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Critiques de Michel Maffesoli (18)
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Les cahiers de l'Imaginaire n°1 -Gustave Le..

Il faut, si l'on veut, un tant soit peu, assurer la défense de ce petit opuscule, il faut, mesdames et messieurs les jurés, se souvenir d'un temps où Internet n'existait pas, où les photocopieuses étaient rares et où la "repro" était toute une aventure.

Car enfin, en 1980, même si la plupart des animateurs télé d'aujourd'hui étaient déjà en place, en 1980, il faut bien dire que se lancer dans une publication était une vrai gageure.

Il faut s'en souvenir avant de se moquer, avant de dire de cette brochure qu'elle a comme un air de "j'ai-fait-mon-rapport-de-stage-tout-seul-mais-j'aurais-peut-être-pas-du" !

Mesdames et messieurs les jurés, ma cliente, pour sa façon, plaide coupable.

Elle a eu une enfance difficile.

Cela n'excuse pas, me direz-vous.

Oui mais cela explique.

L'intention était louable :

ses auteurs avaient décidé de nous parler de Gustave le Rouge ...

Mais la langue bute toujours sur la dent qui fait mal !

Le propos, s'il est embrouillé, est aussi un peu prétentieux.

Seul le brillant article de Francis Lacassin tire son épingle du jeu.

Les auteurs de ce premier numéro des Cahiers de l'Imaginaire n'ont, je crois, pas réussi à cerner l'essentiel de cet écrivain qu'André Salmon, dans les caves enfumées du "Soleil d'Or", qualifiait de "Jules Verne des midinettes".

On apprend peu de choses sur Gustave le Rouge.

Mesdames et messieurs les jurés, il faut bien se l'avouer, je suis déçu.

Pourtant, au final, je remercie Daniel Couegnas, qui, j'espère, me pardonnera mon insolence, car il m'a, dans la présentation de ce premier cahier, mis sur la piste d'un livre* de Francis Lacassin, où se trouverait une biographie de Gustave le Rouge ...



* "Passagers clandestins" dans la collection 10/18









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La contemplation du monde

Le courant du post-modernisme en sciences sociales souffre et bénéficie de l’impopularité qu’impliquent le manque de rigueur et le caractère spéculatif de sa réflexion. L’enthousiasme et l’animosité semblent se cristalliser particulièrement autour de la personne de Michel Maffessoli, et ce depuis qu’il a dirigé la thèse d’Elisabeth Teissier, célèbre astrologue pour média populaires, à peine sobrement intitulée « Situation épistémologique de l'astrologie à travers l'ambivalence fascination-rejet dans les sociétés postmodernes » (lire en particulier l'article suivant : LE MAFFESOLISME, UNE « SOCIOLOGIE » EN ROUE LIBRE. DÉMONSTRATION PAR L’ABSURDE).





Trêve de ragots : Michel Maffessoli, qu'avez-vous dans le ventre ? De très gros yeux, sans doute, puisque le postmodernisme se veut critique et réhabilitation de la tradition philosophique rationnelle classique. Rien que ça. Et cependant, la Contemplation du monde, ouvrage pourtant à peine daté de deux décennies, ne résistera pas aux moyens de ses propres armes. Les objections de sa critique semblent en effet plus moisies que les idées qu'il prétend rénover d'un coup de peinture fraîche. Les libérateurs ont souvent cette fâcheuse tendance à vouloir remplacer les anciennes figures tutélaires par eux-mêmes.



L'ouvrage part de la considération suivante :





« Progressivement, l’imaginaire, que la modernité pouvait considérer comme étant de l’ordre du superflu ou de la frivolité, tend à retrouver une place de choix dans la vie sociale. »





Là où les phénomènes ne surviennent pas, Michel Maffessoli les invente. Le post-modernisme s’apparente alors au discours de celui qui, pour se donner du grain à moudre, semble avoir choisi arbitrairement un morceau de paille pour en faire une poutre. Le flou sémantique régnant autour des notions utilisées permet au sociologue une diversité d'interprétations, et donc une plus dense logorrhée. De quel imaginaire parlons-nous ? De quelle façon cet imaginaire a-t-il pris une place plus importante ? Nous ne sommes jamais certains d'avancer sur une piste concrète, surtout lorsque M.M. ajoute : « Bien sûr je force le trait. Comme souvent, je propose l’analyse d’un paroxysme ».



