Melody Gornet

Encore un livre de la collection L’Ardeur, qui aborde la sexualité des adolescents.es, sans complexes et de façon beaucoup plus saine que ce que l’on peut voir à la télé ou dans des livres destinés aux adultes. Ici, on suit Lana et sa découverte de sa sexualité qu’elle voudrait plus citron que vanille. Elle va trouver Jonathan qui est sur la même longueur d’onde qu’elle, et avec qui elle va explorer la différence entre attirance sexuelle et amour. La fin est très bien mais je n’en dit pas plus ! 😊

Décidément, qu'est ce que j'adore cette collection L'Ardeur chez Thierry Magnier. Comme j'aurais aimé pouvoir lire ce type de texte quand j'étais ado-jeune adulte. Merci pour nos jeunes, mes élèves, d'avoir mis en avant cette littérature avec une ligne éditoriale de très grande qualité.

Ici, nous retrouvons Lana qui est une jeune fille qui s'ennuie. Elle comble le vide de sa vie en conversant avec des garçons sur internet et en échangeant photos de nudes ou films. Mais elle préfère s'arrêter à ces relations virtuelles car elle cherche la perle rare, le mec qui aura de la saveur, qui ne sera pas fade comme tout ce qu'elle entend ou voit autour d'elle. Pourtant un garçon de sa classe va enfin lui faire de l'effet mais...

C'est encore un très bon roman qui parle d'amitiés fortes, d'homosexualité, de cyber-rencontres... Ce roman croque notre société actuelle où la conformité est la norme mais où certains aimeraient vivre autrement et avec plus d'intensité.

Une belle découverte des mythes et légendes d'Ecosse avec des personnages forts, attachants, que l'on a envie de suivre, en essayant de comprendre les éléments destructeurs qui les poursuivent.

Chaque personnage est hanté par son passé, qui se confond avec la présence des fantômes, ceux des légendes qui sont chères au pays. Le parallèle est extrêmement bien fait : partir à la quête des fantômes pour fuir ses propres fantômes...cela marchera-t-il?

Certains livres permettent de s’évader et servent de préliminaires au voyage. Je me suis régaler a la lecture de "Tout revivre". Un regard différent sur la réalité d'une l' heroine qui ouvre les yeux sur la beauté de l’amitié, sur la guérison de son cœur, et sur l'ouverture a l'amour. Un livre vraiment très intéressant ou se mêlent le froid de la solitude et la surprise chaleureuse des rencontres. Une histoire prenante, belle et surprenante ou l' heroine ressent le besoin de tout oublier...alors qu'elle a beaucoup a vivre.

Madison est une toute jeune adulte qui vient faire ses études à Édimbourg. Elle se tient à l’écart des autres, se réfugie dans son jeu de cartes avec lequel elle fait des patiences et s’enferme dans ses pensées assez torturées et obscures …



A son arrivée en Ecosse, elle rencontre Fern, une étudiante franco-écossaise pleine d’assurance et son ami écossais Arbor qui est un peu son opposé, très calme et discret. Ils arrivent, chacun à leur manière à créer du lien avec Madison mais la jeune fille ne les laisse pas facilement entrer dans son univers. Elle a une vie intérieure très intense mais surtout très perturbée car si elle est partie de France c’est parce qu’elle fuyait quelque chose. Un amour contrarié, un mal-être profond…



Et pourtant, par son enthousiasme et sa passion pour l’histoire de la ville, Fern entraîne Madison dans son sillage et la fait entrer sans ses délires mystico-historiques et lui fait rencontrer des gens de la vraie vie alors qu’elle a tendance à se réfugier dans le monde imaginaire qu’elle a créé dans lequel elle ne « fréquente » que les personnages de son jeu de cartes.



Alors, je ne peux pas dire que je suis emballée par ce roman et pourtant, je l’ai lu jusqu’au bout. J’ai été un peu perturbée par les alternances de récits de la vraie vie, où Madison vit à Édimbourg et de monde imaginaire de Madison dans sa tête avec les personnages de jeu de cartes… J’ai trouvé cela assez artificiel et m’a un peu perdue et j’ai mis du temps à entrer dans l’histoire à cause de cela.



En écrivant mon billet, je me rends compte que ce roman, s’il se laisse lire manque quand même d’épaisseur dans son contenu et que j’ai presque tout oublié quelques jours après l’avoir fini… J’ai trouvé que les parties se passant en Ecosse manquaient de réalisme et que les personnages étaient assez lisses et presque caricaturaux, la trame assez convenue… La seule chose qui m’a tenue, était que je voulais savoir ce qui avait perturbé Madison… Je suis passée à côté…
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Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Thierry Magnier ainsi que Babelio pour m’avoir permis de découvrir ce livre à l’occasion d’une opération Masse Critique.



