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Citations de Muriel Barbery (1399)


Pour la première fois de ma vie, j’ai ressenti le sens du mot jamais. Eh bien, c’est terrible. On prononce ce mot cent fois par jour mais on ne sait pas ce qu’on dit avant d’avoir été confronté à un vrai « plus jamais ».
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J'ai beau savoir que le monde est laid, je n'ai pas envie de le voir.
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Sucre, eau, fruit, pulpe, liquide ou solide? La tomate crue, dévorée dans le jardin sitôt récoltée, c'est la corne d'abondance des sensations simples, une cascade qui essaime dans la bouche et en réunit tous les plaisirs. La résistance de la peau tendue, juste un peu, juste assez, le fondant des tissus, de cette liqueur pépineuse qui s'écoule au coin des lèvres et qu'on essuie sans crainte d'en tacher ses doigts, cette petite boule charnue qui déverse en nous des torrents de nature : voilà la tomate, voilà l'aventure.
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Vous seriez surpris de ce que se disent les petites gens. Elles préfèrent les histoires aux théories, les anecdotes aux concepts, les images aux idées. Cela ne les empêche pas de philosopher.
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(Les hommes) sont hantés par l’idée de leur propre divinité, l’appétit de guerre leur vient de ce qu’ils ont renié l’animal en eux-mêmes. […] Les hommes ne connaissent pas l’unité des vivants et se considèrent au-dessus des autres règnes.
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[…] aussi ne se voyaient-ils jamais admirer de paysages mais en chaque vallée, chaque arbre et chaque jardin l’œuvre du cosmos dans son entier.
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Je chausse mes lunettes et déchiffre le titre.
Léon Tolstoï. Anna Karénine.
Avec une carte :

Chère Madame,
En hommage à votre chat,
Bien cordialement,
Kakuro Ozu.

J'avais vu juste. Je suis démasquée.
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Le son de la pluie sur le parapluie lui fit du bien, elle rêva un instant de vivre dans une goutte pleine et close, sans ailleurs ni autrefois, sans perspectives ni désir.
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On ne survit pas à la mort d'un fils, on se transforme en une autre qui, de temps en temps, peut de nouveau respirer. (Page 148)
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De la plus grande simplicité, en toute imprévisibilité, naît la complexité. (p. 95)
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On a beau dire, on a beau faire de grands discours sur l'évolution, la civilisation et tout un tas d'autres mots en "tion", l'homme n'a pas beaucoup progressé depuis ses débuts: il croit toujours qu'il n'est pas là par hasard et que des dieux majoritairement bienveillants veillent sur sa destinée.
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La politique, me dit-elle. Un jouet pour les petits riches qu'ils ne prêtent à personne.
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En la regardant, je me suis demandé : "Est-ce qu'elle aussi va devenir comme les autres ?" J'ai tenté de l'imaginer avec dix ans de plus.[...] Mais ça ne marchait pas. Alors j'ai ressenti un grand sentiment de bonheur. C'est la première fois de ma vie que je rencontre quelqu'un dont le destin ne m'est pas prévisible, quelqu'un pour qui les chemins de la vie restent ouverts."
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C'est peut-être ça, être vivant : traquer des instants qui meurent.
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j'ai compris que je souffrais parce que je ne pouvais faire de bien à personne autour de moi.
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Que voient les badauds penchés sur mon corps brisés? Je ne sais pas.
Mais au-dedans, un soleil.
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Une feuille chuta devant la vitre et Haru pensa : Le ciel se fane. La pluie cessa et les étoiles reparurent.
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Puisqu'il n'était bouddhiste que par tradition mais voulait faire s'agréger le tout de sa vie, il s'était forgé la conviction que le bouddhisme était le nom que sa culture donnait à l'art ou, du moins, à cette racine de l'art qu'on appelle l'esprit. L'esprit englobait tout.L'esprit expliquait tout.
(...)
Au cours des siècles, des hommes avaient assemblé les bâtiments et les jardins, disposés les temples, les arbres et les lanternes et, à la fin, ce labeur patient avait engendré un miracle : en arpentant les allées, on se sentait tutoyer l'invisible.


( p.19)
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On ne survit pas à la mort d'un fils, on se transforme en une autre qui, de temps en temps, peut de nouveau respirer. (...)
- Il s'appelait William. Il s'est suicidé à vingt ans. C'était il y a trente ans, c'était hier.
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Le plus dur,en réalité,ce n'est pas d'être heureux sans l'autre,continua-t-il, c'est de changer,de ne plus être celui qu'on était avec l'autre.
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