AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Bréhal (22)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le parfait amour

J'aimerais avoir le quart du dixième d'une once du talent de Bréhal pour vous faire toucher la beauté de son écriture, de son esprit. J'ai plus ressenti que compris mais il me semble que l'essentiel que je vais retenir de ce roman c'est le pouvoir des mots, ce pouvoir qui enivre et donne consistance aux sentiments, à la vie, à l'amour pour en faire sa religion. Le parfait amour. Tout est dit dans le titre.

Une masure sous le soleil, un jeune homme étudiant qui passe ses vacances sous la chaleur du sud de la France et en profite pour donner des cours de français à un enfant dont la mère envoûte les sens et l'esprit du jeune professeur. Amour courtois dans un huit clos où rien ne se dit, mais tout s'écrit. Entre sensualité et retenue, Bréhal joue.

Une écriture que j'aime énormément, brillante, fine, qui laisse à réfléchir et donne le sentiment que la vie regorge de surprises au-delà du dernier point qui termine un chapitre. Quand se termine-t-il réellement d'ailleurs ?

"Même s'il n'est qu'une récompense, le plaisir en vaut la peine… Vous venez ?"
Commenter  J’apprécie          324
La pâleur et le sang

Une bien belle découverte, La pâleur et le sang de Nicolas Bréhal. Sur une île des enfants vivent dans les légendes du livre de Ballémor. Une fine équipe, dont l'un se fait le narrateur. Dans le groupe le fils de la famille qui fait vivre l'île et sa sœur qui vient rejoindre le cercle au départ du frère qui doit aller faire ses études sur le continent. Le narrateur dont on ne sait presque rien va conter la vie sur l'île mais surtout ce qui se passe dans la maison de la plus riche famille Bowley et des liens troubles qui ont existé entre la fratrie, et la vie de leurs parents, dont la mère ne pourra trouver son équilibre, enfermée dans une torpeur, jusqu'à... C'est une très belle écriture, subtile, qui par petites touches fait comprendre les liens entre les personnages plus qu'elle ne les dit. On hésite à mettre ce récit dans la catégorie des contes, des légendes et pourtant il reste ce parfum d'étrangeté quand on le referme qui donne vraiment envie de lire d'autres romans de cet auteur qui sait décrire, dans une ambiance empreinte de noirceur, de froid et de mystère la vie et les relations entre des insulaires. Comme si ce monde clos ne devait pas s'ouvrir sur le continent pour survivre dans son temps, balayé par la tempête, les murs se fissurant pour donner les contours d'un au-delà rêvé par certains, l'évasion.
Commenter  J’apprécie          294
La Légèreté française

Comme Isabelle Huppert qui signe la préface de cette courte pièce de théâtre en un acte, j’ai découvert Nicolas Bréhal avec "Les étangs de Woodfield ", puis , pour ma part, viendra « La pâleur et le sang »… et une découverte. Ce Nicolas Bréhal, que peu connaissent a bel et bien quelque chose de particulier : une prose classique, sans être désuète, aérienne…très belle.



Le hasard vient de me faire découvrir sa seule pièce de théâtre publiée en 2002 , posthume, donc… Une bien étrange pièce.



Nous sommes à Versailles à l’été 1783, un jour d’orage, dans un des cabinets particuliers de Marie-Antoinette, Reine de France, où l’attend Elisabeth Vigée-Lebrun, la portraitiste officielle de la cour, pour la dernière séance de pose de l’un des plus célèbres portraits de la Reine.

On assiste à un dialogue à huis clos entre les deux femmes si semblables et si différentes à la fois, du fait de leur condition sociale respective.

Une conversation à bâtons rompus où l’on apercevra, si on est attentif, l’ombre de Fersen, visiteur quasi quotidien et « ami intime » de la Reine. Une conversation de laquelle exhale comme un parfum floral, cette « légèreté française » qui sera tant reprochée à Marie-Antoinette ; elle l’Autrichienne…



Un texte remarquable de délicatesse !



