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Critiques de Melanie Benjamin (151)
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Les Enfants du blizzard

L'auteure construit sa fiction à partir du terrible blizzard de janvier 1888 qui causa de nombreuses victimes au Nebraska parmi les émigrés allemands et norvégiens appâtés vers ces terres inhospitalières par des publicités mensongères dont le journaliste Gavin en est un des auteurs.



La prise de conscience de sa culpabilité et l'effort pour se racheter sont intéressants de même que les réactions différentes qu'auront les jeunes institutrices d'à peine 17 ans subissant des critiques qu'il est tellement facile de faire par après.



Je ne suis pas un bon public pour ce genre d'écriture que je trouve peu mature, simplette, invraisemblances, personnages incohérents.

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Les Enfants du blizzard

Lu pendant une tempête de neige à la montagne, c'était le cadre parfait pour plonger dans cette histoire passionnante que nous relate Melanie Benjamin.



On entre directement dans la vie des deux sœurs, institutrices chacune de leur côté, au beau milieu de la grande plaine américaine, dans des conditions de vie dignes de la "Petite maison dans la prairie". Pas de bulletin météo, des conditions de communication et de transport plus que restreintes, et il n'en fallait pas plus pour qu'elles se retrouvent coincées au beau milieu d'un blizzard mortel.



On a du mal à s'imaginer la violence de cette tempête, cette chute brutale des températures qui provoque la mort des bêtes et des gens sur pied.



Malheureusement, les choix posés par chacun d'elle auront des impacts importants sur la suite des événements et des conséquences majeures de leur vie.



J'ai bien aimé que l'auteur ne s'arrête pas à la fin de la tempête, mais nous raconte aussi ce qui se passe "après", pour quelques-uns des protagonistes.



Bref, un très beau roman, passionnant.
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La Dame du Ritz

La dame du Ritz de Mélanie Benjamin est un roman inspiré très largement de faits réels, ce qui rend l’histoire passionnante.



L’auteure raconte l’histoire de Blanche Ross qui a épousé Claude Auzello, le directeur du Ritz, place Vendôme.

Cette américaine éprise de liberté et non conventionnelle va devoir apprendre la vie policée des femmes de… Sa vie de représentation, de cocktails lui permet de côtoyer toutes les personnes célèbres qui fréquentent le Ritz. Deux personnes vont marquer sa vie à jamais : son amie Lilly et son mari volage.



Ce qui va la sortir de son existence où elle se sent inutile sera la guerre avec l’arrivée des soldats allemands dans l'hôtel en 1940. L'occupation et ses atrocités vont la révéler.



La vie des Auzello est incroyable par leurs rencontres, leur mode de vie, leurs choix pendant la guerre, leur implication lorsqu’ils croient à une cause, leurs secrets.



J’ai beaucoup aimé suivre cette femme fragile et forte à la fois, frivole et pleine de contradictions, inconscience et manipulatrice…



Si le livre est basé sur une histoire vraie, il est largement romancé et se découvre très facilement.



Je conseille ce livre qui nous permet de mieux comprendre l’horreur ce qui s’est passé pendant la seconde guerre mondiale à Paris sous l’occupation, mais aussi de passer une très bon moment en compagnie de Blanche.



Connaissez-vous ce livre ? Aimez-vous les biographies romancées ?


Lien : https://www.instagram.com/mi..
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Les Enfants du blizzard

Un roman très intéressant, aussi très touchant, qui dénonce de nombreux faits liés à l'installation des premiers habitants des plaines américaines, ces fermiers qui ont tout abandonné dans leur pays d'origine pour posséder une terre ingrate dans un lieu inconnu.

L'autrice nous raconte cet événement dramatique que fut ce blizzard de janvier 1888, jamais annoncé et qui tua de nombreux enfants, entre-autres. Cela n'a pas été sans rappeler "la petite maison dans la prairie" où, effectivement, Laura Ingalls fait référence à cette fameuse tempête.

Dans ce récit, on notera aussi le triste sort réservé aux autochtones, volés, dépossédés de leurs biens, de leurs terres, de leurs enfants...

Une histoire bouleversante , mais écrite de manière peu structurée, je trouve. En effet, on revient en arrière, on entend parler de personnages jamais abordés, comme cette autre institutrice, dont on ne sait même pas ce qu'elle est devenue. Je trouve qu'on s'y perd un peu par moment. C'est dommage.
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Les Enfants du blizzard

Prêté par ma Maman.

