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Critiques de Michel Duchein (40)
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Ils ont fait l'Histoire, tome 15 : Elisabet..

La dame de fer avant Margaret Thatcher, Elisabeth première d'Angleterre, indépendante, cruelle, et austère tout un programme!!!. 1558-1603 un règne très long et faire tenir cela dans un seul album c'est la quadrature du cercle.



Pourtant les auteurs y parviennent le scénario nous permet d'avoir une approche intéressante du long règne de celle qui favorisa l'émergence de l'Eglise protestante anglaise (entre autres...). Les dessins sont sobres, ce n'est pas d'une gaité folle, les protagonistes et le contexte ne s'y prêtent guerre, mais c'est une réussite.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 15 : Elisabet..

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à Elisabeth Ière, la Gloriana de l'Angleterre éternelle !





Je vois d'ici les critiques presses expliquer que la narration perd le lecteur en multipliant les ellipses au lieu de tout expliquer des tenants et aboutissants des enjeux de tel ou tel épisode historique. Ils n'auront pas entièrement tort, mais le commun des mortels qui s'est intéressé aux "Tudors", "The White Queen", "The Devil's Whore", "New Worlds" et "Reign" ont depuis longtemps appris à utiliser wikipédia pour s'informer sur l'Histoire anglaise, au contraire de la caste journalistique et autres bobos hipster persuadés de tout savoir et de toujours avoir raison. En plus, pas besoin d'être un fin connaisseur de l'Histoire de l'Angleterre pour comprendre les enjeux de cet album : comment exercer le pouvoir quand on n'y a pas été préparé, surtout quand on est une femme !



On ne peut pas réaliser une biographie exhaustive d'un personnage historique de premier plan comment raconter la vie d'un personnage historique en moins de 50 pages sans effectuer des choix. On commence donc le récit avec la rivalité entre Marie Tudor, championne du catholicisme, et Elisabeth Tudor sa demi-soeur, point de ralliement de tous les partisans du protestantisme… (Vous ne savez pas ce que sont les guerres de religion ? Vous n'avez donc jamais été à l'école ou vous êtes journalistes ! ^^) Mais la Grande Faucheuse ouvre la voie à Elisabeth qui prend la place de Bloody Mary :

- pour éviter la guerre civile, elle évite de véritablement prendre parti et finalement continue l'oeuvre d'Henry VIII en développant l'anglicanisme

- pour éviter la guerre européenne, elle évite de s'impliquer dans chacune des guerres continentales

- pour éviter la révolution, elle multiplie les réformes financières et les oeuvres de charité

Les auteurs ont croisé les sources mélioratives et les sources péjoratives pour dresser un portrait contrasté mais finalement assez touchant d'une femme propulsée à la tête d'un Etat de premier plan à la croisée des chemins en cette fin de la Renaissance anglaise. En refusant le mariage pour rester à la tête de l'Etat, elle nourrit toutes les rumeurs et tous les complots, et faute d'héritier ceux-ci ne font que se multiplier… Alors que Mary Tudor avait pardonné à sa soeur pour lui confier le trône, quand les rôles sont inversés elle finit par faire décapiter sa cousine Mary Stuart alors que finalement c'est son fils qui prendra sa place… Après le bordel du roi fou et de la Guerre des Deux Roses, Henry VIII a remis le bordel avec ses mariages et répudiations à répétitions, avant qu'Elisabeth Ière ne remette encore une fois le bordel en restant sans descendance (sans parler des répercutions : on a à peine résolu la question galloise qu'on se lance à corps perdu dans les questions écossaise et irlandaise alors que niveau guerre de religions les braises couvaient encore plus que jamais !) Les contrecoups de l'exécution de la reine d'Ecosse Marie Stuart sont terribles et la reine d'Angleterre Elisabeth Tudor est bien près de perdre tout ce qu'elle avait gagné quand Philippe II envoie l'Invincible Armada mettre les choses au point au Nord-Ouest de l'Europe !