Catégorie fourre-tout, le post-modernisme est également décrit comme « reprise d’éléments pré-modernes qui sont utilisés et vécus d’une manière différente ». Pour se passer de la prémodernité, encore faudrait-il être capable de s'en servir. « Je pense en particulier à la Grèce ancienne qui fit de la culture de soi le pivot de l’organisation de la cité. N’étant pas spécialiste en la matière, je fais uniquement une référence métaphorique, référence ayant pour but d’éclairer le temps présent ».





Bien qu’il comporte presque 200 pages, la Contemplation du monde pourrait se limiter à sa préface. Tout y est déjà dit (« J’entends […] établir un simple constat : reconnaître la profusion, le rôle et la prégnance de l’image dans la vie sociale »). La méthode de recherche s'apparente à exacerber, dans les phénomènes sociétaux, les preuves d'un fantasme personnel transformé par hasard en hypothèse de travail, sans que nous soyons vraiment informés de la genèse de celle-ci (un sentiment ?)



"L’image est consommée, collectivement, ici et maintenant. Elle sert de facteur d’agrégation, elle permet de percevoir le monde et non de le représenter. Et même si on peut la récupérer d’un point de vue politique, elle a surtout une fonction mythologique : elle favorise le mystère, c’est-à-dire des initiés entre eux ».



Nous comprenons ainsi progressivement que l'exaltation moderne de l'imaginaire concerne essentiellement le monde du divertissement médiatique. L'imaginaire n'est plus une activité intellectuelle qui, adéquatement orientée, permet de percevoir l'image de l'essence des choses. Elle n'est plus même simple fantaisie imaginante qui se nourrit des images issues de la perception. Elle est absorption d'images fabriquées par une industrie visant à l'abrutissement des masses. Elle peut certes constituer, comme le note M.M. avec un optimisme frisant la bêtise, un "facteur d'agrégation" en ce sens qu'elle uniformise chaque être dans l'indifférenciation du désir marchand. Voir ressusciter du mystère dans la fascination que créent ces instruments d'emprise psychique n'est qu'une trahison supplémentaire que la modernité prétentieuse assène à la tradition.La contemplation du monde ne serait-elle qu’un plaidoyer pour l’acception sereine de la propagande ?



Craignez les idéologues qui, persuadés de leurs bonnes intentions, agissent en faveur d'actes mauvais en soi.
Lien : https://colimasson.blogspot...
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La franc-maçonnerie peut-elle réenchanter le mo..

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Quand il parle de franc maçonnerie, il parle plutot du GOF. Obédience qui peu à peu c’est éloignée des Lumières. Pour le mieux comprendre l’esprit de ce livre, il est interessant de ce reporter à l’entretien qu’il a donné chez Lafond. Tout est dit. Je conseille fortement de le lire. C’est d’un grand universalisme. Cel va vous éclairer.



https://www.entreprendre.fr/grand-orient-de-france/







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L'ère des soulèvements

Avec son acuité fine et acerbe, Michel Maffesoli entre dans le vif du sujet avec ce dernier ouvrage :"L'ère des soulèvements" ne sourdit plus depuis le "Temps des Tribus" mais éclate au grand jour avec différents événements emblématiques de notre époque parfaitement décrits par l'auteur : Notre Dame, Gilets jaunes, pandémie, manifestations etc et l'ensemble des mesures répressives orchestrées autour de cela. Michel Maffessoli y voit là un "totalitarisme doux" : je ne sais pas si le qualificatif de "doux" est tout à fait approprié au regard de la réalité, sournois et pervers me semblerait plus adéquats.

On pourrait mettre en parallèle de la pensée de monsieur Maffessoli celle de Benjamin Constant qui, dans son "De l'Esprit de Conquête et de l'Usurpation" fait une analyse étonnamment contemporaine de la tyrannie propre aux régimes totalitaires et dit à son propos : "appliquée à la société des temps nouveaux, elle asphyxie et tue ce qui en fait l'être même". Les deux auteurs partagent en substance cette même constatation, là où B. Constant insiste sur l'importance de la liberté individuelle comme condition sine qua non de la cohésion du groupe, M. Maffessoli met en avant le "besoin de vibrer ensemble", d'expériences communes et festives.

