J'avais beaucoup aimé "Le passeur du temps" du même auteur et j'étais ravie de découvrir cet autre roman. Encore une fois, une histoire surprenante et un livre qui fait du bien et qui interpelle le lecteur. J'ai eu du mal à faire ma chronique car je savais que je prenais le risque de survoler un peu ce roman. C'est un livre qui se lit facilement, qui est vraiment plaisant et qui donne le sourire, voire pourrait paraître un peu superficiel au premier abord, mais au-delà de cela il pose malgré tout des questions profondes sur notre relation à la mort, sur notre façon d'aborder un deuil, sur notre espoir de savoir qu'il y a quelque chose de l'autre côté… Des thèmes qui semblent récurrents dans l'œuvre de Mitch Albom et qui parlent à chacun d'entre nous. Par contre, ce livre n'est jamais pleurnichard ou triste, plutôt mélancolique par moment à travers les histoires des différents personnages. Chacun d'eux a sa façon de réagir face à ces appels pour le moins surprenants. Tout au long du roman on croise des hommes et des femmes qui ont perdu une sœur, un fils, un collègue, une amie mais qui, au-delà de l'énormité de ce qui leur arrive, ont tellement envie d'y croire qu'ils ne se posent aucune question, et à aucun moment ne doutent de la crédibilité de ces appels, sauf Sully, tout juste sorti de prison, qui se désespère de voir son jeune fils attendre un appel de sa mère décédée et qui n'aura de cesse de découvrir ce qui se cache réellement derrière ces coups de fil.
Encore une fois Mitch Albom réussit à nous interpeller sur nos questions et nos doutes à travers un roman qui se lit simplement. Pas de grandes phrases, de vocabulaire pompeux ou de descriptions qui durent des pages mais une profondeur dans le fond de l'histoire et des personnages attachants dans lesquels les lecteurs n'ont aucun mal à se projeter. C'est la simplicité de ce livre qui en fait sa force, il se lit comme un policier, on tourne les pages en espérant le coup de fil suivant, et pourtant il aborde des sujets qui reflètent nos espoirs mais aussi nos peurs. J'ai beaucoup aimé ce roman qui parle du doute, de la mort, de nos relations aux autres et d'espérance.
Je remercie les Editions Kero pour m'avoir proposé ce roman et donné envie de continuer à découvrir les autres livres de Mitch Albom.
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Un joli petit conte, qui me fait penser que, si le Ciel est comme ça, ou qui y ressemble, hé bien ça me réconcilie un peu avec l'idée inéluctable de la mort.
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Un bon livre de détente, même si celui-ci s'ouvre sur la mort du personnage principal.
Même mort, ce dernier adopte tout de même une attitude nihiliste et s'interroge sur l'utilité de son existence terrestre.
A travers ces 5 personnes qu'il a aidé, il prend conscience de l'impact de ses (bonnes) actions qu'on ne mesure pas toujours sur le moment.
Une réflexion intéressante et rassurante sur la vie et le sens de notre court passage dans cette vie, mais aussi sur la générosité, l'altruisme et le sacrifice.
Un bon moment de lecture!
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La première chose que j'ai pensée en fermant ce livre, c'est : wow, quel beau livre!
Je crois bien que c'est l'histoire la plus touchante que j'ai lue jusqu'à maintenant. Le texte était émouvant mais sobre et sans fla-fla. Tout y était si bien décrit que je pouvais facilement comprendre ce que ressentait l'auteur.
Merci pour ce merveilleux récit, véritable inspiration à profiter pleinement de la vie. Il y a de belles réflexions sur le sens de la vie et la mort. J'ai adoré chaque page mais je redoutais la fin qui m'a pourtant bercée d'émotions très belles.
À lire une fois dans sa vie.
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Ce livre se lit très facilement et interpelle sur l'au delà.
Une histoire touchante qui laisse à méditer. Eddie, un personnage qui suite à un incident va se retrouver 'là-haut' et va rencontrer 5 personnes qu'il a croisé dans sa vie et va découvrir bien des choses qu 'il ignorait durant de son vivant. Je conseille ce livre que j'ai lu très rapidement et qui m'a accroché.
