Michèle Halberstadt

Beau, tout simplement.

Une jeune femme "vulnérable" qu'on essaie de guérir par tout les moyens et qui, cela fait, trouve le monde tellement affreux qu'elle préfère retourner dans l'état où elle était.

A-t-elle tort ? Je n'en suis pas sûre. Le choix lui appartient.

Elle préfère exceller dans son art que de voir les horreurs de notre monde du visible. Elle n'a besoin de personne pour vivre normalement et le fait comprendre, elle y réussit parfaitement et dévient une femme puissante (dans son genre).



Un très court roman passionnant, très facile à lire et écrit avec une plume pleine de poésie et de merveilles.

Dans “Née quelque part”, Michèle Halberstadt enquête sur ses racines qui s’entremêlent à celles de la famille Freud, père et fille. Sur fond d’une vieille Europe cosmopolite engloutie, un polar autobiographique où l’humour est une politesse de l’émotion.
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Simple et touchant. Le style est fluide et on est plongé immédiatement dedans.

Michèle Halberstadt est aussi productrice au cinéma( aide de toi, le ciel t'aidera, Rosetta..) D'autres publications:"café Viennois" " l'incroyable histoire de Mademoiselle Paradis"... Un auteur a découvrir. En 1974, Laure quitte sa famille après la mort de sa mère. Elle devient serveuse dans un bar des Landes dont le propriétaire transporte d'étranges colis. Un soir elle le remplace et se fait arrêter, elle a 19 ans, se retrouve en prison. Elle a une lourde peine. Une seconde chance s'offre à elle, elle va la saisir, mais sa vie sera rongée par la peur, la culpabilité... Un livre qui se lit rapidement, il va à l'essentiel, un bon moment de lecture... Nena

A mon goût, les deux personnages ne sont pas très attachants et leur amitié peu crédible : la superficialité de l'Américaine colle peu avec la "normalité" de la Française... sans parler de la distance.

Mais si vous voulez vous faire votre propre avis, c'est très vite lu ! :-)

C'est l'histoire de deux amies une new yorkaise, l'autre parisienne, depuis leur rencontre jusqu'à l'épreuve que vit l'une et subit l'autre...

Deux amies partageant le même métier, qui les a fait se rencontrer, la même vie un peu hors normes d'acheteuses/distributrices de films, passionnées par ce métier qui fait rêver beaucoup mais au rythme et à la vie pas ordinaires (sphère dans laquelle je travaille habituellement, et dont le portrait réaliste et sincère fait par Michèle Halberstadt permettra à certain(e)s de découvrir ce "job" ainsi que ses exigences et son intensité).



Elles mènent donc une vie qui laisse peu de temps à consacrer à soi-même, aux examens de santé toujours reportés, aux enfants qui le font payer, au mari qui s'offre des libertés...



Michèle Halberstadt dévoile une partie d'une histoire vécue avec pudeur, lucidité et douceur.

Et l'on se retrouve dans ses mots, dans ses sentiments.

Dans ce choc, cette peur panique de perdre une personne à laquelle on tient, ces questionnements sur la fidélité en amour comme en amitié, l'importance des silences/des secrets, l'apprentissage appuyé de la lucidité et des compromis...



Elle décrit ces étapes que l'on a parfois à franchir sans l'avoir voulu, en pensant s'en être préservé(e), les deuils nécessaires de ce qui fut pour continuer d'avancer.

Deuils que l'on accepte de faire, ou pas.

Mais avant les deuils, l'angoisse, de cette condition d'humain fragile pour qui tout peut basculer tellement vite.

Sans savoir, sans comprendre, sans contrôler. Et se retrouver soumis aux décisions des médecins, plus pragmatiques que sentimentaux.



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Comment découvrir Vienne à travers l'épopée d'une famille juive durant la guerre... Sujet dur mais belles descriptions. Un roman littéraire à savourer !

Encore un livre qui malheureusement ne trouvera pas une grande critique. Découvert sur un blog littéraire, j'avoue qu'il m'avait surtout attiré pour son peu de pages, très utile durant la période où je l'ai lu car peu de temps à consacrer à la lecture.



On suit l'histoire de Maria-Theresa von Paradis, aveugle mais virtuose du piano. Le début est lent, on a juste droit à un "court" passage de sa vie dans ce roman, ainsi que quelques explications concernant le fait que sa vue aie disparue.

Il y a des passages forts lent, en même temps, ce roman ne prétend pas être une histoire avec une multitude d'actions.



Ce qui fait la force de ce livre en fait, ce sont les sentiments qui s'en dégage.

On a droit d'abord à une demoiselle qui vit sa vie tranquillement, n'osant pas se révolter contre ses parents par peur de les chagriner, eux qui lui ont consacré leur vie. Au fur et à mesure des pages, de ses rencontres, on la voit évoluer, avoir des doutes, voler de ses propres ailes, découvrir divers sentiments. C'est un roman d'apprentissage.



Je vais me répéter mais malheureusement ce livre ne restera pas dans les annales. Certes, il en ressort de beaux sentiments (comme des mauvais), bien décrit, plaisant à lire (une écriture simple mais juste) mais ce qui est raconté en lui-même n'est pas attractif au point de s'en souvenir des années après.

Oh! Petite merveille de sensualité. A lire avec délectation.

Michèle Halberstadt signe un roman sur la fin de l'enfance, raconté par une enfant de 12 ans sans pour autant tomber dans la caricature.
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Dès le début on sait que cette jeune fille, dont on ne connaît pas le nom, veut mourir. L'auteur va revenir sur sa vie et les évènements qui ont déclenché cette décision.



Mouais, j'ai du mal à dire pourquoi ce petit livre ne m'a pas emballée, il n'est pourtant pas désagréable à lire, pas mal écrit il me semble. Je pense que j'aurais aimé que cette histoire soit plus détaillée et pourtant on comprend bien les tenants et les aboutissants de la décision de cette "petite" jeune fille.



Les passages que j'ai aimés :

La relation privilégiée qu'elle entretient avec son grand-père.

Les vacances sur la côte belge qui me rappellent des souvenirs d'enfance.



Une déception, donc, j'avais bien aimé L'incroyable histoire de Mademoiselle Paradis du même auteur.




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Ce magnifique et court roman m'a emballé. Une écriture ciselée comme on a coutume de le dire, mais au-delà de ce lieu commun, le travail d'écriture prend tout son sens lorsqu'il est au service de l'histoire, ce qui est le cas ici. Peu de mots pour traduire la superficialité, peu de mots également pour surligner la pudeur des sentiments (entre Laura et son grand-père), juste ce qu'il faut pour faire rebondir l'intrigue, exprimer le rachat et faire comprendre l'importance du pardon. Même si la vie exemplaire qu'elle finira par se racheter peut paraître un poil idéalisée, ce roman est un coup de coeur
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Clara accepte, un peu surprise, de partir en voyage avec Frieda, sa mère. Destination : Vienne, la ville natale de Frieda que celle-ci a quittée il y a plusieurs décennies. Parce que la guerre était là, parce que sa famille était juive, parce qu’Hitler avait des idées d’annexion et d’épuration. De cette Vienne-là, de cette guerre-là, on n’en parle jamais dans la famille de Clara. Et pendant ce périple entre mère et fille, c’est tout un pan de l’histoire familiale qui se reconstitue, un pan que Clara elle-même avait occulté pensant y être complètement étrangère. (...)
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