AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michel Rio (60)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Transatlantique

Les principales qualités que j'ai trouvées à cette pièce sont d'une part qu'elle se lit vraiment très facilement et, d'autre part que les personnages sont sympathiques voire attachants. Le principal défaut que je lui attribue est d'être absolument sans surprise.

Une jeune femme découvre l'identité de son père qui ignore qu'elle existe. Elle va aimer cet homme sans savoir si son amour pour lui est celui d'une fille pour un père ou celui d'une femme pour un amant.

Je ne sais pas si on peut qualifier cette pièce de pièce de boulevard car il n'y a pas trop de portes qui claquent et pas du tout d'amant dans les placards mais elle en a la simplicité et la facilité, c'est mon reproche.

Les personnages tout de même sont convaincants et sincères, ironique et bienveillants, ce qui donne envie de les côtoyer, d'autant qu'ils ont tous leur petit mot à dire. Dommage que l'intrigue ne soit pas un peu plus complexe.

A noter également, le texte de la fin de la conférence du papa écrivain qui parle de la littérature, des écrivants et des écrivains et qui est déjà proposé en citation.
Commenter  J’apprécie          10
Le chat, l'ankou et le maori

L'auteur nous propose ici un véritable voyage initiatique ponctué de rencontres avec toutes sortes de créatures (animaux, humains, korrigans et autres personnages mythiques.) et d'épreuves qui vont permettre au héros, un chat fugueur qui s'ennuyait chez lui, de gagner en sagesse...



A travers cette histoire originale, l'auteur nous projette dans l'univers des contes bretons traditionnels : on retrouve ici tous les éléments habituels de ces récits, y compris le mystère et une bonne dose d'ironie.



Le Chat, l'Ankou et le Maori est émaillé des illustrations de Marie Belorgey, des dessins en noir et blanc qui viennent souligner l'atmosphère onirique du texte de Michel Rio.



En bref, j'ai passé un excellent moment avec Jules Joseph Chamsou le chat.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
Commenter  J’apprécie          280
Rêve de logique

Amateur de Michel Rio, notamment pour ses ouvrages en rapport avec les mythes arthuriens, je tombe au hasard d‘un vide grenier sur ce « Rêve de logique », à vil prix. Aucune hésitation : j’achète ; sans même lire la quatrième de couverture…

Bon, soyons honnêtes… Aucun intérêt en ce qui me concerne : une étude certes bien menée, en grande part sur l’art de la BD, un genre que je ne pratique que peu…

Il aurait fallu ramer pour atteindre le mot fin… Aussi, abandon… malgré les 87 pages de l’opus.

A part quelques pages « d’interview » par Alain Nadaud, intitulé « Le rêveur et le logicien » (tellement Koestlerien), qui nous permet d’entrevoir le processus créateur de l’auteur, basé sur quelques romans comme « Mélancolie nord », « Archipel » ou « Les jungles pensives », peu d’intérêt pour ma part…

Commenter  J’apprécie          270
Arthur

Fin de la "scandaleuse appropriation", ce sont ses propres mots, dont s'est rendu coupable Michel Rio : Arthur, dernier volume après "Merlin" et "Morgane".

Dernier volume et troisième de la même histoire, celle de la Table Ronde, cette fois, vue de la fenêtre du roi Arthur. Et toujours cette plume admirable de Michel Rio, tour à tour poétique, épique, dramatique.

Et puis Merlin, Morgane, Viviane, Lancelot et tous les autres. Un régal. Qui reprendra vie avec la lecture dans quelque temps de "Merlin faiseur de rois" du même auteur...
Commenter  J’apprécie          270
Le chat, l'ankou et le maori

Les aventures burlesques de Jules Joseph Chamsou, félin de son état, donnent lieu à un conte savoureux, gorgé de fantaisie, nourri de sagesse.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
Commenter  J’apprécie          10
Malone, Tome 2 : La raison du monde (BD)

