Moira Young

Un véritable coup de coeur !



Au début du livre on assiste à l'enlèvement de Lugh, le frère jumeau de Saba, sans qui elle n'imagine pas sa vie. Celle-ci va alors se lancer à sa recherche, sans se douter des dangers qu'elle va devoir affronter.

Effectivement, l'histoire se déroule dans un futur plus ou moins proche, où le monde que nous connaissons n'existe plus.



J'ai vraiment aimé ce livre car il y a énormément des rebondissements, et on ne s'attend pas du tout à une fin comme celle-ci.

Ce livre est sans aucun doute mon préféré, c'est pourquoi je vous le conseil vivement !

Voici le 2ème tome des aventures de Saba.



On retrouve ici une Saba perdue, qui ne sait plus qui elle, ce qu'elle doit faire, dire, qui croire... A côté d'elle, il y a son frère Lugh qui veut se réapproprier sa soeur telle qu'elle était, Emmy, sa petite soeur qui a tellement grandi, Tommo, qui devient un homme et Nero, le fameux corbeau. Au début de ce tome, Saba perd l'esprit, assaillie par le souvenir des morts qu'elle a laissé derrière elle. Ce début, je l'ai trouvé très très difficile. Tout d'abord parce qu'elle est confuse, ensuite par Lugh, qui est plus qu'odieux avec elle. Au lieu de l'aider, d'être un soutien pour elle, il la rend encore plus mal, plus coupable, moins elle-même.



Lugh a vécu des choses atroces lors de sa captivité par les tontons. Il en veut à sa soeur de ne pas être arrivée plus tôt et surtout, d'avoir rencontré Jack. Il ne l'avouera jamais, mais ce dernier prend la place que lui-même avait toujours tenu auprès de sa soeur et ça, il ne peut l'accepter. C'est donc entre rancune, douleur, jalousie que Lugh tente de guider son petit monde vers ce qu'il croit être un nouveau paradis, loin, bien loin des tontons. Il veut diriger, être l'Homme de la situation, mais...



Mais c'est compter sans Saba, qui elle ne peut oublier les morts, ni Jack qu'elle a dû laisser derrière elle, ce qu'elle a vécu et qui l'a profondément changé.



Un évènement va tout précipiter et elle n'aura de cesse de retrouver Jack, en grand danger.

Sa foi en lui reste longtemps inébranlable, mais tous autour d'elle la harcèle, la critique, la juge. Pour eux, elle ne fait jamais les bons actes, ne prend jamais les bonnes décisions, ne croit pas dans les bonnes personnes, est égoïste.

C'était une ambiance très très lourde qui m'a empêchée de totalement prendre plaisir dans ma lecture. Toutes ces tensions, ces cris, ces disputes, ce manque de confiance ont fini par me rendre mal à l'aise dans ma lecture.



Et Saba ne va bien sûr pas pouvoir s'empêcher de vraiment déraper... J'ai trouvé ça très bizarre et vraiment, j'ai eu de la peine à la comprendre à ce moment-là, si ce n'est qu'elle était plus confuse que jamais.

Heureusement, son sens du devoir est le plus fort et c'est avec les plus grandes peines du monde qu'elle essaie de revenir à ses responsabilités. Des responsabilités qu'elle n'arrive plus à porter, que ses compagnons ne veulent plus lui confier... La situation n'a jamais été autant en sa défaveur mais Saba continue de lutter.



Et Jack... Jack qu'on arrive plus à cerner jusqu'à la toute fin, un Jack qu'on ne voit presque pas dans ce livre, tout aussi peu que ce maudit DeMalo que je ne peux pas encadrer. Un Jack que j'aime toujours autant et qui, j'espère, remettra du piment dans le 3ème tome, qui sort en VO en avril 2014.



En bref, un livre qui m'a semblé un peu faible, comme s'il ne servait à pas grand chose. Que ce soit au niveau des personnages qui se chamaillent du début à la fin ou de l'intrigue qui est très faible et peu prenante, ce 2ème tome me semble plus servir de transition à la suite qu'autre chose. J'ai malgré tout aimé, car Saba est un personnnage coup de coeur pour moi, ainsi que Jack alors impossible de ne pas aimer. Ces deux-là me manquent déjà. Néanmoins, le 3 doit être mieux. Et vu la fin du 2ème tome, j'ai bon espoir qu'il vaudra le détour. Je suis impatiente de découvrir ce dernier opus!
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Saba et Lugh (des jumeaux) et Emmi leur petite sœur vivent avec leur père à Silverlake, un lieu hostile, aride et désertique. Un jour trois hommes font irruption, ils tuent leur père et enlèvent Lugh sans la moindre explication. Saba et Emmi vont partir à sa recherche bien déterminées à le retrouver…



