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Critiques de Melanie Benjamin (151)
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Alice I Have Been

J’ai passé un bon moment avec la vieille dame qu’est devenue Alice au Pays des merveilles. J’ai choisi d’écouter le livre en anglais pour entretenir la langue, en ces temps où les voyages sont plus difficiles et plus rares. Si j’ai apprécié l’ensemble, j’ai pourtant trouvé les différentes parties un peu inégales. La première partie raconte l’enfance d’une petite fille espiègle et libre et son amour/amitié pour le professeur de mathématiques, j’ai beaucoup aimé l’observation intelligente et minutieuse de la petite fille qui ne sait pas encore mettre un nom sur les choses. Ce qu’elle décrit, est clairement l’attirance d’un pédophile pour les petites filles, et en particulier pour elle-même, on ne sait pas très bien, s’il a tout de même respecté certaines limites.

La deuxième partie est celle que je n’ai pas aimée, y est décrit la jeune femme amoureuse, et d’une manière trop romantique à mon goût. Je ne saurai dire si c’était dû à la performance de la narratrice Samantha Eggar, que par ailleurs j’ai beaucoup appréciée. Mais je ne peux me défaire de l’impression que l’auteure a ajouté cette partie pour attirer les adeptes du genre. La troisième partie, où Alice est devenue une femme mûre, puis vieillissante, est de nouveau plus dans une description objective, faisant le point sur sa vie. Une note désagréable et pas vraiment en accord avec la première partie, à mon avis en tout cas, sur la fin du roman. Encore une fois, j’ai comme l’impression que l’auteure cède au désir de plaire en essayant de ne pas salir la mémoire de Lewis Carroll. Dans l’ensemble l’histoire d’Alice, une enfant de son époque et surtout de son milieu, m’a pourtant fascinée et parfois émue, et je préfère terminer sur ce que j’ai aimé: le sens de l’observation de l’auteure, et je me dis que, oui, même si j’aurais souhaité une évolution plus en accord avec son esprit d’enfant rebelle à Alice, je pense qu’elle a plus probablement ressemblé à ce qu’a imaginé pour elle, Melanie Benjamin.
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Alice I Have Been

•Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Alice I Have Been?

"J'ai découvert ce livre sur le blog Bleue et Violette. Non seulement la critique aurait suffit à me donner envie de lire ce livre, mais après avoir détesté "Alice au Pays des Merveilles" pendant des années, je suis aujourd'hui fière de mon prénom et j'adore cette oeuvre! Impossible alors de passer à côté de cet ouvrage!"



•Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Ce livre raconte, de façon romancée, différents chapitres de la vie d'Alice Liddell, plus connue sous le nom d'Alice au Pays des Merveilles!"



•Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"C'est à la fois un livre magnifique et quelque peu dérangeant. On découvre de nombreux aspects de la vie d'Alice, tristes pour la plupart mais qui nous permettent de nous sentir proche d'elle, qui nous donne l'impression d'entrer dans son intimité. Et nul doute que c'est un privilège, nul doute qu'elle nous fascine aujourd'hui autant qu'elle a pu fasciner Lewis Carroll et tant d'autres en son temps... Le côté dérangeant pourrait résider dans les rumeurs de pédophilie qui planent sur l'auteur. Pourtant, cette partie est assez bien traitée par Melanie Benjamin qui ne tranche jamais véritablement et ne lève pas le voile sur le doute, comme il se doit. En revanche, certaines paroles qu'elle met dans la bouche de la jeune Alice ressemblent aux justifications d'un pédophile qui accuse ses jeunes victimes de l'avoir séduit! Alors peut-être suis-je prude mais elles me choquent profondément! Et si elles ne sont qu'un détail au milieu des beautés du livre, elles me paraissent un détail d'importance."



•Et comment cela s'est-il fini?