Alexandre alberti ,une des plus grosses fortune d, Europe est retrouvé mort,

ainsi que tout ses gardes du corps. dans se qui ressemble a un règlement de compte. d'un autre coté

dans une maison prêté par un de ses ami , la police retrouve le cadavre de pierre bremont, journaliste

indépendant. le commissaire malone , contre l, avis de ses supérieurs pense que les deux affaires sont liés.

alors il va chercher le tueur,

dans une enquête qui passionnera les adeptes de films noirs.
Commenter  J’apprécie          130
Malone, Tome 1 : Faux pas (BD)

un meurtre pour raven , ça ne tirait pas à conséquence

ce n'était qu'un nouveau boulot . la haine n'entrait

pour rien la dedans, il était payé pour ça. après tuer le journaliste bremont et toucher son argent il va se mettre au vert .et les ennuis commence en effet non seulement Alexandre alberti la payé avec des billets déclaré volé, mais en plus il lui envoie ses hommes de mains.

deux choses que raven , ne va apprécier.

entre trahisons et règlements de comptes, le commissaire Malone chargé de l, enquête. aura fort a faire.

une histoire classique, mais de qualité.
Commenter  J’apprécie          60
Merlin

Les mythes arthurien visité à la fin des année 80 et début 90, par une vision intérieur, d'un homme qui fait le bilan du temps qu'il a vécu, de ses rêves et de ses errements. Ce petit roman est une belle expérience à vivre en tant que lecteur.

Une poésie de l'humaine condition qui transcende les époques et les lieux !
Commenter  J’apprécie          60
Ronde de nuit

Essai ingénieusement déguisé en roman , relatant un constat des problématiques du monde actuel sous forme prioritaire du dialogue. En effet la narration est très peu présente et lorsque l'on connait le goût prononcé de l'auteur pour le Théâtre on peut fort bien admettre que ce roman puisse être adapté en pièce. La structure des dialogues cadencés, comportant la majorité d'informations, axant son harmonie sur les relations entre les personnages, dont aucune n'est principal rappelle le théâtre et son exercice.



Les sujets comme la crise économique de 2008, la crise sociale, l'Europe, la religion sont abordés sous le prisme de personnages fictifs qui élaborent au cours de débats des thèses critiques des systèmes actuels. On pourrait prendre peur face à cela, car l'argumentation prend parfois le pas sur le récit, mais Michel Rio équilibre cela par des personnages riches en personnalités (presque caricaturaux mais cela permet l'équilibre avec le propos critique), truculents, avec une grande culture, et un causticité jubilatoire.

C'est un propos de gauche si l'on peut dire. un lecteur de droite ou d'extrême droite n'y trouvera aucun plaisir. un lecteur sans orientation politique et concerné par l'état du monde se saisira de cet objet littéraire avec je pense avidité. J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          20
Morgane

Tout d'abord, un grand merci à Michel Rio pour avoir mis un peu d'ordre dans cette « saga celtique », même si l'auteur, parlant de son travail nous avoue : « Je me suis permis là une scandaleuse appropriation »... Un travail de récolement, plutôt ; tant de textes et récits épars « réunis » en trois volumes : « Merlin », « Morgane », « Arthur » et le chapeau final, « Merlin faiseur de rois »…



On ne commentera jamais assez le style de Michel Rio : précis, efficace, poétique, évocateur… Tellement efficace qu'on se trouve embarqué dès la première page…



Ce deuxième tome de la trilogie s'attache à Morgane, fille D'Ygerne et demi-sœur de Merlin dont elle enfantera un fils, Mordred que Merlin considérera comme un grand danger pour la Table Ronde. Nous sommes au V ème siècle et l'empire romain vient de s'effondrer laissant la place aux querelles locales en grande Bretagne et en Armorica.

Morgane vivra en trois lieux : Carduel, le Val sans Retour, et l'île d'Avalon.

A Carduel, elle sera « éduquée » par Merlin qu'elle dépassera bien vite en connaissance, elle a douze ans…

Au Val sans Retour, elle sera placée en exil par Merlin pour conduire sa grossesse incestueuse, et commencera à mettre en place son univers totalitaire.