Mais on nous aussi conte le récit d'une femme, de ses amours, de ses haines, de ses espoirs, de ses craintes, troublée par la vieillesse et à la nostalgie, un temps tentée par la vie maritale quitte à perdre ce pour quoi elle s'est toujours battue en tant que strong independant woman, et qui se distraie avec des favoris avant de regretter de s'être éloignée de Robert Dudley, son ami d'enfance certainement, l'amour de sa vie sans doute…

La comparaison entre Elisabeth Ière avec Catherine de Médicis m'a sauté aux yeux, bien que la 1ère ait été qualifié de Reine Vierge alors que la 2ème ait enfanté à dix reprises : deux femmes qui sont passés de la prison au trône, parvenues au pouvoir sans l'avoir souhaité et condamné à l'exercer à une époque plus que troublée où les partisans du catholicisme et du protestantisme sont à couteaux tirés… Ces pionnières ont ouvert la voie aux femmes de pouvoirs en Europe, et peut-être dans le monde !





Pour accompagner cette biographie, les dessins d'Andrea Meloni assisté de Giulia Priori et de son studio Arancia manque d'ambition, de finition, de flamboyance, mais ils n'en restent pas moins tout aussi agréables qu'appréciables et m'ont fait passer un bon moment. Petit bémol peut-être pour le dossier historique, moins passionnant voire moins intéressant qu'à l'accoutumé car trop académique : peut-être le côté archiviste de Michel Duchein qui ici s'est laissé sentir ?
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Histoire de l'écosse

Cette histoire de l’Écosse de Michel Duchein fait plus de 700 pages (j’ai lu l’édition augmentée et mise à jour de 2013) et loin de moi l’idée d’en faire un résumé scolaire.



Cela se lit un peu comme un roman historique (sans les dialogues) : c’est passionnant et donne envie d’en apprendre davantage. Le seul souci c’est qu’il n’y a pour ainsi dire pas de livres sur l’histoire de l’Ecosse en français, mais passons.



De la Préhistoire au fondateur de la monarchie écossaise (Kenneth Mac Alpin) c’est très synthétisé. J’aurai voulu en apprendre plus sur les Pictes, mais mis à part « Astérix & Obélix chez les Pictes » je n’ai rien trouvé sur ce peuple en français sauf peut-être la triologie de Robert E. Howard « Bran Mak Morn » ?



J’ai appris que Macbeth n’était pas un personnage inventé par Shakespeare (on ne peut pas tout savoir) mais qu’il fut roi d’Ecosse entre 1040 et 1057 et que sa chère et tendre épouse portait le ravissant prénom de Gruoch ^_^



S’en suit une promenade d’un roi d’Écosse à l’autre jusqu’à l’Acte d’Union de 1707 - bien que depuis le règne de Jacques Ier d’Angleterre, qui a débuté en 1603 (précédemment Jacques VI d’Écosse de 1567 à 1603) il n’y avait plus qu’un seul roi pour les deux royaumes.



La suite n’est pas plus paisible pour autant car Culloden n’est pas loin (1746) et avec cette révolte les représailles démesurées et choquantes menées par le Boucher de Cumberland : les massacres, les déportations, la mise à sac de la culture écossaise.



Franchement avec tout ce que j’ai lu… je regarde les Anglais avec un autre œil.



Les Écossais étaient fort présent au cours des deux Guerres Mondiales, et j’ignorais que Glasgow avait également été bombardé au cours du Blitz de 1941. On parle toujours de Londres… mais quelles autres villes sont tombées ?



Cela se poursuit jusqu’en 2014 (avec la restitution de la Pierre de Scone en 1996 et l'annonce du référendum du 18 septembre 2014).



Les +

C’est bien structuré, il y a un index, des cartes, une chronologie, des arbres généalogiques, des anecdotes, …



Les –

J’ai regretté que certaines parties ne soient pas plus développées, d’autant plus que l’auteur signale qu’il n’y a pas vraiment l’embarras du choix en langue française



Quoi qu'il en soit, j'ai très envie d’approfondir le sujet.



Challenge pavés 2017 – Edition spéciale contre l’illetrisme



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Ils ont fait l'Histoire, tome 15 : Elisabet..

