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Critiques de Michel Blanc-Dumont (52)
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La jeunesse de Blueberry, tome 21 : Le conv..

Mike Blueberry, le plus connu des lieutenants nordistes de la bédé franco-belge est une fois de plus fait prisonnier par l'armée sudiste et doit être transféré dans un pénitencier. On ne compte plus les pénitenciers qui ont accueilli le lieutenant yankee depuis son entrée en scène en 1963, à peu près tous, à mon avis. On ne se souvient plus trop des circonstances de son arrestation ni pourquoi il se retrouve cette fois encore entre les mains des sudistes, car il s'écoule environ trois ans et demi entre les parutions de chaque album, un délai largement suffisant pour avoir tout oublié. Dans l'avant-dernier, intitulé Gettysburg, souvenez-vous, Blueberry s'était réfugié avec le sergent Peters dans la cave d'une cabane encerclée par les troupes confédérées, une belle occasion pour lui raconter son expérience personnelle de la célèbre bataille de Gettysburg, et de faire profiter le lecteur d'un flashback de bon aloi insérant ce moment historique un peu oublié dans la chronologie de la série. Ils se font choper à la fin de l'album comme deux rats sortant de leur trou à rats, alors que la bicoque est incendiée.



Dans ce nouvel album, nous retrouvons donc Mike et Peters à bord d'un train faisant route vers le pénitencier, le scénario étant extensible à l'infini, ils n'arriveront jamais à destination, ce sera pour une prochaine fois, car une bande de pillards prend d'assaut le convoi et met fin au voyage. Mike, Peters et un troisième larron parviennent à s'enfuir à bord de la locomotive. Après avoir échappé aux pillards, au déraillement, à l'écrasement par des blocs de rocher, à la noyade, à une demi-douzaine de morts certaines, ils seront accueillis par une communauté pacifiste et pastorale au sens religieux du terme dans un endroit isolé du monde nommé Paradise Valley. le nom idyllique de ce lieu contrôlé par le pasteur Edmund Wilcox cache bien entendu une réalité bien différente, où les ennuis ne vont pas tarder à recommencer.



Une fois encore, cet album profite du trait de crayon finement ciselé de Michel Blanc-Dumont, d'un scénario plein de bruits et de fureur signé François Corteggiani et d'une tonalité sépia due à la palette délicate de Jocelyne Etter-Charrance. Bien sûr dans cet album superbement dessiné, les mustangs caracolent toujours l'échine luisante de sueur et les naseaux couverts d'écume, les étincelles jaillissent des boggies des locomotives dans un son strident, les flots tumultueux des arroyos tourbillonnent au fond des canyons, les jeunes filles vertueuses dissimulent leurs corps de rêve sous des crinolines pudibondes, les colts et les fusils crachent leurs flammes sans répit, et les geysers de sang giclent des blessures aussi souvent que dans les films de Quentin Tarantino.



Tout cela a un goût de déjà-vu mais le plaisir de poursuivre cette épopée qui semble ne jamais vouloir se terminer et qui dure maintenant depuis quatre décennies (le premier tome de la Jeunesse de Blueberry, scénario de Jean-Michel Charlier et dessin de Jean Giraud, les créateurs du personnage, date de 1975) reste absolument intact grâce au respect absolu des lois du genre, comme celles énumérées plus haut.



Je me suis donc posé la question suivante : à partir de quand sonnera l'heure de la fin de la jeunesse de Blueberry ? Celle-ci doit assurer la jonction avec l'ouverture de l'album Fort Navajo (publié en 1965) qui démarre juste après la guerre de Sécession, donc en 1865. Or, l'histoire actuelle se situe en 1864 juste après la bataille de Chickamauga et quelques mois avant l'assassinat de Lincoln. Il nous reste peu de temps.



On pressent malgré tout dans ce vingt-et-unième album, après la parenthèse de Gettysbourg, le début d'un nouveau cycle, avec l'apparition d'un nouveau personnage féminin, la troublante Emily, qui à mon avis n'a pas encore dit son dernier mot. On lui souhaite une belle carrière dans la série, même si les personnages féminins de la Jeunesse – Harriet, qui réapparaît ici dans un cauchemar, Elisabeth, Soledad, Virginia Kidman ou même Eleonore Mitchell – doivent se résigner à faire pâle figure au côté de l'irremplaçable Chihuahua Pearl qui fera son apparition quelques années plus tard dans la vie de Blueberry, comme les aficionados le savent, à partir de l'album numéro 13 (de la série principale) publié en 1973.