"En refermant ce livre, je pense à Alice Liddell et je resents une grande mélancolie. Je suis heureuse d'en savoir plus sur elle et j'apprécie également la démarche de l'auteur qui précise à la fin ce qui est vrai et ce qui l'est moins. Et je n'ai plus envie de m'arrêter là dans la connaissance de cette autre Alice de l'autre côté du miroir..."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Hollywood Boulevard

Le seul défaut de ce roman, ce sont plusieurs passages à l'eau de rose ou chargés d'hésitations quand les deux principaux personnages, surtout Pickford, n'arrivent pas à se brancher. Malgré cela, nous l'avons quitté avec beaucoup de regrets, tant il repose sur un socle solide.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Hollywood Boulevard

Après Les Cygnes de la Cinquième Avenue qui connut un grand succès, Melanie Benjamin troque les années 50 pour les années 10 et 20 et quitte New York pour Los Angeles. La romancière restitue formidablement bien l’atmosphère des premiers studios de cinéma dans Hollywood Boulevard, l’amateurisme et l’effervescence qui y régnait.



Plongée au coeur de l’industrie naissante du septième art, ce roman retrace le destin de deux grandes figures oubliées du cinéma : Mary Pickford et Frances Marion. Mary Pickford fut la première star de cinéma, surnommée la petite fiancée de l’Amérique d’avant et d’après la première guerre mondiale, bien connue pour ses boucles blondes, son allure enfantine et sage. Frances Marion, bien qu’ayant joué dans quelques films entre 1914 et 1916, fut une scénariste de premier plan et la première femme scénariste à avoir reçu un Oscar en 1932 pour le film Le champion.



Avec talent, Melanie Benjamin nous dévoile ces deux personnalités et trajectoires très différentes, nous fait pénétrer au cœur de cette industrie naissance, nous fait assister aux tournages et montages de ces films, nous familiarise avec le début du star système et fait avant tout la part belle aux femmes.



Car si elle s’attache avant tout à nous faire connaître ses deux héroïnes, elle ne nous passe pas sous silence celles qui ont connu la gloire au temps du cinéma muet avant de sombrer dans l’oubli dès l’avènement du parlant.



Et à travers toutes ces femmes, on se rend compte de la précarité, des drames et des injustices auxquelles elles étaient confrontées, à la merci des réalisateurs et des grands manitous des studios, éléments interchangeables de leurs films.



La première à avoir révolutionné le cinéma fut Mary Pickford. Née Gladys Smith, elle travaille dès l’âge de 5 ans au sein de troupes de théâtre de troisième classe sillonnant le pays avant de se tourner vers le cinéma qui payait bien mieux. Elle avait à charge ses frères et sœurs, Lottie et Jack (qui deviendront acteurs aussi) et sa mère Charlotte avec qui elle avait une relation fusionnelle.



Sa grande beauté va faire d’elle la fille Biograph (du nom du studio) que les spectateurs réclamaient sans connaître son nom puisqu’elle n’était pas créditée, ce qui va vite changer en raison de sa popularité.



Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Hollywood Boulevard

Une lecture enchantée où les deux personnages féminins Frances Marion et Mary Pickford et leurs amis, trépidants comme elles, nous emmènent au cinéma, sur les plateaux de tournage sous le soleil californien qui remplace les projecteurs. La vie privée s'entremêle à la vie publique mais sans que jamais les films, le travail en pâtissent.

Le rythme d'écriture alterne les points de vue des deux femmes amies sur les années dorées d'avant le parlant.
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Hollywood Boulevard

Après le très agréable "les cygnes de la 5ème avenue" qui nous racontaient la vie des fameux "swans" de Truman CAPOTE : les belles socialites riches mais toujours vraiment heureuses des années 40/50, voici venu "Hollywood Boulevard" et les débuts du cinéma et là encore, une belle lecture basée sur une histoire réelle : les relations entre Frances Marion, scénariste et Mary Pickford, actrice chérie du muet.

