AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Nicolas Ancion (117)


En tout cas, si je n'avais qu'un seul conseil à donner aux jeunes célibataires dans mon genre, songe Victor, c'est d'observer en détail chacun des gestes que j'opère en vue de séduire, de noter avec précision toutes les démarches que j'entreprends pour conquérir le coeur d'une de ces jolies femmes et de veiller, à partir de ces observations, à ne jamais, mais là vraiment jamais, se lancer dans des entreprises aussi stupides. En d'autres termes, le mieux est encore que chacun fasse comme il le sent. Et en ce qui me concerne, tout ce que je sens, c'est que ça pue. J'attire autant les jeunes filles qu'une exposition de marteaux ou une rétrospective sur l'évolution des cailloux depuis l'invention du gravier. p.22
Commenter  J’apprécie          60
L'éternité est contenue dans chaque instant dont on profite, pas dans le temps qui file et qu'on ne saisit pas... La vie, comme l'éternité, ne dure qu'un instant, c'est à nous d'en profiter.
Commenter  J’apprécie          50
Chacun imagine la réalité en fonction de ce qu'il en connaît. Ce qu'on ne voit pas, on l'invente selon les indices que l'on a... Et rien n'est plus facile que de remplir les trous avec les idées préconçues que l'on a dans la tête.
Commenter  J’apprécie          50
Sale truc dans les poumons, qui a irradié dans le reste du corps. Cette maladie ne mérite pas qu'on la nomme. On devrait refuser de lui prêter des mots, de laisser le dictionnaire l'accueillir parmi les noms communs de la langue française. Encore moins dans les noms propres. Cette maladie ne devrait pas faire partie de l'aventure humaine. Elle est exactement le contraire de la vie.
On devrait l'appeler la maladie de la mort. Tout serait bien plus clair.
Commenter  J’apprécie          50
Je m'appelle Jessica et je ne suis pas dans le livre que vous tenez entre les mains... parce que je suis morte.
Commenter  J’apprécie          50
Maintenant, il va devenir flic parce qu'il est intelligent. Il n'arrête pas d'aller à l'école, pourtant il a l'âge d'aller pointer comme les autres.
Commenter  J’apprécie          50
(...) Si tu vois pleurer un bébé, il faut changer ses couches; si tu vois pleurer une femme, il faut changer son amant et si tu vois pleurer un homme... il faut changer le monde.
Commenter  J’apprécie          50
Je me suis dit que c'était une bonne chose qu'au moins aux enterrements on ait le droit d'être bouleversé par ses émotions. C'est vrai. tous ce s trucs qu'on tente de contenir à longueur de journées, les doutes, les frustrations, les colères, l'impuissance permanente, c'est comme de la lave en fusion, quand ça arrive au sommet du volcan, paf, ça jaillit, ça entre en éruption et ça retombe dans tous les sens. D'habitude, on le cache. on essaie de faire croire que tout va bien. Aux enterrements, on accepte de voir les gens s'effondrer, de les prendre dans les bras pour les consoler, sans poser de question, sans même hésiter. On trouve normal de partager la douleur des autres, de leur prendre un bout pour qu'elle soit plus légère
Commenter  J’apprécie          50
Quand quelqu'un meurt d'avoir trop bu, qui est vraiment responsable? Celui qui fait boire le verre de trop, le verre final qui, additionné à tous les autres, déposé tout en haut de la pyramide, se renverse, tombe lentement et entraîne dans sa chute tous ceux qu'on avalés avant? ou tous ceux qui ont proposé à boire bien avant le dernier verre, ceux qui ont fait tourner la bouteille, encouragé ne fut-ce que par leur silence, leur copine à boire trop? Tous ceux qui lui ont servi un des verres de la soirée sont-ils coupables? Et tous ceux qui ne l'ont pas empêchée d'en boire sont'ils du coup complices?
Commenter  J’apprécie          50
"Il lâche sa phrase avec un tel enthousiasme qu'il est obligé, aussitôt, de se taire pour laisser respirer le silence"
Commenter  J’apprécie          50
Vivre seule, c’est un peu comme vivre tout court, c’est la manière dont on regarde les choses qui fait la différence.
Commenter  J’apprécie          40
"J'attire autant les jeunes filles qu'une exposition de marteaux ou une rétrospective sur l'évolution des cailloux depuis l'invention du gravier."
Commenter  J’apprécie          40
Une voiture rouge portée par quatre pneus noirs passe devant Victor en vrombissant, puis la rue redevient calme sous le vent froid. Une vieille dame traverse au passage pour piétons en un mouvement éternisé comme le footballeur qui s’avance vers le filets adverse dans la séquence rediffusée au ralenti. Victor accélère le pas, se rue dans la boulangerie, en ressort avec un petit pain gris coupé et repart vers son chez lui. Il avale les six volées de marches, enfonce la clef dans la serrure et se précipite dans le salon. Merde. Pas de message. C’est toujours comme ça, le téléphone. Les messages ne viennent jamais quand on les attend. Pire, quand ils arrivent enfin, ils sont tellement désespérants qu’on aurait voulu ne jamais les entendre.
Commenter  J’apprécie          40
Devant lui, à moins d'un mètre quatre-vingts, tapis sous les draps, dix orteils se dressent au bout de deux pieds. Les plus gros vers le centre, les plus jeunes et les plus frais, à l'abri un peu en retrait, sur les côtés.
Commenter  J’apprécie          30
- Vous savez, Oscar, à mon âge, on ne se soucie plus de savoir si les histoires sont vraies. On se demande simplement si elles sont belles. (p. 33)
Commenter  J’apprécie          30
Mon coeur battait un peu trop vite pour que mon esprit le suive.
Commenter  J’apprécie          30
Au buffet de la gare, petites tables petits cafés
Personne n'a l'air pressé
Sauf le serveur il est déjà au turbin le pauvre
Et du comptoir à la terrasse il navette encore
À largeur de journée
À longueur de salle enfumée
Au buffet de la gare petit couloir petit WC
Je ne suis pas pressé
Tandis que le serveur turbine et que les voyageurs
mastiquent
Arrêtés dans leur journée
À l'arrêt dans la salle enfumée
J'écris ce texte
Puis je m'enfuis
Au travail

