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Critiques de Michèle Halberstadt (93)
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Un écart de conduite

IL fait partie de ces livres dont je me dis qu'il faut que j'écrive très vite mon avis à son sujet, parce que je crains de ne pas en retenir grand chose, et c'est effectivement ce qui se passe, je n'en ai pas retenu grand chose.

Les personnages ? Pas vraiment attachant, pas vraiment crédibles. J'ai eu l'impression de lire des archétypes -l'ado rebelle, le juge intransigeant, le grand-père prêt à tout pour les siens - plutôt que des personnages fortement caractérisés. Je n'ai pas non plus aimé cette volonté de rédemption qui m'a fait penser aux pires pénitences - à quoi vivre libre si l'on s'interdit d'être libre ?
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L'incroyable histoire de Mademoiselle Paradis

Dans ce roman, l’autrice nous retrace la liaison présumée entre Maria-Theresa von Paradis et le magnétiseur à la réputation sulfureuse, Mesmer.



Pianiste, chanteuse et compositrice autrichienne, contemporaine de Mozart qui a vraisemblablement écrit pour elle son dix-huitième concerto pour piano, Maria-Theresa von Paradis avait une grande renommée dans toute l’Europe, Mesmer aussi.



Elle était la fille unique de Joseph Anton Paradis, secrétaire impérial au Commerce et conseiller à la Cour de Marie-Thérèse et recevait une très généreuse pension de la part de l’impératrice, pécule qui devait rester en famille, sous la houlette d’un père tyrannique.



C’est lui qui la confie à Mesmer de la fin de l’année 1776 jusqu’au milieu de 1777. Le magnétiseur qui déchaine les passions, ses admirateurs étaient tout aussi nombreux que ses détracteurs, réussit toutefois à stabiliser provisoirement son état.



Elle fut cependant privée de ses soins au bout de quelques mois en raison de la possibilité d’un scandale, et du risque de perdre sa pension d’invalidité.



Comme je ne connaissais pas la vie de Maria-Theresa von Paradis, j’ai lu ce roman avec un certain intérêt, mais sans véritable plaisir. Oui, je peux dire que j’y ai découvert des choses que je ne connaissais pas mais que ma lecture de ce très court roman fut laborieuse.



Comme tout le monde, j’avais entendu parler de Mesmer et du magnétisme animal. J’ai pu apprendre en quoi il consistait et découvrir les heurts et malheurs du savant à la Cour de Vienne et en France.



Mais je n’ai pas pu m’attacher à Maria-Theresia et la fin du roman m’a semblé bien triste. Quant au style de l’autrice, je l’ai trouvé plutôt froid et factuel, empli de longueurs, il n’a pas su m’emporter comme je l’aurai voulu.



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Née quelque part

Michèle Halberstadt, journaliste et productrice de cinéma, sait qu’elle possède un nom très peu courant. Elle apprend un jour qu’une des filles de Freud, Sophie, a épousé un photographe nommé Halberstadt, fils comme elle d’un rabbin juif. Ce sera le déclic qui la poussera à démarrer de nombreuses recherches sur ce patronyme. Sur base de documents trouvés, elle imagine la vie de Freud et de ses proches, non en tant que célèbre psychanalyste, mais comme père, grand-père…

C’est l’occasion aussi d’évoquer le sort des Juifs sous le régime nazi, et ses recherches lui permettent de retrouver la trace de son grand-père Samuel, vice-président d’un « Judenrat », ce qui veut dire qu’il eut à choisir entre collaborer en dénonçant d’autres Juifs, ou à mourir en héros. Michèle trouvera la réponse.

Grand amateur de généalogie, j’ai pris bien du plaisir à lire ce bouquin, mais il est clair que sa lecture n’est pas indispensable. La partie consacrée à la famille de Freud est la plus intéressante, les recherches sur sa propre généalogie sont décrites de façon forcément plus personnelle, comme le ferait un journaliste ou un généalogiste qui écrirait (bien) sa petite histoire.

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L'incroyable histoire de Mademoiselle Paradis

un livre qui se lit tout seul et avec plaisir. Une histoire étonnante mettant en scène Mesmer, magnétiseur à Vienne et Maria-Theresia von Paradis, une jeune virtuose du piano, aveugle qui va devenir sa patiente. Au fil du livre, nous découvrons un personnage complexe et torturé, étouffé par sa famille et qui va se libérer de son joug.