Nous faisons une plongée dans les prémices de ce qui deviendra une terrible industrie et qui n'aura plus grand chose à voir avec la création. A l'époque où Hollywood n'était qu'une colline sans aucun studio, où les courts métrages muets se tournaient dans la rue et où les cinémas étaient de petites salles où on payait sa place un nickel : les nickelodeons. Mary Pickford, la petite canadienne actrice de théâtre, se résigne à intégrer le cinéma car cela paie bien. Elle fait vivre toute sa famille : son petit format lui permet d'incarner des très jeunes filles ou des gamines. Elle rencontre Frances et se lie d'amitié avec elle : deux femmes dans un monde d'hommes venues de deux univers différents, Frances a de l'éducation, Mary, aucune. Mary va se marier à Douglas Fairbanks la vedette masculine de l'époque, tandis que Frances va rencontrer grâce à Mary, un prêtre presbytérien, Fred Thomson et l'épouser après deux divorces. Les deux amies vont s'éloigner l'une de l'autre : Mary en position ascendante va perdre de la vitesse avec l'arrivée du parlant et sa difficulté à incarner une femme pour les américains qui la voyaient comme la "petite fiancée de l'Amérique", Frances va voir sa renommée de scénariste croître proportionnellement.

Après la mort due au tétanos de son époux adoré, Frances va renouer avec Mary qui s'enfonce dans l'alcool tandis que Fairbanks, la quitte pour une autre. Mais les liens sont difficiles à renouer : le temps est parfois impitoyable ...

Une nouvelle réussite à mon sens pour Mélanie BENJAMIN et ses "girls in the picture".

un lien pour découvrir l'univers de Frances Marion et de son époux : https://paradiseleased.wordpress.com/.../lost-hollywood.../
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Hollywood Boulevard

C’est l’histoire romancée de deux femmes qui ont réellement existé : Mary Pickord, star du cinéma muet, et Frances Marion, scénariste à Hollywood. C’est l’histoire de leur amitié, avec ses hauts et ses bas, avec en toile de fond la naissance de Hollywood, depuis ses débuts chaotiques où les tournages se faisaient dans la rue jusqu’à la fin des années 30 avec l’avènement du cinéma parlant. C’est l’histoire de deux femmes dans un milieu d’hommes, de leurs combats, de leurs amours, des drames qui traversent leur vie.



C’est aussi l’amour du cinéma. Comme elles, nous ressentons l’euphorie des premières années quand tout est à créer, quand tout semble possible. Devant nos yeux éblouis, défilent de grands noms du cinéma : Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks, Cecil B. DeMille, Lilian Gish, Anita Loos, et bien d’autres encore. Nous suivons nos deux héroïnes à travers les grands bouleversements qui vont modifier le cinéma à jamais : Naissance d’une nation de D. W. Griffith, qu’on peut considérer comme le premier « long métrage » du cinéma avec ses 10 bobines (même s’il fait polémique de nos jours, il est apparu comme une révolution à l’époque), la guerre de 14-18 qui, si elle permet à Frances de rencontrer son futur mari, Fred Thomson, bouleverse la société et par contrecoup le cinéma, les premières stars, l’avènement du cinéma parlant, etc.



Mais l’industrie du cinéma n’est pas que strass et paillettes, au contraire, et il est difficile pour une femme d’y travailler et encore plus d’y réussir. Il est si facile de se faire broyer par la toute-puissance des studios. Et quand elle n’est pas confrontée au sexisme ou à la promotion canapé, il lui faut lutter pour rester au sommet car, aussi adulée soit-elle, l’amour du public peut disparaître du jour au lendemain.



Le tour de force de l’auteur, à mon avis, en plus d’avoir su recréer l’atmosphère de Hollywood, est d’arriver à nous faire ressentir les mêmes émotions que les deux héroïnes : excitation, joie, peur, tristesse... En particulier, lorsque Frances, correspondante de guerre en 1918, évoque la guerre, ou lorsque Mary fait face à ses démons, à sa peur de perdre l’amour du public.

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Hollywood Boulevard

Une très belle histoire d'amitié entre deux femmes au moment de la naissance du cinéma. L'atmosphère de l'époque est bien rendue et l'écriture est vive et enjouée. On trépigne avec nos héroines déterminées à se faire un nom ou une place dans un monde d'hommes avec cette merveilleuse boîte à images que devient le cinéma.
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Hollywood Boulevard

Melanie Benjamin nous fait vivre la naissance de l'industrie cinématographique en Californie à travers l'amitié de deux femmes hors normes.




Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Hollywood Boulevard

Melanie Benjamin, l'auteur des Cygnes de la Cinquième Avenue , continue dans son nouveau roman Hollywood Boulevard, de plonger des personnalités féminines du 7ème art ayant réellement existé, dans la fiction.



Ce roman aux vertus quasi documentaires et joliment féministe de Melanie Benjamin raconte ainsi L’amitié puis le désamour de la scénariste Frances Marion et de l’actrice Mary Pickford, dans un monde du cinéma naissant, où les femmes avaient, on aurait tendance à l'oublier aujourd'hui, le premier rôle.



Ainsi ,Mary Pickford et Frances Marion. les héroïnes d"Hollywood Boulevard "ont profondément marqué le cinéma en noir et blanc.



Frances Marion, célèbre scénariste deux fois oscarisée (en 1930 pour The Big House, de George W. Hill, et en 1932 pour The Champ, de King Vidor)partage ici la vedette avec celle qui ­devint son amie en 1915 et fut comme elle une ­authentique pionnière du septième art : Mary Pickford.



Cette dernière, surnommée « la petite fiancée de l’Amérique », sans doute la toute première star hollywoodienne, dont le visage d’ange, les moues enfantines et les boucles blondes cachaient mal féroce désir d’indépendance, fut notamment, dès 1919, avec Chaplin, Douglas Fairbanks et D. W. Griffith, à l’origine de la création de la société de production et de distribution United Artists.



On apprend dans le roman de Benjamin à quel point l'actrice et la scénariste formait un duo inaltérable, car les duex femmes ne se quittaient pas.



Grâce à Pickford qui s'occupait de tout, la comédienne joua des rôles d' éternelle ingénue,mais n'arriva pas à se renouveler, en voulut à Frances, s'enfonça dans l'alcool et le ressentiment.



Melanie Benjamin dresse autour de ces héroines un portrait d’époque passionnant avec des seconds rôles somptueux :



qui passent dans l'histoire, Fairbanks, Chaplin et Griffith , Cecil B. DeMille,…



Concentrant sa fiction sur l’amitié qui unissait les deux femmes, sur la passion qu’elles partageaient pour ce nouvel art balbutiant, sur leur collaboration fructueuse, et plus tard sur leur éloignement progressif



Outre les évolutions formelles qu’il retrace, Melanie Benjamin pointe du doigt le machisme qui règne dans les studios, tandis que femmes qui luttaient avec leur plastique ou leur talent et à partir du moment une industrie hautement rentable — sur laquelle le capitalisme patriarcal s’empressa alors de mettre la main pour y imposer ses lois, dictées tant par le machisme que par le souci du profit.



Bref, Un livre bien plus profond qu'il en a l'air..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Hollywood Boulevard

Hollywood Boulevard , sorte de biographie romancée qui enchantera les cinéphiles mais pas que…



Amitié, sous fond de début d'Hollywood entre Frances Marion qui débarque de son San Francisco natal, attirée par les lumières d'une industrie qui démarre à peine : le cinéma et Mary Pickford.

On est en 1914, Frances rencontre Mary qui travaille comme actrice de théâtre, puis de cinéma, , ( pour nourrir sa mère , sa soeur et son frère ), depuis l'âge de 5 ans !

Au tout début, les actrices n'avaient pas de nom !

Ainsi, Gladys Smith sera tout d'abord surnommée par le public, " la fille Biograph" , puis Mary Pickford, "la petite fiancée de l'Amérique" . Elle prendra sous son aile , sa nouvelle et seule amie, Frances, qui deviendra sa scénariste .

Pionnières dans ce nouveau monde qu'était le cinéma, elles se serrèrent les coudes, amies à la vie à la mort, jusqu'à ce que l'une des deux , ne soit pas à la hauteur des événements qui leur tombèrent dessus.

Frances Marion, sera une des deux premières scénaristes au monde, défrichant pour les générations futures , ce superbe métier. Deux Oscars viendront saluer sa carrière.