J’ai adoré ! J’ai littéralement dévoré ce roman et pourtant ma lecture avait plutôt mal commencé… Le style de l’auteure est vraiment particulier, les dialogues ne se distinguent pas du reste du texte par des tirets ou des guillemets si bien qu’au début j’ai eu un peu de mal à m’y faire. La manière de parler des personnages est très simpliste, j’ai même eu l’impression qu’il manquait des mots de liaison dans certaines phrases. C’était très étrange… J’ai mis un peu de temps à rentrer dans cette histoire. Et puis lorsque que Saba et Emmi débarque à Hopetown avec les Pinch là…tout à changé ! J’ai été aspirée par l’histoire. Les émotions se sont succédé, j’ai tremblé, ragé, pleuré, ri aussi !

J’ai également fini par comprendre pourquoi l’auteure avait décidé de simplifier les dialogues ; nos héros vivent dans monde post apocalyptique où tout a été détruit, il ne reste que des vestiges de notre monde et les humains survivants ne savent plus lire ni écrire. En insistant sur ce dernier élément, Moira Young nous permet de nous aider à nous immerger dans son univers.



Nous suivons le point de vue de Saba tout au long du récit, et celle qui au premier abord m’aura un peu agacée par sa méchanceté envers sa cadette et son égoïsme, est devenue mon héroïne coup de cœur très rapidement. C’est une vraie tête de mule, forte, coriace et déterminée à retrouver Lugh. Sa force et sa fragilité m’ont beaucoup émues, son caractère fort et indomptable et sa volonté sans faille font d’elle un être vraiment à part et auquel on s’attache. Elle se transforme peu à peu au fil de l’histoire, telle une fleur qui s’ouvre au monde, et cette métamorphose est très belle et touchante à découvrir.



Pas de temps de mort dans ce roman. L’univers créé par Moira Young est très sombre, nous pénétrons dans un monde détruit, (on ne sait pas trop comment, mais il ne reste que des ruines de notre monde actuel) et dans lequel il faut se méfier de tout le monde. Saba qui a vécu toute sa vie dans un endroit où il y avait peu d’humain se retrouve confrontée d’un seul coup à toute la cruauté et la bestialité humaine. Mais elle va également faire de belles rencontres, apprendre à faire confiance et ouvrir son cœur à un autre homme que son jumeau.



J’ai beaucoup aimé tous les personnages de ce roman, Emmi qui se révèle plus forte que prévu et dont Saba va apprendre à se rapprocher. Maev, Epona, Cendre les Aigles Libres, sont toutes attachantes et se révèlent être de précieux alliées pour Saba. Ike, le géant un peu bourru au cœur tendre que l’on ne peut qu’aimer et bien sûr Jack ! Le séduisant, charismatique, malicieux, délicieux et mystérieux voleur…



Lorsque la colère rouge de Saba prend le dessus certaines scènes sont assez choquantes et bestiales, la violence dont elle doit faire preuve pour survivre est assez bien décrites, il faut avoir le cœur bien accroché !



En bref : Jetez vous sur ce roman distopique, il est d’une rare intensité et fragilité…tant par son style, son univers insolite que ses personnages peu communs et très beaux à la fois. Nous voici dans un monde dévasté où la drogue est devenue un moyen de contrôle sur la population. C’est un nouveau coup de cœur pour moi et je suis bien contente d’avoir la suite qui m’attend déjà sur ma table de nuit !!
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/chem..

Saba vit dans un monde violent. L'ancien monde a disparut à cause des Destructeurs. Saba vit à Silverlake avec son père, son frère jumeau, Lugh, et sa petite soeur, Emmi. L'équilibre familiale fragile, est bouleversé par la mort de son père et par l'apparition de cavaliers qui enlèvent Lugh. Ils ont de bonnes raisons mais Saba ne les comprends pas encore. Elle quitte Silverlake avec Emmi. Elle s'est juré de retrouver son frère, avec qui elle a un lien très fort. Un long voyage commence alors, avec la petite Emmi qui essaye de se faire une place dans le coeur de Saba. Elle découvre que le monde est dominé par des guerriers que l'on appelle les Tontons. Emmi et Saba sont alors capturées par un couple d’esclavagistes qui vendent Saba comme gladiatrice à Hopetown. Mais, les deux filles croisent la route de guerrières libres et de Jack, dont le regard met Saba en émoi. Ce petit groupe, où l’humain reprend sa place, se met en quête de Lugh et affronte bien des dangers.

