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Critiques de Maud Simonnot (212)
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L'Enfant céleste



Mary a un fils, Célian.

Mary aime son fils.

Mais voilà, Célian ne rentre pas dans les cases.

Et quand tu ne rentres pas dans la bonne case, la vie peut être compliquée.



Isolée et fatiguée, la jeune mère décide de pousser les murs de la case, dans laquelle elle non plus ne rentre pas, et pars passer l'été sur une île avec son fils.



Un été pour se retrouver.





Quelle douceur cette lecture.

Une histoire pleine de poésie où, si vous êtes comme moi et que vous ne rentrez pas dans les cases, on se reconnaît.



Le lien de cette mère avec son fils est extrêmement touchant mais ce n'est pas seulement leur histoire.

C'est aussi l'histoire de cette femme, poussée à bout et isolée, qui cherche à se retrouver.



Une bulle de douceur.



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L'Enfant céleste

Célian, enfant rêveur et passionné par la nature, ne trouve pas sa place à l'école. Mary, sa mère, est dévastée après une rupture amoureuse.

Tous les deux, ils mettent les voiles direction l'île de Ven, là où l'astronome danois Tycho Brahe a construit un palais afin d'observer le ciel.



Dans ce texte magnifique, Maud Simonnot rassemble l'astronomie, la famille et la poésie dans un cadre idyllique où toutes les blessures peuvent guérir.

Court, mais très beau, "L'enfant céleste" est un pur moment de beauté, qui pousse les lecteurs à s'émerveiller devant le ciel et les mots.



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L'Enfant céleste

***



Mary vit une rupture amoureuse difficile et compliquée. Elle sombre doucement dans une mélancolie protectrice. Mais elle doit se relever, elle doit combattre les souvenirs de cet homme qui la blessent un peu plus chaque jour. Mary doit le faire car elle a un fils, Célian. Un petit garçon rêveur et surdoué, qui n'appartient pas vraiment à ce monde. Alors, pour se sauver tous les deux, Mary décide de partir avec lui sur l'île de Ven, en mer Baltique. Ils vont tous les deux trouver là-bas l'oxygène qui leur manquait, et la force de surmonter leurs fantômes...



Le roman de Maud Simonnot est comme un instant suspendu. On se laisse porter par son écriture poétique, douce, où la nature et les grands espaces font la loi.

On se prend d'affection pour cette femme, Mary, malmenée et fragile, et pour son fils Célian. On les suit volontiers dans les sentiers de cette île légendaire, à l'abris du monde, offerte aux quatre vents.



Maud Simonnot nous offre un très beau voyage, intime et profond, sur les traces d'un astronome mystérieux.

C'est une lecture délicate et mélodieuse, qui nourrit l'âme et apaise pour quelques heures les tensions du quotidien...



Merci aux 68 pour ces pages de magie et de sérénité...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2021..
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L'Enfant céleste

Mary est quittée brutalement par Pierre, par texto. Son fils Célian est traité de « paresseux « par sa maîtresse, énervée par cet enfant trop rêveur. Deux êtres à la dérive qui vont partir dans l’île de Ven, entre Copenhague et Elseneur (mer Baltique). Pour se retrouver, pour mieux se comprendre… Un voyage qu’a accompli avant eux Tycho Brahe, astronome de la Renaissance au destin atypique, comme eux.



Un court récit, aux petits chapitres, qui se lit avec plaisir…mais qui s’oublie aussi vite, pardon pour ceux qui ont aimé ce roman. Certes, j’en ai appris davantage sur cet astronome que je ne connaissais pas, mais j’ai trouvé l’histoire banale (la rupture, la rencontre amoureuse sur l’île…) et je suis restée insensible aux émotions des personnages : la juxtaposition des points de vue (celui de la mère, celui du fils) accentue cet effet d’isolement, les personnages non plus n’échangent pas vraiment ce qu’ils ressentent… Pour lire une histoire où une mère et un fils se retrouvent , je conseillerais plutôt le formidable « Continuer » de L. Mauvignier…

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L'Enfant céleste

Après une rupture amoureuse, Mary emmène son fils Célian sur l’Île de Ven, une île de la mer Baltique où, à la Renaissance, l’astronome Tycho Brahe a redessiné la carte du ciel. Cette île sera la renaissance pour la mère et son fils.



Un très beau roman, avec une écriture poétique et apaisante où l’on suit deux êtres qui cherchent à se reconstruire.