Commenter  J’apprécie          140
Sonate au clair de lune

En ce trente t un décembre, un homme se meurt – Laurent Kreutzer – entouré de trois générations de « proches », dans une propriété du Midi. C’est le fin de l’année, celle du siècle, mais aussi celle du grand pianiste pour qui la prise régulière d’opium soulage les douleurs du corps, à défaut de soulager celles de l’âme. Un huis clos poignant alimenté par d’inévitables querelles familiales…

Un ouvrage sans concession, nostalgique et grave, ou la prose aérienne de Nicolas Bréhal fait merveille. Pour ma part, un de ses meilleurs romans avec « La parleur et le sang ».

Commenter  J’apprécie          100
L'enfant au souffle coupé

Dans "L'Enfant au souffle coupé", Nicolas Bréhal (allias Gérald Solnitzki), raconte l'histoire très largement autobiographique d'un enfant, Daniel König - le narrateur - élevé dans les années cinquante sur les bords de Loire, par trois femmes, veuves de trois frères déportés et morts en camp de concentration. Au milieu de ce monde féminin, l’enfant, asthmatique, tente de se construire, à la recherche de l'image d'un père qu'il n'a jamais connu …

Au cœur de cet été torride suffoquant, Daniel s'abîme dans l'imaginaire, le culte des souvenirs et des morts, et dans son amour pour la jeune et sensuelle Fanny, qui veut échapper à l'atmosphère morbide de la maison. Elle tombe amoureuse de David, l'antiquaire…

Comme toujours, chez Nicolas Bréhal un style délicat porte l’intrigue. On est transporté dans la chaleur nébuleuse de cet été torride, à la poursuite des spectres qui hantent l’existence de l’auteur.

Commenter  J’apprécie          100
Les Corps célestes

« Les corps célestes », c’est la curieuse amitié de deux hommes que tout sépare, mais qui se révèlent inséparables, complémentaires : Baptiste, le narrateur, et Vincent.

Tandis que l'un, Baptiste, ignore le désir charnel et voue sa vie entière à poursuivre de ses chimères, l'autre aime les femmes. Amis depuis l’adolescence, ils se retrouvent après une longue séparation…

Dans ce roman métaphysique, Nicolas Bréhal (allias Gérald Solnitzki) dépeint deux êtres en quête de perfection, mais tiraillés entre Ciel et Terre ; alors que chacun trouve en l'autre son complément indispensable et une partie des réponses à son questionnement.

Outre la narration de cette amitié somme toute assez banale, l’auteur nous montre une relation à quatre, avec Mathilde, la femme de Vincent et Constance, la maîtresse de Vincent.

Une « méditation sur l’amour, le pouvoir de l’illusion et le destin » à lire par tous ceux qui cherchent quelque chose de différent.

Commenter  J’apprécie          80
Les Étangs de Woodfield

Dans la maison des Lockwood, deux petites filles grandissent sous la protection de leur tante Lucia Davidson, qui a promis de veiller sur elles à la mort de sa sœur Bettina : Deborah et Jane, deux silhouettes diaphanes qui traversent les jardins de Woodfield ; attirant les regards.

Bientôt la petite Angela Greene va les rejoindre et devenir leur meilleure amie, troisième pied d'un trio où Deborah impose seule les règles de conduite et d'amour. Son regard, ses longs cheveux blonds et sa beauté font tourner la tête de tous les garçons ; et particulièrement Emmanuel Kirkland qui franchit la limite séparant son quartier populaire des beaux jardins de Woodfield.

Fasciné mais résigné, il jettera son dévolu sur la cousine d'Angela, Edwidge Halsmann, sans quitter des yeux Deborah Lockwood qui, elle, vivra une passion dévorante pour l'homme au barzoï...

Que dire de ce premier roman de Nicolas Bréhal (allias Gérald Solnitzki) si ce n’est qu’on est captivé d’entrée par l’ambiance désuète de ce texte diaphane, à l’image des sœurs Lockwood. Une histoire où planent spectres, silences, passions et désespoirs. Une petite merveille.

Commenter  J’apprécie          60
Sonate au clair de lune



Décembre 1899. Dans une belle maison, Noël se prépare.

La famille est là : le père, célèbre pianiste est mourant et espère tenir jusqu’au nouveau siècle.

La mère les deux filles, un des gendres, les deux petits enfants.

