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Critiques de Maud Simonnot (212)
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L'Enfant céleste

Une très belle page de vie que nous conte Maud Simonnot. Le style très simple mais aussi très poétique de l'auteure a fait mouche : dès les premiers chapitres, j'ai été ému par ses personnages dont elle dresse le portrait avec beaucoup de finesse et de nuances.

J'ai découvert avec ravissement les paysages sauvages de l'île de Ven. Le climat est sans doute un peu rude pour moi, mais je l'ajouterais volontiers à la liste des lieux que j'aimerais découvrir.

J'ai trouvé le scenario, mêlant astronomie, écologie, poésie, psychologie..., particulièrement intrigant et attachant. On navigue sans heurts de la description des émotions ressenties par les personnages centraux de cette histoire (tous deux confrontés à des événements douloureux dans leur histoire proche) à des fragments de l'histoire de ce grand astronome qu'était Tycho Brahe. D'autres figures historiques sont d'ailleurs évoquées au fil des pages et des rencontres avec les résidents de l'île : Shakespeare, le mal connu, ou Copernic, le disciple de Tycho Brahe par exemple. Ces portraits énigmatiques apportent de nouvelles touches d'originalité au séjour des deux héros de ce récit. Les "second rôles" aussi ont leur importance dans l'histoire.

Le lien presque magique existant entre la mère et l'enfant reste cependant l'un des faits marquants de ce récit plutôt singulier. Bref un premier coup de cœur pour cet automne 2020, un livre que je rangerai sans doute non loin de "la calanque de l'aviateur" tant aimé l'année passée. Il s'agit là d'un premier roman et je suis à l'affût des prochains écrits de Maud Simonnot...
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L'Enfant céleste

Un pur bijou... cet ode à l'amour maternel, à la fusion d'une mère et d'un fils mais aussi aux grands espaces de la Baltique..



Un premier roman qui est un essai réuni. Polyphonie des récits alternant ceux de la narratrice, Mary la mère,  ceux de son fils Celian et le recueil des anedoctes majeures historiques sur le destin réel et historique de l'astronome / écrivain suédois Tycho Brahe comme un éloge des beautés que la nature peut encore offrir à celles et ceux qui s'y laissent porter. 



En plein interrogation sur sa vie à la fois professionnelle et personnelle, Mary élève seul son fils Célian avec la bienveillance de sa propre mère, un jeune garçon passionné d'astronomie mais bien trop réveur et hors des clous d'un sytème scolaire classique. Face à l'incompréhension et au relatif rejet de Célian par sa maitresse d'école comme pas ses petits camarades, alors même que Mary se remet avec beaucoup de mal de son histoire d'amour avec Pierre, elle décide d'offrir à son fils comme à elle une expérience exceptionnelle :  se lancer sur les traces de l'astronome Brahe, le personnage historique réel et héros de Célian au coeur de la Baltique ; sur l'île suédoise de Ven, et d'y vivre le temps de grandes vacances. C'est ainsi que Mary et  Célian vont s'nstaller dans la pension de Solveig afin d'à la fois se reconstruire pour Mary, de vivre de sa passion de la nature comme de l'astronomie de Célian et de recueillir l'énergie nécessaire pour revenir en France. Le chemin, entre histoires, Histoire, littérature, nature et l'irruption bienveillantes des locataires de Solveig dans leur vie ; Björn et Des Esseintes, se révêle alors majestueux, onirique et synonime de résilience....



Un court roman si dépaysant découpé en trois partie avec de courts chapîtres et une plume de grande qualité. Un livre à lire d'urgence.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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L'Enfant céleste

Une rupture amoureuse fait vaciller Mary et réveille des souffrances anciennes. Son fils Célian, sensible, entier, rêveur, souffre à l’école. Ils trouvent refuge sur une île de la mer Baltique, où vécut au XVIe siècle l’astronome Tycho Brahe pour lequel ils partagent une même fascination. Un lieu un peu hors du temps où l’on croise une logeuse géante, un spécialiste de Shakespeare, un marin taiseux et un certain nombre de fantômes…



Maud Simonnot parle avec justesse de la sensibilité exacerbée qui rend vulnérable, mais sublime la beauté du monde. Il est manifeste que comme Célian, Mary fut elle-même une "enfant céleste" ; on le ressent dans la finesse et la poésie avec lesquelles elle raconte l’île de Ven. En préservant de toutes ses forces l’enfance et les rêves de Célian, c’est aussi ses propres plaies qu’elle panse.