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L'Enfant céleste

« Étendez-vous sur le sol, la nuit, loin des lumières. Fermez les yeux. Après quelques minutes, ouvrez-les sur la voûte étoilée...Vous aurez le vertige. Collé à la surface de votre vaisseau spatial, vous vous sentirez dans l’espace. Goûtez en longuement l’ivresse. » - Hubert Reeves



« Les personnes libres trouvent ce à quoi elles aspirent - c’est leur privilège. »



Ce premier roman vient de recevoir le Prix Choix Goncourt de l’Italie et ce sont les mots économes d’Erri De Luca, auteur italien que j’affectionne, qui peut-être en parlent le mieux :



« En tant que lecteur et résident d’îles, je retrouve dans les pages de ce roman l’intacte merveille des nuits d’été, les yeux grands ouverts sous la mystérieuse procession des étoiles. »



Avant même la lecture, l’écrin du 1er roman de Maud Simonnot, L’Enfant céleste, publié l’été dernier aux éditions de l’Observatoire, est une invitation à la rêverie. La texture de la photographie de Tristan Hollingsworth en couverture sied à merveille au monde secret que nous allons pénétrer. Ce roman est à lire toutes affaires cessantes quand l’envie de mettre la vie sur pause devient impérieuse. Autant vous dire que ces temps-ci...

Une pause. C’est ce que vont s’offrir Mary et Célian, son fils d’une dizaine d’années ; c’est ce que je me suis offert, pendant deux (trop) petites heures, lovée dans ce cocon littéraire, où rêve et poésie racontent combien les jours sont fragiles, combien la liberté est un privilège qui se gagne chèrement.



Mary et Célian. Deux êtres à tanguer dans la tourmente.

Pierre, écrivain, « se tenait au bord de l’amour ». Sans courage, il vient de quitter (congédier ?) Mary par un SMS foudroyant :



« "Je n’aurais pas voulu mettre de tristesse dans ta vie mais je voudrais qu’on arrête." Et cette phrase, qui me pulvérise : "Je ne peux pas faire l’amour sans amour." Il n’y aura jamais d’autre explication. »



Il faut dire que ces deux-là étaient bien mal assortis, comme chien et chat dit-on :



« Pierre avait ri : "Tu es comme les chiens, tu as besoin d’un environnement particulier pour être heureuse. Je serais plutôt un félin, les lieux me sont indifférents." »



Pour Célian aussi, la vie cahote. La maîtresse juge que cet enfant précoce, volontiers distrait lors de cours qui ne l’intéressent guère, est un « touriste paresseux ». Cynique, elle ne rechigne pas à l’humilier



« Puisque tu es si intelligent prouve-le. J’attends ta réponse, monsieur de génie. »



faisant de lui la risée des autres élèves quand les larmes jaillissent sous l'affront



« Oh, le pauvre bébé… »



Partir, comme une évidence. Ouvrir une parenthèse loin d’un monde peu amène, jonché d’« oiseaux crevés et [de] corps recroquevillés ».



Ce qui compte demande que l’on suspende le temps. Mary le sait.



« Je vais demander un congé, louer l’appartement, déscolariser Célian pour le temps qui reste avant les vacances d’été, et nous allons partir sous un ciel où nous respirerons mieux. Même si fuir ne résoudra ni les blessures de l’enfance ni celles de l’amour, tant pis, je ne peux pas continuer de me laisser aller ainsi à cette dévoration mélancolique. »



C’est un « je » à plusieurs voix qui raconte, Mary et Célian se partageant la parole pour dire, en trois parties et de très courts chapitres, la fragilité des jours chagrins, entre un amour défunt et une enfance malmenée parce que différente et incomprise :



« Dès sa naissance on le sait.

On se dit que cet enfant-là est différent. [...]

On le tient entre ses deux mains, ce nourrisson réfugié dans une noix, si petit, si doux. Les reflets d'or clair de ses cheveux. Et ce regard un peu voilé qui ne le quittera plus. Lunaire. Oui c'est ça, un enfant céleste. »



L’autrice fait se succéder avec bonheur l’écriture douce et délicate de Mary et celle, simple et pourtant érudite, de Célian, sans jamais renoncer au trait poétique. Voilà un futur collégien qui parle juste, avec des mots et des phrases d’encore enfant : on « écrabouille » la main, on ne masque pas ses fréquents « il y a » sous des tournures plus travaillées, on laisse sans coordination ses phrases courtes. Il est toujours périlleux, je pense, d'apprécier quelle parole donner à un enfant, de surcroît quand il est surdoué ; Maud Simonnot réussit parfaitement à trouver le phrasé authentique de cette période de la vie quand l’adolescent ne sait plus trop qui il est, surtout dans ce roman où il est pris entre enfance et précocité.



Après un séjour sur les lieux de l’enfance, chez Granny, dans le Morvan,



« En l’accompagnant dans ce jardin qu’elle crée par tous les temps, je songe que la vitalité organique des plantes doit être un remède à la mélancolie. Se fondre dans la simplicité d’un jardin, retrouver chaque jour cette nature généreuse, est peut-être une façon de consentir encore au monde. »



ces deux cabossés d’un quotidien « stagnant », passionnés d’astronomie depuis toujours, vont se laisser dériver jusqu’à l’île de Ven « à mi-chemin entre Copenhague et Elseneur dans le détroit de l’Øresund, perle aujourd’hui suédoise de la mer Baltique », sur laquelle Tycho Brahe, astrologue du XVIe siècle, a fait construire un observatoire pour redessiner la carte du Ciel. Sa vie, qui ne dépare pas les meilleures légendes, ne peut qu’être « une source de rêveries intarissables » pour Célian, comme elle l’a été pour Mary avant lui.