J’avais déjà repéré ce livre, il y a quelques mois, dans la revue Lecture Jeune. Ce qui m’avait attirée : L’écosse. Parce que ça se passe en Ecosse et que je rêve d’y aller.



Nous suivons le personnage de Madison qui arrive tout juste à Edimbourg pour y continuer ses études. Elle semble fuir quelque chose, on le sait tout de suite, mais pendant un moment, on ignore quoi. J’ai apprécié la façon dont l’auteur nous dissimule ces raisons jusqu’à la fin, ne distillant que quelques indices ici ou là sans trop en dire. On comprend les choses petit à petit, mais on ne sait vraiment qu’à la toute fin et cette façon de faire rend le roman plus intéressant.



Le reste du temps, nous suivons Madison en pleine reconstruction d’elle-même, dans une ville inconnue qu’elle découvre petit à petit en suivant ses amis Fern et Arbor. Es deux-là ont également une place très importante dans le roman puisqu’ils aident Madison, à leur façon, à retrouver la surface. J’avoue avoir une préférence pour Arbor, plus calme, plus posé, qui semble comprendre tout ce qui se passe dans la tête de ses amis sans qu’ils n’aient à l’exprimer. Il s’avère être un très bon soutien, le genre d’ami que tout le monde aimerait avoir. Fern, elle, est beaucoup plus fantasque, un brin trop remuante pour moi !



J’ai aimé également l’ambiance, la ville d’Edimbourg, ses soirées, ses caves secrètes… (j’ai adoré le passage dans les Vaults !)



J’ai apprécié aussi les intermèdes en italique, où nous assistons à la reconstruction et au nouveau de départ de Madison. Le parallèle entre son esprit dévasté et la ville en ruines est intéressant, même si au départ j’ai eu du mal à comprendre à quoi ça correspondait. Et puis l’idée de ces cartes à jouer qui deviennent des personnalités dans son esprit est assez originale.



L’écriture de l’auteure est facile à lire, sans pour autant être trop simple. Elle nous emmène dans cette histoire de grande ado blessée par une histoire d’amour compliquée et qui ne sait pas comment rebondir. C’est réel, cohérent. On peut facilement s’identifier à Madison.



Un bon livre.

Un lecture très intéressante qui traite de sujets peu communs et pourtant concrets et importants.

Il est vrai que beaucoup des thèmes abordés sont souvent tabous dans notre société ce qui est dommage, notamment pour les adolescents et jeunes adultes qui découvrent leur corps et la sexualité, et qui entendent des termes sans en comprendre la signification, ni l’importance de la chose.

Pour son aspect pédagogique et instructif, j’ai beaucoup aimé ce livre qui m’encourage à en lire d’autres de la même série.

Le seul petit bémol est peut-être le fait que l’histoire en elle même m’ait un peu déçue, dans le sens où j’ai eu l’impression que le personnage principal était revenue au point de départ ce qui m’a un peu frustrée.

Sinon, tout était très bien, tant la qualité de la rédaction que la justesse de l’expression.

Alors que le confinement de 2020 a laissé des traces et que Gwendoline a du affronter le harcèlement au lycée, ses parents l’envoient passer les vacances d’été chez ses grands-parents qu’elle connaît peu.

Fragilisée et mal dans sa peau, l’adolescente est plongée dans un monde aux antipodes du sien. Elle découvre la nature, la montagne, la vie et les activités dans un village isolé et des adolescents, dont sa cousine, eux-aussi perturbés.

Ce roman de Mélody GORNET embarque facilement car au début, il prend des allures d’enquête dans laquelle se lancent Gwendoline et Maëlle. Mais rapidement, un mystère vieux de 17 ans va entraîner les deux cousines à la découverte de secrets de famille qui les touchent de près.

Cependant l'intrigue est compliquée. Outre la quête d'identité de l'héroïne, le lecteur doit naviguer entre plusieurs secrets, beaucoup de non-dits sur les personnages, des longueurs nombreuses, des questions sans réponse comme l’attitude distante des grands-parents. Le lecteur se perd également dans les différentes thématiques fortes abordées par l’autrice comme le rejet de la différence, les questions de genre, l’avortement chez les adolescentes...

L’Apitoxine, le venin des abeilles, se mue ici en un autre venin plus insidieux, celui des secrets et des rivalités qui isolent et divisent.

Malgré un roman qui se déploie dans une atmosphère étouffante bien rendue, la fin est décevante car le mystère est résolu mais rien n’a changé dans la vie de l’héroïne.

Pour échapper au harcèlement dont elle est victime, Gwendoline décide de quitter Paris pour passer les vacances d'été chez ses grands-parents, à la campagne. Là, elle rencontre sa cousine Maëlle et ses grands-parents, qu'elle ne connaît presque pas. Les deux filles découvrent un téléphone portable resté caché dans le foin depuis 2003. Tout laisse penser qu'un meurtre a été commis. Elles décident de mener l'enquête...