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La jeunesse de Blueberry, tome 21 : Le conv..

Difficile de proposer une nouvelle histoire, après l’album spécial consacré à la bataille de Gettysburg. Le convoi des bannis tente pourtant ce pari : nous allons retrouver le lieutenant Blueberry et son nouveau compagnon de galère, le sergent Peters, aux mains des Confédérés.



Rapidement expédiés dans un train, tout le monde aura rapidement compris que les deux énergumènes vont vouloir s’évader. Cela tombe bien car une bande de pillards sudistes vont venir leur donner un coup de main, pour mieux leur donner du fil à retorde par la suite.



Ce vingt-et-unième album innove quelque peu : il s’agit d’une histoire d’un seul tenant, qui peut se lire de manière indépendante du reste de la série. Le scénario est original car pour une fois il n’est ni question de changement d’uniforme, ni de complots, ni de l’agence de Pinkerton mais d’une bande de fanatiques religieux, pas si sympathiques, mais rapidement confrontés aux déboires de la guerre.



Le décès de la coloriste (qui avait déjà commencé à passer la main depuis l’album précédent) ne se fait pas trop sentir ici. Malgré sa peine, Michel Blanc-Dumont parvient, une nouvelle fois, à nous régaler d’un album réussi, qui innove, tout en poursuivant avec talent la mise en images de quelques poncifs de la série (la locomotive, les fusillades, la demoiselle en détresse).



Un album sympathique, efficace mais qui ne peut que laisser dubitatif. Annoncé depuis quelques temps l’album L’antre du serpent semble avoir bien du mal, et ce depuis 2017, à trouver son chemin jusqu’à aux étals de nos librairies…
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La jeunesse de Blueberry, tome 16 : 100 dol..

Dans une série pourtant bien rodée, Cent dollars pour mourir est un album atypique à bien des égards.



Dans sa construction, il propose un scénario dynamique, qui se lit très rapidement. Les premières blanches, hormis le trait caractéristique de Michel Blanc-Dumont, nous rappellent furieusement les parutions originelles de la série… L’entrée en matière est d’autant plus appréciable qu’elle s’inscrit dans le cadre d’un album et qu’il n’est pas nécessaire d’attendre plusieurs semaines pour lire quelques planches supplémentaires.



Une bataille moins connue de la Guerre de Sécession sert de liant pour une histoire tordue dans laquelle le sergent Grayson va être plongé la tête la première. Ce personnage récurrent, souvent sous-exploité, le sera tout autant ici puisque son supérieur hiérarchique va lui ravir la vedette. Mais ses origines permettent de construire une histoire originale qui renoue avec les guerres indiennes.



Un personnage original, particulièrement haut en couleur, et à fort potentiel fera ici son apparition et les dernières planches réserveront de belles surprises pour la suite ! Tout un programme… Par ailleurs, plusieurs personnages historiques feront une apparition remarquée.



Voici un album qui se lit trop rapidement pour pouvoir être apprécié à sa juste valeur, malgré les nombreuses nouveautés introduites ici mais qui demeure plaisant.
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La jeunesse de Blueberry, tome 17 : Le sent..

Le sentier des larmes met un terme au dytique débuté avec Cent dollars pour mourir. Sans se hisser au niveau de la Sirène de Veracruz, nous pouvons y voir quelques caractéristiques communes.



L’Union, la Confédération, les rebelles indiens, l’agence Pinkerton sans oublier quelques traîtres, sont bien décidés à mettre la main sur un trésor de guerre, retenu de l’autre côté de la frontière. Sauf que les choses ne vont pas se passer comme prévu.



Ce qui étonne ici est le ton étonnamment fantaisiste. Le pari est ici osé et il permet d’introduire des facilités scénaristiques. Bon certes, elles peuvent s’expliquer, mais elles n’en demeurent pas moins étonnantes. Et d’autres facilités du même type attendent le lecteur en cours de lecture.



Peut-être un peu moins bon que les albums précédents, nous avons toutefois affaire à un album efficace qui revient sur le sort des Amérindiens, qui laisse la part belle à l’action, tout en permettant à Blueberry de retrouver Walter Baumhoffer et l’agence Pinkerton.



Un album sympathique donc, parfois un peu curieux, mais qui nous réserve un bon moment de détente malgré tout.
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La jeunesse de Blueberry, tome 15 : La Sirène..

