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Critiques de Min Jin Lee (355)
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La famille Han

Une lecture qui me tentait terriblement mais qui m’effrayait par la taille du roman. Un sacré beau bébé de plus de 800 pages, une belle brique que l’on peut utiliser comme arme en cas d’intrusion.

J'ai adoré Pachinko et lorsque je me suis plongée dans ce roman, j’ai tout suite été happée par la plume de l’autrice que j’étais ravie de redécouvrir.



Nous rencontrons Casey, jeune coréenne qui a immigré avec sa famille aux États-Unis. Nous allons suivre son parcours à la suite de l’obtention de son diplôme et à ses choix de vie.



J’ai adoré Casey qui se retrouve tiraillée entre sa famille coréenne profondément ancrée dans la tradition coréenne et le respect des traditions et sa vie de jeune fille qui vit aux États-Unis, pleine de rêves et d’ambitions. Son souhait ? Gagner de l’argent et faire ce qu’elle veut. J’ai beaucoup aimé le fait que tout le long de la lecture on la suive dans la découverte d’elle-même. Un peu perdue, elle ne sait pas qui elle est vraiment. Qu’on soit d’accord ou non avec ses choix de vie, je me suis accrochée à elle. Sous ses airs rebelles, se cache une jeune fille en plein questionnement, en plein doute qui a besoin d’attention et d’amour.



Dans ce roman, nous rencontrons également des personnages de la vie de Casey et découvrons leur rôle dans la vie de la jeune fille.

L’autrice traite de thématiques réelles et actuelles : le respect des aînés, la violence familiale, l’amour, la trahison, les rapports à l’autre, l’ascension et l’échec social. Ainsi, grâce à tout ce monde, j'ai vraiment été immergée dans la vie de Casey.



Grâce à une plume juste et avec beaucoup de pudeur, j'ai vraiment été transportée dans l'histoire. Vous le savez la Corée du sud est un pays cher à mes yeux et j'ai beaucoup aimé retrouvé dans ce livre tout l'aspect culturel autour de ce pays.



Ce livre, je l’ai dévoré en trois jours tant il m’était difficile de le refermer à la fin de journée.

C’est une véritable fresque familiale où amour, amitié sont les maîtres mots et où on ressent également beaucoup du vécu de l'autrice qui a tout comme Casey, immigrée.


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La famille Han

La famille Han 🙌🏼🥺

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Casey, fille d’immigrés coréen, a été élevée dans le Queens, dans le respect des traditions de ses parents, très stricts, autant sur le plan personnel que professionnel. 👊🏼

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Les parents ont travaillé toute leur vie pour assurer à leurs deux filles, un bel avenir, sauf que Casey n’a pas d’ambition professionnelle et ne rêve que de faire partie de l’élite de New York. 🏙️

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Elle se retrouve sans travail, ni argent, et va être jetée dans le grand bain par ses parents qui ne comprennent pas son choix. Elle arrive dans ce monde de privilège, de pouvoir et de richesse 💴

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Ce roman retrace à la perfection l’idéal américain tel que beaucoup d’entre nous peuvent le voir, où la soif prend parfois le dessus sur l’humanité. 🤑

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Bercée entre les valeurs strictes de la Corée et les rêves d’une vie de l’Amérique, Casey va tenter de se faire une place dans ce monde avide de pouvoir. 🙄

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Une héroïne forte qui se détourne de son chemin et de ses mœurs, des personnages marquants dans leurs identités respectives, un portrait glaçant d’une Amérique brisée par la jalousie et la soif de gloire. 🫣

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C’était bouleversant, poignant. 800 pages de pur plaisir. J’adore cette autrice. Elle sait conter toutes sortes d’histoires et fait partie de mes autrices chouchou maintenant ❤️

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Et toi, tu l’as lu? 🙌🏼
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La famille Han

Cette histoire raconte les périples de la famille Han, plus précisément d’une des filles: Casey.

Famille immigrée de Corée et vivant aux USA, les parents ont élevé leurs deux filles dans les traditions de leur pays d’origine. Après avoir fait de nombreux sacrifices pour leurs études, c’est l’explosion que Casey accueille de la part de son père lorsqu’elle annonce qu’elle ne veut pas poursuivre celles-ci.

