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Critiques de Michèle Halberstadt (93)
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Mon amie américaine

La narratrice de ce roman et son amie Molly se sont connues au cours de leur vie professionnelle, à l'étranger. Elles sont toutes deux acheteuses et distributrices de films. La narratrice, mariée et mère de deux enfants, concilie comme elle peut sa vie de famille avec les exigences de son métier. Son amie américaine, Molly, mène avec panache sa vie de célibattante à New York. Les deux amies aiment se retrouver et parler de longues heures de leur vie et de leur métier, jusqu'au jour où la narratrice apprend que son amie est dans le coma, entre la vie et la mort, victime d'une rupture d'anévrisme.



Folle d'inquiétude, elle se rend à son chevet. De retour en France, la narratrice pense à Molly, presque nuit et jour, pendant des semaines. Un beau jour, Molly se réveille mais elle n'est plus la même. La rupture d'anévrisme a créé des séquelles physiques irréversibles que l'américaine n'accepte pas. Refusant ou ne pouvant tout simplement pas se battre, elle se laisse aller et son caractère se modifie. La narratrice ne retrouve plus son amie...



Dans ce court roman, il est question de la maladie, de ce qu'elle implique pour l'entourage indirect. Les premiers temps sont douloureux : le choc de la nouvelle, la folle angoisse du diagnostique puis parfois, le douloureux constat que celui (ou celle) que l'on a connu n'est plus le (la) même. Comment gérer la lutte très intime entre le manque d'envie et le devoir ? Voilà une situation à laquelle tout le monde peut être confronté un jour ou l'autre.



Un roman d'une grande sincérité sur le sujet sensible de l'amitié.
Lien : http://sylire.over-blog.com/
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Mon amie américaine

Molly,l' amie de Michèle Halberstadt est dans le coma suite à une rupture d'anévrisme. Pendant cette longue "absence", l'auteur lui écrit son désarroi, le vide laissé dans sa vie. Quand Molly se réveille, diminuée et dépendante, rien n'est plus comme avant et peu à peu, malgré elle, l'amie française s'éloigne. Michèle Halberstadt s'est totalement impliquée dans cette histoire vécue, elle s'y livre avec sincérité et douleur avec une belle écriture. Je remercie une nouvelle fois Babelio et Masse critique, ainsi que les éditions Albin Michel qui m'ont permis de lire ce livre.
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Un écart de conduite

Tout y est: jeunesse, naïveté, insouciance et aussi gravité, trahison, désenchantement...

Laure, âgé de 19 ans, commet un délit qui la condamne à 6 ans de prison dont elle s'évade au bout de trois ans. Elle change d'identité et devient Louise qui dévoile son secret à son amoureux avec qui elle quitte Nice pour se rendre à Paris. Le bonheur en famille avec des enfants est de courte durée car un jour, le Directeur de Prison se présente chez elle!

Le destin va-t-il inlassablement la rattraper alors qu'elle mène une vie presque parfaite avec ses proches? Le lecteur risque d'être surpris du dénouement de cette histoire qui se termine sur un retournement de situation inespéré! A lire jusqu'au bout...
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La petite

Voilà un roman qui m’a laissé de marbre. Pourtant, le début était prometteur. Mais je n’ai pas réussi à imaginer une petite fille de 12 ans écrivant avec un style aussi évolué que celui qu’utilise l’auteur pour narrer la vie de cette fille. Du coup, les événements m’ont paru sans intérêt, les sentiments évoqués ceux d’une indéniable égoïste en recherche d’amour et de reconnaissance, et le livre suffisamment court pour passer à autre chose. Peut-être suis-je passé à coté d’un bon roman, mais il ne m’a pas touché plus que ça.
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La petite

Un livre qui raconte le mal-être d'une petite fille trop sage, trop silencieuse, dont les parents ne perçoivent pas la souffrance. Au rang des vexations qu'elle a subi récemment, un zéro en français pour avoir écrit un texte que sa professeure accuse d'être une pâle copie de Victor Hugo... qu'elle n'a jamais lu! Un livre très court qui aborde sur un ton léger un sujet grave... Je l'ai dévoré!
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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La petite

Voilà l'histoire d'une petite fille pour qui, bien sûr, on éprouvera de la compassion, mais parfois un peu d'exaspération. Elle explique simplement un malentendu qui, à force d'être entretenu, a grandi. Elle raconte l'habitude qu'elle a prise de tout garder en elle. Elle dit comment elle a perdu confiance en tous, comment ils ont accepté qu'elle s'efface. Elle montre comment ses timides et maladroites tentatives pour changer le cours des choses ont échoué.