Chacun est emmuré dans sa solitude, un secret de famille plane.

C’est bien écrit. Un beau portrait de famille en demi-teintes.



Commenter  J’apprécie          50
La pâleur et le sang

Vindilis :

Une île captive de l'Atlantique, terre de légendes et de superstitions, fief de l'étrange famille Bowley, dont on consigne l'histoire dans le livre de Ballémor.

Il y a Bernard et sa femme Hélène que son mépris désigne à la vindicte des insulaires.

Il y a leurs enfants Loïc et Isabelle, unis par des liens très forts...fusionnels... ambigus.

Sur eux et sur tous les habitants de l'île, pèse la malédiction de la Groac'h ; la sorcière redoutée des pêcheurs.

Il y a le vent, la lande, tout autour l'Océan, un horizon parsemé de brisures noires...

Bientôt l'arrivée du valet de ferme Gonéri Lenn, géant aux yeux pâles, à la séduction trouble, déclenchera le jeu mortel des passions.

Décédé trop jeune, à 47 ans, on dit souvent de Nicolas Bréhal (allias Gérald Solnitzki) qu'il était "l'écrivain de l'enfance meurtrie et des secrets enfouis sous les zones les plus inaccessibles de la conscience humaine", c'est à n’en pas douter en partie lié à « La pâleur et le sang ». Une sorte de huis clos îlien dans une atmosphère de mystère, au milieu de superstitions millénaires…

La magie de l’écriture de Nicolas Bréhal opère : un style aérien, tout en évocations, en suggestions, retranché dans l’art du non dit. Bref, une bien belle prose.





Commenter  J’apprécie          50
Le parfait amour

Comme un rappel de la fin'amor des chevaliers (amour courtois qui patiente, qui fait durer le désir avant l'étreinte), le roman de Nicolas Bréhal s'intitule le parfait amour.

Un jeune homme, le narrateur, est embauché pour l'été : il doit faire des dictées à Vincent, un garçon de onze ans qui vit avec sa mère dans une belle villa avec piscine. Tous deux ont quitté l'Afrique où est resté le père de l'enfant. Il semble que quelqu'un rôde dans la maison, en plus d'Edith et de Vincent, mais le jeune homme ne se pose pas trop de questions : il désire Edith, il l'aime, d'un amour qui se satisfait de ne pas la toucher, peut-être d'abord à cause de la timidité de sa jeunesse, mais aussi de l'attitude qu'elle adopte avec lui.

Au fil des jours, le narrateur se nourrit de cet amour inaccompli sans en souffrir pourtant.

Le parfait amour se lit très bien, on n'a pas envie de lâcher le roman avant la fin, pris dans l'atmosphère douce de l'été, et on se plaît dans cette attente d'un désir suspendu. Un livre qui mériterait une bonne adaptation cinématographique. Une leçon d'amour.



Nicolas Bréhal est aussi l'auteur des Corps célestes.
Commenter  J’apprécie          40
Les Corps célestes

Baptiste et Vincent se rencontrent dans un pensionnat et une amitié particulière naît entre eux très vite. Tout au long du livre, chacun a besoin de l'autre, mais comment mettre un nom sur leurs sentiments? Pas de sexe, mais une sorte d'amour même si Vincent est du côté de la vie, des femmes, et que Baptiste est plus solitaire, est davantage en retrait (il reste même vierge). Après s'être perdus de vue durant quelques années, ils se retrouvent et comprennent encore mieux qu'ils ne peuvent pas se passer l'un de l'autre.

Leurs points communs : la philosophie, le ciel...
Lien : http://edencash.forumactif.o..
Commenter  J’apprécie          40
Le parfait amour

C'est sur un ton de confidence, et par une question, que débute le récit : " A-t-on jamais été trop aimé ? ". On devine le regret...Un étudiant qui passe ses vacances au bord de la mer et sert de précepteur au jeune Victor, le fils d'une belle Française revenue d'Afrique. Au fil des leçons, le narrateur va tomber sous le charme d'Édith, mère à la fois pudique et provocante, qui possède, aux yeux du jeune homme, le don " diabolique de la compassion ".L'amour est un secret qu'il faut garder, et d'abord se garder d'accomplir ou de réaliser, afin qu'il reste à jamais sans égal, c'est-à-dire le premier et le parfait amour, celui qui nourrit tous nos rêves. Dans un récit d'une rare violence, mais vibrant de pudeur, Bréhal nous invite à réfléchir sur le secret des origines, et la réponse à notre infatigable quête d'absolu.
Commenter  J’apprécie          40
Les Corps célestes