Le résumé de Saba ange de la mort ne m'attirait pas trop. Et finalement quel bonheur ! Ce livre m’a beaucoup touché, l’écriture de Moira Young et formidable, elle nous plonge dans un monde qu’on ne connait pas, mais les descriptions sont tellement précises qu’on visualise très bien les paysages. Tous les sentiments sont à fleur de peau, on a peur, on est angoissé, on est en colère en même temps que Saba. On grandit et on mûri en même temps qu’elle. Et on tombe amoureuse de Jack, plus rapidement qu’elle ! Moira Young nous maintient dans une ambiance angoissante et d’attente du début à la fin du livre, j’ai eu l’impression de recommencer à respirer après avoir tourné la dernière page. Bravo, ce livre est vraiment fantastique ! ;)

Pitoyable...

Comment une flèche peut rebondir sur un caillou et retourner sur son tireur pour le déséquilibré ???

Je cherche toujours la réponse.

Ce livre est vraiment époustouflant!!! Tout d’abord le titre donne vraiment envie et quand j'ai lue la fameuse phrase "On m'appelle l'Ange de la Mort. Parce que j'ai jamais perdue un combat." sur la 4ème de couverture j'ai tout de suite sauté dessus. Si on m'aurais dit que je ressentirais presque (et j'ai bien dit presque) les mêmes émotions que dans les livres Hunger Games je ne l'aurais pas crue, mais c'est exactement ce qui c'est produit! L'écriture est vraiment spéciale mais ça m'a beaucoup plus car c'est différent des autres livres, ça ne le rend que plus original. La seul chose qui m'a un peu gainée au début c'est qu'il n'y est pas de tirets ni de guillemets quand un personnage parle, mais je me suis très vite habitué. (Et j'ai pus lire sur ce site http://onlitplusfort.skyrock.com/3078102475-SABA-ANGE-DE-LA-MORT-LES-DROITS-CINE-ONT-ETE-ACHETES-PAR-RIDLEY-SCOTT.html que la société de production de Ridley Scott, a acheté les droits d’adaptation ciné!!!)



L’héroïne est Saba une jeune fille farouche et vraiment très, très attachante comme le dit si bien le résumer, qui est de la même trempe que Katniss Everdeen (Héroïne de Hunger Games).



J'aime bien Lugh (le frère jumeaux de Saba) aussi même si il n'est pas beaucoup présent dans ce premier tome. Et bien sûr j'adore Jack et son petit coté vantard (qui m'a, je l’avoue, un peu énervé au début), j'adore la relation qu'il entretien avec Saba. J'ai adoré les personnages d'Epona et Cendre, les aigles libres, surtout Epona, elle est si courageuse, elle préfère mourir plutôt que de perdre sa liberté.



Il se passe tellement de choses génial dans ce roman, les moments dans la cage, les vers de l'enfer...



Ce livre n'est pas un gros coup de cœur, c'est un ÉNORME COUP DE CŒUR!!!
Lien : http://lovebook02.tumblr.com/

Dès les premières pages, il faut se réhabituer à l'écriture particulière (pas ponctuation qui informe des dialogues) et qui fait le style percutant de l'auteure et donne de la force à l'histoire.



Le début commence avec Jack, que le lecteur peut suivre lors de sa quête de Molly, bienaimée de Ike, dont il doit lui apprendre la mort. Par cet épisode, des pans du passé de Jack sont révélés, notamment ses liens avec Molly mais aussi la profondeur de ses sentiments pour Saba. Puis, un événement empli de suspens survient et la suite du récit reprend avec Saba.

Cette puissante héroïne marque un profond changement dans ce deuxième tome. Elle espère un happy-end, n'a plus le réel besoin de lutter pour sa survie (dans une cage ou face aux tontons) et tout ce qu'elle a vécu jusque-là lui revient en plein cœur. Les fantômes du passé la rattrapent, la mort plane autour d'elle et sont sur le point de la détruire. Son tendre frère Lugh se monte particulièrement mauvais tout au long du roman. Il a lui-même vécu des choses terribles lors de sa captivité (dont on n'apprendra rien car il est aussi buté que sa sœur quand il s'agit de parler de lui). Saba s'est toujours reposée sur Lugh, son modèle, son soleil, et il a toujours joué ce rôle (quelques prémices dans le premier tome montraient son caractère assez particulier) mais là, sa jeune jumelle a changé, elle est forte, s'est libérée de son emprise. De plus, elle a trouvé l'amour avec Jack, ce qui déplaît fortement à son frère. Ainsi, Lugh entrera inlassablement en conflit avec sa sœur, la plupart de ses problèmes s'expliquent : il a été capturé, sa jumelle est devenue une étrangère qui a donné son cœur à un autre que lui et sa plus petite sœur, Emmi, a grandi trop vite. Il n'a plus sa place et essaie de s'imposer en jouant les Mr rabat-joie. Quant à Emmi, elle est juste adorable. C'est le personnage plus mature que son âge mais qui reste plein d'espoir et qui apporte le côté enfantin malgré tout. Sa relation avec Saba a nettement évolué et à la fin, Saba est prête à tout pour cette sœur qu'elle détestait auparavant. Ces trois membres d'une famille éclatée sont accompagnée du jeune Tommo qui évolue énormément au fil des pages et semble jouer un rôle capital dans le troisième et dernier tome. Concernant les autres personnages, les fidèles animaux de Saba (Nero, Hermes...) sont la touche attendrissante dans cette cruauté qu'est leur monde. D'anciens protagonistes reviennent et jouent leur rôle à merveille, et de nouveaux apparaissent en apportant de nouvelles intrigues et un peu plus de diversité qui retranscrit les changements survenant la chute du chef des tontons. En effet, leur chef n'est plus mais une "nouvelle" menace pointe à l'horizon et contrecarre les projets de bonheur de Saba mais touche aussi à plus grande échelle.