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J’attendais avec impatience la lecture de ce nouveau roman, mais il semblerait que Les cinq personnes que j’ai rencontrées là-haut restera mon livre préféré de cet auteur. Pourtant celui-ci avait tout pour plaire.
Charley voit sa vie partir en vrille. Il perd tout ce qui lui tient à coeur, ayant détruit tout ce qu’il chérissait. A bout de souffle, il décide de mettre fin à ses jours, car la vie ne l’intéresse plus. Et si cette fin n’en était pas une? Et si on vous offrait la possibilité de vous reprendre en main, le feriez-vous?
L’auteur nous offre une belle seconde chance présentée de manière détournée mais tellement agréable. Entre flash-back et souvenirs, Charley va revivre sa vie et ses erreurs en essayant de se rendre compte de ce qu’il aurait pu ou dû faire. Ce personnage au bord du gouffre est touchant et ses retrouvailles avec sa mère décédée prenantes. Elle essaiera du mieux qu’elle peut de lui permettre d’évoluer, car leur rencontre n’est pas due au hasard. Charley ne s’est pas remis de sa disparition. Il aura la chance de pouvoir parler avec elle et d’ouvrir les yeux sur sa vie, sur ce qui lui est arrivé.
Le héros évolue, réfléchit. Passe d’une envie de mort à une envie de vie, mais est-ce encore possible? Est-il parti ou toujours là? Lui-même n’en sait trop rien. Tout ce qu’il désire c’est réparer ses erreurs et récupérer sa famille. Sa mère pourrait bien l’aider à y parvenir.
Ce récit nous prend aux tripes et pourtant j’ai l’impression d’être restée sur le bord de la route par moments. Entre intérêt et lassitude, j’ai apprécié cette lecture, mais n’ai pas été touchée comme je l’espérais. Ce livre reste tout de même intéressant, mais, à mon goût, il ne vaut pas son prédécesseur.
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Ce livre est… comment dire, magnifique, touchant, émouvant, il donne à réfléchir.
Cette histoire si simple est si courante est racontée avec tellement d'humanité de sagesse, de tendresse et de respect de la vie, qu'elle ne peut pas nous laisser de marbre.
Je viens vraiment de passer un très bon moment de lecture et je ne pense pas être la même que lorsque j'ai débuté ce livre.
Je vous le conseille donc vivement.
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Ça commence en Espagne, en 1936. Si tu as un minimum suivi tes cours d’histoire au collège, tu sais que, comme destination pour les premiers congés payés, l’Espagne n’était pas le meilleur endroit.
Frankie Presto – Francisco de son petit prénom –, lui, n’a carrément pas de chance, parce qu’il naît, précisément dans une église incendiée alors que Franco commence à s’enjailler comme jamais dans le rôle d’apprenti dictateur à la noix de coco.
Sauf que le bébé, un an après sa naissance, il est abandonné dans la flotte façon Moïse, et recueilli par un certain Baffa, quarantenaire célibataire chauve et moustachu – important, la moustache… -, maître d’un chien sans poil.
Une histoire bien banale, me diras-tu. Sauf que le gamin, il se trouve qu’il est super doué à la guitare. Genre vraiment. Si bien que lorsqu’il atteint cinq ans, son père (adoptif, mais on va dire que c’est son père, fais pas chier), son père, donc, décide de lui faire prendre des cours chez un vieux guitariste acariâtre et aveugle par-dessus le marché.
Et puis un jour, alors que Francisco atteint ses dix ans, il tombe amoureux d’une petite fille, avec une peau rose et des cheveux jaunes, comme nous dirait le Petit Nicolas. Sauf que c’est aussi ce jour-là que son padre se fait arrêter par les pandores.
Apparemment, il était socialiste.
Ouais, le padre, c’est El Famoso Philou Martinez.
A une époque, en Espagne, si tu voulais faire chier quelqu’un, tu n’avais qu’à dire qu’il était socialiste (« Mais si, l’autre jour je l’ai entendu siffler un air qui ressemblait beaucoup à l’Internationale, je vous jure… »), et là, tu étais certain que tu ne le voyais pas avant un petit bout de temps. Un peu à l’image des Juifs en zone occupée, aux temps vert-de-gris.