Beaucoup de thématiques sont abordées dans ce roman : le confinement, le harcèlement scolaire, la grossophobie, les abeilles, les histoires de famille, une enquête policière, ... Cela fait beaucoup. Je pense que l'histoire aurait gagné à être plus resserrée. Cependant, c'est bien écrit, l'ambiance de petit village est bien rendue, et j'ai bien aimé le personnage de Léo et sa camionnette aménagée.



#Apitoxine #NetGalleyFrance



Merci aux éditions Thierry Magnier et à Netgalley France pour le service presse.

Je suis tombée par hasard sur ce livre en librairie, la couverture m'a vraiment donnée envie de le découvrir, coté mystérieux avec ce titre Apitoxine !

J'ai beaucoup apprécié ce roman. Ce livre aborde plusieurs sujets qui touchent à l'adolescence, les complexes, le harcèlement, la solitude, les relations difficiles avec sa famille.

Une histoire passionnante qui m'a emportée. Une adolescente part rejoindre ses grands parents pour prendre de la distance avec ses parents et sa vie à Paris, elle va découvrir la vie en campagne isolée. Chez ses grands parents, la nature va la surprendre mais aussi des trouvailles, des secrets bien cachés dans ce monde un peu rustre. Un très belle découverte avec ces deux personnages principaux très attachantes , de beaux paysages en pleine nature une belle connexion à soi et à la nature! Une enquête prenante qui dresse le portrait d'une bande de jeunes , un secret de famille qui sera révélé , bonne lecture!

Le troisième romans de la collection l’Ardeur que j’ai lu, et c’est encore une bonne surprise mais qui ne détrônera pas Le Point Sublime.

Pour moi, ce sont des livres tout doux, un peu doudou que j’aime lire entre deux lecture un peu plus intense au niveau des émotions. En plus d’être agréable et simple à lire, ils sont pédagogiques et le concept est tellement ingénieux !

Il faudrai que tous les jeunes qui se posent des questions sur la sexualité, lisent cette collection.

La problématique de cet opus m’a particulièrement attiré et j’en ressort satisfaite.

Je lui mets une mauvaise note directement après avoir lu le 1er chapitre, et ce, quelque soit l'histoire. Dans beaucoup de négations, le "ne" est absent (pas forcément uniquement dans le parlé) mais le pire, ce sont les fautes d'accord (3 sur 30 pages) ou des "ce sont" qui se transforment en "c'est"!! Je ne comprends pas comment on peut encore écrire à l'heure actuelle des livres avec de telles fautes, surtout que c'est un livre destiné aux ados. De plus, je n'ai pas vraiment accroché avec la fin.

Le livre s’appelle citron, vous voilà prévenu.e.s : il y aura de l’amertume. Celle de l’ennui de Lana qui s’étiole au fil des pages, celle des jugements qu’elle porte à qui mieux mieux sur ses ami.e.s (elle finira par se rendre compte du problème…) mais aussi son incapacité à parler de ses désirs et de ses sentiments, et cette relation avec Jonathan qu’elle est incapable de gérer.

Aborder le BDSM dans un livre pour ado, il fallait oser. C’est fait et bien fait, avec subtilité et bon sens, les pratiques sont juste un peu épicées tandis que les fantasmes plus poussés sont évoqués théoriquement, et le roman culmine sur une très jolie scène de triolisme.

Étrangement, pour avoir été une ado de 17 ans obsédée par ce genre de questions, je ne me suis pas du tout reconnue dans les sentiments de Lana. J’imagine que la nouvelle génération a une toute autre approche, j’ai trouvé cela intéressant mais cela m’a empêchée d’adhérer complètement à l’histoire.

J’ai donc refermé le livre sur une note d’amertume… pas de risque de s’endormir sur la vanille !

J'ai adoré ce livre. Je l'ai lu d'une traite, je n'ai pas réussi à le lâcher. On plonge dans l'ambiance d'une ruralité secrète et hostile à ce qui lui est étranger mais la lecture est fluide, il n'y a ni cliché, ni lourdeur. J'ai été totalement prise par l'intrigue, les personnages sont décrits avec finesse et je me suis sentie en empathie avec eux. Le roman monte en puissance au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture et le final est à la hauteur du suspense. Je recommande sans réserve cette lecture jeunesse qui est en plus d'être un bonheur à lire, met quelques coups de pieds bien sentis dans des clichés tenaces. J'ai hâte de lire le prochain roman de cette autrice qui a l'art de me faire voyager et rêver dans des contrées inattendues.