Ce deuxième tome est à la fois semblable au premier (par son style d'écriture et la profondeur qui fait son succès) mais très différent car de grands changements se manifestent et bouleversent autant la vie de nos héros que nos propres émotions face à ces derniers (quelques petites situations en choqueront plus d'un) et au récit de cette héroïne forte dont le destin va bien au-delà d'une simple lutte personnelle.


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Ce livre est un véritable coup de cœur.

L'histoire se met rapidement en place. Elle est prenante, entraînante et originale. Les personnages sont attachants, et j'ai beaucoup aimé Saba, même si parfois elle est vraiment pénible (elle ne veut JAMAIS qu'on l'aide...) et peu même sembler égoïste. Elle est très indépendante. Heureusement, elle évolue, en commençant par ses sentiments pour sa petite sœur.

Les décors sont superbes et les descriptions ne coupent pas l'action.

Le style d'écriture est assez bizarre et déstabilisant (pas de "ne" dans les négations, dialogues sans les tirets, "elle dit" à la place de "dit-elle") mais je m'y suis vite habituée.

J'ai compris pourquoi à la fin du livre : dans la biographie de l'auteure il y avait un extrait d'une interview de Moira Yong :



"Je ne parvenais pas a entrer dans l’histoire avant d’avoir trouvé la voix de Saba. Puis un jour, tandis que je regardais fixement ma page blanche, elle a commencé à parler et je n’ai eu qu’à écrire ce qu’elle disait. C’était la voix d’une fille qui n’avait jamais parlé qu’à très peu de gens au cours de sa vie, une jeune fille illettrée qui ignore presque tout de l’Histoire ou du vaste monde. Elle a commencé à raconter son histoire, directement à sa façon, en toute simplicité avec ses propres mots."
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En résumé : un très bon premier roman qui ouvre une trilogie dystopique prometteuse. Un univers qui ne révèle pour le moment que peu de choses sur ce qu’il cache, des personnages variés et intéressants à suivre, une écriture (ou plutôt une voix) percutante qui donne toute son identité à Saba et au livre. Une saga à suivre et une autre preuve que, malgré la déferlante lié au phénomène de mode, le genre dystopique peut offrir de très bon romans.



Avis à ceux qui ont aimé Hunger Games et/ou Le chaos en marche : on se situe dans une sorte de rencontre entre les deux. Looongue chronique en suivant le lien !
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Dans un monde futuriste dévasté par une catastrophe, une famille tente de survivre, à l'écart de la civilisation. Mais des cavaliers sombres viennent enlever le fils aîné Lugh, né lors du solstice d'hiver et lors de cette attaque, le père est tué. Restée seules, Saba, jumelle de Lugh et sa petite soeur Emmi décident de se lancer à la poursuite de Lugh mais leur parcours sera semé d'embûches...



Je n'ai pas été passionnée par les aventures de Saba et de ses amis, dans cet univers post-apocalyptique, c'est le moins qu'on puisse dire... Certes, on est bien quelque part entre "La route" et "Hunger Games" mais sans la richesse qui fait le succès de ces romans forts et puissants. Le personnage de Saba n'est pas très fouillé et ses aventures, bien que pleines de rebondissements, m'ont laissée de glace. J'attends néanmoins l'avis de mes élèves ados qui dès réception de ce livre ont lorgné dessus avec gourmandise et ont déclaré, sans l'avoir ouvert, que ce serait probablement le meilleur de la sélection des Incos 5e/4e de cette année...