Le dénouement du dernier album, Le boucher de Cincinnati, a laissé le lieutenant Blueberry en fâcheuse position. Après avoir été emprisonné à de multiples reprises aux États pas encore Unis, le voici mis aux fers par l’Armée française au Mexique… cela change beaucoup de choses et perturbe quelque peu le sommeil de notre héros.



L’expédition de Maximilien est souvent utilisée par les scénaristes de bande dessinée de manière plus au ou moins heureuse. Il s’agit ici pourtant d’un élément parmi de nombreux autres, un ressort destiné à donner du relief à un album qui va être placé sous le sceau de l’action.



Les Mexicains, les Français, les Unionistes, les Sudistes, sans oublier des traitres : tout le monde veut mettre la main sur la machine Gatling. Tout cela donne un joyeux tohu-bohu qui ne laisse pas une minute de répit au lecteur, bien curieux de voir de quelle manière tout cela va bien pouvoir finir. Et il faudra vraiment attendre la dernière planche pour être fixé. Le scénario rabat constamment les cartes.



Certaines séquences sont à la limite du cliché et n’apporte pas grand-chose, sinon un clin d’œil à la série principale… les amateurs seront toutefois ravis et amusés.



Une nouvelle fois, nous avons donc affaire à un album efficace qui rempli très bien son office.
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La jeunesse de Blueberry, tome 18 : 1276 âmes

On a beau être dans la jeunesse de Blueberry, avec un scénariste et un dessinateur différents suite au décès de ses pères, ça commence toujours aussi fort.



Tout le monde dort à l’Institution Baptiste de la Rédemption à Ogamaw, Ouchita County, en Arkansas.



Tout le monde ? Non, une bonne sœur discute encore avec un pasteur aux yeux hallucinés et lorsque ce dernier lui proposera d’embrasser sa croix, faudra pas y voir du grivois, mais du meurtre matois.



Ensuite, ça va se déchaîner et les corps vont pouvoir se ramasser à la pelle et plus personne ne sera là demain pour l’appel. L’unique survivante étant emmenée de force par les sbires du pasteur criminel.



1276 âmes… Je ne sais pas pour vous, mais moi, ce titre me fait penser à la traduction erronée du titre du roman noir de Jim Thompson « Pop. 1280 » dont la Série Noire avait rebaptisé « 1275 âmes ».



Jim Thompson ? Bon sang, mais c’est le nom du pasteur dingue ! Dois-je y voir une référence à l’auteur, une sorte d’hommage ? Je ne sais pas et Wiki mon ami est muet sur le sujet.



Anybref, encore une mission périlleuse pour notre jeune lieutenant qui va devoir retrouver la nièce d’un haut gradé qui n’en a pas trop envie vu que sa disparition va faire de lui l’héritier principal d’une assez belle fortune.



Un pasteur fou (pas si fou), des ouailles qui le suivent aveuglément, la Pinkerton sur le coup, avec son directeur et Baumhoffer, l’agent au service de l’agence Pinkerton que nous avons croisé dans les tomes précédents, du sang, des trimes, des morts…



Cet album ne brille pas par son originalité ni par son grand méchant car un pasteur rendu fou par les exactions commises par les autres, c’est assez convenu et si on y réfléchi bien, on se demande même qui est le plus criminel de lui où du général qui ordonna ce massacre stupide.



Là où cela devient intéressant, ce sont dans certains dialogues et dans le fait que de nombreux personnages se retrouvent dans cette aventure sans que l’on sache exactement qui roule pour qui.



Pas le meilleur mais il se laisse lire au coin de la terrasse, sous le soleil, avec un mojito glacé pour aider.


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La Jeunesse de Blueberry, tome 13 : Il faut..

Le titre en dit long : Il faut tuer Lincoln, ou justement non, en fonction de l’objectif de tel ou tel personnage.



Cet album suite la même ligne que le précédent : l’action au rendez-vous avec une longue poursuite entre Blueberry et son amante-ennemie Éléonore Mitchell. Placé dans une position délicate en début de volume, le lieutenant n’aura d’autre choix que de trouver des expédients pour arriver à ses fins.



Fort heureusement, il pourra compter avec des alliés imprévus : Walter Baumhoffer qui a fait son apparition au cours du dernier album et qui est amené à devenir un personnage récurrent ainsi qu’un bien curieux Sudiste… Nous pouvons également noter avec un certain plaisir l’absence de Bowman pour la deuxième fois consécutive.