Elles s'imposeront dans ce monde gouverné par les hommes. Mary Pickford , s'associera avec Griffith, Chaplin et son mari Douglas Fairbanks afin de créer une maison de production United Artists. Les acteurs de cette époque furent les premiers à vivre le star system, les groupies, les foules en délire. Ils furent les rois sur le toit du monde, jusqu'au moment où le cinéma devenant parlant, certains acteurs passèrent aux oubliettes.

Plus dure sera la chute…



Par un minutieux travail de documentation, Melanie Benjamin arrive à restituer l'époque, la magie, la fièvre créatrice de ces années- là .

Ce roman, s'inspirant de la vie de deux pionnières hollywoodiennes, deux femmes fortes, est un hymne à l'amitié et au féminisme, en plus d'être un hommage au cinéma.

Les gens de cette époque ont tâtonné, mais ont tout inventé ! Conditions de tournages, métiers du cinéma, production, carrières, images, communication … Le Hollywood actuel leur doit tout !

Que vous soyez férus d'histoire, cinéphiles, féministes ou simplement amoureux de beaux portraits de femmes, ce roman vous séduira. A la toute fin, afin de rétablir la vérité, l'auteure nous raconte ce qu'elle a laissé dans l'ombre et ce qu'elle a choisi de mettre en relief.

Un roman puissamment nostalgique que cet Hollywood Boulevard, un élégant voyage dans le temps, en noir et blanc, of course …



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Hollywood Boulevard

Voici un roman mi- documentaire, mi- fictionnel qui conte l'amitié sans faille au début de leurs carrières respectives ----elles se rencontrent vers 1914? 1915 ? , entre Frances Marion , scénariste , lauréate de l'Academy Award en 1930 pour" The Big House " ( meilleur scénario ) et l'actrice aux célèbres et emblématiques boucles blondes : Mary Pickford dans le monde du cinéma naissant en noir et blanc ........

Il évoluera, changera , se transformera bien vite en Industrie à partir de 1922.

Mary avait commencé très jeune sa carrière : en 1909, elle est née en 1892.

Il fut un temps où Mary, alors intrépide, courageuse, héroïque , travaillait avec Frances , sa meilleure amie , une incarnation réelle de la définition du bonheur ......

Aprés leurs mariages respectifs cela ne fut plus le cas ........

Elles partagèrent tout passionnément , collaborèrent au plus près , et plus tard , inexorablement s'éloignèrent; Mary , surnommée " La petite fiancée de l'Amérique , " à la grâce juvénile fut une débutante , une pionnière du cinéma en noir et blanc, et surtout une des premières véritables Stars Hollywoodiennes .

Mais ses moues enfantines , mutines , ses boucles cachaient à grand - peine son désir intense d'indépendance . Elle créa , en 1919, avec D. W. Griffith , rejeté ensuite , Charlie-Chaplin et Douglas Fairbanks son époux, la Société de Production et de Distribution "United Artists ".

Ces femmes hors normes, surtout Mary désiraient faire passer leur carrière en premier, quitte à sacrifier une partie de leur vie privée : mariage et enfant , nombre d'actrices indépendantes n'étaient pas censées devenir mères........elles avortaient afin de ne pas ruiner leur carrière .......

Les hommes de cette époque , machistes et dominants utilisaient les talents féminins et voyaient d'un mauvais oeil l'ambition de ces deux femmes .

Où l'on croise Gloria-Swanson, Cecil .B- de Mille, Harold Lloyd , Charlie-Chaplin, Louis . B . Mayer, Greta Garbo, Rodolph Valentino , nombre de films muets de 1910, La caravane de l'Ouest en 1923, "Le petit Lord Fauntleroy " , "La petite Annie , " le signal de l'amour " premier film tourné ensemble par Frances et joué par Mary,........nombre d' actrices oubliées, de réalisateurs, de scénaristes , les soirées interminables de Pickfair , résidence des Fairbanks .........

C'est un ouvrage féministe , bouillonnant , foisonnant , étourdissant de personnages connus qui retrace en détails l'histoire de ces deux femmes qui marquèrent profondément le cinéma en noir et blanc .

Nous vivons de l'intérieur la naissance de l'industrie du cinéma en Californie , à travers la solide amitié de ces deux femmes peu communes !