Ce qui m'a poussé à lire ce roman, c'était la mention au dos : "à mi-chemin entre La Route et Hunger Games", ayant beaucoup apprécié ces deux œuvres. Effectivement, Saba, Ange de la Mort s'est révélé largement à la hauteur.



L'action se déroule dans un futur post-apocalyptique et Saba vit en dehors de toute civilisation avec son père, son grand frère et sa petite sœur : grand frère qu'elle adore, qu'elle vénère et petite sœur qu'elle hait profondément car elle la tient responsable de la mort de sa mère. Un jour son père est tué et son frère enlevé par des inconnus, Saba se lance alors à sa recherche, accompagnée d'Emmi, sa jeune sœur.



Le périple qu'elles effectuent à travers un pays dévasté est époustouflant! Les péripéties défilent et les actions s'enchaînent, jusqu'au moment où Saba devient "gladiateur" ("On m’appelle l’Ange de la Mort. Parce que j’ai jamais perdu un combat.")



Au fur et à mesure du livre, les sentiments de Saba pour sa soeur changent et j'ai beaucoup apprécié cette évolution.



Jack, un autre gladiateur est également un personnage qui m'a plu; il est en effet plus lucide que Saba et lui sera d'une grande aide pour la suite des événements. Car le principal reproche que l'on peut faire à l'héroïne, c'est celui-là : elle est terriblement BORNÉE !!! ( à un point difficilement imaginable, à propos de sa sœur et de son frère.) Les autres personnages rencontrés sont également haut-en-couleurs (j'aime beaucoup Ike et Maev, notamment).



Il est difficile de décrire ce qu'on ressent après une telle lecture, Les Chemins de la Poussière est dangereusement addictif, avec des caractères originaux et des décors exceptionnels. C'est sans doute l'une des meilleures dystopies que j'ai lues.





Un petit bémol, néanmoins : l'écriture! L'héroïne écrit comme elle parle et c'est très déconcertant pour le lecteur : il n'y a qu'une partie des négations et beaucoup de tournures typiquement orales; aucune marque du dialogue, ni guillemet, ni tiret, pas d'inversion du sujet; tout cela est très étrange au début, mais finalement, on finit par s'habituer assez vite.
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J'ai abandonné ce roman jeunesse au bout de 40 pages mais je ne peux même pas vous dire si le sujet me plaisait ou non car ce n'est pas l'histoire qui m'a déplu... Je n'ai pas pu aller plus loin car j'ai été vraiment trop gênée par le style. Je n'arrivais pas du tout à me concentrer sur le fond tant la forme me gênait...me "faisait mal aux yeux"...



Je ne saurai vous dire si c'est mal écrit ou mal traduit (ça vaudrait le coup de jeter un œil sur la version original car si c'est du à la traduction, c'est vraiment dommage...)



Alors qu'est-ce qui m'a tant posé problème ?



Tout d'abord, l'absence quasi systématique de négations. Je ne sais pas si c'était pour faire "langage parlé" mais ce n'était à mon avis pas nécessaire car le narrateur à 18 ans et pas 8 ans et parfois je commençais à lire certaines phrases pensant qu'elles étaient affirmatives pour passer immédiatement à une négation :



"Pa a jamais dit ce qu'il voyait." "Y a pas eu une goutte de pluie." "Ça a pas suffit" (etc, etc.....)



Et puis c'est une succession de phrases très (trop) courtes. Ce qui pourrait être pour donner du rythme perd tout son sens quand le procédé est utilisé tout le temps. Voici un court extrait parmi tant d'autres car tout ce que j'ai lu est écrit comme ça :



"T'as pas encore compris? Tout est dans sa tête. Il a tout inventé. Y a rien d'écrit dans les étoiles. Y a pas de grand projet. La terre tourne, c'est tout. On est en train de gâcher notre vie dans ce coin désert, c'est tout. Et ça va continuer jusqu'à notre mort, Saba. J'arrive plus à le supporter."



Et la dernière chose qui m'a beaucoup gênée, c'est l'absence de signes de ponctuation pour marquer les dialogues, pas de guillemets ou de tirets et une accumulation à outrance d'incises, sorte de catalogue de synonymes de "dire" et sans inversion sujet verbe...



"[...] J'en ai une, il annonce.



Je m'approche en courant.



Elle est pas aussi bien que la mienne, je commente.



Je vais faire huit ricochets aujourd'hui, il déclare. Je le sens dans mon corps.



Dans tes rêves, je proteste. Moi je dis sept.[...] "



Bref, je n'ai pas pour habitude « d'analyser » l'écriture d'un roman comme ça, sans doute parce que j'ai rarement été aussi dérangée par des problèmes de style de ce genre. Mais j'ai choisi d'en parler quand même parce que je suis vraiment ennuyée qu'un roman jeunesse, inscrit dans la sélection des Incorruptibles accumule autant de défauts d'écriture...