Sur l'île d'Avalon, transformée en forteresse imprenable, elle perfectionnera son système de domination sur son peuple. Un système autocratique basé sur la justice pour le petit peuple et une extrême cruauté au moindre faux pas.



Dans les écrits de Michel Rio, Merlin n'est jamais présenté comme un magicien. Il est la Science. Morgane n'est pas présentée comme fée, pas plus que Viviane … La puissance de Morgane n'a rien de surnaturel : élève de Merlin, elle s'appuie sur ses connaissances scientifiques et sur nombre d'expériences sur les humains qui n'ont rien à envier à certaines expériences pratiquées dans les camps de concentration ; dissection, vivisection, drogues… le pouvoir de Morgane est assis sur la peur qu'elle inspire à ses sujets, doublée d'une grande efficacité de guérisseuse : une sorte de sidération devant tant de bonté et de cruauté associée dans ce corps de femme considéré comme un des plus beaux jamais vus jusqu'alors…



Il me tarde de commencer la lecture du troisième volet : « Arthur »…

Commenter  J’apprécie          300
Arthur

Je me suis jetée directement sur le dernier tome de la trilogie, et je le regrette un peu. Celui-ci aborde la vie d'Arthur adulte, souffrant du départ simultané de son maître, Merlin, et de son amante répudiée, Morgane, dont il est aussi le demi-frère. Il lui reste Mordred, fruit de cet union et qu'il ne connaît qu'à peine, élevé dans l'optique de défendre quoiqu'il arrive la Table Ronde.

Il devra se battre, reconquérir son royaume contre les Pictes, venus du Nord de Logres, et contre Claudas, des Terres Désertes.

Honneur et loyauté se disputent avec l'amour, le désir qu'éprouvent les plus fidèles à la Table Ronde, Arthur mais aussi Lancelot, qui devient l'amant de Guenièvre, femme indésirée d'Arthur.

J'ai aimé ce récit car il situe historiquement et géographiquement cette légende qu'il épure de toute magie, contrairement à la plupart des autres romans traitant de cette période, mais aussi par son côté philosophique.



Commenter  J’apprécie          180
Merlin

N’ayant qu’un très vague et très lointain souvenir de l’œuvre de Chrétien de Troyes (et encore moins de celle de Geoffroy de Monmouth…), partiellement redécouverte lors du passage de mes filles au collège, je ne permettrai pas de juger si comme il l’avoue dans une sorte de postface, Michel Rio s’est rendu coupable d’une « scandaleuse appropriation » du cycle arthurien… Les spécialistes jugeront…

… ou ne jugeront pas, car il s’agit bien là sur fond de mythe arthurien d’un très beau texte ; un peu court peut-être, mais deux volumes suivent, « Morgane » et « « Arthur » pour suivre l’épopée d’un autre point de vue…



« Merlin » : nous sommes à la fin du Vème siècle et les Demetae viennent d’écraser les Silures. Leur roi, surnommé « le lion » ou « le diable » selon qu’on l’aime ou le déteste vient de se rendre maître des Galles sous l’œil de Merlin enfant. Il a cinq ans, est éduqué par Blaise, son précepteur, séparé du contact de sa mère, fille du « lion » qui fut fécondée par Satan lui-même afin de donner un héritier au roi…

Suivent une succession de paix et de combats épiques pour le contrôle de l’île de Bretagne et de l’Armorica, la Bretagne Gauloise. On croise, tour à tour au fil des combats et des alliances, des noms évocateurs : Morgane, Arthur, Guenièvre, Viviane, Gauvain, Mordred… des lieux, aussi : Camelot, Stonehenge, la forêt de Brocéliande…

Et puis il y a ce style aussi… qui n’est pas sans rappeler celui de Tolkien dans le feu des batailles.



J’ai vraiment hâte de me mettre à « Morgane » afin de poursuivre le rêve.