Elles s'astreignaient, surtout Mary , qui finira par devenir alcoolique , à des rituels contraignants pour rester attirantes , se surveillaient constamment pour ne pas freiner ou ralentir leurs carrières .

Même s'il y a quelques passages un peu longs--------l'on se perd un peu dans cette accumulation de noms célèbres -------l'atmosphère étourdissante , étonnante au sein de ces studios , mais aussi les drames, les souffrances , ce "paraître constant" , les injustices sont bien rendues , avec émotion et sincérité ........

L'incroyable destin de deux pionnières d'Hollywood ! Deux grandes figures oubliées du cinéma.

Un ouvrage emprunté par hasard à la médiathèque .......

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Hollywood Boulevard

Ce roman raconte le destin de Mary Pickord et Frances Marion qui ont eu un rôle majeur dans le développement du cinéma et la création d’Hollywood.

C’est l’histoire de deux amies dont l’une sera la plus grande star du cinéma muet et l’autre la scénariste la mieux payée d’Hollywood.

Le récit est passionnant. Melanie Benjamin retrace leur rôle dans la crėation de ce nouvel art, leur amitié qui sera souvent malmenée, leurs amours, leurs failles et leur courage. Elles devront affronter la machisme et jouer des coudes pour gagner leur place. Elles atteindront des sommets mais sauront-elles affronter la passage du cinéma muet au cinéma parlant ?

L’écriture est intense, il n’y a pas de moment mort. Nous suivons alternativement Frances et Mary et cela permet de découvrir deux grandes dames du cinéma injustement oubliées.
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Hollywood Boulevard

Mélanie Benjamin est doué pour jouer entre roman et biographie et Hollywood Boulevard nous plonge dans les débuts du cinéma muet,, dans l'histoire de Mary Pickford, la "petite fiancée de l'Amérique" et de Frances Marion, une des 1ères et plus grandes scénaristes. On suit le combat de ces femmes pour s'imposer dans un monde masculin. On suit leur vie sentimentale qui leur font vivre de grandes histoires malheureuses. On vit l'avénement du parlant, l'oubli des stars d'hier, la déchéance de la si forte et si fragile Mary noyé dans le gin et l'amour perdu de Douglas Fairbanks. C'est bien sûr excellement documenté et un régal pour le cinéphile.
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Hollywood Boulevard

Hollywood Boulevard est le troisième roman de Mélanie Benjamin publié en France, moins de deux ans après son premier grand succès (justifié), Les cygnes de la 5ème avenue.



Impossible de ne pas établir un parallèle entre ces deux dernières œuvres.



A chaque fois, un récit avec une toile de fond bien précise : le New York des happy few des années 60 pour Les cygnes, le Hollywood du cinéma balbutiant des années 10 et 20 pour le second.



A chaque fois, des acteurs principaux plus qu'inspirés par des personnages célèbres : Truman Capote et Babe Paley pour le premier, Mary Pickford - "la petite fiancée de l'Amérique" et Frances Marion - la star féminine des scénaristes, inconnue en France- pour Hollywood Boulevard.



Mélanie Benjamin reproduit donc l'exercice incroyablement difficile d'écrire une oeuvre de fiction sur les décombres de faits et personnages réels et, pour la seconde fois, c'est une parfaite réussite !



Le secret de l'auteur ? Trois éléments essentiels :



1/ Une érudition et une documentation sur se sujets absolument remarquables.



La création d'Hollywood, le cinéma parlant, les débuts du star system : Mélanie Benjamin fait resurgir devant nous avec ravissement les ombres du passé, nombre de stars du muet (Charlie Chaplin et Douglas Fairbanks en tête) et, pour les vrais amateurs du cinéma - j'en fais partie - c'est un exercice sans faute et jubilatoire.



2/ Une empathie manifeste pour ses personnages principaux qui, malgré leurs défauts souvent criants, trouvent toujours sous sa plume des excuses pour avoir été des êtres d'exception, certes, mais aussi des êtres humains, comme vous et moi.