Un thème qui change : le blizzard. Condition météorologique que nous ne connaissons pas par ici. Les années 1880.

Des institutrices de 16 ans.

Et des enfants meurtris par les conditions de vie. Des parents qui ont osé poursuivre leur rêve.

Les enfants du blizzard : une histoire inspirée de faits réels, bien écrite, des détails pointus qui font qu'on ressent bien les morsures de cette horrible météo dans les plaines du Dakota.

Des personnages qui ne vivent pas ensemble et pourtant qui sont tous liés par ce phénomène atroce.

Le blizzard, on y survit ... ou pas.
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Les Enfants du blizzard

J’ai trouvé ce livre tout à fait par hasard, un jour où je naviguais sans envie particulière sur le site de Lirtuel (la bibliothèque belge francophone en ligne et gratuite !). Ce n’est pas que je n’aie pas assez à lire à la maison, mais après une période de légère baisse, je suis de nouveau très motivée par la lecture. En outre, le matin dans le métro, surtout quand on joue à la sardine (seuls peuvent me comprendre ceux qui doivent prendre trop souvent des transports bondés, façon boîte de conserve), c’est tellement plus facile de lire sur son téléphone que de devoir s’occuper d’un livre papier qu’on ne sait trop comment tenir !



Bref… J’ai assez vite accroché. La plume est fluide et, sans pour autant être la plus passionnante que j’aie jamais lue, elle suffit (très largement !) à faire vivre tous ces personnages déracinés, et les cerne tant et si bien qu’on se croirait parmi eux. On se retrouve réellement au milieu de tous ces Européens du Nord, attiré dans la Grande Plaine « nettoyée » de ses peaux-rouges, et que les entrepreneurs américains déjà installés – dont le chemin de fer en pleine apogée – devaient voir venir pour cultiver ces terres impossibles, et ainsi pouvoir les saigner à blanc. C’est que ce roman est bien davantage que la relation du « Blizzard des enfants », épisode météorologique réel de cette Histoire de l’Amérique, survenu en 1888, dont l’autrice a eu la bonne idée de dire quelques mots en fin d’ouvrage. (À noter au passage que l’éditeur a fait le choix d’inverser, si l’on peut dire, l’ordre des mots : Children’s blizzard, c’est bel et bien le Blizzard des enfants, même dans le titre en vo… Un choix qui ne change pas grand-chose à vrai dire !)



En effet, on a là un roman sur l’immigration (nord-)européenne massive vers ces Etats-Unis tous neufs, tout juste sortis de la Guerre de Sécession et des guerres indiennes. Et comme pour rendre cette Histoire plus vivante, plus proche de ses lecteurs, l’autrice a eu la bonne idée de développer ce peuplement très artificiel d’une région tellement inhospitalière mais vantée par des marchands sans scrupules, en la limitant à cet épisode très court mais tellement significatif, et ses quelques retombées, le tout à travers quelques personnages fictifs mais qu’elle a voulus représentatifs, et « qui marchent » ! Elle n’oublie pas non plus de mentionner que tout cela s’est fait dans des conditions plus que difficiles : outre les calamités naturelles récurrentes de ces contrées encore tellement sauvages et jusque-là jamais cultivées (elle ne dit pas mais pense tellement fort, à travers un tel roman, que les Indiens avaient bien compris, eux, qu’on ne pouvait rien en tirer !), c’est un style de vie terriblement isolé, chaque ferme étant à des kilomètres de son plus proche voisin ; loin des siens et de la patrie natale… où beaucoup ont fini par retourner, complètement déboussolés.



On suit ainsi les histoires parallèles, mais ô combien différentes, de deux sœurs d’origine norvégienne, encore adolescentes (17 et 16 ans), mais déjà institutrices comme on pouvait l’être à l’époque même chez nous ; sœurs qui se retrouvent doublement déracinées : loin de cette Norvège qu’elles n’ont jamais connue, et loin de chez leurs parents, car leurs postes d’enseignantes leur a valu de loger « chez l’habitant » au plus proche de leur école, elles qui sont femmes, jeunes et célibataires dans un monde où seul la force musculaire de l’homme fait loi. Leurs deux histoires sont émaillées du suivi de quelques autres personnages secondaires, eux aussi plus ou moins attachants, et qui complètent le tableau pour faire mieux entrer le lecteur dans ce monde aujourd’hui disparu (quoique…).