Commenter  J’apprécie          251
Une enquête de Francis Malone : La Mort

On avait déjà vu Malone à l’œuvre dans « La statue de la liberté » (Seuil 1997) aux prises avec l’affaire Brooks, une sombre histoire de trafic de drogue et de blanchiment d’argent sale, dans laquelle son ami d’enfance et ministre Bréhan avait été condamné ; même si sa peine avait paru bien légère aux yeux des observateurs judiciaires…



L’affaire rebondit dans « La mort », paru l’année d’après au Seuil : Bréhan est retrouvé mort carbonisé dans sa voiture au fond d’un ravin jouxtant une petite route des Alpes, une balle dans la tête …

Plusieurs hypothèses assaillent Malone :

− Bréhan a été assassiné par un de ses complices de l’affaire Brooks : possible …

− Bréhan s’est suicidé pour faire accuser Malone du crime : possible tant la rancœur de Bréhan était grande d’avoir été démasqué par son ami d’enfance …

− Bréhan a été tué par Malone : plausible tant l’indignation de celui-ci avait été grande devant la clémence des juges… Une éventualité que lui-même n’exclut pas devant son supérieur, alors qu’il est probablement le dernier à avoir vu Bréhan vivant une heure avant sa mort …



On retrouve ici le brillant policier Francis Malone, né d'un poète irlandais et d'une historienne bretonne suprêmement belle et cultivée, parfaitement bilingue et bâti intellectuellement et physiquement comme roc ; de plus armé d’une grande culture en matière de science au sens large…

Une enquête rondement menée qui le conduira en Suisse ; rondement menée mais déroulée de façon quasi linéaire – Malone visite un à un les personnages évoqués par Bréhan lors de leur dernière rencontre – créant ainsi une sorte de monotonie. Certes, quelques rencontres du sexe dit faible viennent rompre la monotonie, mais bon…

Pour finir, une longue digression scientifico-politico-philosopho-métaphysique qui, même si elle permet à notre célèbre policier d’attendre le bon moment pour d’agir, m’a paru bien longue…



Un Rio qui, même si je ne le range pas dans mes préférés de l’auteur, reste très correct…

Commenter  J’apprécie          180
Les jungles pensives

Ouvrage relativement méconnu d'un auteur atypique Les jungles pensives réunissent tout ce qui peut faire aimer ou détester Michel Rio. La plume est d'une grande originalité et séduit ou agace, les personnages sont irréels et servent de prétextes à des discussions hautement improbables, les références culturelles sont nombreuses de même que les réflexions sur le désir, la culture, la littérature... Cet ouvrage en particulier s'intéresse aux théories darwiniennes confrontées à l'altruisme, à l'éthologie sociale... le tout dans une jungle fantasmée. A découvrir, pour apprécier ou exécrer.
Commenter  J’apprécie          50
Merlin

Intimidée. Après réflexion, c'est le terme le plus honnête pour qualifier l'impression que j'ai ressentie au cours de cette lecture, ce qui ne me place pas dans une grande aisance pour rédiger ces quelques lignes. Il faut du talent pour s'emparer du cycle arthurien et revisiter un pareil monument de la littérature médiévale. C'est une Matière tellement travaillée, nourricière au long cours, présente à des degrés divers dans l'imaginaire de chacun, même maladroitement, avec toute la fausseté liée à l'imprégnation des images télévisuelles (qui n'a pas sa vision d'Arthur, de Guenièvre ou de Merlin façon petit écran ?) que je reconnais à Michel Rio bien de l'audace pour s'y être attelé. L'auteur connaît son affaire, postulat nécessaire pour s'approprier ce riche matériau et, c'est tout l'intérêt, en proposer une version personnelle (entreprise que l'auteur qualifie lui-même de "scandaleuse appropriation"). L'auteur sait écrire. Dès les premières lignes, la qualité d'écriture est limite intimidante. L'auteur nous propose une version philosophique fort riche dans laquelle Merlin n'est pas un magicien mais un être qui concentre tous les savoirs et qui met sa science au service de l'éducation des rois, notamment celle d'Arthur. L'objectif est d'instaurer un pouvoir nouveau où violence et guerre s'effacent face au courage, à la sagesse et à la justice, le symbole de ce pouvoir étant bien sûr la Table Ronde. Un tel projet exclut toute dérive causée par l'amour fou, ce que d'aucuns qualifieront d'utopique.