Mise dehors, la jeune fille est prête à tout pour continuer à vivre une vie « de luxe » auprès des privilégiés, quitte à en oublier ses racines…



J’ai beaucoup apprécié la plume fluide, précise et dynamique de l’auteure. Le récit est certes très long, mais les descriptions sont bien écrites et il se passe beaucoup d’événements tout au long de l’histoire.



Casey est inspirante et touchante. Aussi déterminée que perdue, elle s’accroche malgré tout dans la tourmente qu’elle vit. S’affranchir de son identité et de son patrimoine est un combat long, difficile et qui a un prix qu’elle découvrira très vite.



Les sujets sont nombreux, parmi eux il y a l’immigration, les traditions, l’ambition, la famille, les sacrifices, le pardon, l’amitié, la trahison aussi.



Si vous aimez les sagas, celle-ci devrait vous plaire!
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La famille Han

Bien que ce roman soit magnifiquement écrit j’ai eu beaucoup de mal à m’intéresser à l’histoire. J’ai eu quelques difficultés à m’attacher au personnage principale Casey. En effet, tout au long du livre on la voit faire des mauvais choix mais elle ne se remet jamais en question, je l’ai trouvé particulièrement égoïste et énervante. Ce récit semblait trainer en longueur. L’écriture fluide fait que cette lecture reste tout de même plaisante et on y apprend les us et coutumes de la vie coréenne.
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La famille Han

J'avais beaucoup entendue parler de cette romancière surtout avec Pachinko, malgré les 800 pages de ce roman, je me suis lancée certainement en en attendant beaucoup.



Casey Han est une jeune américaine dont les parents des immigrés coréens qui ont tout fait pour leurs deux filles avec l'envie ultime de les voir réussir une carrière professionnelle accomplie. Elle va vite se confronter aux valeurs de son père qui est en décalage de cette jeunesse qui à ses propres rêves. Casey va quitter sa famille après une énième dispute avec le patriarche.

De ce point de départ que va être sa vie on va la suivre de galère en réussite et puis à nouveau en galère. C'est un peu perpétuel dans cette histoire.



Malheureusement cela n'a pas fonctionné avec moi, je n'ai pas aimé Casey ni vraiment sa famille, je n'ai pas réussi à me projeter et à avoir de l'empathie. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de longueurs, il y a quelques rebondissements mais sinon pour moi c'était trop plat. Je l'ai terminé en version audio pour vraiment le finir rapidement, si ça n'avait pas été dans le cadre du Prix Harper Collins Poche je l'aurai abandonné.



Si vous l'avez lu, je suis curieuse d'avoir votre avis.
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La famille Han

Une fresque familiale comtemplative qu'il vous sera difficile de lâcher





La force de ce roman se trouve dans les personnages, on y suit une galerie de personnages dont aucun n'est manichéen et c'est pour moi la prouesse de ce roman fort sur les inégalités raciales et financières.



On y suit principalement les personnages féminins et coréens tentant de naviguer dans les eaux troubles de la jeunesse dorée de New-York, faisant face à des obstacles de la vie de tous les jours rendus plus compliqués par le racisme sous-jacent d'une ville qui vous regarde de haut.
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La famille Han

La famille Han de Min Jin Lee, c’est un énorme coup de coeur. Une de mes meilleures lectures de cette année. Une analyse passionnante de la société américaine des années 90. Un roman dynamique à la plume qui nous passionne pour les destins de Casey, d’Ella, de Leah, de toutes les femmes qui gravitent autour d’elles, de leurs parents. C’est une perle, un bijou, à découvrir de toute urgence
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La famille Han

Après avoir adoré Pachinko, j’attendais avec impatience de découvrir cet autre livre de Min Jin Lee ! La famille Han a été écrit 10 ans avant Pachinko, mais vient tout juste d’être publié en français, il ne s’agit donc pas d’un nouveau roman.

Je pense qu’il s’en est fallu de peu pour que cette lecture se transforme en coup de cœur, et c’est en partie dû à quelques longueurs dans le récit. Malgré ce petit défaut, j’ai vraiment été touchée par cette histoire de rêve américain.