Comme dit le proverbe "qui vivra verra" !

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Le temps des tribus

En 1998 on m'avait incité à lire cet ouvrage ,annoncé comme révolutionnaire et ouvrant des perspectives nouvelles ;je l'ai vu ,je l'ai lu ,je n'ai pas été convaincu . Outre un langage assez jargonnant (quelle agaçante manie de l'étymologisme!) les idées exposées (pour autant que j'ai bien compris) me paraissent reprendre quelques vieilles lunes réacs (tout est de la faute des soixanthuitards) et une apologie de la communauté (réintitulée tribu) qui viendrait se substituer à l'individualisme contemporain si souvent dénoncé.J'ai lu ensuite des critiques de l'ouvrage qui en dénonce le manque de rigueur. La conversion de l'auteur à la sarkolâtrie a fini de me convaincre.
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Les nouveaux bien-pensants

Je suis assez déçu par cette lecture, le ton est dur voire méchant envers les "penseurs" de notre époque.

Si je suis parfois d'accord avec l'auteur (mais pas toujours) je trouve son attitude agressive très dérangeante.
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L'ère des soulèvements

Ce livre n’est pas d’abord facile par les termes employés qui sont souvent « érudits ».

Néanmoins, il est particulièrement instructif par le fait que l’auteur donne une vision et une analyse des évènements que nous avons tous vécu, par la « lorgnette » de la sociologie.

Or qui peut se vanter d’être à l’aise avec l’expression sociologique?

Pas moi en tout cas.

Et c’est pour cela que la lecture de ce livre m'apprend à « voir différemment », à appréhender les situations vécues de façon différente à ce que je l’avais fait.



Et c’est pour moi, tout l’intérêt de ce livre : voir différemment.

Il m’apprend que voir et appréhender différemment les évènements vécus, n’est pas une vision fautive comme c’est souvent présenté par nombres de politiques, experts de tous poils et médias dominants.



L’auteur développe le fait que nous vivons, une fin d’époque, prémisse à une nouvelle que nos dirigeants et avec eux les médias ne veulent à aucun prix.

Mais peuvent ils empêcher l’évolution d’une société, même s’ils veulent conserver l’actuelle?



Mais avant l’avènement d’une nouvelle civilisation, il va y avoir une période de transition où des soulèvements populaires vont se produire à l’image de celui des gilets jaunes.

Telle est la thèse de l’auteur.

C’est ce qu’il nomme « l’ère des soulèvements ».



Ce livre est il prémonitoire?

Seul l’avenir nous le dira.

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Beauties : La beauté sauvera le monde

La beauté, c'est se sentir beau. La beauté, c'est rechercher le beau. Ceci pourrait résumer ce magnifique livre de photos et de témoignages qui résume l'aventure et les voyages à travers l'Afrique, l'Inde, une partie de l'orient d'une photographe qui à su regarder avec les yeux émerveillés de la découverte de l'autre.
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Être postmoderne

Michel Maffesoli est un sociologue français, auteur de plusieurs ouvrages éclairants sur notre société contemporaine.



Dans "Etre postmoderne", l'auteur émet une idée simple: Nous avons définitivement tourné la page d'une époque, la modernité, pour en ouvrir une autre, celle que l'on vit actuellement, la postmodernité.



La modernité, qui a débuté à la fin du moyen âge avec la Renaissance s'est caractérisée par le règne de la Raison et s'est appuyée sur la révolution scientifique pour essayer d'expliquer, contrôler et maitriser l'Homme et la Nature. C'est la domination des conceptions et théorisations abstraites et du calcul rationnel et froid qui a rompu avec la spiritualité et les traditions. En bref, c'est le début de ce que l'on appelé Le Progrès et qui a culminé à l'époque des Lumières.

Ceci a eu pour conséquence, un individualisme exacerbé et un renfermement de l'Homme sur lui même.



La postmodernité est au contraire le retour du sensible ou de ce que Maffesoli appelle la raison sensible. Cette nouvelle époque fait la part belle à l'affect, au sacré, à l'inconscient et à l'invisible. Bref, c'est le retour d'un romantisme et d'une horizontalité puisant dans les traditions, dans la communion avec ses semblables et son habitat et dans l'expérimentation du Réel et du présent.