"Elisabeth Ire" est un album de bande dessinée, permettant de présenter les événements historique majeurs de l'histoire anglaise, s'étant déroulés sous le règne d'Elisabeth 1ère.

Cette méthode peut avoir l'avantage, pour les plus réticents à l'Histoire, de présenter celle-ci sous une forme ludique, mais, même, sans être, particulièrement réticent à l'Histoire, on peut y trouver son compte.

Les dessins sont tout à fait remarquables, de vrais bijoux, précis, mais pas trop.

L'une des choses les plus intéressantes, dans cette bande dessinée, fut le portrait, complexe et nuancé, qui est fait de la reine Elisabeth, sans cesse tiraillée entre une chose en une autre, habitée par des contradictions.

Les auteurs réussissent parfaitement à recréer l'ambiance politique de l'Angleterre de cette époque, marquée par une certaine âpreté des rapports politiques, mais pas seulement.

J'ai passé un très agréable moment avec cette jolie bande dessinée.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 15 : Elisabet..

Tout n’est pas forcément bon dans la série Ils ont fait l’histoire, mais en tous cas, l’album consacré à Élisabeth Ier est une bonne pioche. Il faut dépasser la première de couverture pas franchement transcendante, pour découvrir un album qui réserve de belles surprises et qui se révèle d’une certaine richesse.



Le fil rouge offre un bon compromis entre exhaustivité et synthèse. Le récit s’intéresse aux grandes réformes en privilégiant surtout le religieux, la politique et la guerre. L’économie, la société et la culture tiendront donc une place de moindre importance, malgré la participation d’un certain William Shakespeare. A côté de cela, il reste de la place pour une reine terriblement humaine. L’on pourra toutefois reprocher aux auteurs d’avoir un peu trop forcé le trait sur les colères du protagoniste. Ce choix dotera la reine d’un caractère particulier, alors que d’autres traits, évoqués dans la postface, restent dans l’ombre.



Malgré la densité du propos, le texte n’est ni trop long, ni trop court. D’ailleurs, il est habilement mis en scène puisqu’à plusieurs reprises des supports papiers prennent le relais des bulles. En revanche, le scénario semble progresser par à coups. Il est également regrettable de ne pas voir les conséquences des décisions. L’album reste centré sur le protagoniste et son premier cercle, à l’exception de quelques mouvements de foule.



Les dessins sont agréables. L’on appréciera ici la maîtrise du trait et des couleurs, même si les tonalités les plus sombres prédominent. Qu’il s’agisse de scènes d’intérieur, de Cour, d’extérieur ou de batailles, l’on tourne avec grand plaisir chaque planche. Les effusions de sang et détails macabres liés aux exécutions sont en revanche superfétatoires. De même, certaines postures de la reine demeurent toutefois outrancières et nuisent au sérieux de l’ensemble.



Le cahier historique apporte ici une réelle plus-value et mérite que l’on s’intéresse à lui. Assurément Michel Duchein a composé son texte pour l’album, allant même jusqu’à expliquer les choix scénaristiques. Ce supplément est franchement apprécié car il s’agit réellement d’un complément utile.



Voici donc un album vers lequel l’on peut se tourner d’autant qu’il s’agit d’one shot. Plus qu’à espérer que Henry VIII puisse prochainement bénéficier des mêmes attentions prodiguées par la même équipe.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 15 : Elisabet..

Ce tome consacré à Elisabeth 1ère est tout à fait au niveau de l'excellente collection "Ils ont fait l'histoire".

Il livre une biographie riche et fouillée de la reine vierge, tout juste pourrait-on regretter qu'il passe trop vite sur ses jeunes années, mais les enjeux de son règne sont par contre bien analysés.

Les dessins sont superbes, comme l'illustre la couverture de l'album, majestueuse. On notera particulièrement le soin apporté à l'évolution du visage d'Elisabeth.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 15 : Elisabet..

Une très belle BD qui a attiré mon regard avec sa couverture magnifique en contre plongée, une BD avec de belles planches, des graphisme et des couleurs qui m'ont particulièrement plu, un scénario très documenté.