Une nouvelle fois, il est difficile de s’accorder une pause au cours de cette lecture qui mérite d’être directement précédée par celle du dernier train pour Washington. La tension est ici palpable jusqu’aux deux dernières planches. Un personnage important fera ici son apparition (devinez qui ?).



Ce treizième album met ici un terme au cycle consacré à Atlanta et à la poursuite de la belle espionne qui tourmente tant Blueberry. Il ouvra également d’autres perspectives, avec un ennemi pour le moins inquiétant : pour en savoir plus, il faudra attendre.



Il faut tuer Lincoln reste dans la lignée des albums passés et se révèle une lecture indispensable.
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La jeunesse de Blueberry, tome 16 : 100 dol..

L’album commence fort avec le massacre d’une patrouille de Nordistes par des Sudistes, embusqués derrière un talus et ça dégomme sec !



Comme toujours, le nerf de la guerre est l’argent et dans ce tome-ci, nous n’avons pas moins qu’un train rempli d’or qui est essentiel à l’effort de guerre, qu’il soit Nordiste ou Sudiste…



Vous n’êtes pas sans savoir que des banques américaines, lors de la Seconde Guerre Mondiale, mangeaient à tous les râteliers et finançaient aussi bien les américains que les allemands, histoire de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, sans doute…



Et dans ce train qui n’est pas le postal Glasgow-Londres, il y a de l’argent en provenance de la banque pour laquelle l’employeur du tabasseur a bossé : Rotschild !



Et le type disparu est le seul à connaître la combinaison gagnante qui ouvre la boite au trésor…. Chargé de mission ? Blueberry, bien entendu ! Accompagné du sergent Grayson et ils ne seront pas trop de deux pour venir à bout de toutes les chausses-trappes tendues sur leurs parcours.



Véritable petite enquête afin de savoir qui a enlevé l’envoyé de la banque Rotschild, sans oublier le train bourré d’or coincé quelque part, un Allan Pinkerton flirtant avec on ne sait trop quelle ligne et des Indiens en colère pour toutes les saloperies, génocides et autres spoliations de terre dont ils furent victimes par l’Homme Blanc.



Un tome qui pulse, des dessins agréables à regarder, une histoire comme ne l’aurait pas renié le Blueberry adulte sous la plume de ses premiers pères (Giraud et Charlier) car c’est relevé, épicé, sans temps morts et notre jeune bourru mal rasé brille toujours par son inventivité et sa bravoure, sans parler de sa répartie et de sa manière bien à lui de se prendre des coups sur la tête.



Mon seul regret est de ne pas avoir encore mis la main sur la suite et que l’album est parfois un peu obscur, nébuleux et qu’il m’ait fallu plusieurs retours en arrière pour être bien sûre que je n’avais rien raté.


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La Jeunesse de Blueberry, tome 10 : La solu..

Ce dixième album de la série La jeunesse de Blueberry marque l’arrivée de Michel Blanc-Dumont au dessin, pour une collaboration de longue durée aux côtés de François Corteggiani.



La première de couverture a pu laisser la place au doute. Est-il vraiment nécessaire de continuer l’aventure ? Est-ce vraiment notre Blueberry que nous apercevons équipé de grosses lèvres ? Force est de constater que cette premières impression n’est pas révélatrice de ce qui va suivre.



Le style du dessinateur, spécialisé dans le domaine, fait ici clairement la différence avec le trait de Colin Wilson. Le dessin est ici académique, maîtrisé dans ses moindres détails. Dès la première planche, nous plongeons ici dans un autre monde qui va nous accompagner d’un bout à l’autre de l’album. La couleur parvient ici à encore sublimer le style. Tout cela est beau, très beau !



L’histoire démarre tranquillement et pourra interroger le lecteur en cours de route. Il faudra attendre un peu avant d’obtenir des réponses à ses interrogations. Ce temps est pourtant utilement mis à profit. S’il est toujours question de la prise de la ville d’Atlanta, les moyens mis en œuvre sont radicalement différents et promettent un certain nombre de rebondissements… et le ton est ici clairement déjà donné.



La solution Pinkerton marque un nouveau temps dans la série qui gagne ici clairement au change.
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La Jeunesse de Blueberry, tome 11 : La pist..