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Née quelque part

"Je suis la dernière des Halberstadt. Ce nom s'éteindra avec moi."

Michèle, l'auteur, croit être la dernière de la lignée des Halberstadt. Or, lors d'un voyage aux États-Unis, elle tombe par hasard sur une jeune femme nommée Anna Halberstadt. De quoi remettre en question sa croyance d'une famille unique au monde. Une deuxième rencontre lors d'un salon du livre, lui apprend que Sophie, l'une des filles de Freud, s'était mariée avec Max Halberstadt, le photographe officiel de Freud. L'auteur se lance alors dans des recherches sur l'union de la famille Halberstadt et Freud. Le roman fort bien documenté, raconte la rencontre de Sophie et Max, la relation de Freud avec son gendre, ses enfants et petits-enfants, les tragédies qui ont marqué la vie de Max et Freud...

Puis le nazisme monte en puissance...

En se plongeant ainsi dans l'histoire de son nom, l'auteur retire aussi le voile sur celle de son père.



L'auteur souhaite que son ouvrage soit référencé comme roman mais je l'ai lu comme un documentaire, une enquête généalogique riche en apports de connaissances sur la vie de Freud. J'ai adoré ! J'ai appris la passion de Freud pour son premier petit-fils et combien il a été marqué par sa courte existence. Et aussi combien il faisait preuve d'ingérence dans la vie de ses proches !

La deuxième partie du roman a pour contexte la montée du nazisme, la traque des juifs... Les conséquences pour Max...

Les recherches sur l'origine de son nom de famille avancent et vient le moment redouté d'ôter le voile sur les non-dits de son père. C'est très émouvant.

L'auteur nous embarque vraiment dans son histoire personnelle durant tout le récit. J'étais auprès d'elle.

C'est à lire, à dévorer comme un thriller généalogique, intelligent et sensible.
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Café viennois

Pour se rapprocher de sa mère, Clara décide de l'accompagner à Vienne.

Voyage souvenir, voyage nostalgie.

En effet sa mère, Frieda, n'y est pas retournée depuis 1938, date à laquelle sa famille s'est réfugiée en France pour fuir les nazis.

Clara découvre ainsi tout un pan de l'histoire familiale qu'elle connaissait mal.

Tout un pan de la personnalité de sa mère.

Quelques temps plus tard, elle décide de retourner seule à Vienne.

Vienne, une ville où l'on a envie d'aller.

Une ville qui semble magnifique.

Une ville où les cafés ont l'air d'endroits magiques.

Une ville dont on peut détester les habitants quand on y a vécu heureux et qu'on en a été chassé.

Une ville superbement décrite dans ce roman.

La relation entre la mère et la fille est attendrissante, chacune avec sa réserve et ses blessures.

La vie de Frieda, faite de déménagements et de fuites toute sa jeunesse est douloureuse en même temps qu'heureuse.

En la découvrant avec les yeux de Clara on ne peut qu'être ému.

C'est un roman sensible et mélancolique écrit avec douceur et amour.

L'exil, la transmission, les racines, la résilience........

et Vienne, comme un personnage.

Un roman à l'atmosphère mélancolique et enveloppante.

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Née quelque part

De la vie de son père avant sa naissance et de celles de ses ancêtres, l’auteure ne sait rien ou presque rien, sinon que ses origines sont juives et polonaises. De son patronyme, on lui a dit qu’il n’était porté que par les membres d’une seule et même famille.

Un jour, elle apprend par hasard que le photographe officiel de Freud, et qui deviendra son gendre, s’appelait lui aussi Halberstadt. Était-il de sa famille? Quel a été son destin? En enquêtant sur la vie de cet homme, Michèle Halberstadt nous fait tout d’abord découvrir un Sigmund Freud que beaucoup d’entre nous ne soupçonnaient pas. Un homme attentif, touchant, très proche de sa famille et soucieux du bonheur de ses proches. Puis, au fil des pages, ses recherches permettrons à l’auteure d’en découvrir un peu plus sur l’histoire de son père. Histoire qu’il refusait d’évoquer et qui la mènera en Pologne à l’aube du second conflit mondial.