Très instructif sur le règne d'Élisabeth Ière , une très grande reine qui a fait de son règne d'une durée peu commune (plus de 44 ans), un règne inoubliable pour l'Angleterre et l'Europe.

La BD retrace ses relations avec sa demi soeur et sa cousine, les décisions les plus importantes de son règne concernant la religion, la guerre, l'économie qu'elles soient bonnes ou mauvaises, les trahisons et les complots autour d'elle.

La BD s'attarde aussi sur le non mariage de cette reine et sur sa vie privée qui resteront un grand mystère. Une femme de pouvoir tres forte dans un monde dominé par les hommes. Hélas, avec sa disparition et à cause de son célibat, la branche des Tudor s'éteint avec elle.

La BD s'attache à montrer les bons et les mauvais côtés de ses choix politiques, économiques, des réformes décidées , certaines décisions indispensable, et d'autres plus ou moins voulues (comme le nombre d'exécutions de proches qu'elle a ordonnées).

De beaux dessins retraçant la coquetterie de cette reine et une mention particulière pour ceux sur sa victoire sur l'Armada espagnole avec Drake.

La BD met surtout en avant le côté politique et religieux du règne.

Une BD que je rapproche du film Elisabeth pour son esthétisme et sa qualité.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 15 : Elisabet..

Belle fresque historique. Cette BD nous présente les années de règne de la reine d'Angleterre, Élisabeth 1re. Tout y est... conspiration, guerre de religions, stérilité... Un beau topo. Les dessins sont très beaux et les faits historiques sont judicieusement documentés. L'éditeur a également annexé un dossier imposant à la fin de la BD qui traite de cette reine et du contexte politique. Enrichissante lecture.
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Une bouffée de mort

Si Asimov s’est rendu célèbre dans la SF (qui ne constituait pourtant qu’une infime partie de son œuvre titanesque en grande partie occupée par la vulgarisation scientifique), il a toujours aimé le roman policier traditionnel comme en témoigne ses très amusantes nouvelles consacrées aux Veufs Noirs. Après avoir infusé le whodunit dans la SF (ou vice versa) avec LES CAVERNES D’ACIER et FACE AUX FEUX DU SOLEIL, sans oublier le recueil HISTOIRES MYSTERIEUSES, il s’essaie ici à une très classique énigme.

Contrairement à la majorité des whodunit qui place leur premier meurtre à mi-parcours, Asimov plonge directement dans le récit en situant le crime dès le premier chapitre. Louis Brade, chercheur en chimie qui attend depuis 17 ans son hypothétique nomination à une chaire d’enseignement, découvre ainsi dans son laboratoire son élève, Ralph Neufeld, empoisonné par du cyanure. Pour le professeur il est impossible qu’un brillant étudiant comme Ralph ait pu confondre les produits et commettre l’erreur ayant conduit à sa mort. L’accident étant exclu, le suicide peu crédible, ne reste que le meurtre. Mais Louis va-t-il se mêler de cette histoire, au risque de ruiner sa déjà piètre réputation ?

Le roman nous plonge dans le monde, bien connu d’Asimov (cf. son autobiographie MOI, ASIMOV) de la compétition universitaire avec ses personnages bien typés. Le doyen, Littleby, considère ainsi la mort de l’étudiant comme « terrible, terrible, terrible » mais le plus important reste de préserver la réputation de la faculté. D’autant qu’il doit sa notoriété à un bouquin écrit voici 20 ans mais à présent épuisé et que notre brave doyen n’a pas accompli grand-chose depuis. On remarque aussi un professeur libidineux, surnommé « Mains Baladeuses » qui adore raconter des blagues scabreuses, flirter avec ses étudiantes et leur mettre la main au panier. Amusant lorsqu’on connait les accusations ensuite portées à l’égard d’Asimov lui-même.