L’autrice nous raconte ainsi d’abord, en quelques pages introductives, l’histoire personnelle de la rayonnante et sûre d’elle Gerda, et de la timide et douce Raina qui avait jusque-là toujours vécu dans l’ombre de son aînée. Jusqu’à ce jour où, livrées chacune à elle-même pour des raisons diverses, elles se retrouvent à devoir faire des choix impossibles dans des conditions dantesques, et en vivre ensuite toutes les conséquences, une fois les éléments calmés. C’est bien entendu l’épisode du blizzard qui est au centre du roman, et qui compte le plus grand nombre de pages, sans que ce soit jamais ennuyeux – mais bon, contrairement à certaines critiques que j’ai lues, je n’ai pas à ce point ressenti le froid, le malheur, le désespoir etc. avec nos héroïnes – suis-je à ce point blasée quand je lis ?... – mais je peux reconnaître que c’était extrêmement vivant et documenté, pas de doute là-dessus.

L’autrice passe ensuite habilement à une espèce de suite de cet épisode, à travers les premiers jours d’ébahissement après un tel événement, les réactions des uns et des autres, les retombées à moyen terme pour chacun d’eux, puis les chemins de vie de chacune des deux sœurs devenues adultes. Mon plus grand regret est que, finalement, elle ne nous a pas proposé de vraie fin : sans mauvais jeu de mots, on reste vraiment sur sa faim, car si le destin de Gerda semble tout tracé et l’autrice le confirme en grande partie, Raina semble s’évaporer de l’histoire dont elle était pourtant l’héroïne principale, ce qui génère bien un vague sentiment de frustration. Peut-on espérer une suite ? Le cas échéant, je la lirais avec plaisir !



Tout ça pour dire que, oui, ce livre m’a beaucoup plu, tant pour le plaisir de l’histoire que l’autrice parvient à susciter, et ce même si je ne me suis pas sentie aussi immergée que d’autres lecteurs ; sa façon de jouer avec l’Histoire à travers une petite histoire qui pourrait presque ressembler à un conte, qu’elle partage avec talent.



Ma seule réserve, finalement, est que ce livre touche par moments à quelques sujets qui « font » très XXIe siècle. Sans doute est-ce dans l’air du temps, ces bons sentiments qui fusent partout à temps et à contre-temps, mais j’ai surtout trouvé cela très anachronique et dès lors peu crédible. Je pense notamment – et je ne crois pas que ce soit divulgâchant – à ce souci que semblent avoir eu certains face à la situation des Indiens. Ces derniers, désormais vaincus, avaient alors été parqués dans ces tristement célèbres réserves : c’était le tout début d’une déchéance qui n’a cessé d’être entretenue par les Blancs depuis lors, tandis qu’on leur enlevait leurs enfants pour les « civiliser » dans des écoles sous-financées où on pratiquait davantage les mauvais traitements (y inclus le viol des jeunes filles) que l’enseignement.

Or, j’ai un gros doute sur le fait que les Blancs de l’époque – eux-mêmes en grande partie déracinés comme on l’a vu - se soient vraiment souciés des Amérindiens. Quelques rares parmi eux ? mais qui en tout cas n’ont rien fait… et c’est encore plus improbable quand l’autrice laisse entendre que le pasteur strict qu’était le père de nos deux héroïnes aurait eu un tel souci, pour ensuite rejeter sa propre fille qui par malchance a fait un mauvais choix au mauvais moment, sans pouvoir en aucune façon en mesure les conséquences à ce moment-M !

L’amitié improbable entre un cafetier noir et quelques blancs, dont un seul lui conservera son amitié quand une implacable ségrégation raciale commence à s’installer dans les villes en devenir de cet Ouest en construction, est davantage crédible… et est dès lors beaucoup plus poignante !



Je referme donc ce livre encore toute enchantée par ce plaisir de lecture, malgré le fait qu’il relatait un épisode (météorologique, mais aussi humain) particulièrement dur de l’Histoire des Etats-Unis. L’autrice sait conter son histoire dans l’Histoire avec talent, ses personnages sont attachants ou en tout cas bien rendus et, malgré quelques soucis anachroniques pas tout à fait crédibles, c’était une lecture très vivante, et on espère une suite !