La piste des maudits est le deuxième album qui voit la collaboration entre François Corteggiani et Michel Blanc-Dumont porter de beaux fruits. Il met également un terme à la mission, digne d’un vrai cow-boy, confiée à Blueberry.



Comme le laissait supposer le scénario, la mission qui est confiée à notre héros, va le contraindre à devoir revêtir la tunique bleue, pour duper son propre camp, afin de mener à bien une mission pour le compte du camp adverse. Elle s’inscrit donc parfaitement dans cette série qui joue avec les uniformes et la notion de loyauté.



Assez curieusement, le troupeau qui est au centre de l’attention de l’album ne tiendra pas beaucoup de place. Il fera son apparition à la fin et ne servira que peu de temps. Toute la place est ici occupée par d’autres événements. Il faut dire que l’imprévu et le danger prennent ici des formes imprévisibles et peuvent même émaner de la propre équipe du célèbre lieutenant…



Cette partie de l’intrigue trouvera ici un achèvement. Il semble en être de même de l’avenir de la ville d’Atlanta. Mais tout n’est pas joué par autant, d’autant qu’une vieille connaissance est venue jouer les troubles fêtes. La suite au prochain numéro donc…



La piste des maudits est un album plaisant, empli de péripéties et d’action qui ne laisse pas de place à l’ennui. Efficace et plaisant !
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La jeunesse de Blueberry, tome 17 : Le sent..

Le tome précédent était un peu nébuleux par moment, mais en lisant le résumé en première page de celui-ci, tout s’est éclairé !



Il y a du bon dans cet album, mais Blueberry a plus l’air de subir que d’agir, et c’est inhabituel.



De plus, il se fait voler la vedette par le personnage du vieil indien croisé dans l’album précédent : John Bear’s Fingers.



Notre vieil homme a vu son peuple se faire spolier, voler, expulser par l’Homme Blanc qui ne sait pas respecter sa parole (Trumpette n’est pas le premier à revenir dessus, sauf que lui, il poste sur Twitter) et pire encore, par un des leurs, un Cherokee.



J’aurais aimé que l’on développe un peu plus les longues marches que les Cherokees durent faire et où ils moururent par milliers.



Un album qui n’a pas le niveau de ce que je connais des aventures de Blueberry, mais comparé à ce que j’ai lu ensuite, ma foi, on s’en sort encore bien.


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La Jeunesse de Blueberry, tome 19 : Rédemption

Bon, on ne va pas tourner autour du pot, mais si déjà 1276 âmes ne brillait pas à fond, on peut dire que Rédemption touche le fond.



Cet album, je ne l’avais jamais lu, il y avait un trou dans ma collection de « La Jeunesse de Blueberry » avec les tomes 17 et 19 que je me suis décidée à acheter afin de combler ce vide.



J’aurais pu éviter le tome 19…



Pas l’habitude d’être autant déçue par un Blueberry mais ici, à jouer avec le côté fantastique, on fout tout l’édifice déjà difficilement monté dans le tome précédent et on scie la branche sur laquelle on avait posé ses fesses.



Et puis merde, je spolierai un peu : le général Sheridan qui n’avait pas trop envie que l’on retrouve sa nièce vivante change radicalement de bord et le voilà presque larmoyant, se repentant amèrement d’avoir osé se frotter les mains à l’idée qu’on la tuasse et qu’il héritasse de tout (pas français ? M’en fout).



Rédemption, d’accord, mais bordel, pas si vite ! Il retourne sa veste plus vite que Jacques Dutronc dans sa chanson ! Quand au type que Blueberry a aidé dans le bar, on se demande bien de quel côté il roule et si Blueberry ne va pas se retrouver pris entre le marteau et l’enclume.



Mais ce qui m’a le plus fout en l’air cette lecture, c’est le personnage de Virginia Kindman : elle est belle, elle est forte, a plus d’un tour dans son sac, mais on frôle le côté fantastique en faisant d’elle une véritable sorcière qui parle aux animaux, qui voit tout, sauf certaines choses importantes et dont la dernière scène est à la limite de la guimauverie.



Il y avait moyen d’utiliser ce personnage d’une meilleure manière.



Quand au pasteur zinzin et meurtrier, il est tout à fait du côté obscur et n’a rien pour le récupérer, ce qui est dommage, un peu de nuance aurait pu nous faire hésiter sur nos sentiments envers ce type.



Bref, pour une fois, je suis déçue d’un Blueberry, pourtant, Corteggiani m’avait habitué à mieux.


