Mehdy Brunet

j'ai adoré, l'auteur ne perd pas son temps et rentre tout de suite dans le sujet.

Très prenant, des personnages attachants .

Un livre prenant, où on ne peut s'empêcher de s'imaginer comment nous réagirions dans une telle situation.

L'intrigue nous tient en halène jusqu'à la fin du livre !

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Une histoire qui vous retourne dans tout les sens ! J'ai passer un agréable moment avec ce livre qui ce lit rapidement ! :)
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Ce thriller sur la vengeance d'une famille face à la perte d'une partie de celle-ci est vraiment addictif. J'ai commencé le roman en parallèle d'un autre, en me disant que je pourrais l'arrêter facilement mais non ! Il me fallait poursuivre, je voulais savoir la suite, j'en étais droguée !
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Yes ! Yes ! Yes ! I have it !!! J’aurai attendu plus d’un an mais je l’ai… Et quelle claque !!! Je ne vais pas vous parler de ma vie, mais lorsque je lis un bouquin j’aime prendre des notes : les protagonistes, les phrases chocs, des idées ou questions dont je veux ensuite pouvoir échanger avec l’auteur… Mehdy à ce jour tu détiens le record en terme de pages noircies sur mon cahier.

Il y a un an je vous parlais de Sans raison de ce jeune auteur Mehdy BRUNET où il était question d’un père qui se transforme, se mue en prédateur pour venger sa femme et sa fille. A la fin du livre, gros ‘’cliffhanger’’ : le flic qui a suivi l’affaire vient voir Josey pour lui demander son aide du côté obscur de la légalité…

Bon, reprenons-nous. La couverture. Encore une fois les éditions Taurnada ont fait fort. On voit la tête d’un homme derrière les barreaux. Il s’accroche avec ses deux poings à ces barreaux… Tête penchée en avant, nous ne voyons pas son visage, ce qui rend l’image encore plus poignante. Abasourdi ? Lassitude ? Résignation ? Et chose assez rare : sur la 4ème de couverture, s’il y a une photo, généralement c’est celle de l’auteur. Ici nous avons la photo d’un homme entouré de barbelés, aveuglé par des bandes de strap, vêtements déchirés. Ok ça va envoyer du lourd ton histoire Mehdy.

Dans Sans raison, l’auteur avait fait le choix de nous narrer l’histoire à la première personne du singulier, retraçant ainsi sous forme de confession le parcours de Josey. Avec Le fruit de ma colère Mehdy raconte le périple de Paul et Josey.

Dans Sans raison Josey Kowalsky a perdu sa femme Christine et sa fille Katie de 8 ans. Ackerman était le flic en charge de l’affaire. Il a vu ce que Josey était capable de faire au-delà de la légalité pour se faire justice. Dire que Le fruit de ma colère est une suit serait une erreur. On retrouve Josey qui est parti vivre dans l’anonymat, pour tenter de se reconstruire avec son fils une vie, suite aux événements qui auront irrévocablement changé le cours de la leur. Et voilà que Paul Ackerman retrouve la trace de Josey. Il a quitté la Police et vient lui quémander son aide. Son frère jumeaux Éric a disparu.

Nous allons donc suivre Josey et Paul. Parallèlement nous assistons, impuissants, au calvaire que subit Éric. Ce dernier est enfermé. Mais il n’est pas le seul dans cette geôle, chacun dans sa cage. Il y a aussi Lylian avec qui il échange peu à peu. Et puis il y a les/ces cris horribles, effroyables d’Anthony qui raisonnent sous les agissements du ‘’bourreau’’ dans ‘’la salle’’. Cette pièce dont les murs regorgements d’objets de torture avec en son centre un fauteuil garni de sangles pour contenir les victimes. Anthony qui ne ressortira de cette salle que dans un grand sac, laissant derrière lui une trainée rouge sur le sol.

Paul et Josey vont déranger beaucoup de monde en remontant leur piste, ils vont être traqués, surveillés, épiés, et balancés par une taupe au sein même de la police. Nous allons suivre la quête de notre binôme au-delà de la Mer Celtique, auprès de la Dynaste, et de la cause qu’elle défend. Entourée de son armée d’un genre particulier, notamment avec Amélia en chef du groupe d‘intervention pour qui un vrai soldat porte sur lui les marques de ses combats.