« J’ai rêvé, l’autre soir, d’îles plus vertes que le songe. » (citation de Saint-John Perse en incipit du roman)



Les voix entremêlées de la mère et du fils racontent le réconfort trouvé auprès de la beauté cristalline de l’île, ses vents qui balaient les tourments, sa forêt aux ramures protectrices, la proximité rassurante des animaux. Auprès de la figure de Tycho Brahe, aussi, dont le parcours montre si bien combien de force et de liberté peuvent être tirées de ses singularités : ce marginal préféra l’astronomie aux carrières prestigieuses auxquelles son rang le destinait, se battit en duel, bénéficia des faveurs d’un monarque qui lui permit de se réfugier dans l’observation du ciel dont il redessina entièrement la carte au mépris des dogmes en vigueur, avant de tomber dans la disgrâce et de devoir s’exiler…



C’est vrai que le monde cosmique a quelque chose d’apaisant, avec sa pureté et ses lois implacables.



Ce roman, en lice pour plusieurs prix dont le Goncourt, est de ceux qui se parcourent lentement pour laisser aux mots le temps de déployer leur puissance évocatrice. Moi qui suis plutôt portée sur les intrigues qui vous donneraient envie de savoir lire plus vite, j’ai été touchée par la fragilité et l’amour maternel de Mary, et fascinée par l’incroyable histoire de Tycho Brahe. Je reste sous le charme de la plume délicate de Maud Simonnot et de cette invitation à débrider sa sensibilité, à préserver la forêt imaginaire de son enfance, à rêver d’une île… pour mieux pouvoir s’ouvrir au monde.



Merci aux édition de l’Observatoire et à Babelio pour cette bonne pioche à la dernière Masse Critique !
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L'Enfant céleste

Célian, enfant précoce a du mal avec l’institution scolaire qui ne lui permet pas de s’épanouir et, sa maman l’exfiltre temporairement de ce milieu pour aller à la découverte de l’île suédoise de Ven qui a accueilli l’astronome Ticho Brahe au 16 ème siècle. En pension chez Solveig, ils redécouvrent un milieu naturel privilégié pour l’observation des étoiles qui alimente la curiosité du jeune garçon. Le professeur leur raconte la façon dont Shakespeare se serait inspiré de la vie de Ticho Brahe pour écrire « Hamlet », et le calme, l’environnement, l’évocation des travaux du scientifique offrent une respiration bénéfique à la mère et à son fils, parfaitement restituée par la plume délicate de l’auteure.
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L'Enfant céleste

Des mots, des émotions, de la détresse et de la tendresse pour soigner ses plaies d'enfance et d'adulte.

Le regard posé sur un enfant différent, ne rentrant pas dans le moule de la société actuelle.

Un épanouissement complet de cette femme et son fils enveloppés de nature pour soigner les plaies d'un chagrin d'amour.

Les pieds dans l'herbe mouillée à observer les lézards agiles et la tête dans les étoiles s'abreuvant des vapeur libérées par Tycho Brahe grand astronome de son époque, nous prenons une bouffée naturaliste sur cette petite île suédoise.

Tout cela m'a envouté!

Par contre les longs discours techniques et érudits sur l'astronomie et l'opaque fil rouge shakespearien ont un peu amoindrit mon plaisir. Sans doute des références que je ne maitrise pas assez.
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L'Enfant céleste

L’enfant céleste, un titre qui m’a tout de suite interpellée, des chroniques aussi enthousiastes que mitigées alors à l’ouverture de ce roman je ne savais finalement pas trop à quoi m’attendre.

Un texte assez court, environ 160 pages, qui se structure en trois parties. À la fin de la première, me voilà dubitative concernant la mère... Touchée par l’enfant je poursuis. Nous faisons ainsi la connaissance de Mary et de son fils Célian. Pierre vient de quitter Mary avec cette phrase telle une massue « Je ne peux pas faire l’amour sans amour ». Elle entame alors une psychanalyse bon gré mal gré et part se retirer dans le Morvan chez sa mère. Parallèlement, son fils Célian rencontre de nombreuses difficultés à l’école. Il faut dire que le petit garçon n’est pas un enfant comme les autres. L’école l’ennuie et est vite déconcentré. Un être sensible et rêveur, que sa maîtresse qualifiera de «touriste». Célian c’est le genre de petit garçon qui a six ans récitait par cœur un poème de Rimbaud tout en étant incapable de retenir le nom des jours de la semaine. Un enfant qui pour s’endormir récite les noms des muses au lieu de compter les moutons et qui chaque soir demande à sa mère de lui raconter l’histoire du célèbre astronome Tycho Brahe. Le quotidien devenant pesant pour la mère comme pour le fils, Mary décide de déscolariser Célian et de partir avec lui vers une île légendaire de la mer Baltique...