Avec beaucoup de justesse, l’autrice analyse la complexité des relations de couple, les croyances religieuses, le communautarisme, sans oublier les nombreux travers du capitalisme…Par le prisme des difficultés financières de Casey, Min Jin Lee pointe les défauts d’une société américaine pétrie d’ambition et de réussite, cristallisée par le système Business School et Wall Street. C’est un roman riche, indéfinissable, tant par les sentiments qu’il nous procure que par son style, entre le feuilleton soap et la fiction contemporaine.

Même si les personnages n’ont pas l’ampleur de ceux de Pachinko, on ne peut pas résister à leur charme et à leur complexité. Il faut passer cette première impression, cet agacement qui surgit face aux tempéraments de certains. Car oui, la passivité de Leah, l’intransigeance de Joseph, les mauvais choix de Casey nous sont parfois incompréhensibles, oui on lève les yeux au ciel, et on s’insurge devant telle ou telle réaction !

Min Jin Lee dessine ses personnages de façon très communautaire, leurs attribue des caractéristiques en fonction de leurs origines. Chacun se construit en opposition, ou en adéquation, avec ces traditions et cette culture qui les prédéterminent. Tout ce petit monde peut alors sembler très cliché, et pourtant… La magie finit par opérer. On regarde chacun avec indulgence, et les pages défilent malgré tout, malgré nous. Le roman se termine et on sent poindre la nostalgie de devoir quitter cette famille à laquelle on s’est finalement attaché.

Il n’y aura pas de demi-mesure avec La famille Han, vous allez adorer ou détester !
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La famille Han

En tant que fille d'immigrés coréens, Casey Han a grandi dans le respect des valeurs et traditions strictes de ses parents aux côtés de sa soeur. Une vie dans le Queens qui a fini par la lasser et à 22 ans, tout juste diplômée de Princeton, elle aspire à autre chose. Ses rêves de rejoindre la haute société new-yorkaise, "l'élite", sont bien loin des rêves plus modestes de ses parents qui n'ont pourtant jamais cessé de travailler dur pour offrir à leurs filles un avenir correct. Après une énième dispute avec son père concernant son refus d'entrer à Columbia alors qu'elle y a été admise en droit, Casey se retrouve à la rue, sans le sou et avec ses ambitions pour seuls repères. Tandis qu'elle est prête à tous les sacrifices pour accéder à ce monde de luxe, de pouvoir et de privilèges, Casey va vite s'apercevoir que ses origines et son éducation en sont à des années lumière et que l'ascension s'avère plus compliquée que prévu ...







Ce pavé de plus de 800 pages que j'ai dévoré en seulement trois jours (sans passer mes journées à lire je précise) et dans lequel l'autrice a sûrement mis beaucoup de son propre vécu est un énorme coup de coeur dont je me souviendrai longtemps ! Je n'ai ressenti aucune longueur dans cette fresque familiale en one shot qui grouille de vie(s), de rêves, d'espoirs brisés, d'amour(s), d'amitié(s) et de faux semblants dans une ville gigantesque à l'image des ambitions de Casey. Même si certaines de ses réactions sont choquantes on comprend sa quête de rêve américain et d'émancipation pour faire comme ses camarades de Princeton. Ces jeunes riches qui vivent dans de belles maisons, roulent dans de belles voitures et portent de beaux vêtements. Qui peut reprocher à la jeune femme de vouloir la même chose ? Et pourtant on sait en tant que lecteur que son émancipation de sa communauté et de son éducation vont lui causer bon nombre de problèmes et tout du long on attend ces moments pour dire "je le savais". Casey fait ses propres choix en son âme et conscience. Il y a des rencontres bienveillantes et d'autres qui le sont beaucoup moins, mais tout ça va la forger à devenir une nouvelle personne et c'est aussi tout l'intérêt de ce roman. J'ai également beaucoup aimé découvrir cette culture coréenne bien éloignée de la nôtre, l'analyse de la société de (sur)consommation, l'argent qui brûle les doigts, la santé mentale dans certains milieux professionnels, le poids de la religion et ce qui se passe dans certains mariages mixtes. Une richesse de thématiques qui s'ajoute à l'histoire de Casey et de tous les personnages qu'elle va côtoyer. A lire absolument !