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Les Enfants du blizzard

C'est un roman extrèmement intéressant qui s'appuie sur des faits réels même si , comme le précise honnêtement Mélanie Benjamin , la plupart des personnages sont inventés ne servant , si l'on peut dire , qu'à donner une image représentative des populations venues d'Europe du Nord , essentiellement , peupler les Grandes Plaines du Dakota et du Nébraska vers la fin du XIXème siècle .

1888 :un blizzard d'une intensité extrème s'abat sur la région juste au moment où les enfants quittent les écoles confiées à des adolescentes dont les décisions vont prendre une importance capitale pour la suite des évènements ...Il est des décisions lourdes de sens qui ne devraient pas incomber à des jeunes filles tout juste sorties de l'enfance mais ...

Voilà en un mot la problématique , le combat pour la survie dans un milieu devenu terriblement hostile et anxiogène .

C'est avec les deux soeurs Raina et Gerda que nous allons plonger dans ce monde inconnu dont tous les repères sont effacés , où aucun secours n'est possible , où la mort est omniprésente ...

La première partie du roman est formidablement étouffante , on souffre , on a froid , on espère , on prie mais on ne peut pas se sortir de ce marasme glacial .

Par la suite , viendra le temps de ..., vous savez , ce temps désespéré qui succède à toute catastrophe ...Pas facile à traduire mais tellement bien relaté avec , il faut bien le dire , quelques " exagérations " indispensables pour remettre les sens " à l'endroit " , pour conduire à la résilience et à la reprise de la vie , tout simplement .

Derrière ce qu'on pourrait considérer comme un ( affreux ) accident climatique se cachent bien des aspects de cette immigration .Les fausses promesses relayées par la presse pour " attirer " les volontaires , leur installation dans des plaines " désertiques " à la terre incultivable , la misère des colons , le retour au pays de la plupart , le racisme , le " système " éducatif ...

Une sacrée page d'histoire qui , peut-être , serait restée bien marginale , voire inconnue , sans ce phénoménal et bouleversant accident climatique aussi imprévisible que soudain ....Pas d'Evelyne Dhéliat en ce temps-là....

J'ai "dévoré " cet ouvrage , j'ai souffert avec les personnages et si l'intensité a un peu baissé aprés l'épisode " principal " , j'ai suivi avec attention le sort de tous les personnages dans le contexte social particulier de l'époque .

Une belle découverte , un beau cadeau d'anniversaire .

Bon dimanche , chers amis et amies et rassurez- vous tout de même , un blizzard , aussi violent soit-il n'est pas si terrible quand on est installé bien au chaud sur son canapé , un thé fumant à proximité , un chat ronronnant de plaisir lové contre soi ...

Ceci étant , soyez prudents ...Le calme avant la tempête ....







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Les Enfants du blizzard

Si vous êtes comme moi, vous avez déjà vu et revu les différents épisodes de « La petite maison dans la prairie ». Si c’est le cas, vous vous souvenez sûrement d’un épisode où, la veille de Noël, l’institutrice renvoie les enfants chez eux alors qu’un blizzard terrible est en train d’arriver. (J’ai vérifié, il s’agit de l’épisode 11 de la saison 3).

En lisant le 4ème de couverture de ce livre, cela m’a fait penser à cet épisode et en fait, à quelques détails près, je pense que Michael Landon s’est fortement inspiré de ce moment de l’histoire américaine (que nous connaissons moins en France). De plus, j’ai vérifié, la vraie Laura Ingalls a pu le vivre (les âges correspondent).

La différence, cela ne n’est pas passé la veille de Noël mais le 12 janvier. Le temps était clément et les enfants peu habillés alors que dans la série, ils étaient bien couverts et enfin, les écoles de l’époque, montées à « la va-vite » étaient de vraies passoires et uniquement chauffées la journée pour la plupart. Les enfants ne pouvaient donc même pas y rester pour attendre la fin du blizzard car ils avaient quasiment aussi froids dedans que dehors.

Le début du livre m’a semblé un peu brouillon mais j’ai vite été emporté par cette histoire et ce qui est arrivé en parallèle aux 2 sœurs : leurs choix ayant été totalement opposés, leur vie n’a plus jamais été la même ensuite.