Ce qui m’a le plus plu dans ce roman c’est bien le petit Célian et la relation avec sa mère. Les chapitres sont courts, portés par les deux voix de la mère et du fils. La partie sur l’île est sans nulle doute ma préférée. Que ce soit d’un point vue de culture générale ou tout simplement d’avoir pu assister à l’épanouissement du jeune garçon. Il y a quelques personnages secondaires qui sortent du lot comme le fameux Professeur, fervent défenseur d’une théorie reliant Brahe à Shakespeare !





Un roman qui est une ode à la nature et aux étoiles,à l’amour maternel, porté par une plume poétique sensible et concise. Si je suis restée en retrait de Mary, la femme je ne l’ai pas été de Mary, la mère et pour cela quelques pages de plus ne m’aurait pas dérangée 😊.
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L'Enfant céleste

Mon cœur a fondu pour cette petite merveille baignée de douceur, de sensibilité et de lumière.



On y rencontre une mère et son fils ; elle veut partir, fuir vers un ailleurs meilleur ; lui est hypersensible, incapable de faire les compromis qui rendent la vie acceptable.



Leur refuge sera une île de la Baltique, sauvage et accueillante à la fois, une sorte de paradis perdu à la nature intacte, où il n’y a personne pour faire souffrir ou pour juger, où l’on peut vivre une vie à la Robinson au milieu des habitants d’aujourd’hui et ceux d’hier aussi : un professeur âgé, une chaleureuse hôtesse, un fameux astronome danois du 16e s qui ouvrit la voie à Copernic (il est également question de Shakespeare...).



L’écriture mélange l’intime et l’universel et dit à merveille la puissance de la nature autant que la poésie des lieux, les sentiments des personnages et la découverte de la liberté.



Lire ce beau roman, c’est s’offrir un moment captivant et hors du temps, une expérience particulièrement bienvenue par les temps qui courent.

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L'Enfant céleste

Mary élève seule son fis Celian, garçon rêveur et « surdoué « qui a du mal à s’adapter à l’école mais passionné par la nature et le cosmos. Suite à une rupture douloureuse, elle décide de quitter Paris avec Celian pour rejoindre une île sauvage de la mer Baltique où vécu Tycho Brahe, astronome célèbre qui y fit construire un palais pour observer les étoiles et produire une nouvelle carte du Ciel.



Le choix d’une lecture est souvent aléatoire et une superbe couverture peut nous attirer d’emblée, ce fut le cas pour ce discret roman d’une centaine de pages.

On s’attache immédiatement aux deux personnages principaux, Mary, dans sa détresse amoureuse et sa fragilité et Celian pour sa fraîcheur, sa candeur et sa pureté.On les suit dans leur cheminement vers plus de lumière, de joie, de liberté.

C’est avec une écriture fine, légère et poétique que l’auteur nous décrit les divers paysages de cette île , à la fois tourmentés par la puissance de la mer et apaisants au milieu des forêts et landes. Les personnages , plongés dans cette nature sauvage et réparatrice se recentrent peu à peu.Mary retrouve la sérénité oubliée des promenades en forêt de son enfance.

J’apprécie les livres qui nous ouvrent des fenêtres vers l’Autre et l’Ailleurs : on fait connaissance avec Tycho Brahe, prince danois, peu connu en France, personnage curieux de la Renaissance qui bouscula les connaissances sur les étoiles et astres lointains et qui fut disgracié , voire empoisonné. Sa vie est si riche et complexe qu’elle aurait inspiré Shakespeare pour son Hamlet. Une belle découverte !

Le récit, fait de courts chapitres, se déroule à deux voix, celles de Mary et Celian ; il permet une lecture calme, contemplative . Le récit de Celian amène beaucoup de poésie à travers ses observations de la nature.

L’auteur analyse avec tendresse et justesse le chagrin d’amour de Mary, elle nous le représente comme un cycle nécessaire que celle-ci doit suivre pour atténuer sa douleur. Les divers personnages rencontrés sur l’ile vont chacun à leur manière être un appui pour avancer dans sa quête du bonheur.

Elle parsème son récit de citations lumineuses de Rainer Maria Rilke, de Borges et Shakespeare.Tout un plaisir.

C’est un roman d’une douce et tendre mélodie.

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L'Enfant céleste

L’enfant céleste publié aux Éditions de l'Observatoire, est le premier roman de Maud Simonnot. Non seulement ce roman se distingue par son style rêveur et évocateur, mais surtout par le fait qu'il a reçu en mars dernier le Prix Choix Goncourt de l’Italie. Pour une première fois, c'est très prometteur. Et justement en évoquant les premières fois, ce roman fait partie de la sélection 2021 des 68 premières fois.