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La famille Han

Je suis contente d'être allée au bout de cette lecture, malgré la longueur. Ce livre m'a clairement sortie de ma zone de confort. J'appréhendais un peu la lecture après avoir lu Pachinko, que je n'avais pas adoré.



Dans ce livre, j'ai apprécié de suivre l'évolution de Casey. J'aime ce livre pour son honnêteté. Il est 100% brut, sans retouches. L'autrice nous montre que la vie n'est pas simple, ce n'est pas tout blanc ou tout noir. Le personnage de Casey dans toute sa complexité est passionnant. Elle semble prise entre deux mondes, cette communauté dont le poids est trop important pour elle et ce monde de blancs riches qu'elle fréquente par le biais de son travail & ses études. Je me suis également beaucoup attachée aux personnages de Leah & Ella.



J'ai aimé la complexité des personnages. Un livre si long permet de bien approfondir toutes les contradictions & leur caractère. Lecture un peu ternie par les longueurs qui se glissent dans les chapitres.
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La famille Han

Les éditions Charleston ont eu la bonne idée de publier le premier roman de Min Jin Lee à la suite du succès de « Pachinko », son second roman devenu best-seller international. Si ce premier succès se concentrait sur l’immigration d’une famille coréenne au Japon, ce sujet est également le motif de fond de « La famille Han », mais dans un cadre différent, peut-être plus directement personnel, puisqu’on va principalement suivre l’évolution de Casey Han, une jeune femme qui, diplômée de Princeton, va chercher l’orientation à donner à sa vie, dans une certaine douleur.



Car Casey est écartelée entre ses envies de jeune adulte américaine ambitieuse et snob sortant d’une université de l’Ivy League – gagner le plus d’argent possible et tout claquer dans des vêtements de luxe, mais sans pour autant s’en donner réellement les moyens – et la stricte éducation coréenne reçue de ses parents – obéir à ses aînés et réussir pour s’élever socialement –, ce qui a tendance à l’étouffer et à la pousser à la rébellion, dépensant en cela une énergie folle. Qui est-elle ? Que veut-elle ? Elle ne le sait pas vraiment… Même si elle est persuadée que si elle veut réussir, ce sera à sa façon, et seule, refusant à tout prix la solidarité que son réseau amical et universitaire pourrait lui apporter. C’est ainsi qu’au début du roman, Casey répond une fois de trop à son père et se fait virer de chez elle. Comment fera-t-elle pour s’en sortir ?



Min Jin Lee y répond en plus de 860 pages et si, quand on ouvre ce pavé, on se sent au même stade que Casey, soit partir de zéro, il se dévore plus que facilement. On suit ainsi cette fière jeune femme avancer dans sa vie en faisant des choix, plus ou moins bons, qui réussiront en tout cas à la faire évoluer et gagner en maturité. On suit également le parcours de son amie Ella Shim, à qui semble tout réussir : elle est jeune, elle est belle et d’une gentillesse à tout épreuve, et elle semble prête à réussir à sa vie en se fiançant à Ted Kim, un golden boy, lui aussi d’origine coréenne, qui brasse déjà des millions de dollars à moins de trente ans. Mais le parcours d’Ella sera-t-il plus facile, malgré les apparences ?



Les éditions Charleston présentent ce roman sur sa quatrième de couverture (ceux qui m’ont déjà lue savent ce que je pense de celles-ci…) comme s’inspirant des romans victoriens. Si dans un premier cela m’a un peu surprise parce qu’on n’est pas dans du Dickens, au final on s’y retrouve assez puisque « La famille Han » est clairement un roman d’apprentissage, celui-ci se faisant à la dure, aucun personnage n’échappant aux difficultés (Casey, en se cherchant, approfondit ses dettes et ne peut s’empêcher de tourner en rond ; Unu, son compagnon, dégringole dans l’échelle sociale en passant de trader à chômeur ; Ted Kim perd le respect de sa famille en connaissant les affres de la passion, Leah, la mère de Casey, transgresse une tradition de sa communauté et le paye au prix fort…) digne des meilleurs romans moralistes du xixe siècle. S’esquisse ainsi une certaine critique de la société américaine typique des années Clinton, marquée par la réussite économique et cette quête du succès à la sauce « Loup de Wall Street » qui peut vite écraser, du fait de préceptes à la positivité assez oppressante (du type « sky is the limit »…). Comment y faire face quand on baigne en outre dans une culture différente, ici asiatique, mais pas moins dénuée de pression ? Comment ne pas céder à une certaine schizophrénie, incarnée ici par une Casey en apnée, handicapée par la volonté de s’affranchir des conventions imposées par sa communauté (trouver un bon fiancé coréen à épouser, témoigner du respect dû à ses parents) tout en essayant de s’y adapter, mais à sa façon ?