Je n’ai jamais eu affaire à un vrai blizzard, tout au plus à une tempête de neige juste avant la naissance de ma fille (qui m’a fait espérer qu’elle n’allait pas avoir envie de voir le nez plus tôt que prévu sinon, n’arrivant même plus à voir la maison en face de la nôtre, je pense que j’aurai dû accoucher à la maison ne pouvant me rendre à la maternité par ce temps).

Mais une tempête de neige en France est loin de valoir le blizzard américain durant lequel en quelques minutes, on ne sait plus où l’on est et le froid est si terrible que les hommes et les animaux en meurent sur place. A travers le récit on peut comprendre la terreur qu’on pu ressentir tous ces enfants, perdus dans cette immensité blanche, à peine vêtue d’un gilet, d’un pantalon ou d’une jupe.

J’ai, cependant, moins apprécié la fin, me demandant réellement ce qui arrivait aux 2 protagonistes. Je suis restée un peu sur ma faim, mais je ne veux pas vous en dire trop.

En tout cas, une belle découverte historique !

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Les Enfants du blizzard

Superbe roman qui ne tombe jamais dans la mièvrerie ou dans le pathos. On suit les personnages avec attention et on a la chair de poule avec eux dans ce blizzard. Un roman dévoré en une traite qui vous emmènera en 1888 au cœur de la tempête dans cette grande prairie.
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Les Enfants du blizzard

Coup de ♥️



Le 12 janvier 1888, un blizzard inattendu s’abat sur les plaines du Dakota, à l’heure où les élèves quittent l’école. Les maitresses, jeunes filles d’à peine seize ans ou dix-sept ans, sont désemparées et vont devoir faire des choix pour la survie de leurs élèves … qui bouleverseront à jamais leurs propres vies .

Ce roman, basé sur un épisode historique oublié des Etats-Unis, montre l’horreur et la beauté de la Nature et de l’humain. Une histoire profondément déchirante et terriblement belle. Il s’agit d’un roman choral qui donne la parole aux deux soeur Olsen, Raina et Gerda, deux jeunes institutrices prisent au piège de la tempête mais aussi à Gavin, un journaliste opportuniste qui va tenter de reconstituer les faits. Le roman est construit en deux parties, la première nous raconte les circonstances du drame et les conditions de survie tandis que la deuxième s’intéresse aux conséquences de ce drame et aux destins des personnages. La plume de Melanie Benjamin est très visuelle et immersive, on ressent le froid et la peur qu’ont dû ressentir les habitants des prairies lors de cet épisode dramatique appelé aussi « le blizzard des écoliers ». Je ne peux que vous conseiller ce roman très émouvant mais aussi très instructif quant aux conditions de vie des immigrants attirés par de fausses promesses et venus exploiter la terre volée aux autochtones. C’est une lecture qui m’a tenue en haleine et m’a beaucoup touchée, des personnages, inspirés de personnages réels, qui m’ont émue, un roman que je n’ai pas pu lâcher avant le point final.
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Les Enfants du blizzard

Voilà une bien belle histoire qui se lit trés facilement, qui est prenante, qui se base sur des faits historiques dramatiques mais qui, paradoxalement, à un petit côté feel good.



J'ai passé un bon moment de lecture mais je ne crois pas que ce livre reste gravé dans ma mémoire.



L'histoire s'inspire d'un épisode météorologique aux conséquences catastrophiques ayant eu lieu dans les plaines du Dakota en 1888.

Alors que la journée s'annonçait belle et que les températures étaient douces le matin, le temps a changé en quelques minutes et un blizzard glacial assorti d'un brouillard opaque a englouti la région...et les enfants qui sortaient de l'école.

Si je n'avais pas lu des "preuves" que ce phénomène a existé, j'aurais pensé que l'auteur en faisait trop...



Nous allons donc suivre plus particulièrement Raina et Gerda, deux sœurs institutrices dans des écoles différentes qui vont se retrouver confrontées à des choix et des décisions à prendre qui vont modifier le cours de leur destin.

Il y a les choix et il y a la chance ou la malchance.