Je suis peut-être la seule à avoir été autant gênée, je verrai ce qu'en pensent les élèves qui le liront...
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J'ai été globalement déçue de cette lecture : le style d'écriture colle parfaitement à la personnalité de l'héroïne, mais il m'a énormément dérangé. J'ai eu beaucoup de mal à m'y faire, à m'attacher et à comprendre Saba qui reste pour moi une enfant colérique et têtue qu'on a souvent envie de remettre à sa place ! Globalement, l'univers, l'intrigue et les personnages manquent de subtilité et mériteraient d'être plus approfondis.



Il y a de bonnes idées dans ce livre mais elles ne sont pas exploitées et de nombreux défauts m'ont empêchés de réellement apprécier ma lecture. Au final, je n'ai pas tellement envie de lire la suite :/
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Saba est une jeune fille de 18 ans qui vit dans un monde dévasté avec sa famille : son frère jumeau Lugh, sa petite sœur Emmi qu’elle croit responsable de la mort de leur mère et leur père, qui lit dans les étoiles. Un soir, de terribles cavaliers enlèvent Lugh et tuent le père de Saba sous ses yeux. Commence alors pour la jeune fille une quête initiatique pour retrouver son jumeau, promis à un destin tragique…

Saba, ange de la mort, le petit nouveau en dystopie, est une excellente surprise. Malgré un scénario de base assez classique, Moira Young parvient à renouveler le genre. Le style, dur et froid, et sans ponctuation dans les dialogues, surprend le lecteur dans les premières pages. Quant aux personnages, ils ne sont pas tous bons, honnêtes et francs et l’héroïne, analphabète, et bien en dehors des sentiers battus, a même tendance à agacer. Enfin, l’univers est d’une richesse incroyable. Les épreuves que traverse Saba, toutes plus dures les unes que les autres, paraissent sortir tout droit de nos plus douloureux cauchemars.

Le premier roman de Moira Young est une réussite. Saba est un brillant récit initiatique qui devrait comporter plusieurs épisodes. Ce premier tome, toutefois, se suffit à lui-même.


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Saba vit avec son père, son frère jumeau Lugh et sa petite sœur Emmi. Depuis la mort de la mort de Saba en donnant naissance à Emmi les relations avec leur père n'est plus. Son père dit toujours que l'histoire de la vie des personnes est écrite dans les étoiles. Après qu'un gros nuage de poussière soit passé, des cavaliers vêtus de noir enlèvent Lugh. Qui sont ces cavaliers ? Pourquoi avoir enlevé Lugh ? C'est ce que Saba compte découvrir...



Après un petit début difficile, j'ai été complètement prise par l'histoire. Ce fut une lecture très prenante et captivante et il m'a été impossible de lâcher ce roman avant la fin. Pendant ma lecture j'ai dû m'habituer à la façon de parler de Saba et au manque de signe qui manque quand la personne parle. Après m'y être habitué j'ai fini ce livre complètement conquise.



Côté personnages, malgré le sale caractère de Saba je me suis beaucoup attaché à elle quand j'ai appris à mieux la connaître. J'ai eu envie de me battre avec elle contre ses injustices et ce monde vraiment difficile. Elle est vraiment prête à tout pour récupéré son frère jumeau Lugh. A certains moments je l'ai trouvé très dur et fermé envers les autres. J'ai beaucoup aimé Emmi sa petite sœur que Saba n'apprécie pas mais elle va être toujours au côté de Saba pendant tout le long de ma lecture et elles vont finir par se rapprocher petit à petit.



Pour les autres personnages, je les trouve tous attachants que ça soit Jack le beau garçon qui décide d'accompagner Saba pour retrouver son frère ou encore les guerrières (Les aigles libres). Je les aie trouvé tous intéressés et j'espère mieux les connaître dans le prochain tome.



En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce livre dystopique et je le conseille pour les amateurs de ce genre ou pour ce qu'ils veulent le commencer. Les personnages sont attachants et le rythme est rapide. On est happée jusqu'à la dernière page donc je vous le conseille vraiment !
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Pour commencer, je tiens à remercier les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir acceptée en tant que chroniqueuse. J'ai donc reçu comme tout premier roman, Saba Ange de la mort, le premier tome de la série Les chemins de poussière de Moira Young.