Un très beau texte, émouvant, qui révèle une histoire familiale riche, douloureuse, et qui souligne l’importance de nos racines et le rôle considérable qu’elles peuvent jouer dans notre propre existence.
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La petite

C'est un peu par hasard que j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque et je ne suis pas déçue.

"La petite" de Michèle Halberstadt est un court roman d'introspection sur une préadolescente qui tente de se suicider.

Je trouve le sujet intéressant, sérieux et bien traité parce que l'on se met rarement dans la peau d'une enfant discrète. Certes, on sent que le texte n'a pas été écrit par une collégienne (même si c'est elle qui raconte) mais cela n'a pas d'importance.

La petite dernière de la famille a envie qu'on l'oublie et ne veut surtout pas se faire remarquer. Elle fait des bêtises de son âge comme voler de l'argent dans le porte-monnaie de sa mère pour acheter des bonbons à une fille de sa classe pour qu'elle soit son amie. Nous sommes dans les années 60 et à l'époque il n'y avait pas les réseaux sociaux pour se faire des amis.

Pour autant, elle vit le drame de ne pas se sentir aimée. Sa douleur est particulièrement forte lorsque son grand-père adoré meurt. Elle est persuadée qu'aucun adulte ne la comprend et subit avec violence les critiques de sa famille et des enseignants.

Alors, elle se méprise et a juste envie que cela s'arrête. Elle décide de mourir en prenant toute une boîte de médicaments de sa mère. Elle a douze ans.

C'est terrible de penser qu'une très jeune fille qui semble avoir tout pour réussir peut cacher de si profondes blessures.

Cela donne envie de faire encore plus attention aux enfants qui nous entourent à un âge où la personnalité s'affirme et où l'avenir peut paraître aussi brillant que sombre.





Challenge Riquiqui 2021

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Née quelque part

A la recherche des origines de sa famille, Michèle Halberstadt découvre d’abord que Sophie Freud, fille de Freud, avait épousé le photographe Max Halberstadt qui réalisa la plupart des portraits de Freud. Ses recherches dans la correspondance de Freud révèlent un homme sensible, très soucieux de sa famille, très généreux et que le destin n’épargna pas. Toutefois, l’auteure ne peut établir aucun lien entre sa propre famille et Max. Elle devra chercher en Pologne les traces de son père et de son grand-père, marquées par les terribles conséquences de l’antisémitisme jusqu’après la Seconde Guerre. Excellent ouvrage, très émouvant.
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Née quelque part

C'est un nom compliqué à prononcer et à écrire mais il est le sien, il lui appartient et reflète ce qu'elle est elle. L'auteur, Michèle Halberstadt, relate dans ce joli et émouvant ouvrage, l'histoire de sa famille et de ce nom dont la légende familiale prône que tous ceux qui portent ce nom sont de la même famille. C'est une recherche généalogique, historique et personnelle que la romancière nous livre avec une émotion et une délicatesse qui ravira, les lecteurs, comme moi qui se sont intéressés à la généalogie. Aller à la quête de ses origines n'est pas anodin et revêt toujours un caractère émotionnel et puissant dans la découverte de ceux qui nous ont précédé et qui font partie de nous, c'est également parfois une douleur et une souffrance qui nous fait comprendre certaines choses de notre vie et de notre capital familial. Michèle Halberstadt a réussi le pari de nous dévoiler sa quête, son histoire et c'est très réussi. Je recommande l'interview passionnante donnée par l'auteur via Facebook sur le site "Un endroit où aller" : https://www.facebook.com/1endroitoualler/videos/797735504510809
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Née quelque part

L’écrivaine, productrice et distributrice Michèle Halberstadt publie un livre passionnant, à l’écriture pure, « Née quelque part ». Un récit où ses racines croisent celles de Freud
Lien : https://www.sudouest.fr/cult..
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Née quelque part

L’écrivaine croise le parcours de son père, David Halberstadt, et celui du gendre de Freud, Max Halberstadt, dans les soubresauts du siècle dernier. Un récit singulier.


Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Née quelque part

Romancière et productrice, Michèle Halberstadt enquête, dans un livre bouleversant, sur ses origines et sur son père, juif polonais.
Lien : https://www.nouvelobs.com/cr..
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Née quelque part



De Michèle Halbersatdt, ancienne journaliste émérite de cinéma, désormais productrice- elle a crée ARP avec son mari Laurent Pétin, nous avait livré ses souvenirs et anecdotes de cinéma dans un livre paru en 2017.