Avec L'enfant céleste, Maud Simonnot nous offre une grande respiration, une parenthèse enchantée inspirée de ses années passées en Norvège. Ce récit est avant tout celui d’une guérison. La guérison d'une mère qui décide de stopper l'hémorragie sentimentale que le départ de celui qu'elle aimait a provoquée et celle de son fils, enfant précoce et hypersensible victime de brimades et rejeté par système scolaire. Dès lors, quoi de mieux pour se recentrer, que de tout quitter ? Ces deux-là échouent d'abord chez la grand-mère. Rattrapée par ses souvenirs, la mère décide de pousser plus loin et de mettre les voiles. Cap sur l'île de Ven en Suède dans les traces de Tycho Brahe, astronome danois du XVIème siècle.



Plonger dans L'enfant céleste c'est s'immerger dans la nature brute, opulente, celle que la main de l'homme n'a pas cherché à dompter. C'est se retrouver suspendu entre ciel et terre. Tantôt les pieds ancrés dans la terre pour se reconnecter, tantôt les yeux rivés dans les étoiles pour, à l'instar de ce célèbre astronome de jadis, les relier. Les relier tout comme ce qui relie une mère à son fils. L'enfant céleste traite de l'essentiel, de l'indispensable, du vital. Ajoutez à cela la plume à la fois délicate et poétique de Maud Simonnot, vous obtiendrez une apaisante invitation à la contemplation et à l'introspection. Un conseil, dégustez L'enfant céleste, mais lentement.


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L'Enfant céleste

Mary lutte contre son chagrin suite à une rupture sentimentale. Elle cherche aussi à aider son fils à grandir hors du moule de l'école qui ne lui convient pas. Il est atypique. Il s'appelle Celian. Il aime la nature, l'astronomie, rêver... Mary finit par le déscolariser et programme un voyage sur île de la mer Baltique où a vécu et exploré le ciel, un certain Tycho Brahe. C'était à la Renaissance.



Avec douceur et détermination, Mary et Celian s'en vont donc loin.



Ce séjour est empreint d'une infinie douceur. la nature est omniprésente, à la fois forte et fragile. Sur ce bout d'île, ils rencontreront un universitaire spécialisé sur Shakespeare, et Bjorn, un homme revenant vivre sur l'île.



Alors que Mary laisse libre les allées et venues de son fils, elle fait un travail sur soi par rapport à ses ruptures amoureuses et familiales. Bjorn et elle vont s'apprivoiser, faire un bout de chemin ensemble.



Un beau roman, très doux, poétique, avec peu de personnages, sobriété ! Un moment hors du temps que ce séjour revivifiant. Et beaucoup d'érudition aussi. On parle de ce savant T. Brahe, de Shakespeare, d'Hamlet, de Kepler, de Copernic...







































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L'Enfant céleste

Une petite musique



C’est l’histoire d’un enfant pêcheur de lune, de vents contraires et d’une mère insulaire.



Une histoire toute en délicatesse qui enracine nos choix dans le terreau d’une nature fertile et sauvage.



L’écriture élégante, menton relevé, de Maud Simonnot est une invitation à discerner l’essentiel. Elle serre d’écrin à la petite musique de nos vies.



J ai aimé m’y abandonner , baisser la garde et imaginer qu’à mon tour j’oserais les chemins de traverse.
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L'Enfant céleste

Un joli roman poétique qui se lit sans difficulté. Nous sommes transportés dans les questionnements de Mary et l'amour qu'elle porte a son garçon. Ce petit garçon "pas comme les autres" mais avec qui on a envie de decouvrir la nature qui nous entoure Chaque chapitre est une ode à decouverte d'une petite ile de Norvège et je crois que c'est ce que je vais faire.
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L'Enfant céleste

Une écriture tout en douceur, une histoire mère fils très tendre, la nature, l'astronomie, le monde du rêve... Roman d'une grande sensibilité.
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L'Enfant céleste

Avec un si joli titre, je ne pouvais que me laisser tenter par le roman de Maud Simonnot. Malheureusement, ce ne fut pas une lecture à la hauteur de mes attentes. Au vu des nombreux avis élogieux vis-à-vis de ce roman, je m'attendais à quelque chose de plus. Disons qu'entre "L'enfant céleste" et moi, il n'y a pas eu d'alchimie...

Si je retiens quelque chose de ma lecture, c'est l'écriture délicate de l'autrice. J'ai apprécié le côté poétique et aérien du récit, les descriptions de la nature qui est un personnage à part entière et qui nous accompagne dans cet "exil" à côté de Mary et son fils Célian.