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La Jeunesse de Blueberry, tome 14 : Le Bouc..

Après avoir triomphé d’une ennemie qui lui aura mis de nombreux bâtons dans les roues et sauvé (au moins temporairement) ses amis, le lieutenant Blueberry ne devra pas compter se reposer sur ses lauriers. L’agence Pinkerton a encore besoin de lui !



Il faut tuer Lincoln avait déjà laissé supposer que quelque chose se tramait : Eléonore Mitchell semblait bien certaine de la défaite de l’Union et un inquiétant personnage, à fort potentiel, est venu remplir une sinistre besogne… Toutes les explications seront données dans ce nouvel album qui va ouvrir un nouveau cycle.



Il semble ici en être terminé de la ville de l’Atlanta et des complots plus au moins liés à cette ville assiégée. L’Union et la Confédération rivalisent d’ingéniosité et de coup tordus pour mettre la main sur une arme qui pourra faire la différence au cours du conflit et forcément les choses ne se présentent pas au mieux pour le Nord.



De nouveaux personnages font ici leur apparition et notre fière équipe va devoir affronter des ennemis impitoyables et bien décidés à faire gagner leur camp, peu importe le nombre de vies innocentes qu’ils devront emporter avec eux.



Nous voici donc repartis pour un nouveau cycle aussi prometteur que différent du précédent ! Affaire à suivre !
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La Jeunesse de Blueberry, tome 12 : Dernier..

L’information avait déjà été donnée à la fin de La piste des maudits : les Sudistes s’apprêtent à quitter Atlanta car la position devient intenable. Sauf que cela n’arrange en rien les affaires du lieutenant Blueberry revenu volontairement dans la ville en question pour sauver un ami proche.



Ne voulant pas croire au décès de la vénéneuse Eléonore Mitchell dont il s’est entiché, il va devoir s’extirper d’une position des plus délicates. Il va d’abord falloir s’évader, puis quitter la ville assiégée avant de retrouver la piste de l’espionne, en évitant les nombreux pièges qui lui sont destinés…



L’album réservera encore d’autres surprises, il va ici être question d’un complot qui menace, riend e moins, que la vie du Président de l’Union. Rencontre en Blueberry et Pinkerton, chasse aux comploteurs, emprunts divers à ‘histoire : le scénario est bien rempli et tiendra le lecteur en haleine d’un bout à l’autre.



Les dessins sont toujours aussi bons ! lls sont ici parfaitement adaptés aux très nombreuses scènes d’action qui nous sont proposées. Et la dernière planche nous révèle une belle surprise.



Dernier train pour Washington est une belle réussite : efficace et haletant à souhait !
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La Jeunesse de Blueberry, tome 19 : Rédemption

Rédemption est le titre qui convient à un scénario qui s’achève enfin. François Corteggiani, connu pourtant connu pour de nombreuses réussites, n’apparait pas au mieux de sa forme ici. La seule surprise véritable du scénario concerne un certain général Sheridan. Son évolution est surprenante et peine à convaincre. Pourquoi avoir osé ce choix dans le tome précédent pour le réduire à néant aussi rapidement ? Après quelques explications triviales, le lecteur peut légitimement se sentir dupé.

L’idée est sans doute de faire croire (et de faire continuer à croire) que Blueberry va se retrouver entre deux feux sans pouvoir faire confiance à son nouvel ami (qui évolue tout aussi étrangement). Envers et contre tous… Sauf que ce n’est pas le cas. L’histoire est prévisible, convenue, sans véritable intérêt. L’apparition d’un nouveau personnage, détonne. La surprise reste agréable (merci aux dessins). Mais elle se dissipe bien vite, des sommets sont atteints : la scène sous la lune ou des adieux déchirants se complaisent dans une mièvrerie de pseudo romantisme éculé et totalement superfétatoire. La nouvelle évasion de notre protagoniste est à l’image de ce tome dix-neuf : commode, insipide.

Utiliser la religion, les dangers du sectarisme, la chasse aux sorcières dans l’Ouest, sur fond de Guerre de Sécession était une idée sans doute destinée à apporter un peu de saveur à cette histoire qui aurait pu amplement être traitée en un tome unique. Les dernières planches semblent annoncer une époque nouvelle. S’achemine-t-on vers un retour aux sources ? L’espoir est permis.
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La jeunesse de Blueberry, tome 18 : 1276 âmes

Les dessins de Michel Blanc-Dumont demeurent l'un des deux points d'intérêt de ce dix-huitième tome de l'une des plus prolifiques séries dérivés consacrées au lieutenant myrtilles, heu pardon... au lieutenant Blueberry. Son style spécifique est plaisant à l'envie et donne vie à des personnages, surtout lorsqu'il sont vu de près.