Dans "Née quelque part," publié chez Albin Michel le mois dernier, cette grande dame du 7eme art se fait plus intime et tire le film d'une douloureuse mais néanmoins captivante histoire familiale



Dans cet ouvrage, elle plonge dans les archives du destin mène l’enquête et fouille les archives familiales pour reconstituer une histoire qu’on ne lui avait jamais vraiment transmise



Elle découvre au fil de ses recherches un Halberstadt, issu d'une famille différente. Et aussi incroyable que cela puisse paraitre, ce photographe est marié à la fille du psychanalyste Freud.



Ce fameux nom, Halberstadt, si impossible à prononcer va s'éteindre avec elle puisque elle est la dernière des Halberstadt. Elle fait le chemin à travers les générations, croise l’itinéraire de sa famille paternelle, dont elle ne sait rien, avec celui de Max Halberstadt, gendre de Freud devenu son photographe officiel.



Sous sa plume attentive, on découvre le pape de la psychanalyse en émouvant patriarche.

De Vienne à Hambourg esa quête va aussi la mener malgré elle vers son père, Juif polonais, né en 1915 dans une petite ville polonaise où l’antisémitisme bat son plein, traquant les indices jusqu’à Johannesburg, où il a émigré pour fuir le nazisme.



Récit sur la mémoire, la transmission, les horreurs des génocides, Née quelque part, et son titre emprunté à la célèbre chanson de Maxime Le Forestier, est surtout un très bel hommage d'une fille à son père décédé.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Née quelque part

Michèle Halberstadt est écrivaine, actrice, productrice et scénariste. Lors d’un festival, aux Etats-Unis, elle tend machinalement son badge, pour entrer dans la salle. Elle continue sa conversation avec son voisin, quand elle sent que son badge est retenu par la jeune fille, chargée de filtrer les entrées. Cette dernière lui montre alors le nom indiqué à son propre badge : « Anna Halberstadt » et elle lui demande si, à elle aussi, on lui a toujours dit qu’il y avait une seule famille Halberstadt, dans le monde. Michèle Halberstadt pensait être la dernière à porter ce nom, depuis le décès de son père. Celui-ci n’a jamais voulu raconter l’histoire de sa famille : « seul le présent lui importait » (p. 11). Lors d’un salon du livre, l’auteure apprend que le gendre de Freud s’appelait Max Halberstadt et qu’il était son photographe officiel. Elle débute une enquête sur ce nom qui, pensait-elle, devait s’éteindre avec elle.





La première partie déroule, à travers le destin de Max, la vie de Freud. Ce n’est pas ses travaux qui sont décrits, mais sa personnalité et les liens avec sa famille. Sa correspondance le montre très humain et très attachant. Il semblait être un père et un grand-père très attentif. Il était très soucieux du bien-être de ceux qui comptaient pour lui et il a beaucoup aidé, financièrement, ses proches. Même si certains propos qu’il a tenus au sujet de son premier petit-fils sont douloureux, ils expriment ce que son cœur ressentait. Apres le décès sa fille, Sophie, il a continué à prendre soin de son gendre. Ses pensées, au sujet de la contraception, dévoilent qu’il était un féministe. Alors que Michèle Halberstadt épluche les lettres que Freud a échangées avec son entourage, j’ai aimé qu’elle se questionne sur la manière dont elles ont été retrouvées.





En remontant l’histoire de Max Halberstadt, l’auteure espère découvrir la sienne. Cela donne la sensation que l’étude de cette famille, qui porte le même nom, lui permet d’approcher le passé familial, pour oser franchir l’interdit, formulé par son père. Ses recherches au sujet de Freud ont alimenté le terreau de son courage. Ne risque-t-elle pas d’ouvrir la boîte de Pandore ? En effet, c’est en Pologne […]





La suite sur mon blog...




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L'incroyable histoire de Mademoiselle Paradis

Beau, tout simplement.

Une jeune femme "vulnérable" qu'on essaie de guérir par tout les moyens et qui, cela fait, trouve le monde tellement affreux qu'elle préfère retourner dans l'état où elle était.

A-t-elle tort ? Je n'en suis pas sûre. Le choix lui appartient.

