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Citations de Matthieu Mégevand (88)


Son regard fin et aiguisé laissait percevoir une longue fréquentation des choses humaines, et du bonheur qu’il y a à se divertir de tout ce qui sort de l’ordinaire.
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La vie est un taureau qu’il faut empoigner par les cornes et laisser foncer dans l’arène.
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On se méfie de la foi comme d’une vieille affection tout juste guérie, et on traite les croyants avec cette distance ironique où perce le mépris ; des reliquats d’un vieux monde voué à disparaître, des ennemis du rationnel et de la modernité, voilà ce qu’on pense de l’idée de Dieu et de ceux qui s’y vouent.
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Son chant est déchirant, ses yeux sont fermés, sa tête parle au ciel et du tréfonds de son corps on sent monter toute la détresse et l’angoisse, mais aussi toute la confiance envers cette vie qui finira par s’interrompre.
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Ce n’est pas une solution, ça ne donne aucune clé ; mais les notes expriment mieux que les mots la souffrance, elles ouvrent à un monde auquel le langage n’a pas accès.
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Elle est belle, Hannah, lorsqu’elle est ainsi entièrement consacrée à la musique ; elle dégage une puissance qui prendre le cœur et donne envie de lâcher prise.
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Ce qui nous rapproche : la musique, bien sûr, la littérature, l’art et l’alcool ; et puis ce besoin de ne pas mentir, d’être vraiment, sans chichi ni déguisement, fragiles, incertains.
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Hannah se sent libre, et en même temps jamais chez elle dans ce minibus qui les transporte d’un endroit à l’autre sans but ni raison. Elle connaît le gouffre de l’infini des possibles, l’angoisse et la déstructuration que ce genre de vie favorise ; elle découvre aussi le monde, la création foisonnante, l’absence de morgue sociale, l’authenticité des rapports humains. C’est une école de vie qui vaut bien les autres et qui fait d’Hannah et de ses sœurs des personnalités à part, uniques, brutes et débridées.
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Ils font des rencontres surprenantes, un vieil ivrogne québécois passionné d’ornithologie, une famille de mormons déshéritée par un complot de leur ancienne communauté, un transsexuel mexicain surnommé Pongo qui passe son temps à se palper l’entrejambe, quantité de rôdeurs, repris de justice en tout genre qui vagabondent dans les étendues inhabitées.
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Leah, Yaël et Hannah grandissent dans un univers riche, rempli de poésie et de beauté du monde dont on sollicite l’émerveillement et l’audace.
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Tiger got to hunt
Bird got to fly
Man got to sit and Wonder « why, why, why ? »
(Kurt Vonnegut junior)
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Se livrer, authentiquement, offrir à l’autre ses ressentis, sans cotillons, j’ignore s’il existe quelque chose de plus fondamental.
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Hannah est belle, surtout depuis qu’elle vieillit. Nous avons eu, il y a des années, une petite passion, transformée depuis en amitié constante. C’est mieux dans ce sens, les ambiguïtés originelles ont depuis longtemps cédé le pas à l’affection, l’accointance, bref, à tout ce qui nous rapproche vraiment.
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Hannah vit, s’ancre, et ensemble nous partageons les mêmes plaisirs, ce que nous savons faire le mieux : boire, de bar en bar, nous livrer l’un à l’autre, explorer l’existence et absorber ses sucs.
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J’ai toujours aimé ce qui vit et virevolte, ce qui sent la sueur et les larmes, la viande et le sexe ; ce qui respire bon sang, qui s’incarne.
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Le silence c'est le dernier bruit qu'autorise la mort. Interminable silence qu'aucun cri, aucun appel ne peut briser. Le silence est un hurlement que laisse le disparu, l'ultime message adressé aux survivants. Au-delà, il n'y a que l'oubli.
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Il n'y a bientôt plus de jour, pas encore de nuit, c'est un entre-monde doucement féérique et enchanté.
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Des professionnels de l'urgence, qui font ce métier parfois depuis plus de vingt ans, expriment quelque chose de l'ordre de l'ineffable; de ce tunnel ils rapportent un fardeau qu'aucune parole ne peut alléger.
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Mais à n'importe quel être humain qui écoute, n'importe quand, n'importe où, Mozart dit, comme un murmure qu'il insère entre l'âme et le coeur: tout s'achève, c'est inéluctable, pleure; et tout de même, et pourtant, écoute: c'est si beau.
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Ce qui a uni Theresa von Trattner et Wolfgang Mozart a, dès le départ, dépassé le simple désir physique. Ce sont deux oiseaux rares qui ont, pour un temps, partagé la même cage. Ils n'ont plus pu vivre l'un sans l'autre. Ils se sont reconnus. Ils se sont aimés.
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