Bref, le gamin, devenu orphelin, part pour les Etats-Unis afin de retrouver la sœur de Baffa-le-moustachu-socialiste.
Sur son chemin, il va rencontrer des gens sympa, genre Darlene Love, Duke Ellington, ou Django-notre-dieu-à-tous. Il va aussi tomber de désillusions en désillusions. Parce que la vie est injuste, mais ça tu le sais déjà.
- Mais alors, est-ce un bon livre ? me demandes-tu tout de go.
Eh bien, contre toute attente, c’est pas mal.
Oui, je suis en train d’écrire un billet élogieux à l’égard d’un bouquin dont l’auteur n’est toujours pas mort. Profite, ça n’arrive pas souvent.
C’est vrai que de moi-même, je n’aurais jamais eu l’idée de l’ouvrir. Voire d’y toucher. C’est ma mère-grand qui a eu pitié de moi, vu que je me suis fracturé le poignet et que je ne peux plus me gratter le ventre.
- Allez, lis-ça, plutôt que de déprimer en lisant Astérix. Au moins, tu auras l’impression de renouer un peu avec la musique.
Je ne sais pas si j’ai vraiment renoué avec la musique, mais ce que je sais, c’est que j’ai bien aimé. Quelques passages larmichouille-au-coin-de-l’œil, un peu de bons sentiments, un peu de cruauté envers les personnages. Et un peu d’amour-guimauve, aussi. Mais quand c’est avec des vieillards, ça m’attendrit.
J’ajouterai que j’ai beaucoup aimé l’ambiance décrite, notamment celle des petites rues espagnoles, qu’on rencontre en surtout au début du livre, quand Franco commence à faire chier mais que ça passe encore. L’Espagne étant une contrée dont je ne connais rien, hormis Porque te vas, El Risitas et El documento que vamos à estudiar, ça m’a permis de me souvenir que j’ai éventuellement des épreuves de bac l’année prochaine portant sur l’espagnol, et que je vais me foirer si je continue à faire mes exercices sur GoogleTranslate et d’écrire des critiques impertinentes sur ce merveilleux-site-de-partage-et-d’information-à-caractère-livresque-totalement-bienveillant.
- Est-ce un livre à mettre entre les mains de tous ?
Bien sûr. Que tu aies une oreille musicale aussi désastreuse que celle de ma tante Odile ou que tu sois polyglotte instrumentalistiquement parlant, que tu écoutes Mötorhead ou Mireille Mathieu, que tu lises Gérard de Villiers ou Caroline à la ferme, ça devrait te plaire.
Néanmoins, si tu es un adepte de S.A.S., et que tu veux quand même lire ce livre, je te mets en garde : il n’y a pas la moindre évocation libertine dans ces lignes. Désolée de briser tes rêves. Tu devrais plutôt lire T’choupi enterre son papy, ça devrait te remettre dans le droit chemin.
Bon, sur ces paroles empreintes d’humanité et de tolérance, je te laisse. J’ai ma guitare à douze cordes à réaccorder.
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Un beau conte moderne philosophique, sur la vie après la mort.
Après avoir achevé le livre que j'ai lu assez rapidement, je l'ai passé à quelqu'un au hasard dans le métro, je ne savais pas quoi faire du bouquin l'ayant fini, autant qu'il profite à un autre.
Eddy décédera après avoir sauvé une fille, il rencontrera là-haut 5 personnages qui a rencontré sur Terre..
Une charmante histoire qui peut donner du réconfort.
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Eddie est un vieil homme de 83 ans. Blessé au genou lors de la guerre aux Philippines, il en a gardé une infirmité et éprouvé des souffrances pour le reste de ses jours. Il est responsable de la maintenance dans le parc d'attractions de Ruby Pier, où il a passé une bonne partie de son existence. Son père y travaillait et Eddy y a joué étant enfant, puis il a remplacé son père lorsque celui-ci est tombé malade et il y est resté.