« Combien de fois dans une vie réalise-t-on vraiment ce dont on a envie ? »



Une île. Tout un symbole : microcosme isolé, terre d’oubli, une île où faire retraite pour être en paix avec les autres, avec soi-même, pour panser les blessures d’amour et celles d’enfance, au plus loin des obligations scolaires ou sociales, au plus près de la réconfortante grandeur de la nature et de la bienveillance des habitants, peu nombreux. L’accueillante Solveig, propriétaire de la pension où ils ont déposé leurs lests, l’« ours » Björn, cousin revenu restaurer la maison de famille dont il vient d’hériter, ainsi qu’un professeur de littérature anglaise à la retraite, « homme élégant, vêtu de blanc, très pâle » surnommé Des Esseintes d’après le dandy cynique et désabusé d’À rebours. Épris de Shakespeare, cet érudit tient que Hamlet retracerait la controverse opposant Tycho Brahe, l’homme « qui a su voir dans le Ciel ce que personne n’avait vu », à ses détracteurs. Sans oublier Loki, le briard de la pension qui ne quitte plus Célian. Autant de personnages que Maud Simonnot a pris soin de révéler dans leur complexité, évitant de rester à leur surface.



Le monde de Ven est petit, les ciels d’été, immenses et les étoiles, complices. À l’âge où tout se vit intensément, Célian « a enfin un espace à sa mesure » : il jouit d’une totale liberté pour « s'adonner complètement à l'univers secret de l'enfance » et à la photographie animalière, sa grande passion, et il partage la vie d’îliens qui se soucient comme d’une guigne de sa précocité. Mary trouve dans la peinture d’aquarelles le calme pour faire refluer « la souffrance [qui] s’est dissoute dans la pureté des paysages de Ven » et, dans les bras de Björn, l’abandon au désir, le battement de l’existence qui passe.



« La forêt bordant la pension est exactement celle où j’ai marché dans mes rêves cet hiver mais c’est, aussi, celle de mon enfance. C’est le même feuillage argenté des bouleaux contre le ciel pur, les mêmes petites stellaires à la blancheur éclatante parsemant les talus, les mêmes rayons du soleil sur la mousse. D’odeur en odeur ainsi se reforme ma mémoire de fille aux cheveux emmêlés et aux bras égratignés à force de grimper dans les arbres, de franchir les buissons de ronce en espérant disparaître avec les animaux sauvages, jusqu’à ce que les fins d’été viennent contraindre mes jeux et ma liberté. »



La nature, l’émerveillement, la compagnie conviviale des îliens,



« Je me demande quels souvenirs Célian gardera de ces conversations, elles l’aident à grandir autant que l’air et le soleil de cette île. »



la réconciliation, la résilience, et le vent du large chargé d’embruns qui cicatrisent les plaies du cœur sous la protection d’une myriade d’étoiles.



L’Enfant céleste est un roman tendre et flottant. À l’image des maisons de Ven, il décline « des tonalités douces, assourdies, reposantes ». Le lire, c’est s’accorder un moment léger et aérien, hors du temps, dans un cadre exceptionnel et préservé, empreint de sa part de mystère comme le suggère le flou lumineux de la couverture, décidément très réussie.



J’aurai une réserve, une seule : l’artificialité des passages qui racontent Tycho Brahe, utiles certes pour qui, comme moi, ignorait tout de l’homme « qui un jour a demandé une île en cadeau pour mener la vie qu’il voulait. » Aussi instructifs soient-ils, ils peinent à se glisser harmonieusement dans le flux du récit. L’emploi du passé simple, érudit et encyclopédique, n’est sûrement pas étranger à l’impression tenace que ces incursions dans la truculente biographie de cet astronome de la Renaissance manquent de spontanéité. N’allez pas penser que je suis une exaltée militant pour la disparition du passé simple, cependant Maud Simonnot semble avoir oublié qu’ici une mère s’adresse à son enfant. Bien plus juste est la parole au présent du jeune guide suédois, quand elle captive Célian par son immédiateté pour le plonger in medias res dans la vie de Tycho Brahe.



Il reste que l’écriture poétique de Maud Simonnot a la limpidité des ciels de Ven, la sérénité du jardin de Solveig et la légèreté du vol des libellules.



« Je souffle sur les graines d'un pissenlit pour qu'elles s'envolent. Les akènes aux aigrettes gris perle, symbole de l'univers en expansion, montent très haut, jusqu'à disparaitre dans le ciel. J'ai fait un vœu. »



Quel serait le mien ?