Décidément, encore un Renaudot qui ne m'a pas convaincue. Pas que ce livre soit mauvais, non, il est bien écrit, un peu poétique aussi, c'est vrai, mais j'ai trouvé l'histoire ennuyeuse et sans grand intérêt. Une amitié-amoureuse entre deux garçons qui se perdent de vue après le bac, puis se retrouvent une fois adultes, Baptiste qui se rend compte qu'il a toujours vécu dans l'ombre de Vincent, même lorsqu'ils étaient loin l'un de l'autre, des histoires de jalousie et d'adultère, beaucoup de discussions philosophiques entre les personnages (qui d'ailleurs parlent tous comme dans une pièce de théâtre, aucune de leurs conversations ne semble vraie et naturelle)... Au début du roman, on se laisse prendre, l'écriture est agréable, mais il ne se passe au final pas grand-chose, et je me suis vite lassée de Vincent et de Baptiste... Et l'omniprésence de la voûte céleste, qui a son charme au début, devient vraiment lourde à la longue.
Commenter  J’apprécie          20
Les Corps célestes

Puissance des mots

Complexité des émotions

Sensualité omniprésente

On passe un bon moment !
Commenter  J’apprécie          20
L'enfant au souffle coupé

Trois belles sœurs veuves juives sous le même toit, un seul fils et neveu.

L'histoire des dégâts psychologiques sur un enfant mal aimé.



Daniel porte le nom de son père, mort en camp de concentration, mais également son deuil, celui de sa mère. Tout ramène ces trois femmes à ce qu'elles ont perdues. Se faire sa place d'enfant parmi les fantômes est difficile. D'autant que son attirance pour l'une d'elle n'arrange décidément pas les choses...



Lecture rapide, pas toujours facile à suivre mais j'imagine que c'était l'intention de l'auteur de nous faire perdre dans les délires imaginatifs de l'enfant.

Commenter  J’apprécie          10
Le parfait amour

On a ici un court roman d'environ 150 pages, qui nous embarque dans la relation ambiguë entre un jeune étudiant en vacances et Edith qui l'a embauché pour donner des cours particuliers à son fils pendant les vacances. On assiste à leur désir l'un pour l'autre tout au long du roman où l'on aborde les sujets de premier amour et surtout d'amour interdit. J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de ce roman. D'autant plus qu'une scène où l'absence de consentement était flagrante et où le personnage principal le sait (et s'en fout royalement) m'a un peu choqué car la façon dont la scène est écrite et dont les sentiments du personnage sont retranscrit on ressent que ce n'est pas une volonté de l'auteur d'écrire cette scène dans ce sens mais plutôt quelque chose qui est assez banal pour lui (ou alors j'ai mal compris le truc).

Ça se lit vite mais je l'aurais certainement oublié d'ici peu.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Sonate au clair de lune

Laurent Kreutzer, au nom prédestiné, est en train de mourir en cette fin de XIXe siècle et, tous, lui compris, aimeraient qu’il tienne jusqu’au siècle nouveau.

Tandis qu’il brûle ses derniers feux dans les vapeurs d’opium de sa maison au bord du lac, toute la famille se débat avec la vie, la vie, l’amour, le passé hanté par le fils de Laurent retrouvé mort dans les eaux du lac et dans des circonstances floues : meurtre ? suicide ?, reposant sous une pyramide, mausolée à proximité du lieu où il mourut.

Restent ses deux filles : Sarah qui voit son mari s’éloigner et cherche à le reconquérir ; Camille, sévère et collet-monté, seule dans la maison avec son fils Geoffroy qui lui, se promène souvent en discutant avec sa cousine Nina, fille de Sarah. Hortense, la mère tutélaire, mémoire de tous, se souvient des moments glorieux près de Laurent, pianiste célèbre.