La complexité, surtout à travers le temps, court le risque de se mêler avec l'invraisemblance, mais le lecteur reste happé de bout en bout par la psyché trébuchante de Gwendoline.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Un très bon roman jeunesse sur l'acceptation de soi, l'amour et l'amitié. Les personnages sont traités avec suffisamment de profondeur même s'ils ne sont pas énormément développés et même si l'on s'attend à la fin.

Contrairement à d'autres lecteur.ices, je n'ai pas beaucoup aimé les passages sur les rêves et les jeux de cartes. Pour moi, ils n'apportaient pas grand chose au personnage.

J'ai adoré ce roman que j'ai lu d'une traite. L'écriture est fluide, pleine de finesse et de poésie, sans pour autant être élitiste. C'est un régal à la lecture. Je lui donne 5 étoiles sans hésiter. L'héroïne, Madison est particulièrement touchante et on a à coeur qu'elle trouve des solutions pour se libérer de ce qui l'entrave visiblement, même si on ignore au début du roman, de quoi il s'agit. Ce livre est un doux voyage dans un monde fait de brume, de silence, de douceur, de pudeur, de passion avec une pointe de désespoir. Les personnages sont attachants, pertinents et fascinants. C'est un livre que j'ai trouvé très juste sur ce qu'on peut vivre et ressentir en devant jeune adulte. Je pleure rarement quand je lis un livre et là, j'ai pleuré. C'était beau. Je le recommande sans réserve. 

Merci pour cette découverte d Edimbourg, son ambiance , ses mystères .on s attache rapidement à ce trio étrange et on participe à la naissance de Madison, ou sa reconnaissance,son évolution, son combat contre elle même, sur l'importance de ses rencontres qui peuvent, non sans elle,l'aider à vivre et à regarder autrement ses blessures. Beau voyage

Madison arrive tout juste à Edimbourg. Elle a pour projet d'y commencer ses études supérieur mais avant la rentrée, il lui reste encore de trouver où loger.

Cependant la motivation principale de Mad n'est pas tant ses études que son désir de se perdre dans le froid et la brume d'Ecosse. Heureusement, sa rencontre avec Fern et Arbor et le quotidien qui va s'instaurer entre les trois amis va apporter de la stabilité et commencer à réparer les blessures de la jeune femme.



Tout d'abord merci à Babelio et aux Editions Thierry Magnier.

Le récit est intéressant, les personnages attachants et surtout, ça se passe en Ecosse ! Je pourrais organiser en partie mes prochaines vacances avec ce livre ! Et j'ai également adoré revivre mon expérience à Edimbourg.

Donc Ecosse : gros point positif. Autre gros point positif ( ou plutôt deux en un) : le style de l'auteure que je découvre avec plaisir et l'atmosphère installée. Entre folie et mélancolie. Un petir je ne sais quoi qui va bien à l'atmosphère de la ville elle même.

Donc en cela, ma lecture a été une bonne découverte.



Et puisqu'il faut bien un minimum de critique, mon point négatif ira au passé de Madison. Je n'ai pas accroché au "pourquoi". Sans vouloir trop en dire, ce n'est pas l'homosexualité, même si j'ai plus l'habitude de l'homosexualité masculine.

Ce qui ne m'a pas fait accrocher, c'est la révélation. Ou plutôt l'importance de cette dernière et les conséquences sur Mad que j'ai trouvé un peu trop poussé. Pour moi, ce n'était pas cohérent avec l'ampleur des conséquences.



Bref, je conseillerai ce roman pour le style de l'auteure, plutôt poétique, les personnages beaux et attachants, l'atmosphère de l'Ecosse et le voyage.

Merci à Masse critique pour ce livre.

Une plongée assez sombre dans les faubourgs d'Edimbourg l'hiver. On suit Madison dans sa fuite, elle s'enfonce dans une longue dépression, se mure dans le silence et la solitude, jusqu'à la rencontre avec Fern, tornade d'énergie, puis Arbor, et la remontée lente, jusqu'au printemps... On découvre l'Écosse sous un jour sombre, gris, poisseux... En parallèle, les obsessions de Madison matérialisées par ses cartes à jouer qui prennent vie et la harcèlent, lui rappelant sans cesse la raison de son départ, de sa déprime...

Personnellement, j'ai trouvé tout le début du livre "malaisant", la dépression de Madison dégouline dans chaque page, collant comme le smog d'Edimbourg, les interventions régulières des rois et reines des cartes rappelant Jenn sont perturbantes, on se demande ce qu'il s'est passé... Ayant vécu en Écosse, je trouve la description d'Edimbourg et de sa population triste et grise, mais il faut la voir dans le prisme de la névrose de la jeune fille. Heureusement, l'arrivée du printemps apporte lumière et légèreté, et la fin du livre se dévore d'une traite.