C'est un portrait touchant où rien n'est manichéen. Ce n'est pas la méchante famille contre la pauvre petite. C'est une série de non-dits qui ont conduit à cela. C'est encore un rappel que la communication n'a pas de prix.

On imagine bien cette enfant se débattant, se sentant seule, ne parvenant pas à se faire comprendre, renonçant, devenant secrète par nécessité, finissant par penser qu'elle ne pouvait plus supporter cette indifférence supposée.

[...]

Lire la suite sur:
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La petite

Livre lu en un après midi.



Nous livre les états d'âme d'une adolescente incomprise durant les années 60.



Triste mais plein d'espoir à la fin du roman.



Quelle que soit l'époque, l'adolescence est toujours une période difficile à vivre.



A lire.
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La petite

Un livre qui se lit très facilement mais sans grand intérêt !
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La petite

L'histoire étant proche de moi, j'ai voulu lire ce livre pensant qu'il me plairait grandement. Qu'est ce que je me suis trompée !



L'histoire en elle-même est parfaitement plausible, cette petite fille trop sage, renfermée sur elle-même et se dégoûtant par ses paroles, ses actes, sa façon d'être, est ce qui peut avoir de plus vrai. Cependant quand on s'arrête sur des détails, même pas ! Sur un détail en particulier, on s'aperçoit que c'est une histoire qui sonne très vite faux, sur laquelle finalement il n'y a pas lieu de s'arrêter, ni de se sentir triste, proche ou quoi que se soit d'autre du personnage. Surtout que pas de bol, ce détail se trouve dans les premières pages. Pour mieux comprendre mon ressenti je vous mets la chronologie de la journée où cette petite fille a décidé de mourir.





- Entre 8h00 et 9H00 cette petite fille avale les cachets de plusieurs tubes dont des somnifères. Il lui faut cinq grands verres pour tout avaler.



- 9H05 : elle est en étude. Tout va bien, elle n'a pas sommeil.



- A 11H10 : en cour de science elle s'endort. Déjà je suis étonnée qu'à ce moment là elle n'ait pas envie de vomir, car avec beaucoup trop de cachet dans le sang c'est souvent impossible de ne pas avoir envie de gerber, et à mon avis c'est surtout le cas à 12 ans... Par ailleurs je suis aussi étonnée qu'elle ne soit pas plus désorientée que ça, car avec plusieurs tubes de cachets dans le sang elle a l'air plutôt bien consciente et n'a pas spécialement de vertige.



- A 12H00 sa mère vient la chercher. A ce moment elle a juste les jambes engourdies et la tête qui flotte, et chose incroyable elle arrive assez bien à dominer son envie de dormir, malgré un assoupissement !

En plus, et c'est un autre point qui me chiffonne, en cet instant précis, elle arrive à rentrer chez elle toute seule, sans l'aide de personne et ce malgré ses vertiges... Pourtant je peux vous assurer que les vertiges qu'on a dans ces cas là sont justes terribles et vous ne faite pas trois pas sans tomber parterre ou vous accrochez au mur, mais bon passons car le plus gros arrive.



- Et le plus gros et ceci. A 15H00 cette jeune fille ne dort toujours pas, et chose curieuse elle arrive à lutter tant bien que mal contre le sommeil. *o* Bien que quand le médecin arrive peu de temps après, il la réveille. Je tiens quand même à rappeler qu'elle a pris plusieurs sortes de cachets le matin entre 8H00 et 9H00, et que logiquement à ce moment là si elle n'a pas vomi et même avec ça en fait, elle devrait dormir depuis belle lurette et bien correctement. Donc ben voilà ce qui devait arriver arriva... A cet instant précis, on a la certitude que l'auteur s'est juste foutue de notre pomme tout le long du livre. A moins que cette jeune fille ait confondu des Smarties avec des somnifères, et que pas de bol dans sa boîte de Smarties il y'avait en effet quelques somnifères qui se battaient en duel. (Cas très peu probable on en convient.)