Ce dernier, il a du mal à trouver sa place à l'école et pas que... Si pour la maîtresse, l'enfant est fainéant et capricieux, la vérité est tout autre. Célian est un garçon précoce qui n'arrive pas à s'adapter, à s'intégrer au monde qui l'entoure. Sa maman, Mary, ne va pas mieux non plus. Elle est écrasée par une rupture amoureuse avec Pierre, son compagnon de longue date. Ce dernier a choisi de mettre fin à leur relation d'une façon pénible : par texto. Face a tout cela, la jeune maman décide de déscolariser son fils, prendre congé et s'enfuir au bout du monde pour soigner leurs blessures.

Cette aventure qu'ils vont vivre, va bouleverser leur existence. Si les deux êtres égarés s'attachent si fortement à ce lieu,ce n'est pas par hasard, car sur l'île où ils ont "échoué", il y a fort longtemps, Tycho Brahe, un astronome danois que Célian admire, a construit un palais pour regarder les étoiles et il fut le premier à cartographier le ciel avec précision.

Contre vents et marées, les têtes dans les étoiles, la mère et le fils vont trouver l'apaisement tellement désiré.

Ce roman, avait tout pour me plaire et pourtant, j'étais à côté de l'histoire tout au long de ma lecture. Les personnages n'ont pas réussi à me séduire et les multiples thématiques abordées n'ont fait que me perdre parmi les pages -la relation mère-fils, le chagrin d'amour, le théâtre, l'astronomie (beaucoup trop approfondie à mon goût), c'était trop pour ce court roman. Malgré tout, j'ai trouvé l'écriture de l'autrice juste et les phrases joliment tournées, donc je pourrais me laisser tenter par son prochain roman, histoire de me faire une opinion plus approfondie.







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L'Enfant céleste

Juste un livre joliment écrit, conforme à ce qui se fait classiquement dans la littérature française, qui ne raconte pas grand-chose, avec un peu d'introspection et l'alibi culturel qui fait vendre, l'évocation de l'astronomie et de Shakespeare.

Tout est dit en quelques mots : Mary en souffrance après une rupture amoureuse part sur une île de la Baltique avec son fils surdoué en rupture avec le système scolaire.
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L'Enfant céleste

Célian est un petit garçon qui ne parvient pas à trouver sa place à l'école, trop sensible, trop rêveur, il ne rentre pas dans les cadres. Cette situation affecte sa mère Mary, qui se remet difficilement d'une rupture sentimentale. A quelques mois de l'été, elle décide de prendre le large avec son petit garçon, sur une île légendaire de la baltique. C'est en effet au cœur de l'île que Tycho Brahe, astronome de la Renaissance a imaginé un observatoire pour redessiner une carte du ciel. Dans ce lieu particulier, hors du temps, lovés au cœur de cette île, Mary et Célian pansent leurs blessures et s'épanouissent.



"Tandis que nous longeons un champ de blé d'un blond laiteux, nous nous arrêtons pour boire à l'ombre d'un pommier. dans le vaste silence de cette campagne, on n'entend que le craquement des céréales sous l'effet du soleil. Un couple de lièvres pointe leurs nez, le visage de mon fils rayonne. je souffle sur les graines d'un pissenlit pour qu'elles s'envolent. Les akènes aux aigrettes gris perle, symbole de l'univers en expansion, montent très haut, jusqu'à disparaitre dans le ciel. j'ai fait un vœu." p 80

Cette parenthèse enchantée résonne en nos âmes tourmentées, elle teinte le quotidien de Célian et Mary de magie, les enveloppe dans un cocon protecteur au cœur de la nature et les rend plus forts, jours après jour, face à l'adversité du monde.

Un roman d'une grande pureté.
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L'Enfant céleste

Mary et Célian. Une mère et un fils. Une femme quittée et un enfant surdoué, décalé.



Une passion commune pour Tycho Brahe, l'astronome. Une nécessité : celle de fuir leur spleen et leurs difficultés.



Une destination : l'île de Ven. L'île qui abrita Tycho Brahe et sa passion céleste.



Une île encore préservée, gardant les traces de l'astronome. Une île où les choses prennent leur temps, on l'on peut savourer les jours, se poser et explorer.



Faire le deuil d'un amour enfui. S'épanouir loin de la grisaille parisienne.



Ce roman ne s'explique pas, il se ressent. La lumière et les vagues. La nature et les gens.



Avec une plume délicate, subtile, Maud Simonnot par touches légères comme un peintre, nous entraîne dans le sillage de ces deux personnages. Mais aussi dans le celui de Tycho Brahe sans oublier de nous questionner sur Shakespeare.



Sans mièvrerie mais avec une grande douceur, nous cheminons avec Mary et Célian. Comme eux nous déposons nos peines devant la sérénité de cette nature.



Une parenthèse enchantée qui donne envie de se ressourcer.
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L'Enfant céleste

Célian est un enfant précoce pas vraiment adapté à la standardisation de l'école. Sa nouvelle maitresse manque sérieusement d'empathie et n'aide pas à ce que le petit garçon se sente mieux dans son CM2.