Notre nouvelle époque est celle du retour d'un Humanisme Intégral, réconciliant le corps et l'âme, complétant le matérialisme asséché de la modernité par cet immatériel spirituel indispensable et qui fonde la condition humaine.



Ce qui est déroutant dans cette analyse, c'est l'optimisme original de l'auteur quant à notre époque. Il est convaincu que cette nouvelle énergie "juvénile" et "Dionysiaque" qui se manifeste par exemple dans les évènements sportifs, les concerts musicaux, les nouvelles formes de solidarité et de partage y compris via les réseaux sociaux, promettraient un avenir réjouissant.



Pour ma part, je demeure assez sceptique et ne partage pas totalement cet optimisme. En effet, l'auteur n'aborde que très rarement les ravages du progrès technologique dogmatique (Le transhumanisme promu par la Silicone Valley), le nihilisme contemporain, l'accroissement des inégalités et la crétinisation des masses. Tares indéniablement encore présentes dans cette époque postmoderne.
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Ce monde qui vient

"Un livre pour donner à notre esprit la capacité de changer véritablement le monde" Entretien avec le préfacier sur Marianne.

Alors que les temps présents et futurs semblent chargés de catastrophes en germination, Thibault Isabel a fait le choix de la littérature émancipatrice et ambitieuse. Retour sur le dernier ouvrage de la collection qu’il dirige chez R&N Éditions, "Ce monde qui vient".


Lien : https://www.marianne.net/ago..
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Apocalypse

Le concept de postmodernité mériterait d'être davantage connu. Car la postmodernité c'est l'époque que nous vivons, une période en rupture avec la rationnalité des Lumières. Si l'histoire est cyclique, serions-nous alors entrés dans un nouveau moyen-âge, une sombre époque nous menant sur une pente déclinante à l'Apocalypse ? Ce titre est très mal choisi. C'est l'une des notions pas bien expliquée ou développée (le livre fait 64 pages), pour lesquelles l'auteur est revenu à l'étymologie pour finir par en donner un sens très particulier ou alors qui m'a échappé. Mais il est possible qu'il y ait des tensions entre ces 2 forces historiques (alternant successivement) que sont la politique et le jeu, un combat de titans entre Prométhée (je suis plutôt de ce côté) et Dyonisos. Les dominants du vieux monde vertical pourraient se sentir menacés par les jeunes qui poussent, créent et inventent le monde d'aujourd'hui. Cet homo festivus a tendance à m'exaspérer mais Maffesoli communique plutôt bien son optimisme et son enthousiasme pour ces nouvelles tribus venant secouer l'ordre ancien.





Sur le même sujet, je préfère les livres de Gilles Lipovetsky, excellent philosophe mais qui étudie de près le réel. Là c'est un peu le contraire mais du coup c'est complémentaire. Michel Maffesoli est sociologue, pourtant j'ai trouvé son essai très philosophique, je dirais même littéraire. Ce travail sur les mots est très intéressant mais parfois on s'y perd un peu, voire beaucoup. Tandis qu'à d'autres moments c'est très clair. C'est inégal quoi. Je le relirais donc sans doute quand je serais plus cultivé. En attendant c'est toujours un plaisir de le voir à la télé. On retrouve son enchantement rafraichissant mais sans trop de mots compliqués.
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Essai sur la violence banale et fondatrice

Essais sur la violence de Michel Maffesoli. Livre assez riche en références (plus de 150) de Durkheim à la littérature (Freire, Tournier...) et parfois un peu complexe dans les termes utilisés. Mafessoli part du fait que la violence est une forme de vitalité qui remet en cause la société et la questionne. Cette forme de rebellion participe à la régénération sociale qui, sinon serait lénifiante et porte la mort en son sein.