Habituellement charismatique, le protagoniste laisse filer une curieuse image de lui-même à la fois faite de clichés (ah la traditionnelle scène du saloon !) et de trop longues absences. Le grand méchant ne suscite guère d'intérêt. Un prêtre (forcément cinglé) qui semble avoir constitué une secte de hors-la-loi dévoués.

Fort heureusement, une partie du scénario retient l'attention. Mettons de côté la trame principale, toute juste bonne à servir de prétexte à une aventure de plus grande envergure (la demoiselle, fille de... enlevée, quelle originalité !).

Les règlements de comptes politico-militaire et surtout les figures des deux généraux : voilà le second point positif. Quelques surprises bien calculées sont traitées avec habilité. Mais que tout cela est bien maigre...
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La jeunesse de Blueberry, tome 20 : Gettysb..

Après une perte de vitesse, nous retrouvons un lieutenant Blueberry avec quelques appréhensions légitimes. Fort heureusement, pouvons-nous les remiser pour un temps !

La dédicace des auteurs donne le "la" : ce vingtième album de la jeunesse du célèbre lieutenant créé par Jean-Michel Charlier est un hommage rendu au(x) père(s) ! Autrement dit, il y a ici à la fois un retour aux sources et de nombreuses références aux tomes premiers de cette saga parallèle. Il est fortement recommandé d'avoir lu et relu les trois premiers albums pour pleinement apprécier celui-ci.

Enfermé dans un cave au cours d'une bataille, Blueberry échange ses souvenirs avec un sergent. Les souvenirs en question se rapporteront à la plus célèbre bataille de la Guerre de Sécession et mettront l'accent sur sa tendance passée à fréquemment changer d'uniforme...

Le retour aux sources se vit dans le sens où l'histoire privilégie les batailles par un amoncellement de petits moments sanglants. Une petite mission, périphérique est bien présente mais elle ne sert qu'à mettre la bataille en valeur. Le lecteur peut facilement perdre le fil (surtout si sa relecture date un peu). Mais quel plaisir !

La seule ombre au tableau et le style de Michel Blanc-Dumont, pourtant si fluide et si efficace d'ordinaire. Son côté résolument moderne, vraiment réussi, ne parvient pas à convaincre ici. Cela est d'autant plus regrettable que l'auteur s'est appliqué (les batailles, les visages des grands généraux transcris avec une finesse remarquable). Un reproche difficile à formuler, à lire et à accepter car personne ne peut imiter Jean Giraud.
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La jeunesse de Blueberry, tome 21 : Le conv..

Depuis que Giraud et Charlier ne sont plus aux commandes du spin off consacré à la jeunesse de Blueberry, soit ça part en carabistouilles (restons polie) soit ça reste dans de l’ultra classique.



Les pères de Blueberry étaient dans le classique aussi, avec des retours aux sources, mais au moins, leurs scénarios étaient plus relevés, moins conventionnels que ce que je viens de lire.



Conventionnel ne veut pas dire merdique mais j’espérais tout de même avoir autre chose que du réchauffé.



Comme je prends la fin de la série bien après tout le monde, je n’ai pas dû attendre 3 ans entre l’album consacré à la bataille de Gettysburg et sa suite.



Dans l’album précédent, notre lieutenant après s’être réfugié dans une maison pour échapper aux tirs sudistes se faisait cueillir ensuite, avec son sergent, par les Reb et les voici dans un train en tant que prisonniers.



Première question : qui est le fameux convoi des bannis ? Le wagon avec une dizaine de prisonniers nordistes ? J’ai des doutes… Alors serait-ce le convoi des pillards déguisés en Sudistes qui seraient visé par le terme de "bannis" ? Bof… Jamais l’auteur ne nous apprendra de quoi ou de quel endroit ces hommes ont été bannis ! Mais bon…



Ces derniers albums, il me semble que Blueberry tombe souvent dans des communautés ultra religieuse… Cet album n’y déroge pas et on se retrouve une fois de plus chez des culs bénis qui refusent la violence mais n’hésitent pas à vous fouetter pour expier le Mal qui est en vous. Les grands croyants sont souvent bourrés de contradictions.



