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Citations de Melanie Benjamin (93)


ne rien faire contre les nazis, (…) ne rien faire pour tous les gens qui ont disparu (…) mais simplement regarder, accepter, pleurer la nuit dans son oreiller, la rend malade
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Ils formaient un trio, un singulier trio composé de l'homme le plus puissant du monde de la télévision, de la femme la plus belle de New York, et de la coqueluche la plus bizarre - et la plus rosse du monde littéraire.
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Truman avait été là, pas seulement dans l'entourage de Babe mais dans la poche de sa veste Givenchy, dan son sac Hermès, dans sa tasse de thé Wedgwood.
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Ils se prenaient tellement au sérieux alors, ces gens que l’on appelait depuis peu des stars de cinéma. Ils étaient incapables – et Mary Pickford encore plus que les autres – de se moquer de cette industrie naissante pour laquelle ils travaillaient, et que nous avions tous contribué à créer à force de travail et de chance, car il leur manquait la certitude qu’elle perdurerait. Parfois, j’observais Mary, couverte de diamants, ses cheveux blonds relevés afin que ses boucles d’oreilles en saphir soient plus faciles à admirer, tandis qu’elle hochait la tête en un mouvement royal, et qu’elle conversait avec des membres de l’aristocratie, et je n’en croyais pas mes yeux.
Comment était-ce possible, comment en était-elle arrivée là ? Comment une petite fille irlandaise, orpheline de père, venue du Canada, en était-elle arrivée à partager la table des rois et des reines ?
Et comment une femme deux fois divorcée, menant une vie de bohème à San Francisco, avait-elle pu devenir l’une de ses invitées d’honneur ?
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À cause de souvenirs partagés ; des victoires et des tragédies ; d’une héroïne qui agit en son âme et conscience, malgré les tentations : toutes les intrigues de tous les films que j’ai écrits forment un écheveau de fils embrouillés que je ne parviens pas à démêler – et, finalement, je tire sur le plus gros et le plus lâche.
Le temps manque.
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Ces derniers temps, la frontière entre les films et la vraie vie est devenue floue.
Parfois, je suis assaillie par des images du passé – le rétroviseur fêlé de ma première voiture, la danse fantomatique d’un rideau devant une fenêtre ouverte, du temps où j’étais enfant et facilement impressionnable, un jour où j’étais alitée, en proie à la fièvre. Ou encore la courbe excitante des lèvres d’un homme, un homme dont j’avais dû autrefois connaître le baiser.
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« La formule la plus simple pour construire une intrigue est peut-être la suivante : inventer des personnages hauts en couleur, les embarquer dans des situations apparemment compliquées, avant de trouver un moyen logique et spectaculaire de les sortir de là et de les rendre heureux. »

Frances MARION
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Ce que personne ne voyait c'était le sentiment de solitude qu'elle laissait dans son sillage au même titre que la vague senteur végétale de son parfum préféré, "Vent Vert" de Balmain. Ce sentiment de solitude qui en dépit de sa richesse, de ses nombreuses maisons, de ses enfants, du mari le plus puissant, le plus impressionnant parmi ceux de ses amies, ne la quittait jamais - ou plutôt ne l'avait jamais quittée.
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" Ah cette paire de lunettes pour deux! Mon coeur saignait au souvenir de nos expéditions de jadis.
Dès notre retour en Amérique, selon mon désir, nous avions enfin posé nos valises - surtout moi. La dernière fois que Charles m'avait demandé de voler avec lui , j'avais refusé.
- Comment ? TU veux rester à la maison ? s'était-il étonné d'une voix incrédule.
- Les enfants ont besoin de moi. Je suis leur mère.
- Tu es ma femme.
- Oui. J'adore ta compagnie. Et nous ferons d'autres voyages ensemble. Pas celui-ci. Land est enrhumé.

Charles m'avait toisée du regard, une moue perplexe aux lèvres, les sourcils froncés d'un air réprobateur. Puis il était parti organiser son prochain périple - A San Francisco, je crois. "
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"En un certain sens, c'est Babe qui a de la chance", dit-elle en regardant fixement le fond de son verre à eau, prenant conscience que les nuages commençaient à envahir le ciel, prêts à cacher le soleil.
"Oh, Gloria ! Qu'est-ce que tu racontes ? demanda Marella en secouant la tête.
- Elle n'avait que soixante-trois ans. Quand elle est partie, sa beauté était encore plus ou moins intacte." Gloria sourit d'un air contrit. "Elle ne deviendra jamais vieille ; horriblement vieille."
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Il attrape un verre rempli de vodka, bien qu'il ne fût que dix heures du matin. Depuis quelques temps, la vie était laide, les choses avaient tourné au vinaigre. Il sentit les larmes lui monter aux yeux tandis qu'il sirotait l'alcool à petites gorgées, sachant que ce sertait sans effet sur lui - tout au moins, pas encore ; c'était la raison pour laquelle il avait commencé si tôt car, désormais, il lui fallait plusieurs verres pour le rendre heureux. Le monde était si affreux, qu'il ne supportait pas de l'affronter à jeun.
[...]
Comment le monde en était-il arrivé là ?
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"Bill ! As-tu jamais vu une chose pareille ?" Truman se dirigeait vers lui, un Martini dans une main, une cigarette dans l'autre. Il était tout rouge, excité, ses cheveux fins collés sur son front par la sueur. Mais il inspectait la salle d'un regard satisfait de potentat. "Oh, j'adore le Plaza, pas toi ? C'est l'endroit au monde que je préfère. C'est simple, j'adore même la manière dont les chasseurs de l'hôtel vous prennent de haut, comme si vous alliez chier dans les plantes en pot. C'est merveilleux de la part de Babe de m'avoir organisé cette petite sauterie !
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Tous les regards se tournèrent, insistants, vers les deux femmes en noir, assises l'une en face de l'autre, qui mangeaient à peine, sans se parler. On avait l'impression que l'alarme d'un réveil invisible avait té réglé sur une certaine heure et que les deux femmes attendaient qu'elle sonne pour échapper à l'épreuve qu'elles partageaient.
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