Mélanie Benjamin nous montre certes à quel point Mary Pickford a commis des erreurs dans sa vie de star, mais aussi sa vie de femme, mais jamais elle ne cesse de l'aimer.



3/ Une technique de narration d'une habileté sans pareil qui transforme tout ce qu'elle écrit en vrai Tourne Page.



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
Lien : https://www.letournepage.com..
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Hollywood Boulevard

Ce billet aura la même saveur que celle laissée par le roman: vous le trouverez sans doute vite lu, j'espère pas désagréable, légèrement informatif et finalement peu roboratif.

Je dis roboratif car ce livre est symptomatique de mes fustrations en littérature: ne pas avoir assez à bouffer. Mais de quoi ai-je vraiment faim? Faim d'être surpris, dérangé, provoqué, titillé par une esthétique de la forme, de l'écriture, et un fond bien senti? Une littérature dite plus légère aura toutes les chances de me laisser sur ma faim une fois le livre refermé. La seule réflexion (malheureusement annexe) que je retire de cette lecture est celle-ci: ne serais-je au final qu'un merdique petit snob???



Ceci étant dit, pourrais-je moins me regarder le nombril et parler du roman en question, vous dites-vous? Certes. J'y viens.



Hollywood Boulevard est le récit romancé d’une veritable amitié entre deux femmes qui ont marqué les débuts du cinéma : Mary Pickford à la blondeur bouclée, une des premières stars du muet et un temps la plus grande, et Frances Marion, éblouie par cette nouvelle industrie et future scénariste doublement oscarisée. Amitié renforcée par leur solidarité dans ce monde d'hommes, mais qui sera mise à mal par les rivalités et le temps qui passe.



Passent en arrière-plan les figures de Chaplin, Griffith, Fairbanks, De Mille, Lillian Gish...

Les tournages, projections, scandales, fêtes, s'enchaînent et s'enfilent comme des perles, jusqu'à la Grande Guerre et l'arrivée du parlant. Le survol de cette époque, pour peu qu'on s'y intéresse, livre quelques informations sur les méthodes de travail et, déjà, les stratégies commerciales du cinéma US. La relecture féministe se coule facilement dans les parcours individuels.



Mais Mary se sort difficilement de son rôle de diva égoïste et envieuse, l'oie blanche et dévouée Frances ne déssillera les yeux sur le monde que lors de son passage éclair sur le front.

Le récit file droit, au gré des péripéties de cette relation de travail et d'amitié, puis des deux destins en parallèle. Balisé, avec ses codes romanesques respectés. Mais point de nouveauté, de subversion de ces codes, au risque de la répétition. Et on sent poindre l'ennui au loin, ou le risque d'une lecture "désinvestie". On cherche une transcendance ou une complexité, mais les trajectoires ne souffrent pas de digressions.



Le travail de documentation sur cette époque est à saluer, mais le professionnalisme de l'auteur m'avait déjà séduit sur ce point avec Les Cygnes de la Cinquième Avenue, autrement plus poignant, captivant et délicatement tourné.



Au final, rendez-vous manqué pour moi, alors qu' il y avait matière à faire un roman passionnant sur cette époque. Sur le même thème, peut-être que l'inachevé Dernier Nabab de Fitzgerald me donnera un peu plus de matière à digérer...
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Hollywood Boulevard

Un superbe roman qui relate noir sur blanc l’histoire de deux femmes qui ont marqué le cinéma en noir et blanc.




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La Dame du Ritz

Un supsen jusqu'à la dernière ligne.

Ce roman est envoutant .



On est dans l'un des endroits les plus magnifique au monde dans une partie du roman est cela se déroule pendant les heures les plus sombre de l'histoire de France.

Merci à Melanie Benjamin pour son travail de documentation.



Dans cette biographie, il y a Paris pendant les année folles, Paris pendant l'occupation durant la second guerre mondial, le Ritz, Chanel, Hemmigway et surtout ce couple qui devrait être connu de toutes et tous Blanche et Claude Auzello,



En lisant ce livre, je me suis questionnée sur le couple avec le poids des secrets, la tromperie au sein du couple, le couple sans avoir un enfant, l'alcool quand cela prend trop place, les fréquentations , la différence entre deux cultures ect..