Je forme le vœu que vous suiviez le conseil de Hubert Reeves cité en ouverture de cette chronique. Après avoir refermé ce livre - oui, je sais que vous le lirez - étendez-vous, levez les yeux vers les étoiles et laissez la magie de L’Enfant céleste faire le reste. Vous sentirez le sel des embruns, la fraîcheur du vent et les parfums pénétrants de la forêt. Vous vous noierez dans l’azur limpide du jour et la noirceur lumineuse du ciel nocturne. Vous entendrez le rire des mouettes et le clapotis des vagues sur la grève, auxquels se mêlent les éclats sourds et rassurants de lointaines conversations bon enfant. Enfin, abandonnez-vous au vertige et vous éprouverez combien nous sommes insignifiants face à l’immensité céleste.

Ce roman, lent et contemplatif, à l’intrigue certes ténue, nous emmène loin, très loin. Si loin que l’on y reste encore un peu, mélancolique d’avoir tourné la dernière page.



1er roman, lu pour la session 2021 des #68premieresfois
Lien : https://www.calliope-petrich..
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L'Enfant céleste

L'enfant céleste fait partie de ces récits aussi légers qu'une plume abandonnée au vent. Doux, éthéré, à l'émotion discrète, le roman se lit du coin de l'oeil. Cette histoire de mère qui s'échappe de Paris en compagnie de son fils pour une île qui peuplait ses rêves d'enfance est même de l'ordre de l'insignifiance.

Peut-être parce que c'est à un apaisement que nous convie Maud Simonnot.

Pas d'introspection analytique ni de «dévoration mélancolique», l'auteure n'use pas de son stylo comme d'un scalpel. le périple ressemble véritablement à une évasion : une écriture fuyante, une nature généreuse qui invite à oublier ses blessures, marcher dans les pas d'un astronome qui a toujours été un recours secret rassurant pour une mère abandonnée et un fils à l'esprit bridé par l'encadrement scolaire. le voyage permet avant tout de renouer avec des plaisirs simples pour vivre des instants magiques.

Puis on avance dans le récit en spectateur attendri face à la générosité des personnages, on se laisse promener par la construction vagabonde qui ne se lasse pas de couvrir l'histoire de bons sentiments. Un peu léger pour un roman intimiste, non ? Et guère plus convaincant comme ode à la contemplation ou comme invitation au voyage.

Même si un certain charme a opéré, il m'a manqué un je-ne-sais-quoi, quelque chose comme une sensibilité d'une lenteur salvatrice, un style capable de saisir l'instant dans sa plénitude et dans sa fragilité, tout ce qui colle à une écriture cicatricielle, à un roman sur la tendresse filiale, ou encore à un dépaysement salvateur. Maud Simonnot a une écriture qui ne me parle pas et m'empêche de pénétrer le texte avec conviction. Et la narration un peu lâche, un peu flottante comme si l'architecture du livre n'était pas vraiment programmée a réellement affecté la force d'attraction du livre.

Lecture séduisante sans véritablement me conquérir.

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L'Enfant céleste

Voilà aujourd'hui un roman poétique et plein de charme que je voulais lire depuis longtemps. Il nous raconte l'histoire toute simple de Célian, un jeune garçon surdoué en rupture scolaire et de Mary, sa maman qui ne sait plus comment faire pour que sa vie prenne un nouveau tournant après une rupture amoureuse douloureuse.

Célian est incompris par sa maîtresse qui le juge paresseux. Mary ne lui en veut pas mais elle sait que son petit garçon est à part, et qu'il a une âme de poète. Toujours en train de rêver, hypersensible, il s'évade très vite hors des murs pour penser à ce qu'il aime faire et en particulier à la nature dans laquelle il se sent particulièrement bien. Comme il a toujours la tête dans les étoiles, la maîtresse pense qu'il doit redoubler son CM2 et ne pourra pas suivre au collège. Sa mère s'y oppose.

En plus des dessins, des animaux et des aquarelles de sa mère, tous les soirs, il se passionne pour les récits qu'elle lui fait de la vie de Tycho Brahe, un grand astronome danois précurseur de l'astronomie moderne, qui vivait à la Renaissance. Cet astronome, au destin fabuleux, son propre père en parlait déjà à Mary lorsqu'elle était enfant et elle veut transmettre ce qu'elle sait à son petit garçon.

Dans un premier temps, Mary qui est dépressive se réfugie dans le Morvan auprès de sa mère afin de se ressourcer, puis...elle décide de déscolariser Célian pour la fin de l'année, et de partir avec lui au bord de la Baltique dans une île légendaire : l'île de Ven. Cette destination n'a pas été choisie au hasard ! C'est là en effet que l'astronome s'était fait construire un observatoire, le plus grand de l'Occident, depuis lequel il redessina la carte du ciel et fit toutes ses recherches.

Dans cette île préservée où les gens sont accueillants, tous deux vont peu à peu se reconstruire, réapprendre à aimer la vie en toute liberté, tout en faisant de belles rencontres.