L’auteur se délecte du panier de crabe universitaire où chacun s’intéresse surtout à sa sécurité matérielle à coup de publications régulières et routinières jusqu’à la titularisation permettant d’attendre tranquillement la retraite. Il n’est pas tendre avec tous ces professeurs insistant pour qu’on classe l’affaire en évoquant d’abord un accident puis un suicide mais surtout pas un meurtre, ça ne se fait pas dans le beau monde. Asimov ne ménage pas non plus son « héros », détective improvisé courbant l’échine depuis près de 20 ans pour se faire accepter dans les hautes sphères, ni son épouse qui menace de le quitter s’il n’est pas titulaire à la fin de l’année et qui lui demande avec insistance de laisser tomber l’enquête et de ne surtout pas faire de vagues.

La résolution de l’énigme est convaincante et le divertissement bien mené, sans être un incontournable d’Asimov ou du whodunit, UNE BOUFFEE DE MORT reste suffisamment efficace et amusant pour mériter la lecture.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Histoire de l'écosse

C'est un ouvrage de très bonne qualité, pour ce type de récit d'histoire nationale concentré, que nous propose Michel Duchein. Le style est agréable et abordable. Les chapitres sont bien découpés et la structure bien construite.

Chose suffisamment rare dans ce type de livre pour être soulignée, les périodes disposent, à peu prêt, du même nombre de pages (souvent la période contemporaine écrase les autres, cela est dû probablement au nombre de sources). Ce qui fait dire, par l'auteur lui même, que les personnes soucieuses d'en connaitre plus sur l'Écosse actuelle peuvent compléter cette lecture avec l'un des nombreux ouvrages disponibles sur le sujet. En effet le présent récit se conclut par le référendum du 11 mars 1997 et le vote de la mise en place d'un nouveau Parlement écossais.

Michel Duchein permet également, à travers son livre, de tordre le cou à beaucoup de clichés qui entourent la culture de ce pays (kilts, cornemuses, paysages sauvages,..). Un ouvrage recommandé à tous les intéressés de cette "nation sans État".
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Une bouffée de mort

Une bouchée de cyanure et Raph Neudel est mort.

Accident ? Suicide ? Meurtre ?

Qui avait intérêt à la disparition de ce jeune et brillant étudiant chimiste ?

A-t-il choisi ou a-t-on choisi pour lui ?

C’est là les question auquel on va être confronté dans ce premier polar d’un des maitre de la SF

Isaac Asimov professeur adjoint de biochimie à l'Université de Boston place l’intrigue de son premier roman policier dans un univers qu’il connait bien. Et si pour le commun des mortel Asimov est un des maîtres du roman de science-fiction, il faut savoir qu’il s’est aussi compromis dans et avec le roman policier. Ici il nous propose un whodunit de belle facture. Une enquête très bien ficelée et drôlement agréable à lire.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Une bouffée de mort

Je ne lis pas de polars, ou très peu, mais je venais de m'enfiler avidement environ 4000 pages d'Asimov et pouvoir le découvrir dans un autre style que la SF ou le Space Opera m'a intrigué.

On sent de suite que l'auteur connait bien le milieu (universitaire) dans lequel évoluent ses personnages. Ces derniers sont très humains, même s'ils ne sont pas tous traités de manière égale. Je pense qu'il aurait pu fouiller un peu plus certains (la petite amie notamment).

L'écriture est très fluide, très agréable avec toujours ce style que je ne saurais définir mais qui me fait reconnaitre immédiatement l'auteur.

L'intrigue est bonne sans casser des briques non plus mais certains passages drôlatiques et les rebondissements en pagaille ont rendus ma lecture particulièrement dynamique et enjouée.



Je ne le relirai probablement pas, connaissant le dénouement, et il ne m'a pas donné spécialement envie de m'attaquer à un autre polar. Néanmoins, j'ai passé un bon moment en compagnie d'Une bouffée de mort.
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Une bouffée de mort

Lettre ouverte à Isaac Asimov.



Isaac,



Bien qu'ayant ce livre dans ma bibliothèque depuis quelque temps, je ne l'avais pas encore lu. Je veux parler du roman "Une bouffée de mort.

Comme ce n'est pas de la science fiction ni une courte nouvelle comme tu sais si bien les écrire, je pensais le commencer à midi et le déguster sur plusieurs jours.