Enfin bref, tout ça pour dire que ce déroulement d'action est un doigt dressé en l'air au lecteur. Bon d'accord, c'est un détail du livre, mais je dois avouer qu'il m'a trop frappé pour passer au travers, et idem pour la fin. Une psy qui dit à cette jeune fille, qu'à 12 ans elle a fait un tour complet sur elle-même, qu'elle n'a plus besoin des autres rendez-vous après cette première rencontre c'est juste énorme pour moi. Expliquer pourquoi et expliquer ce pourquoi, ce n'est pas ce que j'appelle faire un tour complet sur soi même, d'ailleurs et en toute logique on travaille dessus ensuite. Je veux bien admettre qu'ici nous sommes en 1968, mais faut pas déconner non plus...



Sinon sans ça, et malgré les passages où elle raconte sa vie qui ne sont pas du tout intéressants, l'histoire peut être attachante... enfin de loin, de très loin même... Mais mis à part le fait que cette histoire n'apporte rien de nouveau sous le soleil, cette jeune fille peut être touchante par sa façon de penser et d'agir, et sa façon de vivre couper du monde pour ne plus souffrir. En cela l'auteur a vraiment fait un bon portrait qui se révèle particulièrement vrai, mais hélas pour moi ça s'est arrêté là. Je n'ai pas marché plus dedans, dommage...



En résumé l'écriture est simple, encore qu'elle n'a pas toujours le ton d'une jeune fille. L'histoire dans son ensemble est passable, même si elle ne casse pas trois pattes à un canard, et en ce qui concerne le reste, vaut mieux pas regarder. En bref, c'est un livre à oublier.
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L'incroyable histoire de Mademoiselle Paradis

Ce livre est une lecture facile, plaisante et rapide. Je l’ai fini en quelques heures à peine, à mon plus grand désespoir. L’écriture de l’auteure est pleine d’émotions et d’une sensibilité incroyable. Elle transmet très bien les sentiments qui habitent Mademoiselle Paradis. Une jeune fille ayant réellement existé mais qui, comme le précise Michèle Halberstadt, n’est pas connue. Et pour cause, on ne trouve presque aucune information sur elle. Le récit est donc une magnifique interprétation de ce qui a pu se passer lors de ces quelques mois où Maria-Theresia a retrouvé la vue.



On est plongé dans une tout autre époque et les descriptions sont telles qu’on s’y croirait vraiment. Cette jeune fille qui a toujours – ou presque – vécu dans le noir va, petit à petit, avec l’aide d’un talentueux mais surtout charismatique médecin, recouvrer la vue. L’évolution de la relation entre les deux personnages est courue d’avance mais elle n’en est pas moins fascinante.

Cependant, ce qui m’a le plus intéressée c’est que cet énorme changement va avoir des conséquences insoupçonnées. Avant tout, Maria-Theresia perd son innocence et elle voit le monde tel qu’il est : égoïste, individualiste, opportuniste … bref, rien de très reluisant.



En résumé, une lecture intéressante qui explore un personnage de notre histoire qui a malheureusement été oublié avec le temps. L’interprétation que nous donne l’auteure de cette guérison est plus que crédible et ravira toutes les fleurs bleues comme moi.


Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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La petite

Encore merci à ma libraire, la même, pour son enthousiasme communicatif.

Elle a douze ans, son grand –père vient de mourir, et ce jour là elle a décidé de mourir…



Avec une sensibilité extrême, Michèle Halberstadt se met dans la peau d’une adolescente qui un beau matin a décidé d’en finir avec la vie. Cela pourrait être larmoyant, mélodramatique à souhait….C’est d’une finesse infinie, cousu point par point, et délicatement construit pour finir….lisez et vous saurez !!!