Outre les deux sœurs, il y a toute une galerie de personnages assez caricaturaux, des gentils et des méchants. Il y a dans ce roman une certaine profondeur car il dénonce les conséquences de l'opinion publique sur une vie mais il y a aussi une certaine légèreté avec une happy end pour certains des rescapés.



Et bien que l'histoire soit dramatique, la légèreté l'emporte et c'est la raison pour laquelle je trouve à ce roman un petit côté feel good qui me fait retirer une demi étoile.



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Les Enfants du blizzard

Non je ne me suis pas perdu dans ce désert neigeux.

Quelle histoire , il y a eu des décès mais je me demande encore comment les héros de cette histoire ont pu s'en sortir.

J'ai aimé cette lecture mais je me suis lassée pas beaucoup de rebondissements

De jolis paysages enneigés sont évoqués mais cela n'a pas suffit à faire que je mette une étoile supplémentaire.

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Les Enfants du blizzard

Découverte de l'auteure Melanie benjamin par les enfants du blizzard. L'histoire vraie du blizzard de 1888 dans le Dakota, également appelé « Grand ouragan blanc », un des blizzards les plus meurtriers vécu aux Etats-Unis. A l'heure de la sortie des classes, le blizzard s'abat sur le Nebraska. Des centaines de personnes dont beaucoup d'enfants seront victimes de ce blizzard. Nous suivons 2 soeurs, institutrices dans 2 villes différents ce jour-là, qui prendront des décisions différentes aux conséquences désastreuses pour l'une et héroïques pour l'autre. Un roman sur les conditions de vie des immigrés au Nebraska fin 19è siècle dures, loin de la Terre promise qu'on leur en vendue pour venir. Une lecture prenante et très instructive. A lire au chaud sous la couette.
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Les Enfants du blizzard

Tout d’abord, je remercie vivement les éditions Albin Michel de m’avoir envoyé ce roman que j’ai lu très vite, avec un grand intérêt et que j’apprécie énormément.

Roman, oui, mais inspiré d’une histoire vraie, celle du blizzard de 1888, et dans un cadre réel. L’action se situe dans ces états de l’Ouest américain dans lesquels on a attiré – à coup de messages erronés (on dirait aujourd’hui des fake news) – des immigrants venus de l’Europe du nord pour cultiver et peupler les grandes plaines encore sauvages. Là, ces déracinés ont dû s’acclimater dans tous les sens du terme, l’école étant obligatoire, les institutrices étaient de très jeunes filles alors à peine sortie de l’enfance et qui ont dû faire face à une situation bien trop dure pour elles.

Les personnages du livre sont inventés, mais ils auraient pu exister et sont très vraisemblables.



Dans la première partie du roman, on vit le blizzard tel que le vivent les différents personnages. On s’y croirait, car la plume de l’auteur est descriptive et le récit très vivant. La tension monte progressivement, on est presque dans un film, on veut savoir ce qui va arriver : vont-ils s’en sortir ? Le suspense est permanent.



La deuxième partie, moins addictive, raconte ce qui s’est passé après la catastrophe, les conséquences sur les vivants, la façon dont ils vont essayer de surmonter ce traumatisme effrayant.



Et tout au long du livre, parallèlement à la description des événements, on voit l’évolution des différents personnages, la transformation que cela a provoquée en eux.



À la fin du livre, de la page 387 à la page 394, l’autrice explique sa démarche, ses recherches, ses sources.



Un livre magnifique, un véritable coup de cœur et sûrement une de mes meilleures lectures de ces derniers mois. Ne le manquez surtout pas !
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Les Enfants du blizzard

C'est un épisode de l'histoire américaine que je ne connaissais pas du tout. Et à vrai dire, je n'avais qu'une vague idée de ce que peut être un blizzard.



La première partie est à la fois bouleversante et oppressante. On suit les personnages, luttant pour leur survie dans des conditions apocalyptiques, avec aucun espoir de secours extérieur. La plume de l'autrice m'a fait ressentir ce déchaînement d'éléments, la terreur des enfants, l'angoisse de ces toutes jeunes institutrices qui doivent garder courage pour sauver leurs élèves. S'arrêter, c'est la mort assurée. Continuer n'offre qu'une mince promesse de salut.