J’ai beaucoup aimé ce roman, aimé ses personnages nuancés et ambigus, et me suis attachée à Casey malgré une personnalité qui ne plaira pas à tout le monde. Sa ténacité (ou son entêtement, au choix) à faire face à toutes sortes de situations désagréables pour se trouver est admirable. Min Jin Lee réussit un premier roman maîtrisé, fruit d’un effort qu’elle décrit dans un avant-propos dédié à son apprentissage passionnant, et qui me fait soupçonner qu’elle a mis beaucoup d’elle-même (ou en tout cas de son parcours) dans son héroïne.

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La famille Han

Min Jin Lee nous nous raconte les épreuves vécues par la famille Han, une famille coréenne immigrée en Amérique pour vivre le rêve américain. Entre désir d’affranchissement, d’intégration et poids des coutumes et des traditions, l’autrice dépeint le quotidien des personnages et révèle les souffrances endurées dans de nombreux foyers.



👒Casey a été élevé dans le Queens, dans le respect des valeurs et de la religion coréennes de ses parents. Ils sont propriétaires d’un pressing, travaillent dur et rêvent pour leurs filles d’une belle et grande carrière. Mais Casey, indépendante, forte, imparfaite, rêve de luxe et d’un monde étincelant de privilèges et de pouvoir… à quel prix ? Elle fait de mauvais choix et le lecteur ne peut rien faire d’autre que contempler sa vie qui part à vau-l’eau.



L’argent tient une grande place tout au long du roman, les difficultés financières et les désirs d’enrichissement donnent le ton au récit. Et si ce dernier comporte quelques clichés, cela ne m’a pas gênée.



👒Autour de Casey, et à grâce à la plume admirable de l’autrice qui nous permet d’osciller entre différentes personnes, nous découvrons l’histoire de sa mère Leah, de son amie Ella, d’un homme qui croise sa route, Unu et d’autres encore. Tous doivent affronter cette vie qui est leur quotidien, parfois bien loin du destin qu’ils s’étaient imaginés… J’ai trouvé les descriptions et la psychologie des personnages d’un réalisme incroyable.



✨La plume de l’autrice est superbe, précise et agréable. Malgré les 824 pages je ne me suis pas ennuyée. J’ai aimé découvrir cette galerie de personnages et cette fresque contemplative, j’ai aimé et cette mise en lumière de ce qu’est la question fondamentale des enfants d’immigrés et j’ai aimé aussi le questionnement porté sur le système américain.
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La famille Han

Ouf, j’ai enfin fini La famille Han. Je dis ouf, parce que si j’ai aimé l’intrigue, l’histoire de ces femmes, j’ai beaucoup moins aimé la forme. C’est long, très long, et encore j’ai écouté la version audio car je pense que le livre papier me serait tombé des mains.



J’ai trouvé les personnages très attachants (a l’exception de Casey qui est tellement antipathique). Mes héroïnes favorites sont Ella et Leah que j’ai trouvé simples et touchantes.



Les années 90 sont très bien décrites mais le roman sera sans doute très vite oublié.

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La famille Han

C'est le premier roman que je découvre de l'autrice et j'ai passé un très bon moment de lecture.

On découvre Casey Han, une jeune femme issue d'une famille coréenne et vivant à New York dans les années 90. C’est un personnage complexe, imparfait, mais aussi indépendant et fort. Elle rêve de mener sa vie comme elle l’entend, et de réussir professionnellement. On découvre les conflits de classe et de culture, entre américain et coréen, et entre homme et femme. L’argent a également une place très importante, que ce soit pour Casey ou pour sa famille qui doit faire face à des difficultés financières.