Le prologue est abrupt : « J’ai 12 ans et ce soir je serai morte. »

Le fil du roman retourne dans le passé au cours duquel la petite (on ne connaît pas prénom, c’est ainsi que ses parents l’appellent…. Un signe….) se livre au lecteur à une confession intimiste. Peu à peu nous faisons route avec elle, nous vivons avec elle, et prenons part à son mal être grandissant. « Une vie qui en vaille la peine, qu’est-ce qui fait qu’on la mérite ? »

Nous rentrons à petits pas dans cette famille où cette petite n’est guère regardée, où l’on s’perçoit à peine qu’elle existe. Elle grandit à l’ombre d’une grande sœur que la famille idolâtre. « La reine et la naine. C’est ainsi que je nous voyais. Comment se faire aimer de la Reine quand on est que la naine ? J’y épuisais mes nerfs. J’en oubliais de grandir. »



« Mourir d’ennui à l’école, pour ensuite se faire toute petite, s’enfermer dans sa tête et ses pensées à la maison, cela ne s’appelait pas vivre. Dépérir plutôt. »

« De toute façon, comment aurais-je pu dire à mon père que je me sentais étrangère à tous, même lui ? »



Michèle Halberstadt aborde ici avec délicatesse un sujet douloureux, celui de notre jeunesse qui ne veut plus vivre.



Difficile d’en dire plus sans déflorer l’histoire.

Difficile de retranscrire la finesse avec laquelle la maturité de cette petite, et la qualité de sa réflexion sont écrites.

Difficile de formuler davantage une lecture toute en sensibilité dégustée avec bonheur au milieu des bruyères et avec pour seule compagnie les oiseaux du large, le soleil (un peu traitre), et la musique de l’océan……


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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L'incroyable histoire de Mademoiselle Paradis

Maria Theresia von Paradis, fille unique du conseiller de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, est devenue aveugle à 3 ans. Pianiste virtuose, elle a accepté sa cécité, que ses parents ne cessent de chercher à combattre, la livrant à des traitements douloureux et inutiles. Un jour, elle rencontre le docteur Mesmer, spécialiste du magnétisme…

Il ne faut pas se fier au titre un peu exagéré de ce roman, mais au contraire prendre le temps de s’intéresser au personnage de Maria Theresia, qui s’avère peu à peu être une jeune femme non dénuée d’intelligence et d’une volonté rare. Michèle Halberstadt nous plonge moins dans l’Autriche du XVIIIe siècle qu’elle ne nous fait découvrir l’éveil à la vie d’une jeune virtuose, qui a des relations difficiles avec ses parents et s’émancipe peu à peu grâce à sa rencontre avec Mesmer. Elle nous fait découvrir avec talent et pudeur le parcours de cette musicienne autrichienne trop peu connue. Un roman biographique très intéressant.

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Un écart de conduite

Court roman de 138 page, écrit à la 3ème personne, "Un écart de conduite" analyse la culpabilité et ses conséquences au travers de l'histoire d'une jeune fille de 19 ans condamnée à 5 ans de prison. Une écriture simple mais avec quelques effets de manche originaux, l'histoire se construit sur 3 étapes de la vie de l'héroîne et nous offre une fin inattendue, subtile et riche de sens.
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Café viennois

Clara est journaliste, parisienne, d'une tristesse qui n'est expliquée qu'à la fin du roman.



Elle va accompagner sa mère, Frieda, d'origine autrichienne, qui souhaite revenir dans la ville de son enfance, Vienne, et la découvrir par les yeux de celle-ci. Clara y refera un second voyage, seule, sur les traces du passé de sa famille...


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Un écart de conduite

En 1974, Laure rompt avec sa famille et devient serveuse dans un bar des Landes dont le propriétaire livre aussi d'étranges colis. Naïve, Laure, 19 ans, se fait arrêter pour trafic de drogue et se retrouve condamnée à 6 ans de prison. La seule personne qu’elle préviendra sera son grand-père Dada.



Un livre qui a tout pour faire un film. Mais question lecture, toute cette histoire m’est apparue bien légère. Le grand-père trempé dans un milieu pas très catholique et qui va organiser la fuite de sa petite-fille, lui trouver des faux papiers et une nouvelle identité… Passons !