Le roman alterne dans un court chapitre, la voix de Célian, puis sur quelques pages, celle de Mary. Il est bâti en trois parties et les chapitres se lisent très facilement.

C'est un roman qui nous parle d'abord de l'amour d'une mère pour son fils et de la manière dont elle accepte sa différence, tout en le protégeant des autres du mieux qu'elle peut. L'île est un endroit un peu magique où l'enfant réapprend à rire, à s'aimer, à profiter de la liberté après avoir subi beaucoup de remarques humiliantes à l'école. Mary fait tout ce qu'elle peut pour apporter à son fils le maximum et le voir s'épanouir et devenir qui il est vraiment. Elle parle de lui avec beaucoup de tendresse et de bienveillance, nous faisant ressentir sa fragilité tout comme la sienne et en dévoilant les pans douloureux et marquants de sa propre enfance.

Le lecteur est forcément touché par cet enfant qui revient à la vie au cœur de la nature, aidé par des gens chaleureux qui ne portent aucun jugement sur lui et l'acceptent tel qu'il est. J'ai pourtant trouvé que par moment (c'est mon seul bémol), tout surdoué qu'il soit, ses propos ne correspondaient pas vraiment à ceux d'un enfant de son âge.

C'est un roman tout en finesse et poésie, une ode à la nature préservée et sauvage et à la beauté du ciel et de l'univers. Si vous aimez les étoiles, vous découvrirez avec plaisir au passage la vie de Tycho Brahe, un astronome peu connu chez nous mais qui a su révolutionner son époque en changeant le regard porté par les autres scientifiques sur le ciel et l'astronomie.

Les parallèles entre la vie de Shakespeare et de l'astronome ne manquent pas dans le livre. Tous deux ont vécu à la même époque et aurait pu se rencontrer mais je ne vous dirai rien des découvertes que Mary et son fils vont faire à ce propos, car elles font partie intégrante de l'histoire et en constituent une des facettes passionnantes.

La fameuse phrase que nous connaissons tous : "To be or not to be" est- elle le lien et faut-il lire entre les lettres une autre réalité "T(ych)O B(rah)E OR NOT T(ych)O B(rah)E" !

Vous le saurez en lisant ce roman doux et contemplatif, qui fait du bien.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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L'Enfant céleste

Une femme, en rupture amoureuse, et son fils, haut potentiel qui préfère observer et contempler la nature plutôt que d’aller à l’école où on le traite de paresseux, passent deux mois sur l’île de Ven entre le Danemark et la Suède. Ils vont ressentir la liberté, la douceur de la nature, la simplicité et surtout ils vont approfondir leur découverte de l’histoire de Tycho Brahe, astronome du seizième siècle qui a construit un observatoire sur cette île.



L’écriture est douce et légère, un peu poétique mais elle a aussi parfois un ton trop encyclopédique (trop didactique).



La narration à deux voix m’a paru factice. Elles sont trop identiques. Parfois j’arrivais à la fin d’un court chapitre, surprise parce que je réalisais tout à coup que c’était la voix du garçon… alors je reprenais pour lire les quelques lignes précédentes autrement, avec le regard de Célian…



J’attendais aussi davantage je crois de cet enfant, en rupture avec le monde scolaire (ça me parle tellement), « je serai photographe animalier » dit-il à sa mère. Quelques phrases de sa part ont su me toucher, mais trop peu…



Les relations entre la mère et le fils sont extrêmement distantes, même si les mots expriment parfois la tendresse de l’une pour l’autre. Des mots, pas des gestes, pas des actes, comme si la mère observait son fils de loin, le regardait se mouvoir, s’intéresser à son environnement, sans qu’il n’y ait aucune interaction entre eux. Il n’est pas toujours facile d’entrer en relation avec de tels enfants, et pourtant, on y arrive d’une manière ou d’une autre, un regard, un geste ébauché, un mot, un petit dessin déposé rapidement sur le coin d’une table…



Quelques mots très justes m’ont parlé comme lorsque l’enfant censé travailler l’Histoire, tout à trac, dit à sa mère : « Tu savais que Ven abrite une des plus importantes populations de lézards agiles d’Europe ? » Lorsque je travaille avec certains élèves, il m’arrive d’être confrontée à ce genre de réaction… qui m’amuse toujours et qui me renvoie à mon incompétence… Comment sortir certains enfants de leur monde propre pour les emmener vers quelque chose qui… les ennuie…



J’ai lu certains passages de manière fluide et intéressée et d’autres de la même manière que Célian, mon esprit vagabondant ailleurs…
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L'Enfant céleste

coup de cœur

Ce livre est un condensé de poésie, de tendresse, de sensibilité et de douceur.

La première fois que je l’ai lu, je me suis forcée à ne pas le lire d’un coup pour savourer la plume de Maud Simonnot. J’ai été tellement envoûtée par cette plume et cette histoire magnifique que je l’ai relu une deuxième fois quelques jours plus tard.