Le récit ne s'arrête pas après la fin du blizzard et on en voit les suites. Les morts, les disparus qu'on ne retrouvera qu'au printemps, les séquelles physiques, les élevages décimés, la culpabilité des survivants, la reconstruction. Parmi toutes les images évoquées, c'est l'idée que des gens aient pu mourir à quelques mètres d'un abri parce qu'ils ne le voyaient pas dans la tourmente qui m'a le plus marquée.

Enfin, le rôle de la presse, vendeuse du rêve d'une terre promise, était également un aspect intéressant.



Une histoire qui m'a fait penser à la BD Jours de sable d'Aimée de Jongh. Il ne s'agit pas du même phénomène météorologique mais j'y ai retrouvé cette impuissance de l'Homme face à la nature, les populations confrontées à une terre hostile, la longue liste de victimes, la dévastation et la désolation dans les fermes.
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Les Enfants du blizzard

Ce récit bouleversant se base sur l’histoire vraie du blizzard de 1888, également appelé « Grand ouragan blanc », un des plus importants blizzards jamais vécu aux Etats-Unis.



Nous allons vivre l’histoire de ces deux sœurs, deux institutrices, qui vont se retrouver à devoir faire un choix crucial pour protéger les enfants dont elles ont la charge. Les deux sœurs OIsen sont toutes jeunes, elles n’ont que 16 et 17 ans et elles vont pourtant faire preuve d’un courage et d’une ténacité exemplaires.



C’est un roman choral où plusieurs personnages auront la parole, il y a aura évidemment Raina et Gerda Olsen mais aussi un journaliste, Gavin, qui va tenter d’interroger les victimes de ce terrible blizzard.



L’émotion est palpable durant tout le récit et on suit la progression des deux sœurs qui vont tenter à tout prix de sauver leurs élèves d’une mort certaine. La plume de l’autrice est vraiment très visuelle, j’ai ressenti le froid et la peur que devaient ressentir ces jeunes enfants malmenés par les éléments. Eux aussi ont fait preuve de beaucoup de courage et d’abnégation pour aider les plus faibles à s’en sortir.



La seconde partie du roman va nous parler des conséquences de ce drame et même si je l’ai trouvée un peu moins addictive, elle n’en reste pas moins nécessaire pour mieux comprendre les répercussions que cet événement va avoir sur la population et notamment sur ces nombreux immigrés qui sont venus en espérant trouver la terre promise et qui ont malheureusement dû faire face à une toute autre réalité.



Une lecture très émouvante et aussi très instructive que j’ai eu grand plaisir à découvrir.

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La Dame du Ritz

Un supsen jusqu'à la dernière ligne.

Ce roman est envoutant .



On est dans l'un des endroits les plus magnifique au monde dans une partie du roman est cela se déroule pendant les heures les plus sombre de l'histoire de France.

Merci à Melanie Benjamin pour son travail de documentation.



Dans cette biographie, il y a Paris pendant les année folles, Paris pendant l'occupation durant la second guerre mondial, le Ritz, Chanel, Hemmigway et surtout ce couple qui devrait être connu de toutes et tous Blanche et Claude Auzello,



En lisant ce livre, je me suis questionnée sur le couple avec le poids des secrets, la tromperie au sein du couple, le couple sans avoir un enfant, l'alcool quand cela prend trop place, les fréquentations , la différence entre deux cultures ect..



Dans cette histoire, j 'ai aimé que l'auteur nous raconte ce Paris du silence qu'il y a eu durant l'occupation, les enlèvements de personnes, l 'exposition sur les juifs, la rafle du Vel d'hiv , la prison de Fresne et l'après ect...



La vie de ces deux personnes méritent un film de Cinéma.
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Les Enfants du blizzard

Ce roman n"est pas un coup de cœur mais je sais pertinemment que je resterai marquée à vie par cette histoire inspirée de faits réels !

J'ai retrouvé dans ce livre une ambiance chère à mon cœur, celle de La petite maison dans la prairie, avec les écoles à classe unique, les maîtresses à peine adultes, les grands espaces, l'isolement et toutes ces familles d'immigrés venues là à la conquête d'un avenir meilleur.



Cet évènement est peu connu mais absolument terrible !

C'est l'un des plus importants blizzards jamais connu au États-Unis.

L'autrice arrive parfaitement à relater l'horreur des événements et j'ai lu certains passages absolument terrifiée et en apnée totale.



Tout est parfaitement bien décrits : le froid, l'obscurité, la peur, la mort.