Sa maman, Mary, a beaucoup de mal à se remettre d'une rupture difficile. Ils sont tous les deux un peu perdu dans leur vie.



Célian est fasciné par un personnage étrange et mystérieux Tycho Brahe. Ce drôle d'homme a vécu sur une ile suédoise, l'ile de Ven sur laquelle il a bâti un observatoire astronomique prodigieux grâce auquel il a redessiné une carte du ciel.



Mary décide de déscolariser Célian pour la fin de l'année scolaire et part avec lui tenter de se retrouver sur cette fameuse île de Ven.



Ils vont passer un été magique, comme un chemin initiatique, en parcourant Ven et en se nourrissant de rencontres plus magiques les unes que les autres.



Un moment absolument inoubliable, une lecture poétique, une écriture tout en retenue, en douceur.



Un énorme coup de coeur pour ce roman, bravo Maud Simonnot.

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L'Enfant céleste

« Étendez-vous sur le sol, la nuit, loin des lumières. Fermez les yeux. Après quelques minutes, ouvrez-les sur la voûte étoilée...Vous aurez le vertige. Collé à la surface de votre vaisseau spatial, vous vous sentirez dans l’espace. Goûtez en longuement l’ivresse. » - Hubert Reeves



« Les personnes libres trouvent ce à quoi elles aspirent - c’est leur privilège. »



Ce premier roman vient de recevoir le Prix Choix Goncourt de l’Italie et ce sont les mots économes d’Erri De Luca, auteur italien que j’affectionne, qui peut-être en parlent le mieux :



« En tant que lecteur et résident d’îles, je retrouve dans les pages de ce roman l’intacte merveille des nuits d’été, les yeux grands ouverts sous la mystérieuse procession des étoiles. »



Avant même la lecture, l’écrin du 1er roman de Maud Simonnot, L’Enfant céleste, publié l’été dernier aux éditions de l’Observatoire, est une invitation à la rêverie. La texture de la photographie de Tristan Hollingsworth en couverture sied à merveille au monde secret que nous allons pénétrer. Ce roman est à lire toutes affaires cessantes quand l’envie de mettre la vie sur pause devient impérieuse. Autant vous dire que ces temps-ci...

Une pause. C’est ce que vont s’offrir Mary et Célian, son fils d’une dizaine d’années ; c’est ce que je me suis offert, pendant deux (trop) petites heures, lovée dans ce cocon littéraire, où rêve et poésie racontent combien les jours sont fragiles, combien la liberté est un privilège qui se gagne chèrement.



Mary et Célian. Deux êtres à tanguer dans la tourmente.

Pierre, écrivain, « se tenait au bord de l’amour ». Sans courage, il vient de quitter (congédier ?) Mary par un SMS foudroyant :



« "Je n’aurais pas voulu mettre de tristesse dans ta vie mais je voudrais qu’on arrête." Et cette phrase, qui me pulvérise : "Je ne peux pas faire l’amour sans amour." Il n’y aura jamais d’autre explication. »



Il faut dire que ces deux-là étaient bien mal assortis, comme chien et chat dit-on :



« Pierre avait ri : "Tu es comme les chiens, tu as besoin d’un environnement particulier pour être heureuse. Je serais plutôt un félin, les lieux me sont indifférents." »



Pour Célian aussi, la vie cahote. La maîtresse juge que cet enfant précoce, volontiers distrait lors de cours qui ne l’intéressent guère, est un « touriste paresseux ». Cynique, elle ne rechigne pas à l’humilier



« Puisque tu es si intelligent prouve-le. J’attends ta réponse, monsieur de génie. »



faisant de lui la risée des autres élèves quand les larmes jaillissent sous l'affront



« Oh, le pauvre bébé… »



Partir, comme une évidence. Ouvrir une parenthèse loin d’un monde peu amène, jonché d’« oiseaux crevés et [de] corps recroquevillés ».



Ce qui compte demande que l’on suspende le temps. Mary le sait.



« Je vais demander un congé, louer l’appartement, déscolariser Célian pour le temps qui reste avant les vacances d’été, et nous allons partir sous un ciel où nous respirerons mieux. Même si fuir ne résoudra ni les blessures de l’enfance ni celles de l’amour, tant pis, je ne peux pas continuer de me laisser aller ainsi à cette dévoration mélancolique. »



C’est un « je » à plusieurs voix qui raconte, Mary et Célian se partageant la parole pour dire, en trois parties et de très courts chapitres, la fragilité des jours chagrins, entre un amour défunt et une enfance malmenée parce que différente et incomprise :



« Dès sa naissance on le sait.