D'où la référence à Dyonisios Dieu du début et de la fin, de la fête qui permet de sortir de soi et des normes.Instructif et riche.
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Essai sur la violence banale et fondatrice

Critique de Alexis Lacroix pour le Magazine Littéraire



L'auteur du Temps des tribus n'a cessé, depuis le début des années 1980, de soustraire l'analyse du fait social à l'alternative du dithyrambe et de la détestation. Ni euphorique ni apocalyptique, Michel Maffesoli a construit une oeuvre qui prolonge les interrogations de son maître, l'anthropologue Gilbert Durand, sur le lien social communautaire et la place de l'imaginaire dans les sociétés contemporaines. Or ce questionnement implique une phénoménologie de la violence que Maffesoli a esquissée dans des textes parus voilà près de trente ans. Omniprésente sous des masques multiples, des incendies de voitures aux pillages de grands magasins et aux tortures gratuites, la violence résiste, selon l'auteur, à une conceptualisation définitive. Évoquant le « caractère morcelé de la violence », il souligne à quel point sa « théorisation » est malaisée. Pour autant, cet Essai sur la violence, agrémenté d'une introduction inédite à son oeuvre - Apocalypse (Now) - qui paraît simultanément, offre un balisage précieux de la trajectoire intellectuelle de Maffesoli, et une contribution à la réflexion collective sur la « décivilisation » qui guette nos sociétés. À distance d'un certain « alarmisme journalistique et politique », l'intellectuel post-nietzschéen rappelle le caractère désormais universel de ce qu'il appelle la « part du diable ». En se réclamant de l'idée grecque selon laquelle « polemos » est au fondement de toutes choses, ce disciple de Dionysos conclut : « Il est grand temps d'apprécier ce qu'on peut appeler pour l'immédiat la violence, ou la dissidence, comme un élément structurel du fait social, et non comme le reliquat anachronique d'un ordre barbare en voie de disparition. » Ces réflexions seront idéalement complétées par la lecture de la nouvelle formule des Cahiers de l'imaginaire, où les articles d'Edgar Morin et de Serge Moscovici consonent avec la « direction » générale de l'oeuvre maffesolienne.
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Le Grand Orient - Les Lumières sont éteintes

L’ouvrage de Michel Maffesoli agit donc comme un miroir réfléchissant, renvoyant à la franc-maçonnerie l’image d’une institution en perte de sens, tiraillée entre son passé glorieux et ses échecs présents. S’il ne veut pas sombrer dans l’insignifiance, il est donc impératif que le Grand Orient de France, tout en honorant la mémoire de ceux qui ont payé de leur vie leur engagement, se réinvente pour faire face aux défis actuels, notamment l’irrémédiable montée des idéologies extrémistes en Europe. Ce n’est qu’en embrassant une démarche de réforme et de dialogue qu’il pourra espérer regagner sa pertinence et son influence dans une société en si rapide mutation. Si le Grand Orient de France ne parvient pas à transcender ses contradictions et à se réinventer face aux menaces idéologiques grandissantes, alors il ne sera plus qu’une coquille vide, un simulacre d’idéalisme, validant ainsi les sombres présages de Michel Maffesoli.
Lien : https://marenostrum.pm/miche..
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L'ère des soulèvements

Ouvrage intéressant dans le contexte actuel des manifestations contre la réforme des retraites. L'auteur insiste sur l'importance des rassemblements publics et collectifs pour exprimer revendications et contestations face à un gouvernement de plus en plus autoritaire et éloigné des aspirations des citoyens.

J'ai été déçue par l'absence de véritable analyse sociologique, aucune source de travaux de recherche sur les évènements étudiés n'est citée, aucun fait n'est décortiqué avec le regard du sociologue. Cet essai est très subjectif et brouillon dans l'exposé des arguments.
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L'ère des soulèvements

Auteur de "L'Ere des Soulèvements", le sociologue Michel Maffesoli analyse l'émergence du mouvement des "convois de la liberté", venus du Canada.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Ecosophie : Une écologie pour notre temps

Le sociologue Michel Maffesoli y décrit le nouvel esprit du temps comme celui d'une lente et profonde conversion d'une vision économique, fondée sur l'intérêt individuel, en une vision écosophique inspirée par une sagesse commune.
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Les nouveaux bien-pensants

Une lecture assez réjouissante car il est rare qu'un intellectuel de droite ose être aussi critique et véhément vis-à-vis de ses collègues, des journalistes et des hommes politiques, sans verser dans des discours "nationalistes", nostalgiques ou "tous pourris".



Grâce à un vocabulaire fleuri, à un style offensif, le livre se lit assez bien même si beaucoup de passages sont théoriques et incompréhensibles
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