Le titre nous indique par son éponymie sur qui est centré le récit. Il fait cependant une place particulière à Arthur (on s'en doutait) ainsi qu'à sa demi-sœur et amour impossible, Morgane. D'ailleurs, Merlin fait partie d'une trilogie, les autres ouvrages apportant les points de vue de ces deux personnages. Guenièvre apparaît mais en marge. J'ai aimé l'opposition des deux beautés, décrites dans des termes choisis, celle de Guenièvre, incontestable mais qui inspire l'ennui, celle de Morgane, à couper le souffle. Les aficionados de Lancelot seront peut-être déçus. Comme Guenièvre, son aimée, l'auteur ne lui accorde qu'une place minime, lui qui est pourtant si valorisé par Chrétien de Troyes. Pour apprécier ce livre, il faut accepter cette distanciation avec la tradition que l'auteur assume et sur laquelle il prévient (je l'aurais plutôt vue en préface qu'en postface d'ailleurs). "Scandaleuse appropriation", peut-être, talentueuse, sûrement.


Lien : http://leschroniquesdepetite..
Commenter  J’apprécie          213
Une enquête de Francis Malone : Leçon d'abîme

Le style fluide et imagé de Michel Rio est la première chose qui m’a séduite chez cet auteur dès les premiers livres que j’ai lus de lui : Archipel, le perchoir du perroquet, Merlin ou Faux pas. Aussi est-ce toujours avec une attente particulière que j’ouvre un nouveau roman de lui. J’avais déjà lu quelques ouvrages mettant en scène son enquêteur Francis Malone. Que me réservait cette nouvelle enquête ? Cette traque de la vérité, d’après le 4e de couverture, « dont lui-même ne sortira pas indemne » ?



De quoi s’agit-il ?

Malone se rend en Suisse chez un certain Monsieur David Klein, vieil homme fortuné qui vit dans une sorte de domaine-bunker. Ancien rescapé du camp de concentration Dachau, sa famille entière y ayant été exterminée, il est en quelque sorte la mémoire vivante, le seul témoin de cette sinistre période. Car si Malone vient le voir, c’est parce qu’un des dignitaires du camp, le colonel Waffen SS Hans Uzler que l’on croyait mort… ne le serait peut-être pas ! La vérification de l’ADN, pratiquée plus d’un demi-siècle après les événements, sur le cadavre retrouvé dans un baraquement incendié du camp, montre que ce n’était pas le corps d’Uzler.

Il s’ensuit un face à face entre Malone et Klein pour découvrir la vérité. On apprend ainsi que David Klein, prisonnier d’Uzler avec sa sœur, n’a pas été exécuté comme le reste de sa famille parce que Judith s’était donnée à Uzler. En effet, Judith Klein était une jeune femme d’une immense beauté ainsi qu’une pianiste virtuose. On apprend également que le frère et la sœur avait une relation incestueuse, thème qui revient fréquemment dans l’œuvre de Michel Rio. Mais surtout, peu à peu, au fur et à mesure des révélations, on en vient à se demander : « Et si David Klein n’était pas David Klein, mais Hans Uzler lui-même qui aurait machiné sa disparition à la fin de la guerre, voyant la défaite de l’Allemagne inéluctable ? »

Michel Rio aborde ainsi dans ce court roman plusieurs thématiques, celui de la vérité et des faux-semblants, de l’amour fou et de la barbarie nazie, de la sexualité déviante (sado-masochisme, inceste, humiliation, partouze, voyeurisme), ou encore celui de la mémoire.