En soi, cet album n’est pas mauvais, mais il est conventionnel et réchauffé : une communauté qui vit à l’écart de tout, des pillards qui arrivent, qui flinguent à tout va, le tout, sur fond de vengeance, pour ne pas changer.



Certains visages des personnages avaient tout droit l’air de sortir de "La planète des singes", l’ancien film vu leur dents qui ressortaient ou leurs airs simiesques. Hormis ces détails, les dessins de Blanc-Dumont sont bien exécutés et les coloris sont agréables pour les yeux, surtout après avoir lu "Wanted"…



Mais c’est trop du déjà-vu et Blueberry m’a habitué à autre chose que des aventures qui semblent là juste pour ajouter des albums avant de terminer enfin ce spin off commencé par Charlier et Giraud en 1975 et qui devait faire la jonction avec le premier album de Blueberry "Fort Navajo" qui commence après la fin de la guerre de Sécession.



Où les auteurs changent leur fusil d’épaule en nous proposant du plus relevé ou alors, on arrête là et on ne continue plus le massacre.



Ma cote est sévère car j’ai eu l’habitude d’avoir de l’excellence et là, je suis très déçue…


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La jeunesse de Blueberry, tome 20 : Gettysb..

Après quelques albums décevants ou en demi-teinte, les nouveaux parents de Blueberry le remettent dans le vrai jus de sa jeunesse : la guerre de Sécession !



Gettysburg, je n’y étais pas mais ce fut terrible. Les batailles sont toujours des boucheries sans nom, quelque soit la guerre.



Alors que je m’attendais à vivre cette bataille de l’intérieur, les auteurs ont choisi le procédé narratif : Blueberry et un sergent sont coincés dans la cave d’une maison que les Rebelles canonnent et notre lieutenant préféré lui raconte la bataille de Gettysburg qui se déroula du 1er au 3 juillet 1863.



Une bataille qu’il a vécu des deux côtés, puisqu’il était agent double. Sans oublier que notre Blueberry a grandi dans le Sud (avec plantations et esclaves) avant d’émigrer vers le Nord et de finir avec l’uniforme bleu sur le dos et muni d’un nouveau nom de famille.



Avec cet album, les auteurs reviennent aux fondamentaux de Blueberry dans sa partie "Jeunesse" et j’ai regretté de ne pas avoir relu les premiers albums pour me remettre le tout en tête. Cela ne m’a pas empêché de profiter de ma lecture et après quelques albums décevants, j’ai repris du plaisir avec Blueberry jeune (je préfère la série mère à la dérivée).



Pas facile de nous raconter une bataille qui fut violente en termes de pertes humaines et qui fut, selon certains, un moment clé de la guerre de Sécession, celle qui fit basculer l’Union vers la victoire de cette guerre fratricide.



Il y a des attaques, des contre-attaques, ça canonne dans tous les coins et il faut tenir le lecteur en haleine sinon il risque vite de s’y perdre dans ces offensives de toutes parts. Les dessins de Blanc-Dumont sont précis, les traits des personnages fins et les décors ne sont pas négligés.



En mélangeant la petite histoire de Mike S. Donovan Blueberry à la grande Histoire de la bataille, les auteurs ont réussi à captiver le lecteur et à ne pas l’égarer sur le champ de bataille.



La collection « Jeunesse de Blueberry » est inégale, sauf pour les premiers tomes de la saga qui eux sont super importants pour connaître vraiment qui est Blueberry, mais ce vingtième album est à classer dans les "bons" (pas dans les excellents) et je suis contente de voir que la série se redresse après quelques tomes décevants, pas terribles, passables.


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La Jeunesse de Blueberry, tome 11 : La pist..

Cette seconde partie est un peu plus intéressant avec un récit qui recèle plus de rebondissements et de suspense.

Miss Mitchell se révèle un terrible assassin, comment va se déroulé les futures retrouvailles entre Blueberry et cette meurtrière, une rencontre explosive ? le principal intérêt du récit est donc bien les agissements de cette traîtresse et les énigmes qui émaillent son chemin…

La suite semble plus prometteuse même si je trouve ce cycle le moins maîtrisé de la série.

A noter, un beau clin d’œil aux « Tuniques Bleues » avec l’apparition de deux soldats bien connus : le sergent Chesterfield et le caporal Blutch.
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