Cette histoire, c’est celle de Célian, enfant différent des autres qui voit le monde à travers sa poésie et s’étonne de ses bassesses... lui, pour qui l’école est un calvaire mais essaye de le minimiser pour sa maman...

Sa maman qui se rend pourtant bien compte de ce que vit son fils... une maman en proie avec une difficile séparation.... une maman qui décide de faire une pause dans leur vie le temps d’une escapade sur l’île de Ven dans la mer Baltique... une île où histoire de l’astronomie se mêle à la littérature... une escapade aux allures de fuite, les pieds dans la nature et la tête dans les étoiles... Une fuite pour un renouveau, une renaissance pour cette femme et ce petit garçon sensibles, émouvants, tendres.

Un immense coup de cœur pour ce roman !!
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L'Enfant céleste

J'ai commencé ce livre sur la douleur de la séparation sans grande conviction, il faut bien l'avouer. Puis je me suis attachée à ce petit garçon. Ensuite, je me suis intéressée à Tycho Brahe que je connaissais juste de nom et à l'île de Ven. Enfin, je me suis laissée happer par l'écriture de Maud Simonnot, qui nous offre là une parenthèse pleine de poésie.
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L'Enfant céleste

L’histoire de Mary et de Célian, deux êtres meurtris par la vie. Mary vient de vivre une douloureuse séparation, tandis que Célian, enfant surdoué a du mal à s'adapter en milieu scolaire.

Mary décide donc de partir avant la fin de l'année scolaire. Ils vont aller se ressourcer sur L'île de Ven, au large du Danemark. Lieu célèbre pour la construction du plus grand observatoire de l'Occident où vécu le savant Tycho Brahé qui y observa les étoiles et créa une cartographie de celles-ci. Tycho Brahé aurait inspiré Shakespeare pour écrire Hamlet.

Mary et Célian vont parcourir l'île à bicyclette et observer la nature. Ils visitent le palais et nagent pour oublier le quotidien et effacer leurs blessures.

Y arriveront-ils ?

Ce roman alterne le récit de Célian et celui de sa mère Mary en y incluant des éléments biographiques sur Tycho Brahé.

La couverture de ce livre est attractive.

Ce roman révèle également la tendresse inconditionnelle d'une mère pour son fils.

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L'Enfant céleste

Une histoire à deux voix, celle de Mary, femme prise dans les tourments d'une rupture sentimentale, et Célian, son fils, enfant surdoué, rêveur, que le système scolaire rejette.



La mère et l'enfant entreprennent un voyage sur l'île de Ven, un écrin de nature et d'étoile en Suède. Une aventure pour cette mère qui décide de tout plaquer pour emmener son fils sur cette île de légende, une île qui les fait rêver.



Une île choisit pas par hasard car c'est celle de Tycho Brahe, astronome danois de la Renaissance, fondateur du premier observatoire et surtout inspirateur d'Hamlet de Shakespeare. Un haut personnage qui éveille l'admiration de Mary et Célian.



Un voyage à deux mais chacun de son côté, car Mary essaye de s'affranchir de sa tristesse à travers cette île qui est comme un fantasme pour elle. De l'autre côté, une voix d'enfant qui lui a un rapport à la nature et une contemplation de son environnement extraordinaire, qui offre une renaissance à Mary.



Une plume douce, poétique, intime, naturelle. Un voyage moderne à la recherche d'un remède a leurs désillusions, qui donne naissance à des rencontres qui vont les aider à guérir de leur peine.



Une ode a la nature, à l'astronomie, à l'art, à la famille, dans un cadre idyllique. Envoutant, "L'enfant céleste" est un grand moment de beauté aux chapitres courts, léger comme l'air, aériens, tout en étant dans la découverte.



J'ai aimé aller à la découverte de Tycho Brahe à travers une constellation d'histoire qui file à travers les pages telle une étoile filante dans un ciel sans nuages.



Une lecture coup de coeur qui nous laisse rêveurs avec la tête dans les étoiles. C'est lumineux, simple et magique : j'en redemande.



Avec Maud Simonnot, les choses simples de la vie prennent une dimension magique !
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L'Enfant céleste

Pierre vient de quitter Mary de façon très abrupte et celle ci se retrouve seule avec son son Célian, se posant beaucoup de questions existentielles.

Célian est un enfant surdoué, qui a des difficultés scolaires, il s'ennuie à l'école. Il porte un grand intérêt à la nature, le monde animal et l'astronomie.

Elle décide de partir sur une ile de la Baltique, Ven, loin de Paris où tout lui rappelle Pierre. Ils s'installent dans une pension de famille, sur cette ile au large du Danemark, lieu mythique où vécut le savant Tycho Brahé, premier cartographe du ciel. Célian est passionné par son histoire, que lui raconte le professeur Des Esseintes, vieil homme également pensionnaire chez Solveig.

Pendant ce temps là, Mary se rapproche de Björn et peu à peu s'estompe sa mélancolie...