Grâce à son style aussi beau qu’efficace, Michel Rio parvient à nous faire vivre ce face à face comme si on y était. Nous pénétrons l’intimité des acteurs du drame et découvrons, en même temps que l’enquêteur, toute la vérité sur cette terrible affaire. Même si j’ai quasi immédiatement compris de quoi il retournait dès l’instant où Klein refuse que l’on teste son propre ADN. Ses raisons invoquées sont assez faibles et Francis Malone n’en est pas dupe. Mais l’intérêt réside dans le piège que va alors tendre Malone pour faire avouer toute la vérité.
Lien : https://momentscritiques.wor..
Commenter  J’apprécie          30
La Terre Gaste

Ouvrage philosophique qui réfléchit l'homme sur la machine et vice versa. La pensée peut-elle être dénuée d'affectif? L'émotion est-elle engendrée par la raison?

Autant de questions que ce dialogue tente d'approcher.

Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Arthur

Troisième et dernier volet. Merlin avait été pour moi une comète, un livre plein de mélancolie, poésie.

Arthur ressuscite un peu ceci, avec sûrement moins de surprise : l'histoire est connue.

L'approche de Michel Rio est très intéressante et j'aime ces différentes facettes présentées, ces réflexions sur l'homme, le pouvoir, le bien, le mal. Transcender la légende avec la réalité,...
Commenter  J’apprécie          60
La Terre Gaste

Qui de l’œuf ou la poule est né le premier ? C'est un peu l'impression que j'ai ressenti en lisant cet ouvrage. Il s'agit d'un dialogue entre "Moi" et "Mémoire". Le Moi n'étant autre que le dernier représentant de l'espèce humaine encore vivant sur cette terre et la Mémoire n'étant que le Savoir universel absolu. Aussi, va s'instaurer entre ces deux personnages un dialogue sur ce que fut le passé de l'homme, sur les vices de ce dernier et comment il en est arrivé à s'auto-détruire. Cet ouvrage, rempli de sagesse et de philosophie, nous amène à réfléchir, nous, lecteurs, sur nos erreurs passées et présentes puisque la Mémoire démontre bien au "Moi" que l'homme n'a pas évolué depuis qu'il est homme. Il est toujours assoiffé de pouvoir, d'argent et de haine d'autrui. Mais si le "Moi", à savoir l'homme, pouvait démonter à la Mémoire que l'homme, à travers les arts, la littérature et bien d'autres choses encore qui lui sont propres et qui sont belle, avait peut-être encore un avenir sur cette terre ? Mais, ayant à faire à un interlocuteur qui ne manque pas de répliques pour le contredire, arrivera-t-il à le convaincre ? D'ailleurs, arrivera-t-il à captiver ses lecteurs au point de les faire changer d'avis sur certains préjugés ?



Amis lecteurs, à vous de voir....Un ouvrage très court, bien qu'avec des phrases horriblement longues par moment mais qui se lit très vite. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          280
Une comédie américaine

Il est question d’une jeune femme Alexandra dont la mère fantasque surnommée Deedee vient de décéder, très peu de rapport entre les deux femmes Alexandra étant persuadé de n’avoir été qu’un détail dans la vie de sa mère.



Dorothy Dickinson Irving Bryant Thoreau Crane Dreiser de Crèvecoeur laisse donc derrière elle une fille et pas moins de 6 ex-maris, mécène et libertine elle n’a pourtant cessée sa vie durant de n’aimer qu’un seul homme, le père d’Alexandra, un auteur à succès, Jérôme Avallon.

Tous ses amis se retrouvent au crématorium de Manhattan dont l’ami proche et écrivain Jack Recouac, personnage farfelu, et un sénateur.



Alexandra hérite de l’appartement de sa mère avec vue sur Central Park et de toutes ses affaires notamment un journal intime dans lequel Alexandra découvre un grand secret. C’est à partir de ce moment que ce petit roman débute réellement, même si on s’attend plus ou moins au développement de cette mini intrigue le roman reste agréable. Des scènes amusantes, quelques pointes de romantisme, la mondanité new-yorkaise cède la place à des passions simples.



Un roman qui ne restera pas dans les annales mais qui a été un bon divertissement.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Michel Rio (293)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur des classiques connus

Victor Hugo:

Atlantide
Notre-Dame de Paris
La mer rouge

20 questions
12724 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}