage marquant pour lui.

Le titre, « Et il foula la terre avec légèreté », ne saurait mieux décrire la manière dont Ethan appréhende un monde nouveau pour lui. Il fait référence à Arne Næss, philosophe de l’écologie profonde présenté à la fin de l’ouvrage.
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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Et il foula la terre avec légèreté

Ethan travaille dans l’industrie pétrolière. Son entreprise l’envoie prospecter en Norvège au-delà du cercle polaire dans l’archipel des îles Lofoten. Il y découvre une petite communauté de gens vivant du pétrole, du tourisme et de la pêche. Il va rencontrer des personnes attachantes puis surtout découvrir des paysages extraordinaires et le spectacle des aurores boréales. Touchés par ses expériences, Ethan va progressivement se fondre dans son nouveau mode de vie et petit à petit se questionner sur les impacts que son activité de géologue produit sur ces territoires.

Le monde moderne contre les traditions, éternel combat entre l’ancien et le nouveau, mais là, la question de l’avenir de l’industrie pétrolière pourrait passer dans le camp des activités d’un autre âge et la protection de mode de vie plus respectueux de l’environnement et des hommes devenir un horizon souhaitable.

Pour Ethan, ce voyage va au-delà de l’expérience professionnelle aboutie comme une espérance de promotion, il devient une occasion d’une remise en cause personnelle, une façon d’envisager son avenir à l’aune de nouveaux principes qui mettent en avant l’altruisme et l’écologie et relèguent au deuxième plan la carrière : une lumière fantastique sur nouveau monde, une aurore boréale…

Arne Naes laisse planer sur Ethan et sur les pages de cette BD une empreinte profonde !

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