Si la conclusion de toutes ces tensions est attendue, on gardera en mémoire le style légèrement désuet de l’auteur, adapté à la période décrite avec cette belle capacité de rendre les sentiments de chacun par des monologues intérieurs, rappelant parfois le meilleur de François Mauriac.

Commenter  J’apprécie          10
Le parfait amour

C'est un roman qui se lit facilement. Edith est en vacances avec son fils et embauche pour l'été un jeune étudiant pour donner des cours à l'enfant. Le "précepteur", qui est narrateur du récit, s'éprend follement d'Edith, il la désire et cherche à percer tous les mystères qui l'entourent. Car cette femme ne se dévoile que trop peu, sa vie ressemble à un puzzle dont on n'a pas tous les morceaux: son mari absent, son amie qui vit avec elle, son fils... Le tout sous un soleil de plomb qui rend l'atmosphère lourde de chaleur. La plume de Nicolas Bréhal est fine et rend parfaitement compte de cette moiteur et cette lourdeur.

Un roman agréable à lire, avec toutefois quelques longueurs mais qui enlèvent peu au charme de l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          10
La pâleur et le sang

Nicolas Bréhal, de son vrai nom Gérald Solnitzki, parvient avec talent, à mêler les contes et légendes bretonnes aux grandes tragédies grecques.



Dans une atmosphère lourde de tempêtes, de vents violents suivis d'accalmies non moins inquiétantes, il nous raconte le destin de la famille Bowley, "prisonnière" de Belle Île, dont il se plaît à nous rappeler qu'on l'a appelée "Vindilis".



Régnante en maître de l'île, employant agriculteurs et pêcheurs, aucun de ses membres n'échappera à la prophétie que la "druidesse" redoutée avait annonçait à la mère :



"Bientôt, elle mettrait au monde un enfant à deux têtes, l'une blanche, l'autre noire, trouées par des yeux de diamant pur. Dans le sac de chair, la source d'eau et de sang, mêlés, deviendrait fleuve de châtiment. Un homme serait tué, et sa mort la cause de la pire malédiction que l'on puisse rencontrer ici-bas. Les deux têtes de l'enfant se sépareraient le jour où l'âme du mort trouverait enfin le repos éternel. Pour cela, dans le sein nourricier, le coeur cesserait de battre; et la main, ayant osé de ses caresses toucher ce sein, tomberait, tranchée d'un coup de lame."



Si l'issue est connue, l'auteur prend le temps de dresser le portrait de chacun en s'attardant avec attachement sur celui de la fille, à qui il confie la lourde tâche d'écrire et de transmettre le déroulement du drame et d'en être "l'exécutrice".



Comment ne pas penser au film de Pasolini, Théorème, qui, en d'autres lieux et d'autres temps, avait également incarné le destin, en la personne d'un étranger venu semer le trouble dans ce qui paraissait une famille unie et respectable.



Le roman est construit de manière forte, sans artifice et dans une langue sobre. Il se lit d'un traite. Il m'a fait découvrir un univers, la Bretagne et ses légendes, dont je dois bien avouer que je ne connais que peu de choses.



Un auteur dont je me réjouis de découvrir les autres romans.


Lien : http://meslecturesintantanee..
Commenter  J’apprécie          10
Le parfait amour

Voilà un roman très agréable à lire et bien écris. j'ai toujours apprécié les auteurs qui emplois la première personne dans leurs livres. Les personnages sont attachant comme la maison du sud où se déroule l'histoire... quand je pense que j'ai faillis faire l'impasse sur ce bouquin, en raison de son titre à la 'Marc Levy'... en plus 'Nicolas Bréhal' a été le moteur de ma première contribution à 'Wikipedia': en effet 'le parfait amour' était manquant dans la liste de ses oeuvres...
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Nicolas Bréhal (184)Voir plus

Quiz Voir plus

Pluriel de quelques mots composés (2e)

Les carottes sont crues

des épluche-légume
des épluches-légume
des épluche-légumes
des épluches-légumes

12 questions
73 lecteurs ont répondu
Thèmes : vocabulaire , orthographe , Accords , pluriel , noms , motsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}