Je me suis attachée aux personnages qui sont si bien décrits, qui même s’ils sont secondaires en deviennent également important. On bascule d’ailleurs facilement dans les pensées des différents personnages sans jamais s’y perdre, et pour ça je trouve la plume de Min Jin Lee vraiment admirable.

En plus de Casey, j’ai adoré Ella, Leah et Unu, que j’ai du mal à oublier, tant les personnages étaient fascinants. Même ceux qui étaient détestables étaient d’une certaine façon attachants.

Malgré les 800 pages, je ne me suis pas ennuyée et j’ai adoré découvrir cette histoire intergénérationnelle qui montre les différences entre des parents immigrants et des enfants américains, et la place qu’on essaye de trouver dans le monde.
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La famille Han

Un portrait juste et passionnant de la vie des immigrés coréens aux États Unis.

C'est un roman très riche, avec une grande diversité de personnages.

J'ai trouvé très intéressant d'en apprendre plus sur les us et coutumes coréennes, qui régissent la vie de ces gens, quand bien même ils ont changé de pays.

Amour, amitiés, rêves brises et poids des traditions, c'est un roman qui est rempli de vie et de rebondissements.

On peut être surpris des choix de l'héroïne, mais on a plaisir à la suivre dans la conquête de ses rêves, en suivant ses ambitions démesurées.

C'est un récit très réaliste, presque cinématographique, car on visualise les scènes comme si on y était.

L'auteur nous livre une analyse fine et passionnante de la société américaine des années 90.

L'écriture est fluide et malgré le nombre de pages conséquent, je n'ai pas ressenti de longueurs.

Par contre, et c'est le seul bémol que j'ai trouvé dans ce récit, j'ai été très déçue par la fin. J'attendais autre chose, et je trouve qu'elle laisse le lecteur sur sa faim, ce qui est un comble après 800 pages !

Malgre cette deception sur la fin, je garderai un bon souvenir de cette histoire.

C'était une bonne lecture, tres qualitative, qui m'a tenue en haleine, et vers laquelle j'avais plaisir à retourner.





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La famille Han

Je sais qu'il y a ici beaucoup de gens qui, comme moi, seront attirés par "l'effet Pachinko". Je vous conseille vraiment de vous en détacher tout de suite. Même si l'on y parle en creux d'une génération de coréens née après l'exil parental, la comparaison ne va pas aller beaucoup plus loin.



En figure de proue, nous allons principalement suivre Casey Han, fille donc d'immigrés coréens, tandis qu'elle tente de se faire une place dans la haute société New-Yorkaise. Elle est à un moment charnière de sa vie, l'âge des grandes décisions qui impacteront d'une manière ou d'une autre sa trajectoire personnelle. Entrer dans la vie active ou à l'université ? Où ? Dans quelle branche ? S'engager davantage dans sa relation amoureuse ou ne pas aborder les sujets qui fâchent ?



Malgré un fort caractère apparent et des idées arrêtées, Casey est perdue, instable, en proie à ses contradictions dans une société bourgeoise aux valeurs aberrantes (du moins si on me demande mon avis). Si vous êtes comme moi, elle va vous exaspérer plus d'une fois avec sa manie de se retrouver trop fauchée pour manger alors qu'elle sait s'endetter pour des vêtements de luxe, qu'on lui offre des cadeaux hors de prix et qu'elle a un entourage au sein de la communauté coréenne qui est non seulement  très solide financièrement mais surtout pas avare de gros coups de pouces. Au fil des pages on a l'impression de la voir multiplier les erreurs, accepter du bout du petit doigt les mains tendues à force que les gens insistent. Se plaindre d'être pauvre alors que juste : NON. Bref, irritante.



Oui mais... Elle est la résultante totalement schizophrène des exigences qui pèsent sur elle. Sans en avoir conscience et alors même qu'elle voudrait chérir son indépendance, chercher sa valeur intrinsèque et ne dépendre que de ses propres choix, on se rend compte qu'elle se retrouve comme aliénée par les injonctions sociales qui l'entourent. Et si on arrive à le comprendre, c'est que l'autrice se sert très subtilement de ses personnages secondaires  pour nous aider à dégager des empreintes fortes. On ressent la prégnance du patriarcat (dans la culture coréenne principalement, mais pas que... ), on se rend compte que l'honneur et le respect ont du mal à s'inscrire au-delà de l'ascension sociale et de la stabilité familiale.