Un roman mystérieux à deux voix, qui retrace d'un coté la vie d'une femme ordinaire, de l'autre celle d'un savant du XVIème siècle, plutôt extraordinaire.

Un récit poétique et instructif sur la naissance de l'astronomie moderne avec en parallèle les interrogations de Shakespeare, qui se serait inspiré de cette histoire pour écrire Hamlet. "To be or not to be " là est la question...

Un texte doux, délicat et lumineux au rythme alerte grâce aux courts chapitres.

Un joli moment de lecture découverte.

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L'Enfant céleste

Quel ouvrage poétique et plein de douceur !



À la suite d'une rupture amoureuse et du besoin de rendre heureux son fils surdoué qui ne se sent pas à sa place dans son école, Mary décide de tout quitter jusqu'à la rentrée scolaire.

L'amour maternel très présent dans cet ouvrage va emmener la jeune mère et son fils Célian sur l'île de Ven, île réputée située près de Copenhague sur laquelle à séjourné Tycho Brahe pour y construire un observatoire d'astronomie.



Ce voyage en mer baltique permettra t-il à cette famille de prendre un nouveau départ ?

Pour connaitre la réponse, il nous vous reste plus qu'à découvrir ce très beau roman de Maud SIMONNOT...



#68premieresfois

Challenge MULTI-DEFIS 2021_47

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L'Enfant céleste

Lâchez tout, tout ce que vous êtes en train de faire.

Lâchez tout et lisez L'Enfant céleste. Lâchez tout et partez.

Partez avec Mary et Célian. Mary, la femme blessée, dont l'amour n'est plus. Et Célian, l'enfant différent, l'enfant curieux, qui ne cesse de rêver, mais à qui l'on assène qu'il serait temps d'arrêter. Alors ils partent, sur une île du Nord gorgée d'écumes, d'histoires et de présence. D'abord celle de la mer, qui imbibe de ses embruns les jours et les nuits lunaires des marcheurs et autochtones. Celle de Tycho Brahe, l'astronome fou, imbu, génial, qui arpentait et avait érigé son domaine en cette île.

Mary et Celian conteront les étoiles d'un présent fastueux. Fastueux par l'univers qui s'offre à eux, par le vide, hôte de leurs espoirs. Ils arpenteront les sols, les falaises et les planètes pour un voyage en soi et être enfin dans le temps. Shakespeare est alors convié au récit, car singulièrement lié à Brahe. Je ne pourrais vous dire pourquoi, tant je vous perdrais à trop en dévoiler. Le voyage littéraire doit réserver ses surprises.

L'écriture de Maud est pure, cristalline. C'est doux, c'est une vague qui vous lèche les pieds. C'est la surface azuréenne qui vous caresse lorsque vous êtes allongé dans la nuit salée, alors que la marée s'éveille. C'est la vie qui s'écoule avec ses portes qui se ferment et qui s'ouvrent sur les renaissances. C'est la serviette sur vos épaules quand la chair de poule vous enlace, et que le soleil dénoue les fils, un par un, pour ne plus vous gorger que de quiétude. L'écriture de Maud, c'est un rendez-vous. Partout, n'importe où, parce qu'elle saura vous emmener dans son monde, où que vous soyez. Merci pour ce si beau voyage et toute cette grâce, Maud.
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L'Enfant céleste

Et dire que j'ai bien failli ne pas lire ce roman, la faute à une intuition visiblement erronée qui m'en a détournée longtemps. C'eut été fort dommage car il m'a procuré ce genre de parenthèse enchantée dont on voudrait ne jamais s'extraire. Empreinte de douceur, de poésie et d'un charme indéniable. Une bulle. Comme celles qui font briller les yeux des enfants lorsqu'ils les produisent en soufflant dans de l'eau savonneuse.



Trois fois rien, donc. Une mère, son fils d'une dizaine d'années. Tous les deux sur un fil, un peu au bord de la route, sortis des rails. Mary sort d'une douloureuse rupture amoureuse et s'interroge sur cette tendance à l'échec dans sa vie affective. Cilian est un garçon surdoué, qui s'ennuie beaucoup à l'école mais s'enthousiasme pour le cosmos, l'astronomie, la poésie et la nature. Alors Mary prend une décision radicale. Devançant la fin de l'année scolaire, elle embarque avec son fils pour l'île de Ven, en mer Baltique, au large de la Suède et de la Norvège. Plutôt que le divan d'un psy, elle choisit de passer quelques semaines dans les traces de Tycho Brahe, célèbre astronome qui vécut au 16ème siècle et résida vingt ans sur Ven où il construisit l'un des plus importants observatoires. Regarder vers les étoiles lorsque la terre se fait trop pesante. Retrouver le lien avec la nature qui a guidé l'enfance de Mary et qui se détend au contact d'une vie trop citadine. Renouer avec la force des rêves. Se ressourcer et offrir à Cilian, l'enfant différent, un espace de liberté où personne ne le juge.