On se dit que cet enfant-là est différent. [...]

On le tient entre ses deux mains, ce nourrisson réfugié dans une noix, si petit, si doux. Les reflets d'or clair de ses cheveux. Et ce regard un peu voilé qui ne le quittera plus. Lunaire. Oui c'est ça, un enfant céleste. »



L’autrice fait se succéder avec bonheur l’écriture douce et délicate de Mary et celle, simple et pourtant érudite, de Célian, sans jamais renoncer au trait poétique. Voilà un futur collégien qui parle juste, avec des mots et des phrases d’encore enfant : on « écrabouille » la main, on ne masque pas ses fréquents « il y a » sous des tournures plus travaillées, on laisse sans coordination ses phrases courtes. Il est toujours périlleux, je pense, d'apprécier quelle parole donner à un enfant, de surcroît quand il est surdoué ; Maud Simonnot réussit parfaitement à trouver le phrasé authentique de cette période de la vie quand l’adolescent ne sait plus trop qui il est, surtout dans ce roman où il est pris entre enfance et précocité.



Après un séjour sur les lieux de l’enfance, chez Granny, dans le Morvan,



« En l’accompagnant dans ce jardin qu’elle crée par tous les temps, je songe que la vitalité organique des plantes doit être un remède à la mélancolie. Se fondre dans la simplicité d’un jardin, retrouver chaque jour cette nature généreuse, est peut-être une façon de consentir encore au monde. »



ces deux cabossés d’un quotidien « stagnant », passionnés d’astronomie depuis toujours, vont se laisser dériver jusqu’à l’île de Ven « à mi-chemin entre Copenhague et Elseneur dans le détroit de l’Øresund, perle aujourd’hui suédoise de la mer Baltique », sur laquelle Tycho Brahe, astrologue du XVIe siècle, a fait construire un observatoire pour redessiner la carte du Ciel. Sa vie, qui ne dépare pas les meilleures légendes, ne peut qu’être « une source de rêveries intarissables » pour Célian, comme elle l’a été pour Mary avant lui.



« Combien de fois dans une vie réalise-t-on vraiment ce dont on a envie ? »



Une île. Tout un symbole : microcosme isolé, terre d’oubli, une île où faire retraite pour être en paix avec les autres, avec soi-même, pour panser les blessures d’amour et celles d’enfance, au plus loin des obligations scolaires ou sociales, au plus près de la réconfortante grandeur de la nature et de la bienveillance des habitants, peu nombreux. L’accueillante Solveig, propriétaire de la pension où ils ont déposé leurs lests, l’« ours » Björn, cousin revenu restaurer la maison de famille dont il vient d’hériter, ainsi qu’un professeur de littérature anglaise à la retraite, « homme élégant, vêtu de blanc, très pâle » surnommé Des Esseintes d’après le dandy cynique et désabusé d’À rebours. Épris de Shakespeare, cet érudit tient que Hamlet retracerait la controverse opposant Tycho Brahe, l’homme « qui a su voir dans le Ciel ce que personne n’avait vu », à ses détracteurs. Sans oublier Loki, le briard de la pension qui ne quitte plus Célian. Autant de personnages que Maud Simonnot a pris soin de révéler dans leur complexité, évitant de rester à leur surface.



Le monde de Ven est petit, les ciels d’été, immenses et les étoiles, complices. À l’âge où tout se vit intensément, Célian « a enfin un espace à sa mesure » : il jouit d’une totale liberté pour « s'adonner complètement à l'univers secret de l'enfance » et à la photographie animalière, sa grande passion, et il partage la vie d’îliens qui se soucient comme d’une guigne de sa précocité. Mary trouve dans la peinture d’aquarelles le calme pour faire refluer « la souffrance [qui] s’est dissoute dans la pureté des paysages de Ven » et, dans les bras de Björn, l’abandon au désir, le battement de l’existence qui passe.



« La forêt bordant la pension est exactement celle où j’ai marché dans mes rêves cet hiver mais c’est, aussi, celle de mon enfance. C’est le même feuillage argenté des bouleaux contre le ciel pur, les mêmes petites stellaires à la blancheur éclatante parsemant les talus, les mêmes rayons du soleil sur la mousse. D’odeur en odeur ainsi se reforme ma mémoire de fille aux cheveux emmêlés et aux bras égratignés à force de grimper dans les arbres, de franchir les buissons de ronce en espérant disparaître avec les animaux sauvages, jusqu’à ce que les fins d’été viennent contraindre mes jeux et ma liberté. »



La nature, l’émerveillement, la compagnie conviviale des îliens,



« Je me demande quels souvenirs Célian gardera de ces conversations, elles l’aident à grandir autant que l’air et le soleil de cette île. »



la réconciliation, la résilience, et le vent du large chargé d’embruns qui cicatrisent les plaies du cœur sous la protection d’une myriade d’étoiles.