Ce qui peut être déstabilisant, mais qui fait tout l'intérêt de cette lecture, c'est que Min Jin Lee ne dénonce rien frontalement. Elle multiplie les scènes qui font grincer des dents, laisse les scènes toxiques se dérouler sans contrechamp. Elle n'est finalement tendre ni envers son héroïne ni envers son lecteur. Elle est sans concessions car elle écrit les choses telles qu'elles existent, faisant confiance à votre esprit critique. En revanche, fallait-il toutes ces pages pour le faire ? Je n'en suis pas sûre.



J'ai un regret également concernant le titre choisi pour l'édition française. "La famille Han" sonne comme un appel à retrouver une saga familiale après le plébiscite de Pachinko. Un effet qui n'est d'ailleurs pas réfréné par le gabarit du livre. Mais le titre original "Free food for millionaires" est à mon sens plus représentatif de son contenu et redonne tout son cynisme et son ironie à la comédie humaine qui nous est offerte ici.
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La famille Han

🇰🇷Casey Han, jeune Coréenne de 22 ans, a été élevée dans le Queens, dans le respect des traditions et des valeurs de sa famille.

Diplômée de Princeton, elle envie ses riches camarades américains et rejette les idées conservatrices de ses parents, propriétaires d'un pressing, qui ont travaillé très dur pour payer de longues études à leurs 2 filles.



🇰🇷Casey n'a pas vraiment d'ambition professionnelle et ne rêve que de faire partie de la haute société new-yorkaise.

Joseph, son père, est un homme sévère au passé douloureux suite à la guerre de Corée.

Léah, sa mère, n'ose pas s'opposer à son mari tout comme Tina sa jeune sœur qui, contrairement à Casey, se plie à cet héritage culturel.



🇰🇷Après une violente altercation concernant son avenir, son père la met à la porte.

Elle décide alors de se débrouiller seule mais cela va s'avérer plus compliqué qu'elle ne pensait quand elle débarque chez son petit ami Jay..



🇰🇷Saura-t-elle atteindre ce rêve américain tant convoité et à quel prix ?

En refusant de s'enfermer dans l'obeissance et la religion, ne va-t-elle pas se perdre dans les excès ?

Je vous laisse le découvrir..



🇰🇷J'ai préféré ce roman à pachinko,

Il a été écrit 10 ans avant mais il vient tout juste d'être publié en français.

Un gros pavé de 800 pages qui, une fois le décor planté, se dévore malgré quelques longueurs..

Casey est le personnage central, elle nous agace autant qu'elle nous émeut...

Les personnages qui gravitent autour sont tout aussi touchants.

C'est un roman fort sur l'intégration américaine des immigrés Coréens, le communautarisme, la construction identitaire et les relations de couple.

Min Jin Lee dessine de beaux portraits de femmes tiraillées entre 2 cultures.

J'ai retenu cette phrase : "je suis personne"

Quand on se sent ni d'ici, ni d'ailleurs, la réussite sociale est le but ultime pour devenir "quelqu'un" pour prouver à la société et surtout à soi-même qu'on existe tout simplement..⌚️31/12/95, Madeline 17 ans et son amie Estrella passent le réveillon chez leur ami Dylan.

Enfermées dans la salle de bain, il aura suffi d'une toute petite minute pour que l'irréparable se produise ..

Estrella est retrouvée morte, ensanglantée, Madeline à ses côtés, hagarde ..

Estrella, le nom d'une étoile 🌟



⌚️Madeline avoue aussitôt son meurtre et écope de 20 ans de prison.

Issue d'une famille aisée, elle refuse d'être défendue et veut payer le prix fort de son acte.

Comment 2 amies inséparables, même si elles étaient de milieux sociaux différents, ont-elles pu en arriver là ? Que s'est-il vraiment passé ? Madeline ne sait pas .. elle fait un blocage et l'image du sang la poursuit .. personne ne saura jamais la vérité sur ce drame..