Trois fois rien, et pourtant. Cette île, cette nature, on en ressent tous les bienfaits et la puissance. Là, les histoires d'amour ont la magie des contes de fées, les vacanciers ressemblent à Des Esseintes, le héros de A rebours, enquêtent sur Shakespeare et s'inspirent des poèmes de Tennyson. Partout, la beauté de l'île, la nature préservée, l'immensité du ciel et les corps qui peu à peu se libèrent tandis que les esprits s'allègent. Grâce à une écriture tout en douceur, en délicatesse, le lecteur se laisse peu à peu gagner par la beauté de cette renaissance au monde, et la sensation de bien-être qui l'accompagne.



Parfois, le merveilleux tient à trois fois rien.
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L'Enfant céleste

Pierre vient de quitter Mary avec cette unique explication " je ne peux pas faire l'amour sans amour.". Cette phrase dévastatrice atteint Mary au plus profond de son être et ravive un sentiment d'abandon déjà vécu dans l'enfance. Son fils Célian repéré comme un enfant surdoué,ne parvient pas à trouver sa place à l'école et souffre de l'incompréhension dont il est l'objet. Pour lui comme pour elle, s'impose alors le besoin de prendre de la distance avec le quotidien pour retrouver sens et goût de la vie. L'amour que Mary porte à Célian lui interdit toute dérive, leur destination sera l'île de Ven dans la mer Baltique même si cela implique des décisions radicales. Leurs deux voix construisent le récit. Bien loin d'un repli sur soi dans cette île fouettée par les vents et dominée par une nature enchanteresse et puissante,ils vont s'ouvrir à d'autres horizons,d'autres sensations et retrouver confiance en eux et aux autres. Cette île est mythique car elle fut le refuge de Tycho Braye,un astronome visionnaire qui redessinera la carte du ciel et transformera Ven par des travaux incroyables pour répondre à ses besoins. Mary et Célian font trois magnifiques rencontres : Solveig leur hôte,qui leur offre bien plus que le gîte et le couvert, le professeur Des Esseintes qui va les entraîner dans des discussions passionnantes sur cet astronome mais aussi sur Shakespeare puisque sa thèse est qu'hamlhet serait totalement inspiré de l'histoire de Tycho Brahe, et Björn l"ours" lui aussi en quête de réconciliation avec lui-même.

Maud Simonot a allié avec harmonie tout l'intérêt d'une documentation sur cet astronome et son influence sur Shakespeare avec la délicatesse d'une histoire d'amour entre mère et fils mais aussi la souffrance d'un chagrin d'amour. Les courts chapitres qui se succèdent à deux voix sont poétiques,tendres,sans jamais être larmoyants. Le rapport à la nature est revigorant et apaisant. Les descriptions sont dignes d'un peintre et donc très belles. Cette poésie n'empêche pas une réflexion implicite mais très claire sur les risques écologiques engendrés par l'homme.
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L'Enfant céleste

Ce livre c'est ce que j'aime faire. Observer la nature. Écouter le bruit des vagues ou celui du vent. Regarder un papillon sur une fleur, observer les étoiles...

Ce livre c'est aussi découvrir Tycho Brahe, un astronome, que je ne connaissais pas.

Ce livre c'est de la poésie, de la littérature...

C'est un voyage...

Puis il y a Célian, enfant rêveur et intelligent. Qui préfère observer, découvrir, se promener, discuter avec les gens, plutôt qu'aller à l'école où on ne le comprend pas.

Enfin, il y a sa maman, qui se remet d'une rupture.

Elle et Célian, ont tout laissé pour venir sur l'île où s'était installé l'astronome Tycho Brahe.

Tout cela se mêle...

C'est doux, c'est apaisant. Le temps s'écoule. Les émotions se disent, se libèrent... Les rencontres se font. La nature est là. C'est simple et c'est très beau. Et c'est à lire... évidemment !
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L'Enfant céleste

Comme souvent lorsque les critiques nombreuses et élogieuses ont précédé la lecture, le risque est d’attendre trop d’un roman plébiscité.



C’est pourquoi, même si l’histoire est attendrissante et les personnages sympathiques, je suis restée sur ma faim quant à L’enfant céleste, enfant qui occupe finalement une place relativement restreinte dans la narration, consacrée aux états d’âme de sa mère, qui se remet d’une rupture amoureuse.



On aurait aimé passer plus de temps avec ce jeune enfant dont les obsessions lui ouvrent un regard profond sur le monde qui l’entoure, loin des standards de l’instruction ordinaire.



Le charme et la poésie de l’écriture en font une parenthèse de douceur mais peut-être manque-t-il un peu de relief ? Et l’intégration à la narration de l’histoire de Tycho Brahe, si elle est intéressante reste un peu artificielle.



C’est un joli récit, mais qui n’est pas parvenu à m’émouvoir et pour lequel je suis restée en attente d’un développement concernant l’enfant, développement qui n’est pas venu.


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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