Par contre, la peur qu’éprouve Laure est toujours présente malgré les années qui passent. Sentiment qui l’étouffe et l’empêche d’évoluer dans la vie. Même mariée, elle reste prudente trop d’ailleurs pour ne pas évoquer de soupçon. Elle se veut la personne à qui on ne peut rien reprocher.



Doit-on payer toute sa vie pour un écart de conduite? Le thème n'est pas assez creusé et la fin m’a déçue… Une lecture qui sera très vite oubliée…




Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Née quelque part

Michèle Halberstadt, journaliste et productrice de cinéma, sait qu’elle possède un nom très peu courant. Elle apprend un jour qu’une des filles de Freud, Sophie, a épousé un photographe nommé Halberstadt, fils comme elle d’un rabbin juif. Ce sera le déclic qui la poussera à démarrer de nombreuses recherches sur ce patronyme. Sur base de documents trouvés, elle imagine la vie de Freud et de ses proches, non en tant que célèbre psychanalyste, mais comme père, grand-père…

C’est l’occasion aussi d’évoquer le sort des Juifs sous le régime nazi, et ses recherches lui permettent de retrouver la trace de son grand-père Samuel, vice-président d’un « Judenrat », ce qui veut dire qu’il eut à choisir entre collaborer en dénonçant d’autres Juifs, ou à mourir en héros. Michèle trouvera la réponse.

Grand amateur de généalogie, j’ai pris bien du plaisir à lire ce bouquin, mais il est clair que sa lecture n’est pas indispensable. La partie consacrée à la famille de Freud est la plus intéressante, les recherches sur sa propre généalogie sont décrites de façon forcément plus personnelle, comme le ferait un journaliste ou un généalogiste qui écrirait (bien) sa petite histoire.

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Née quelque part

"Je suis la dernière des Halberstadt. Ce nom s'éteindra avec moi."

Michèle, l'auteur, croit être la dernière de la lignée des Halberstadt. Or, lors d'un voyage aux États-Unis, elle tombe par hasard sur une jeune femme nommée Anna Halberstadt. De quoi remettre en question sa croyance d'une famille unique au monde. Une deuxième rencontre lors d'un salon du livre, lui apprend que Sophie, l'une des filles de Freud, s'était mariée avec Max Halberstadt, le photographe officiel de Freud. L'auteur se lance alors dans des recherches sur l'union de la famille Halberstadt et Freud. Le roman fort bien documenté, raconte la rencontre de Sophie et Max, la relation de Freud avec son gendre, ses enfants et petits-enfants, les tragédies qui ont marqué la vie de Max et Freud...

Puis le nazisme monte en puissance...

En se plongeant ainsi dans l'histoire de son nom, l'auteur retire aussi le voile sur celle de son père.



L'auteur souhaite que son ouvrage soit référencé comme roman mais je l'ai lu comme un documentaire, une enquête généalogique riche en apports de connaissances sur la vie de Freud. J'ai adoré ! J'ai appris la passion de Freud pour son premier petit-fils et combien il a été marqué par sa courte existence. Et aussi combien il faisait preuve d'ingérence dans la vie de ses proches !

La deuxième partie du roman a pour contexte la montée du nazisme, la traque des juifs... Les conséquences pour Max...

Les recherches sur l'origine de son nom de famille avancent et vient le moment redouté d'ôter le voile sur les non-dits de son père. C'est très émouvant.

L'auteur nous embarque vraiment dans son histoire personnelle durant tout le récit. J'étais auprès d'elle.

C'est à lire, à dévorer comme un thriller généalogique, intelligent et sensible.
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Née quelque part

L’écrivaine, productrice et distributrice Michèle Halberstadt publie un livre passionnant, à l’écriture pure, « Née quelque part ». Un récit où ses racines croisent celles de Freud
Lien : https://www.sudouest.fr/cult..
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Née quelque part

L’écrivaine croise le parcours de son père, David Halberstadt, et celui du gendre de Freud, Max Halberstadt, dans les soubresauts du siècle dernier. Un récit singulier.


Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Née quelque part

Romancière et productrice, Michèle Halberstadt enquête, dans un livre bouleversant, sur ses origines et sur son père, juif polonais.
Lien : https://www.nouvelobs.com/cr..
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