Assis dedans
Sous la photocopieuse
Je ne sais plus
Le téléphone sonnait
Sous la photocopieuse j'en suis sûr à présent
La poudre d'encre sur ses doigts
Le tiroir coincé le tambour battant
Tu l'as aimée sous la photocopieuse
Et les éclairs aveuglants au plafond
Rythmaient le silence de tes doigts
Tachés d'encre
Commenter  J’apprécie          30
Installés tous les cinq sur les chaises d'église inconfortables, assises trop basses et dossiers trop hauts, ils ressemblent à une poignée de hors-la-loi assemblés autour du feu dans une plaine de l'Arizona, ou à un groupe de discussion qui partage l'Evangile, ce qui n'est pas très différent, au fond, juste une assemblée de pauvres types qui parlent de ce qui leur tient à cœur.
Commenter  J’apprécie          30
On raconte que certaines des plus grandes décisions de l'histoire humaine ont été prises dans les toilettes pour hommes. Il faut croire que la station debout face aux urinoirs, la promiscuité virile et le partage du lavabo sont des facteurs décisionnels de première importance.
Commenter  J’apprécie          30
Mon enfant, tu ne seras un homme que lorsque tu auras vaincu tes peurs!
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Ancion (1663)Voir plus

Quiz Voir plus

Dorothy et le magicien au pays d'Oz

A cause de quoi Dorothy se retrouve t'elle cette fois ci dans un pays féerique?

Une tournade
Un tremblement de terre
Un tsunami
Une éruption volcanique

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Lyman Frank BaumCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..