Mais comme d'habitude avec toi, une fois que l'on a commencé on fini. Impossible le m’arrêter. Ce" héros" plutôt minable m'a attiré dans ses filets et je n'ai refermé ce livre qu'une fois fini. Ton écriture fluide, tes explications scientifique totalement claire malgré mon ignorance du sujet (la chimie), tes personnages attachant grâce a leurs défauts et leur normalité m'ont une fois de plus captivée.

Alors, Isaac je te remercie de cet instant de plaisir bien que je sois arrivée très en retard à mon rendez-vous par ta faute.



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Histoire de l'écosse

Pour moi qui suit passionnée par l'Ecosse, je dis bravo !

Si ce gros pavé peut faire peur une fois plongé dedans on decouvre des explications simples et bien découplées.

Je m'en suis servie à de nombreuses reprises pour ecrire sur le sujet de l'histoire.
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Elisabeth 1re d'Angleterre

souvenir de lecture... en suivant l'éphéméride...

1603 décès d'Elizabeth I, reine d'Angleterre. Jacques Ier, fils de Marie Stuart, lui succède.



*



Élisabeth Ire d'Angleterre (7 septembre 1533 à Greenwich – 24 mars 1603 à Richmond) est l'une des plus célèbres souveraines d'Angleterre. Également nommée « La reine vierge », « Gloriana » ou « Good Queen Bess » par ses partisans, Élisabeth Ire fut reine d'Angleterre, de France (seulement en titre) et d'Irlande du 17 novembre 1558 jusqu'à sa mort.



Elle parlait l'anglais, le latin, le grec, le français et l'italien.



Fille du roi Henri VIII d'Angleterre et d'Anne Boleyn, Élisabeth fut la cinquième[1] et dernière représentante de la dynastie des Tudors.



À la mort d'Henri VIII, le 28 janvier 1547, elle n'était cependant que troisième dans l'ordre de succession à la Couronne.



Seules les morts successives de son demi-frère cadet, Édouard VI le 6 juillet 1553, puis de sa demi-sœur aînée, Marie Ire le 17 novembre 1558, lui permettront d'accéder au trône.



Son long règne de 45 ans définit la période élisabéthaine, qui voit l'Angleterre s'élever au rang de grande puissance et poser les bases d'un empire maritime hégémonique.



source : wikipédia
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 15 : Elisabet..

Cette bande dessinée sur le règne d'Elisabeth Ire est très intéressante. Tout y est : son caractère, sa vie privée et les grands événements ayant jalonnés son règne.



Il s'agit d'un des tomes de la collection Ils ont fait l'histoire parue chez Glénat et France loisirs. À la fin du tome, on trouve un dossier biographique.
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Jacques Ier Stuart

AH !! les Stuarts dynastie écossaise marquée par la malchance entre ceux morts au combats ou de maladie laissant des héritiers en bas âge . Ecrasés par les Anglais a plusieurs reprises , sous la contrainte permanente des guerres de clans Mal mariées comme Marie à François II de Valois souffreteux et impuissant .Revenant chez elle se perdant dans des amours impossibles et une politique religieuse suicidaire , de révoltes stériles en complot débiles pour finir comme l on sait .Son fils ce jacques 1° d Angleterre et VI d'Ecosse qui n a jamais vraiment été proche de sa mère s est rapproché de la virago rousse Tudor qui sans enfant l a désigné comme successeur roi médiocre et mal aimé .Charles I° son fils réussi a se fâcher avec à peu prés tout le monde à cause de ses dépenses et toujours grâce à la religion .Face à lui Cromwell un grand malade ne lui laissa aucune chance et couic la tête . Réfugié en France son fils Charles fils de la fille de Henri IV parvint grâce à l aide de Louis XIV et du général Monck a réinstaller ses fesses sur le trône et la chaise percée ( Oups pardon )Son frère jacques II et VII moins fin que son ainé imposa un catholicisme intransigeant et hop viré par le gendre Hanovre Ensuite son petit fils "Bonnie Prince Charly" gâcha toutes ses chances après un débarquement réussi en se faisant écraser à Culloden en 1746 suite à une séries d erreurs qui coûta des années de souffrance au peuple écossais .Il finit alcoolique en italie . Une dynastie pas trés brillante, ni futée .De nos jours en descendent ,plus ou moins directement , entre autre feue Lady Di et jane Birkin J aime bien l Ecosse et le Whisky mais entre nous je pense aussi ( en détournant Churchill) que la République est le pire des régimes à l exception bien sûr de tous les autres .Bye Bye les lapinous

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Histoire de l'écosse

Sur presque 800 pages, Michel Duchein nous raconte l'histoire de l'Écosse des origines jusqu'à nos jours (plus précisément 2013).