Dès le début du roman, un compte à rebours commence, retraçant les dernières heures d'Eddy avant l'accident qui se produit dans l'un des manèges dont il s'occupe. Pour sauver une petite fille de la chute d'une nacelle, Eddy met sa vie en péril et se retrouve au Paradis. Il y rencontre successivement cinq personnes qu'il a connues. Il se souvient de certaines d'entre elles mais d'autres ne lui rappellent rien à priori. Chacune lui explique la raison de sa présence et leurs différents récits retracent petit à petit la vie d'Eddy, son enfance près d'un père violent, sa vie de soldat, son retour à Ruby Pier, son amour pour sa femme Marguerite et sa vieillesse solitaire. Eddy redécouvre certains éléments de son passé, leur importance sur le cours de son existence et il apprend aussi des choses qu'il ignorait, comme les circonstances de la mort de son père et la vérité sur sa blessure au combat.
Ce retour sur le parcours d'un homme simple est très émouvant. Grâce à ces cinq personnes, Eddy remet en question la place qu'il a toujours accordée à sa propre existence qu'il considérait sans importance. Il réalise qu'il a compté pour certaines personnes, que son passage a laissé des traces et que sa vie avait un prix. Ces cinq conversations le reconcilient avec lui-même et le préparent à devenir lui aussi l'une des cinq personnes qui vont attendre quelqu'un d'autre au Paradis.
C'est un conte très émouvant, porteur d'espoir et de sagesse. Une incitation à profiter de la vie, à s'intéresser aux autres et à apprécier les moments présents.
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J'ai beaucoup aimé cette lecture. Dès le 1er paragraphe, on sait que l'on va accrocher. J'ai été prise d'affection pour le vieux monsieur et j'ai aimé me l'imaginer. Eddie est un personnage touchant et attachant. C'est un récit moderne, bien écrit, intelligent et léger. A aucun moment on ne trouve cela trop sérieux ou l'ambiance trop lourde. C'est touchant et simple. Un livre qui nous montre que même les actes les plus anodins ont des conséquences. Pour nous. Pour les autres. Dans le présent. Dans le futur. C'est la vie qui nous dirige. Le destin. Rien n'arrive par hasard. Le titre pourrait nous laisser penser qu'il s'agit d'un livre qui parle de la mort. Au contraire, c'est un livre qui parle de la vie...
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J'ai beaucoup beaucoup aimé.
Que dire de plus sur ce livre sans vous dévoilez l'histoire.
Malgré un sujet difficile à traiter la mort , ce livre nm' a fait sourire.
Ce livre est plein de philosophie.
Je ne le considère pas comme de la fiction.
C'est la mort qui nous réconcilie avec la vie.
Ce livre au début paraît bizarre de part sa construction mais on s'y habitue très vite.
Pardonnez , donnez un sens à sa vie " Mon Dieu que c'est important"
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Voici un roman qui fait du bien et sans exagération sur le côté divin.
Il s’agit de la rencontre entre trois hommes, un écrivain, un rabbin et un prêtre en devenir. Ces trois hommes ont à s’apprendre ou à apprendre tout simplement. L’histoire de Henry le futur prêtre est touchante et raconte qu’il est possible de se relever des pires drames et addictions diverses. La foi n’agit pas seule, la bonté est dans chaque homme voulant du meilleur. La sagesse est omniprésente, elle rassure plutôt que de se montrer enseignement. Beaucoup de belles valeurs dans ce roman, l’écriture est agréable et les chapitres sont bien découpés.
J’ai bien aimé ce roman qui remplit bien son rôle entre spiritualité, leçons de vie, et tendresse. Assez simple peut-être un peu trop à mon goût.
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C'est un joli conte poétique sur la vie après la mort. Eddie va rencontrer 5 personnes qui ont joué un rôle dans sa vie terrestre. Certaines de ces personnes lui sont inconnues et pourtant , elles vont lui permettre de trouver l'apaisement et de comprendre le bien fondé de son existence.
J'ai beaucoup aimé le passage où il retrouve son grand amour, Marguerite. C'est beau , touchant.
Ce livre se lit très rapidement. Ce fut une bonne lecture .
A la fermeture du livre , j'ai rêvé , imaginé ou espéré quelles personnes pouvaient bien m'attendre là haut ...
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