Dans cette histoire, j 'ai aimé que l'auteur nous raconte ce Paris du silence qu'il y a eu durant l'occupation, les enlèvements de personnes, l 'exposition sur les juifs, la rafle du Vel d'hiv , la prison de Fresne et l'après ect...



La vie de ces deux personnes méritent un film de Cinéma.
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La Dame du Ritz

Blanche et Claude se sont rencontrés, en 1923. Le jeune homme était le directeur-adjoint du luxueux hôtel Claridge, quand une Américaine exubérante s’est présentée à la réception. Ils se sont mariés très rapidement, n’écoutant que la passion, sans prendre le temps de se découvrir.





En 1940, alors que Claude a réalisé son rêve de diriger le Ritz, l’établissement est envahi par les Allemands. L’occupant décide de s’installer dans les chambres de luxe. Claude s’inquiète : la personnalité frivole de son épouse lui donne des sueurs froides. Il a peur qu’elle commette un faux-pas qui pourrait énerver les nazis. Blanche, quant à elle, en veut à son mari de faire des courbettes aux uniformes vert-de-gris. Alors que tous deux souhaitent préserver le faste du grand hôtel, ils s’éloignent l’un de l’autre. La nuit, Claude rejoint ses maîtresses et Blanche fait la tournée des lieux dans lesquels l’alcool coule à flots, avec son amie Lily. Chacun s’enferme dans les mensonges, sans percevoir l’incompréhension qui règne entre eux. Les portes des suites préservent-elles les secrets ? Si celui de la dame du Ritz était révélé, des vies seraient en danger.





L’auteure s’est inspirée de l’histoire vraie du couple Auzello. Peu de documents existent sur eux et elle a imaginé leur personnalité, à partir de leurs actes. Le roman repose, également, sur le Ritz, emblème du luxe, des dorures et de l’opulence. « Le Ritz vous soulagera, vous distraira, vous procurera le meilleur des champagnes pour diluer votre bile, mettra à votre disposition les serviettes de toilette les plus douces qui soient pour absorber votre désespoir. » (p. 387) Le Ritz éblouit, il fait rêver et exauce vos souhaits. Il doit continuer à protéger, même si les « brassards rouge sang » l’ont investi. Lorsque Paris est occupé, les hauts dignitaires nazis choisissent ce symbole comme quartier général. Les claquements de bottes couvrent la musique et les rires, la peur et la méfiance remplacent l’insouciance, la boue recouvre les paillettes. L’introduction attise tous les sens et elle montre la beauté du Ritz ébranlée par la laideur de l’arrivée des Allemands. Cependant, les apparences doivent perdurer. Une parole peut conduire à une arrestation par la Gestapo. Être trop bavard est dangereux, mais ce roman montre que le manque de confiance peut, également, être à l’origine de tragédies.





La suite sur mon blog...




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La Dame du Ritz

Dans la dame du Ritz, nous suivons en alternance le couple Auzello, Claude et Blanche, qui ont réellement existé, et qui géraient le grand hôtel avant la seconde guerre mondiale mais également pendant l Occupation, qui va clairement changer la clientèle. Il leur faudra à présent composer avec les demandes des officiers et soldats nazis. Dans ce décor feutré et luxueux, Claude nous livre ses impressions à partir de leur rencontre, tandis que Blanche nous livre les siennes à partir du début de la guerre.



La première partie du roman ne m'a pas plu, elle m'a même plutôt ennuyée. J'ai trouvé certains passages poussifs ou peu subtils, manquant d intérêt ou de fluidité. Les personnages manquent également d épaisseur et ne sont pas très attachants. Par la suite, l auteure change de direction, lorsque l un et l autre des protagonistes décident de rentrer en résistance à la mesure de leurs moyens, mais à l'insu de leur conjoint. D autres évènements viennent perturber la mécanique bien huilée du palace, les personnages deviennent plus intéressants et la lecture s avère plus agréable. Sans être un roman déplaisant, il reste néanmoins dispensable au vu du large choix de littérature qui traite de la même période.
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