Après un voyage que j'ai adoré dans cette région, j'ai voulu en savoir plus sur l'histoire de ces magnifiques paysages et de ses habitants si chaleureux.



On découvre au fil des pages l'histoire (quand même assez sanglante) de cette région à l'identité très prononcée. Les rois se succèdent sur le trône d'Écosse au fil des années ; pas tous glorieux, certes, pour finalement se rallier à leur plus grande rivale : l'Angleterre.

Entre coups bas, pures trahisons, alliances, amitié française, on ne s'ennuie jamais.

En effet, l'auteur a eu la bonne idée de découper cette Histoire de l'Écosse en plusieurs chapitres avec des catégories assez courtes ce qui fait que ce n'est jamais trop long et ennuyeux à lire. On en apprend un peu plus sur chaque roi ou prétendant au trône mais aussi sur les relations étroites de l'Écosse avec la France. On notera l'influence considérable de la religion, que ce soit catholique ou protestante.



Néanmoins, les dernières parties de l'ouvrage (années 1900-2000) ont été quand même assez "lourdes" à lire : de nombreuses listes de lois, chiffres et liste de noms...

J'ai plus été séduite par la première partie qui était plus riche en évènements !



Mais s'il ressort de ce livre que les Highlanders étaient de pauvres sauvages et que l'Écosse a longtemps été considérée en retard sur l'Europe, elle resplendit aujourd'hui par sa culture unique et sa volonté de se démarquer d'une Angleterre bien trop longtemps méprisante.
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Le duc de Buckingham

Dumas et ses trois mousquetaires ont très tôt tourné mon attention vers le flamboyant et aventureux XVIIè siècle en général et vers les personnages historiques qui peuplent le roman en particulier. C'est un peu par hasard que j'ai croisé cette biographie dans un catalogue (entre temps, si Richelieu ou Louis XIII m'avaient marqué, j'avais oublié ce duc présenté de façon si romantique) et qu'il m'a ramené à mes vieilles amours. Il n'en fallait pas plus pour que je m'y penche.

Autant le dire tout de suite, j'adore le pourtant fort controversé, duc de Buckingham (même si je doute que j'aurais apprécier l'homme dans la "vraie" vie), il est même devenu mon personnage historique préféré, et je suis donc facile à satisfaire sur ce sujet, d'autant que les biographies en français manquent cruellement et m'obligent à me mettre à l'anglais, moi qui suis allergique à cette langue. Alors, quand j'en découvre une, je suis contente. Et quand elle est écrite sans pédanterie, de façon abordable, presque romanesque, comme le livre de Duchein, elle me fait rire et pleurer tout du long.

Un écrit efficace auquel manque pourtant beaucoup l'aspect politique. Il laisse l'impression que la vie de George Villiers n'est qu'histoires d'amour et anecdotes. Il m'a fallu consulter d'autres ouvrages pour comprendre l'importance de la place de favori et la complexité de la politique anglaise et européenne de ce début de XVIIè siècle.

En conclusion, une bonne lecture qui ravira les amateurs d'histoire, mais aussi, et peut-être surtout, ceux qui n'ont jamais osé se lancer dans la lecture de biographies. Un livre qui fait dire: "mais pourquoi les auteurs s'acharnent donc tellement à écrire des romans historiques à cette époque, alors que la réalité est tellement plus romanesque, enlevée et savoureuse que n'importe quel roman?"
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Elisabeth 1re d'Angleterre

J'ai adoré et je regrette beaucoup que des livres sur l'histoire d'Angleterre pré-victorienne soient si difficile à trouver en français
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