On entre donc dans l'histoire de Saba, une fille de dix-huit ans, qui vit dans à Silverlake, avec Lugh son frère jumeau, Emmi sa petite sœur de neuf ans, ainsi que son père appelé Pa. Ils vivent tous dans une petite maison, construite de vieux pneus, et d'autres matériaux trouvés au fil des années. La maison est au milieu de nulle part dans le désert. Ces quatre personnages vivent donc plutôt isolés, avec quelques difficultés pour trouver à manger et à boire, mais ils sont en sécurité, et tout se passe bien jusqu'au jour où cinq hommes arrivés sur le dos de chevaux après une tempête de sable. Ils vont enlever Lugh, et tuer son père. Ici commence donc l'aventure de Saba, avec pour seul but : retrouver son frère.



Alors je vais commencer par les points négatifs : tout d'abord la forme d'écriture que l'on remarque tout de suite. Il n'y a aucun tiret ou aucune guillemet, on est donc un peu perdu au début. On ne sait pas quand le personnage parle ou pense. J'ai eu bien du mal à m'y habituer. Mais à la longue, on ne s'en rend plus vraiment compte. Sauf pour certains mots. Tels que effrayé (écrit effareyée), avions (Navions), et bien d'autres. Mais l'on comprend par la biographie de l'auteur à la fin du livre que tout cela a un sens. Cela permet de montrer « la voix d'une fille qui n'avait parlé qu'à très peu de gens au cours de sa vie » et d'une « jeune fille illettrée qui ignore presque tout de l'Histoire et du grand monde ». Et quelques petits détails illogiques que beaucoup ne remarqueront peut-être même pas. Comme par exemple vers la fin du livre, on nous dit qu'un cheval est emprunté à l'écurie de Freedom Fields et Saba appelle le cheval plus tard Hermés, alors que ce n'est pas son cheval. Enfin bref, ces quelques détails sont sans importance.



Passons au positif : une histoire originale. Je dois dire qu'au début l'histoire m'ennuyait, il n'y avait pas vraiment d'action, ainsi que la forme d'écriture qui ne me plaisait pas. Puis par la suite, Saba commence à avoir quelques péripéties, et l'action commence enfin ! Et alors mon intérêt s'est réveillé. Et j'ai donc fini ce livre avec plaisir, et rapidité. J'ai englouti les pages en quelques heures seulement. Ensuite comme souvent, j'ai eu un coup de cœur pour certains personnages : Jack pour son courage, sa façon de taquiner, ou d'agacer Saba m'a bien fait rire. Ou encore Lugh, ce frère très protecteur.



Vous l'aurez donc compris, j'ai donc eu un peu de mal au début de cette lecture, mais j'en ai un avis assez positif. Ce n'est pas un coup de cœur évidement, mais ce n'est pas non plus un livre que j'ai détesté.


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Critiqué par le times comme le meilleur roman jeunesse, je veux bien le croire!



Il faut dire que dans le rayon jeunes adultes, on trouve énormément de vampires, de loups garous et souvent de mauvaises qualités. Heureusement les roman de dystopie prennent un fameux essor et pas mal de perles s'y retrouve.



Ce roman est une petite merveille. L'écriture est très agréable même si au début nous sommes un peu déstabilisé face au langage très primaire de Saba. Mais au fond comment pourrait-elle parler autrement: dans ce monde apocalyptique, gouverné par un roi ce prenant pour Louis XIV en plein désert où la drogue "le chaal" est consommé en très grande consommation. Alors il est clair que l'école n'est plus une institution qui existe.



Saba part dans une aventure incroyable où les liens de la famille sont les plus forts. Je me suis laissée emportée par ce roman vraiment fort. Par contre aucune explication du "pourquoi le monde est devenu ainsi". J'espère au 2ème tome même si ce n'était vraiment pas dérangeant ici de ne rien savoir.



J'ai eu l'impression d'être plongé dans le film waterworld/ mad max pour son côté violent-inhumain-bestial-apocalyptique mais tout de même de meilleur qualité.

Voici un roman que je n’avais pas très envie de lire à cause de la couverture qui ne me disait rien du tout. Mais bon, mon métier m’oblige à lire des livres jeunesse alors je me suis lancée (quelle douce obligation, n’est-ce pas ?)



C’est l’histoire de Saba, une jeune fille qui a toujours vécu avec son père, son frère jumeau Lugh et sa petite sœur Emmi. Ils vivent seul dans un endroit appelé Silverlake, dans un monde futuriste et infernal. Lugh est tout pour Saba. Mais un jour, Lugh se fait enlever par d’étranges cavaliers qui se montrent violents. Son unique but sera de le retrouver.



J’ai adoré ce livre ! L’auteur nous embarque dans une épopée vraiment passionnante. Saba est un personnage assez particulier. Elle est pleine de colère, une colère qui la ronge. Elle peut agacer parfois, surtout quand elle envoie balader le beau Jack, mais cette colère perpétuelle est ce qui la caractérise. Il faut regarder comment elle évolue au fil du roman pour voir cette colère changer peu à peu. C’est très subtil et intéressant. Les autres personnages sont tout aussi attachants. J’adore Jack, le gars mystérieux et très moqueur.