L’auteur laisse planer le doute sur qui, quoi, où, comment, combien tire(nt) les ficelles. Avec Mehdy il y a toujours un marionnettiste qui mène la danse. Dans Sans raison il y avait le personnage de ‘Sept’. Ici nous avons ‘La Dynaste’.

Page après page on court, on transpire, on se cache, on se sent surveillé et en même temps on est absorbés par les hululements de la lune, astre semble-t-il important pour l’auteur qui y fait souvent référence.

Très belle plume de cet auteur qui n’en est qu’à son deuxième livre (pardon, troisième il y a également Goliath), mais on me dit dans l’oreillette qu’un autre livre serait en cours d’écriture…😊 Très bonne nouvelle.

Mehdy met les femmes à l’honneur dans ses livres, même si le personnage principal, Josey est un homme. Il joue également sur la gémellité ici, et il y a un passage où j’ai haï l’auteur… en 9 lignes il… grrr…

La loi est un outil formidable qu’il faut connaitre sur le bout des doigts si l’on ne veut pas qu’elle se retourne contre soi, et malheureusement les procédures font parfois la part belle aux criminels.

Avec Le fruit de ma colère, Mehdy Brunet aborde avec justesse le thème de la vengeance.

Paul Ackerman, ex-flic, va tenter de rechercher son frère Eric disparu dans d’étranges circonstances. Il va faire appel à Josey Kowalsky.

Ce dernier s’est exilé à Bilbao après le terrible drame qui a coûté la vie à sa femme et à sa fille (voir Sans raison).

D’Espagne en Irlande, ils vont tout mettre en oeuvre pour le retrouver.

Un groupe de féministes, obsédé par une justice laxiste et les commentaires grivois d’une partie de la gent masculine, décide de se venger.

Une intrigue intéressante, des chapitres courts, de multiples rebondissements sans temps mort et sans fioritures rendent ce thriller addictif.

La plume de Mehdy est ciselée et percutante.

J’ai beaucoup aimé.

Je vous le recommande.

Si intéressé :
Lien : https://www.taurnada.fr/cata..

2019 : David Corvin se réveille devant sa bouteille d’alcool vide.



Septembre 2016 : Ancien agent du FBI, David s’est reconverti comme agent de sécurité à San José pour l’amour de sa femme Abigaël, qui en tant que scientifique spécialisée dans la chimie moléculaire. La prochaine mission d’Abigaël doit l’envoyer sur une plateforme pétrolière norvégienne, ce qui déclenche une grosse crise dans le couple. David décide de la suivre.



Octobre 2015 : Sur un chantier à San Francisco, le corps d’une femme est découvert mutilé et exposé. L’inspecteur de police Curtis reçoit l’aide des agents du FBI Diaz et Munny. C’est le cinquième victime d’un tueur en série qu’ils pourchassent.



Juillet 2013 : Un Boeing 777 en provenance d’Incheon prévoit d’atterrir à San Francisco. Rowdy Yates se réjouit de retrouver sa femme Maggie, après un contrat juteux signé en Corée.



Juillet 2013 : Franck est un ancien soldat, marqué par ce qu’il a vécu en Irak. Il prend la route en direction de l’aéroport de San Francisco pour retrouver Jessica sa femme et Evelyne sa fille qui reviennent de Seoul par le vol du Boeing 777.



Juillet 2013 : Le Boeing 777 en provenance de Corée s’écrase à l’atterrissage.



Ce petit roman, par la taille, est véritablement une surprise pour moi et une véritable réussite. La construction, faite d’allers-retours entre présent et futur, passant d’un personnage à l’autre, d’un lieu géographique à l’autre, peut sembler compliquée. Il n’en est rien tant la maitrise en est impressionnante et les personnages parfaitement marqués et reconnaissables au premier paragraphe. Le fait que David Corvin soit le narrateur dans quelques chapitres rajoute à la tension et à notre envie de savoir comment cela va finir.



C’est de l’excellent divertissement, avec ce qu’il faut d’émotions, ce qu’il faut de mystères, quelques scènes morbides non explicites, et une tension qui monte jusqu’à un final fort réussi. Si l’identité du tueur est connue une centaine de pages avant la fin du roman, c’est pour mieux nous serrer entre ses serres pour savoir comment cela va se terminer. Les recettes à la fois du thriller et du roman policier sont respectées, avec une volonté de construction qui ajoute au mystère et à la tension nerveuse croissante. Le final, en pleine tempête est à la hauteur de l’attente, la conclusion noire comme il faut. Bref, ce roman est un très bon divertissement surprenant.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..