⌚️2016, Madeline à purgé sa peine ..

Elle va devoir réapprendre à vivre ..

Se faire une place dans la société comme dans sa famille qu'elle ne connaît plus .. surpasser la honte..

Mais 20 ans de prison ne lui auront pas suffi à s'accorder le pardon ..

Comment se pardonner l'impardonnable ? ..

Elle se sent responsable aussi de la mort de son père décédé d'un cancer durant son incarcération..

Elle veut se punir encore et encore..



⌚️Les chapitres alternent entre 1995 et 2016, de sa vie en prison à sa vie de femme libre, et tout du long la même question nous taraude : pourquoi ?



⌚️Un roman sur la culpabilité et la rédemption, tous les ingrédients pour me plaire et pourtant 🤔

Il m'aura fallu arriver à la page 150 avant de rentrer dans l'histoire, des hauts et des bas ensuite..

Je ne sais pas mais j'ai trouvé qu'il manquait d'accroche, trop linéaire à mon goût et je n'ai pas vraiment été touchée par les personnages..

Et vous qu'en avez-vous pensé ? 📚
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La famille Han

Ce livre m’a enthousiasmé. L’histoire de cette famille coréenne installée en Amérique est passionnante. Je ne connaissais absolument pas la culture coréenne et je trouve particulièrement bizarre que des gens venant s’installer dans un pays refuse des mariages mixtes alors qu’ils sont reçus dans ce pays. Mais suivre, Casey a été un très bon moment.
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La famille Han

Joseph et Leah Han sont immigrés coréens. Arrivés aux États-Unis dans leur jeunesse, peu de temps après s’être mariés, ils construisent leur vie dans le Queens où naissent leurs deux filles : Casey et Tina. Les filles font de brillantes études et sont parfaitement intégrées à la communauté américaine. Joseph et Leah travaillent dur dans un commerce de pressing, ils ont de petits revenus et connaissent beaucoup de privations afin de leur offrir un bel avenir.



Casey, tout juste diplômée de la prestigieuse université de Princeton, veut intégrer la bonne société new-yorkaise au grand désarroi de son père qui la met à la porte alors qu'elle n'a ni travail ni argent. Mais, la jeune femme a plus d'un tour dans son sac. À l'université, elle s'est constituée un carnet d’adresses, la plupart de ses amis viennent de bonnes familles et elle a beaucoup de culot.

Tout un monde s'ouvre à elle, loin de la vie du Queens.



“La famille Han” fait parti de la sélection du Prix Harper Collins poche. Il s’agit du deuxième livre de Min Jin Lee que je lis, j’avais adoré “Pachinko”, son premier ouvrage.



Dans cette nouvelle histoire, l’autrice dresse le portrait d'une jeune femme issue d'une famille coréenne entre les valeurs transmises par ses parents et son intégration à la société contemporaine. Elle parle aussi de condition sociale, d'ambition et du destin de toute une jeunesse éprise de liberté



À travers le portrait de cette héroïne, nous découvrons une jeune femme intelligente, audacieuse et pleine de ressources, désireuse de dessiner son propre destin.



Il s'agit aussi d'un roman social et familial passionnant se déroulant dans la ville de New York entre les quartiers populaires, l’Upper East Side, Manhattan et Wall Street dans lesquels j'ai adoré me retrouver le temps de ma lecture.



Dans son livre, Min Jin Lee aborde les questions de l’intégration, de l’exil, des valeurs familiales, du monde du travail, de l'amour, et de la sexualité grâce à toute une galerie de personnages tous aussi intéressants les uns que les autres, du point de vue de leurs personnalités, de leurs psychologies et de leurs différentes trajectoires.



C’est une lecture conséquente, riche qui m’a accompagnée durant plusieurs jours et que j’ai beaucoup appréciée.

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La famille Han

Ce que j'ai aimé :

- La volonté et les sacrifices des personnages coréens pour s'intégrer dans la société en voulant "être bien vus".

- Les critères de réussite d'une famille coréenne aux USA tout en respectant certaines traditions, et à l'inverse, la perception des Coréens par les Américains.

- La vision différente de l'intégration en fonction du caractère de chacun des personnages.
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