Un point peu gêner la lecture de ce roman : il n’y a pas de guillemet et de tiret pour annoncer les dialogue. Bien que ce soit un peu déroutant au début, j’ai réussi à occulter cette bizarrerie rapidement. De la même façon, il n’y a pas de négation. En fait, tout cela a une explication très simple. C’est Saba qui raconte l’histoire et c’est une jeune femme qui ne sait pas lire, qui n’a jamais vu de monde. Elle raconte cette histoire avec ses mots et sa syntaxe un peu bancale. J’ai vu sur quelques blogs littéraires que ces éléments avaient plus ou moins gâché la lecture. Ce n’est pas du tout mon cas. Ce livre est une merveille et il faut le lire !!!

Avant ma lecture de Saba, Ange de la mort, je pensais que je commencerai ma critique par une phrase du style « si vous aimez les dystopies, Les chemins de poussière – Tome 01 – Saba, Ange de la mort est fait pour vous ». Mais finalement, je ne le dirais pas. On a parfois de drôles d’aprioris sur un livre qu’on n’a pas encore lu. Malgré la critique positive d’Amadis, je n’avais pas l’intention de lire Saba : je ne voulais pas commencer une énième série littéraire. Elle a fini par me convaincre : j’ai emmené Saba en vacances et je ne l’ai pas regretté !



Dans la contrée de Silverlake, Saba vit des jours difficiles avec son père, sa petite sœur, Emmy et surtout avec Lugh, son frère jumeau dont elle est très proche. Quand celui-ci se fait mystérieusement enlever par des cavaliers, Saba lui promet de le retrouver. Commence alors un long périple pour la jeune fille, qui n’avait jamais quitté sa maison natale.



Tout d’abord, il est vrai que j’ai eu du mal à me faire à la plume de l’auteur. Pas de négation, très peu de ponctuation, des dialogues intégrés à la narration, sans guillemets ou tirets, c’était pour le moins perturbant. Cependant, une fois qu’on a pris l’habitude, le texte n’en est que plus fort. On a l’impression d’écouter une histoire : celle de Saba, une jeune fille prête à tout pour retrouver son frère. L’héroïne a un caractère fort et nous rappelle la Katniss Everdeen des Hunger Games. Katniss voulait protéger sa jeune sœur, Saba veut sauver son frère. J’ai aimé la relation qu’a Saba avec sa jeune sœur, Emmy, une relation complexe qui évoluera au fur et à mesure : difficile, en effet, de résister à cette petite sœur casse-pied et collante ! D’autres personnages m’ont également marqués, il y a bien sûr Jack (comment ne pas le citer ?), cet homme qui ne laissera pas notre héroïne indifférente, mais il y a également Maev, qui est à la tête des Aigles Libres, un groupe qui pourrait être comparée aux Amazones.



En rédigeant Saba – Ange de la mort, Moira Young a écrit ici bien plus qu’une dystopie. Elle a su intégrer au texte des évènements appartenant à notre passé tout en donnant une cohérence à l’histoire qui se passe, rappelons-le, dans le futur : les combats organisés par le Roi nous rappellent fortement les combats des gladiateurs qui avaient lieu dans la Rome Antique. L’ambiance du livre a, par la suite, clairement un goût de Western. Ce livre est donc très visuel, on entre facilement dans l’histoire avec une certaine difficulté, je l’avoue, à reposer le livre entre temps. Moira Young donne donc un nouveau souffle à la dystopie.

Ce livre est un véritable coup de cœur et je remercie Amadis de m’avoir presque forcé à le lire !


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ce roman est une découverte intéressante et pleine de potentiel.

Parlons tout de suite du style, puisque j'avais lu plusieurs avis un peu rebuté par la construction particulière des phrases : je m'attendais à ce que ça soit plus gênant. En réalité, Saba oublie souvent la double négation ("j'aime pas" au lieu de "je n'aime pas"), quelques phrases sont grammaticalement incorrectes, mais ça ne m'a pas trop dérangée. La transcription des dialogues est plus dure à comprendre par contre, puisque les répliques sont présentées à la suite, sans guillemets ni tirets, et il m'a parfois fallu relire une ligne pour retrouver qui était en train de parler.

Au-delà de ça, c'est un vrai page-turner : l'action est intense, prenante, Saba est une vraie tête de mûle mais évolue petit à petit, c'est agréable de suivre un personnage au caractère ambivalent et pas forcément sympathique. La partie où Saba est
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