Plusieurs lieux, plusieurs époques, plusieurs personnages différents, accrochez vos ceintures car malgré la petite taille du roman, à peine plus de 200 pages, l’auteur va réussir à construire plusieurs intrigues qui se catapulteront pour n’en faire qu’une seule dans les dernières pages du roman. Il n’a pas toujours été facile pour moi de m’y retrouver dans toutes ces périodes différentes, et j’ai rapidement compris qu’il fallait que je sois hyper attentive à cette temporalité dans ma lecture. Une fois ce constat fait, la lecture s’est enchaînée toute seule et je l’ai lu assez rapidement grâce à une action quasi incessante.



Moi qui ai repoussé la lecture de ce roman car il se déroulait en Norvège, j’ai été vite rassurée, pas l’ombre d’un fjord ni d’une aurore boréale dans les pages de Goliat (tant mieux !). Nous nous retrouvons isolés aux côtés d’un couple qui vient d’arriver sur une plateforme pétrolière pour y travailler durant quelques mois, en pleine tempête et au milieu de la mer déchaînée. Avouez que ça ne fait pas rêver ! D’étranges morts vont survenir assez rapidement après leur arrivée, le tout s’enchaîne un peu trop vite à mon goût mais l’ouvrage étant relativement court, il faut aller vers l’essentiel et l’auteur n’en oublie pas malgré tout de ménager son suspense et de donner envie de continuer. L’effet huis-clos fonctionne ici plutôt bien, moi qui ai peur de l’eau je pense que le fait de me retrouver coupée du monde en pleine tempête et loin de la terre ferme serait pour moi une des pires choses qui pourraient m’arriver ! Je me suis imaginée à la place des personnages et ça n’a fait que renforcer ce sentiment d’insécurité qui règne parce que qui dit morts et huis-clos, dit danger imminent. On se doute que les cadavres retrouvés ne sont pas morts d’une mort naturelle, on comprend rapidement que quelqu’un, dans ce petit microcosme, a décidé de semer la terreur, le tout est maintenant de savoir pourquoi et… « à qui le tour ? ».



Je dois avouer que j’ai un chouia plus accroché aux autres intrigues qui se déroulent aux Etats-Unis, notamment car Mehdy Brunet a réussi à écrire plusieurs scènes poignantes qui n’ont pas manqué de remuer mes émotions. Et ça, il sait bien faire Mehdy, et à l’image de son fabuleux prologue dans Sans raison, il arrive à chaque fois à écrire des scènes puissantes, qui marquent vraiment son lectorat, sans jamais tomber dans le pathos ni dans le voyeurisme. Il y a une certaine sensibilité dans l’écriture de ces passages qui font que j’apprécie beaucoup cet auteur, et bien qu’il ait laissé de côté les scènes plus violentes, il a gagné ici en intensité.



Le mot de la fin

Mon seul regret est qu’il n’ait pas été un plus long pour développer de manière plus approfondie certains personnages, et qu’il n’ait pas plus pris le temps de développer l’intrigue qui se déroule sur la plateforme pétrolière. Ça reste un détail, l’ouvrage m’a plu, et je vous le recommande, d’autant plus si comme moi vous n’avez pas envie de vous lancer dans un roman de 600 pages en ce moment.
Lien : https://anaisseriallectrice...

Un roman que j’ai apprécié autant pour la profondeur des personnages que pour les crimes odieux.



Le roman débute par un crash d’avion. De nombreuses victimes à déplorer dont les proches d’un jeune homme.

Nous suivons ensuite deux agents du FBI qui enquêtent sur une série de meurtres et se lancent sur la piste d’un tueur en série.

Pour finir,nous découvrons le personnage de David qui nous raconte le drame qu’il a vécu lors de sa mission sur la plateforme pétrolière.



Le récit est découpé sur plusieurs années et plusieurs faits qui se percutent pour un final simple mais efficace.

L’été on entend souvent parler des « romans de plage » et l’hiver des « romans de gare » : des livres qui se lisent « sans réléchir », juste divertissants. J’ai toujours trouvé ça absurde, comme s’il fallait dissocier loisir et cerveau, comme si on ne pouvait pas allier intellect et détente. Cet été, j’ai lu Sans raison… de Mehdy Brunet...
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Le mérite d'aller un bon cran au dessus des mièvreries de sandrine collette, dans le cadre stricte du trhiller presque horrifique. Une belle machinerie.