L’Enfant céleste est un roman tendre et flottant. À l’image des maisons de Ven, il décline « des tonalités douces, assourdies, reposantes ». Le lire, c’est s’accorder un moment léger et aérien, hors du temps, dans un cadre exceptionnel et préservé, empreint de sa part de mystère comme le suggère le flou lumineux de la couverture, décidément très réussie.



J’aurai une réserve, une seule : l’artificialité des passages qui racontent Tycho Brahe, utiles certes pour qui, comme moi, ignorait tout de l’homme « qui un jour a demandé une île en cadeau pour mener la vie qu’il voulait. » Aussi instructifs soient-ils, ils peinent à se glisser harmonieusement dans le flux du récit. L’emploi du passé simple, érudit et encyclopédique, n’est sûrement pas étranger à l’impression tenace que ces incursions dans la truculente biographie de cet astronome de la Renaissance manquent de spontanéité. N’allez pas penser que je suis une exaltée militant pour la disparition du passé simple, cependant Maud Simonnot semble avoir oublié qu’ici une mère s’adresse à son enfant. Bien plus juste est la parole au présent du jeune guide suédois, quand elle captive Célian par son immédiateté pour le plonger in medias res dans la vie de Tycho Brahe.



Il reste que l’écriture poétique de Maud Simonnot a la limpidité des ciels de Ven, la sérénité du jardin de Solveig et la légèreté du vol des libellules.



« Je souffle sur les graines d'un pissenlit pour qu'elles s'envolent. Les akènes aux aigrettes gris perle, symbole de l'univers en expansion, montent très haut, jusqu'à disparaitre dans le ciel. J'ai fait un vœu. »



Quel serait le mien ?

Je forme le vœu que vous suiviez le conseil de Hubert Reeves cité en ouverture de cette chronique. Après avoir refermé ce livre - oui, je sais que vous le lirez - étendez-vous, levez les yeux vers les étoiles et laissez la magie de L’Enfant céleste faire le reste. Vous sentirez le sel des embruns, la fraîcheur du vent et les parfums pénétrants de la forêt. Vous vous noierez dans l’azur limpide du jour et la noirceur lumineuse du ciel nocturne. Vous entendrez le rire des mouettes et le clapotis des vagues sur la grève, auxquels se mêlent les éclats sourds et rassurants de lointaines conversations bon enfant. Enfin, abandonnez-vous au vertige et vous éprouverez combien nous sommes insignifiants face à l’immensité céleste.

Ce roman, lent et contemplatif, à l’intrigue certes ténue, nous emmène loin, très loin. Si loin que l’on y reste encore un peu, mélancolique d’avoir tourné la dernière page.



1er roman, lu pour la session 2021 des #68premieresfois
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L'Enfant céleste

En tant que parent, nous avons tous le sentiment que notre enfant est spécial, c'est aussi le cas pour Mary, d'autant que son petit Célian est si sensible, si rêveur. La nature l'émerveille mais retenir les jours de la semaine ne l'intéresse pas, seulement sa maîtresse ne le comprend pas et cela devient compliqué pour lui. Mary l'accompagne mais elle est en proie à la mélancolie depuis que François l'a quittée. Alors tous les deux vont prendre la direction de cette île mystérieuse, celle de Tycho Brahe, cet astronome qui les passionne tant. 



Avec la première partie, l'autrice nous montre toutes les difficultés pour les enfants qui n'entre pas de le moule demandé par l'éduction nationale et quand l'enseignant accompagne l'enfant et prend ses différences en compte cela peut bien se passer, malheureusement par manque de temps, de moyen ou parfois de compréhension  certains élèves partent à la dérivent. C'est le cas de Célian et j'ai vraiment été touché par ce jeune garçon et indigné par les réactions de l'enseignante! 



Puis le départ vers l'île pour aller de l'avant, reprendre son souffle aller sur les traces de celui qui les fait rêver, la tête dans les étoiles, entouré de nature ils vont se reconstruire! Un roman très poétique tout en délicatesse l'autrice nous conte cet enfant céleste mais aussi sa mère. J'avoue m'être malgré tout attendu à autre chose et même si l'histoire de Tycho Brahe  est intéressante, je trouve qu'elle prend trop le dessus j'aurai aimé que l'histoire de Célian soit plus approfondie. 



Un premier roman poétique, une bulle d'évasion, de douceur et de tendresse. Cet enfant céleste et sa mère sont très touchants et ce moment sur les pas de l'homme qu'ils admirent est un vrai instant de partage. 
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