J'ai tremblé et pleuré avec les enfants tout au long de ma lecture !



Le parallèle qui est fait entre ces deux sœurs qui n'ont pas agi de la même manière dans leurs écoles respectives et les conséquences dramatiques de leurs choix est particulièrement intéressant, tout comme leur propension à survivre à ce terrible événement !
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Les Enfants du blizzard

Magnifique récit "glaçant" du terrible blizzard de 1888 qui sévit dans les "Grandes Plaines" des Etats-Unis , à l'époque où des migrants venus de partout, notamment du nord de l'Europe, tentent de cultiver une terre ingrate en proie, selon les saisons, à la sécheresse, l'invasion des sauterelles, les inondations et surtout le froid terrible et les tempêtes de neige accompagnées de vents inouïs. Cet épisode particulier survient un jour où le temps s'est radouci, laissant croire que l'hiver touche doucement à sa fin, invitant la population à abandonner ses lourds vêtements d'hiver et profiter de ce redoux inopiné, lorsqu'en fin de journée, à l'heure de la sortie des classes, il revient en force et en tempête, surprenant, entre autres, les enfants qui avaient retrouvé enfin le chemin de l'école. La première partie de ce roman raconte cet enfer de neige, de froid, de vent, tel que vous ne l'avez sans doute jamais lu. Vous ne frissonnez pas, vous gelez littéralement et littérairement, vous congelez dans votre fauteuil, vous n'arrivez plus à respirer. Un récit terrible et magnifique qui à lui seul vaut toutes les lectures du monde. La seconde partie - l'après - est nécessaire et importante, même si elle n'atteint plus bien sûr l'intensité de la première et est de facture plus classique. A ne pas lire sur la plage en été !!!!
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Les Enfants du blizzard

12 janvier 1888. Après une vague de froid, la semaine précédente, les habitants du Nebraska savourent cette journée de redoux. Ils en profitent pour aller à la ville faire des achats, sortir le bétail et les enfants n’ont pas mis leurs manteaux d’hiver. Mais à l’heure de la sortie des classes, le soleil disparaît, le ciel s’assombrit, se charge d’électricité et le froid revient. C’est un blizzard. Les institutrices doivent prendre une décision capitale : confiner les enfants dans la classe, alors que les ressources en bois de chauffe sont faibles ; ou les renvoyer chez eux, en espérant qu’ils soient plus rapides que les éléments. Sur les grandes plaines du Nebraska et du Dakota, s’abat un véritable cataclysme.



Deux sœurs, Raina et Gerda, éloignées géographiquement, sont confrontées à ce dilemme. Âgées de seize et dix-sept ans, elles sont encore, elles-mêmes, des adolescentes. Elles effectuent un choix différent, mais en raison des conséquences, elles sont, toutes les deux, rongées par la culpabilité. En effet, la terrible tempête de neige n’offre aucune solution de repli, peu d’espoir de secours et le froid amorce sa morsure meurtrière. La première partie décrit les terribles conditions de survie et les drames qui en découlent. Le récit est immersif, tant dans les conditions physiques et climatiques, que psychologiques. Tenir, sauver sa vie et celles du plus d’enfants possibles. Chaque choix est synonyme de risque. Les épreuves s’enchaînent au même rythme que les douleurs terribles du corps et de l’âme. Les faits sont terribles et nous ressentons l’angoisse et le désespoir des personnages.



La deuxième partie s’attarde sur les conséquences de ce cauchemar. Nous apprenons le sort de ceux qui sont décédés, découvrons les séquelles des survivants et leur destin après la tragédie. L’auteure présente, également, les habitants. Nombreux sont des immigrants : attirés par des fausses promesses, ils sont venus exploiter la terre volée aux Autochtones et ils espéraient faire fortune. Alléchés par des mensonges éhontés des Territoires d’Amérique, qui voulaient devenir des Etats, ils se sont installés dans des terres hostiles. Pour les convaincre, une campagne de propagande relayée par la presse a convaincu des Européens du Nord et des Américains de tenter leur chance.



L’histoire est fondée sur des faits réels. Ce drame climatique a été nommé Le Blizzard des enfants, en raison du nombre élevé de jeunes victimes. J’ai été bouleversée par ce roman poignant. C’est un coup de cœur pour moi.


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