Elle préfère exceller dans son art que de voir les horreurs de notre monde du visible. Elle n'a besoin de personne pour vivre normalement et le fait comprendre, elle y réussit parfaitement et dévient une femme puissante (dans son genre).



Un très court roman passionnant, très facile à lire et écrit avec une plume pleine de poésie et de merveilles.

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Née quelque part

Dans “Née quelque part”, Michèle Halberstadt enquête sur ses racines qui s’entremêlent à celles de la famille Freud, père et fille. Sur fond d’une vieille Europe cosmopolite engloutie, un polar autobiographique où l’humour est une politesse de l’émotion.
Lien : https://www.lesinrocks.com/2..
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Café viennois

Café viennois c'est l'histoire de Clara qui, pour se rapprocher de sa mère, décide de partir en voyage avec elle en Autriche (et puis précisément à Vienne), pays d'enfance de sa mère Frieda.

Cela est l'occasion pour cette dernière de plonger dans ses souvenirs (et le lecteur par la même occasion). On y suit la montée du nazisme en Autriche suivi de la seconde guerre mondiale, événement qui ont bouleversé l'enfance de Frieda. En effet, étant juive et pour éviter les persécutions, elle a dû avec sa famille déménager sans cesse.

Cette plongée au cœur du passé de la mère de Clara est émouvant mais malgré les événements difficiles auxquels elle a été confronté, l'autrice ne tombe jamais le pathos. L'histoire change quelque peu de se ce que j'ai pu lire jusqu'à présent sur cette période de l'histoire .

Ce livre qui attendais dans ma Pal depuis fort longtemps fût une belle découverte et aussi une surprise à la lecture car le résumé n'indique à aucun moment que le récit va plonger le lecteur pendant la période de la seconde guerre mondiale.
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La petite

Le récit bouleversant d'une petite fille ayant tenté de mettre fin à ses jours en prenant les somnifères de sa mère.





Une histoire poignante sur un sujet tabou, sensible, le suicide infantile.

L'écriture est simple et pleine d'émotions, la narratrice étant une enfant.

Le lecteur découvre la descente en enfer passée inaperçue de cette enfant introvertie.

Malgré l'intérêt du sujet, la longueur du récit ne permet pas un appronfondissement suffisant des personnages. Par ailleurs, la fin m'a paru bâclée, un peu trop simple et du coup tirée par les cheveux.





Un roman intimiste sur le désespoir d'un enfant qui manque un peu de profondeur.
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L'incroyable histoire de Mademoiselle Paradis

L'histoire :

A Vienne au 18ème siècle. L'histoire vraie de Maria Theresia Von Paradis, jeune femme prodige du piano devenue aveugle dans son enfance. Elle s'est habituée à son handicap mais son père, proche de l'Impératrice, ne l'entend pas de cette oreille et tente tout pour que sa fille retrouve la vue. C'est ainsi qu'il la confie un jour à Franz Anton Mesmer, un médecin qui pratique le magnétisme. Entre Maria et Mesmer débute alors une passion amoureuse qui va leur attirer des ennuis...



Mon avis :

Avant tout je tiens à souligner le talent d'écriture de Michèle Halberstadt, auteure qui jusqu'à maintenant m'était inconnue mais qui sait raconter une histoire. L'écriture est fluide, légère sans être simpliste. Dès les premières phrases elle parvient à capter notre attention.

Ensuite je tenais à vous faire part de ma frustration. Ce roman tient en 172 pages, ce qui en fait un petit livre et forcément, l'auteure n'a pas le temps d'entrer dans les détails et d'approfondir l'histoire et c'est vraiment dommage. D'autant plus qu'il y avait de la matière à travailler avec cette histoire vraie d'une jeune femme aveugle, passionnée de musique et qui va tomber amoureuse de son médecin-magnétiseur.

J'ai aime le personnage de Maria Theresia, mais plus précisément au début, avant sa rencontre avec le médecin. Plus forte, avec un côté fier et rebelle et faisant de sa cécité une force, ce personnage avait du caractère. Quand à celui de Mesmer, là encore pas le temps de creuser le sujet, ce qui fait réapparaître la frustration.

Je terminerai en écrivant que c'est un roman bien écrit, avec du potentiel mais bâclé. Il manque de pages, l'auteure aurait pu nous transporter beaucoup plus loin si elle avait écrit son livre de manière plus détaillée. Dommage mais ça reste une lecture agréable.
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