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Citations de Nicolas Druart (151)


« »- De nos jours, les êtres humains passent leur temps à se juger. C’est le mal du siècle. Aujourd’hui, vous êtes jugé pour tout et n’importe quoi. Il existe les jugements standards : le sexe, la couleur de peau, la religion, le style vestimentaire, l’orientation sexuelle ; mais, ces dernières années, cette liste a augmenté de façon exponentielle. Désormais vous pouvez être jugé sur votre régime alimentaire, votre empreinte carbone, l’endroit où vous faites vos courses, si vous commandez sur Internet. Et, comble de la bêtise, vous pouvez même attribuer des notes. Nous sommes dans une culture de jugement et de notation. On juge. On note. Vous pouvez noter le film que vous avez vu au cinéma, le dernier bouquin que vous avez lu, mais aussi le restaurant où vous avez mangé la veille, le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, le médecin qui vous a examiné, l’hôpital qui vous a soigné. Vous pouvez même demander à vos proches de noter le service funéraire qui s’occupera de vous. »
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C’est une zone où personne n’est autorisé à aller. Des gens y sont morts, d’autres ont disparu …. C’est une zone dangereuse, maudite, où il se passe des phénomènes étranges. La rumeur dit qu’elle est hantée… que les morts reviennent à la vie… et qu’une créature y vit… par chez nous, on l’appelle l’Enclave.
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La vengeance n'est pas un plat qui se mange froid. C'est un plat que l'on peut surgeler, congeler à souhait, mais, lorsqu'on le consomme, il brûle les papilles, comme un feu ardent qui vous consume de l'intérieur.
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Elle en avait marre de tous ces gens qui nuisaient à son parc, ces citadins prétentieux qui s’indignaient qu’on enferme des animaux, eux qui, ironiquement, vivaient dans des clapiers, parqués dans des immeubles, les mêmes qui détalaient, terrorisés, devant une vache, ou qui se plaignaient du chant du coq quand ils séjournaient à la campagne. Que savaient-ils des animaux ? De la vie sauvage ? Camille exécrait ces pseudo-amoureux de la nature respirant les fumées des gaz d’échappement à longueur de journée. Comme toujours, c’étaient ceux qui s’y connaissaient le moins qui critiquaient le plus.
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Deux années de calvaire, de stress, de para-noïa, de « tu es sûre que c'est normal, ça?», d'inquiétudes et d'angoisses. Et entre tous ces tracas, de rares instants d'extase inoubliables.
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Elle en avait marre de tous ces gens qui nuisaient à son parc, ces citadins prétentieux qui s’indignaient qu’on enferme des animaux, eux qui, ironiquement, vivaient dans des clapiers, parqués dans des immeubles, les mêmes qui détalaient, terrorisés, devant une vache, ou qui se plaignaient du chant du coq quand ils séjournaient à la campagne.
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De plus, il répugnait à se trouver ici. Les zoos étaient des abominations. Les êtres humains délogeaient les animaux de leur habitat naturel et, croyant se donner bonne conscience, ils les parquaient dans des enclos ridicules, se targuant d’agir au nom de la survie des espèces, sous couvert de réintroduction, de reproduction, de sensibilisation, d’éducation. Conneries. Un zoo, c’était une entreprise, et comme n’importe quelle entreprise elle se devait d’être rentable. Un parc animalier, c’était du fric. Et uniquement du fric. Un business sur le dos de bêtes qui devenaient folles à force de tourner en rond toute la journée.
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C'est une zone où personne n'est autorisé à aller. Des gens y sont morts, d'autres ont disparu... C'est une zone dangereuse, maudite, où il se passe des phénomènes étranges. La rumeur dit qu'elle est hantée... que les morts reviennent à la vie... et qu'une créature y vit... Par chez nous, on l'appelle l'Enclave.
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Dix personnes attendent sur le quai d'une gare lorsqu'un homme qu'elles ne connaissent pas se jette sous un train. Question : combien éprouveront de la tristesse pour lui ? […] La réponse est : aucune. Et osez me dire le contraire. Les êtres humains sont tous les mêmes. Sur ces dix personnes, toutes vont se plaindre du retard qu'aura leur train, de l'heure à laquelle elles rentreront chez elles. Elles vont se demander pourquoi ça tombe sur elles, pourquoi ce pauvre bougre n'a pas été foutu de se tuer tout seul dans son coin sans emmerder le monde ; aucune ne se souciera de cet homme écrasé sur la voie. Voilà la réalité du monde dans lequel on vit.
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La justice se devait d'être impartiale, régie par des lois et appliquée par une institution compétente. Aucun être humain, à lui seul, ne disposait d'un droit de vie ou de mort sur l'un de ses semblables. Telle était sa conception du système judiciaire. Ce n'était certainement pas l'œuvre d'un individu marginal qui agissait de façon arbitraire. Le tueur de la place Occitane était un bourreau. Un assassin. Ni plus ni moins. Depuis la nuit des temps, les êtres humains justifiaient leurs actes criminels au nom d'une cause, d'une idéologie ou d'une religion. La vérité, d'après Antoine, se révélait beaucoup plus simple. Les hommes tuaient parce qu'ils aimaient ça.
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Parce que entre nous, aucun être humain ne dispose d'assez de force pour arracher un squelette à mains nues.
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P22 : "son deux roues se faufile partout dans la circulation, zigzaguant, s'insinuant : il file dans les rues tel un Bip Bip urbain motoridsé avec, en guise de Coyote, la faim insatiable des clients intransigeants. Sesn interdits. Piste cyclable. trottoirs. Pour Ousmane, le code de la route est une rumeur, une légende dont quelqu'un, un jour, il y a longtemps, lui a vaguement parlé.
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Le Nazgoulac existait.
Elle avait entendu bon nombre de ragots à son sujet en arrivant dans le coin, des contes destinés à calmer les enfants turbulents pour qu'ils s'assagissent une fois la nuit tombée. « Si tu n'es pas sage, le Nazgoulac viendra te chercher dans ton sommeil ! » On l'invoquait tel le croque-mitaine, une sorte de boogeyman aveyronnais que les plus âgés mentionnaient pour menacer leur progéniture. La légende le décrivait comme une bête errante, abominable, un monstre formé d'empiècements de cadavres imbriqués entre eux dans un équilibre répugnant, et qui dévorait ses victimes à mains nues. Ces récits folkloriques hantaient les rêves des plus jeunes mais, finalement la peur et l'incertitude érodant les esprits fragiles, ils effrayaient aussi les adolescents et faisaient même cauchemarder les parents.
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Avec la fermeture massive des lits d'hôpitaux, les suppressions de postes, la hausse de l'hospitalisation en ambulatoire, les patients se retrouvaient mis à la porte sans vergogne.
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Les notes suaves du compositeur George Gershwin emplissaient la,cave immense. Mur de brique rouge. Eclairage tamisé. Fauteuils rembourrés. Odeur de cuir mâtinée des fragrances de cigares.
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Du pur bonheur, avec Cinabre, Nicolas signe incontestablement l’un des thrillers de l’année.
Dès les premières pages ce livre vous hypnotise complètement. Après avoir été prisonnier de « l’enclave », me voilà cette fois envoûté par « l’hôtel Ferdinand ».
L’histoire est menée d’une main de maître, la plume est agile, minutieuse et délectable. L’angoisse est au rendez-vous et l’ambiance de certains passages vous fera frémir la colonne vertébrale et dresser quelques poils sur les bras.
Dévoré d’une traite, cette histoire est sans faille et l’intrigue est parfaite. Tout est bon, les personnages, les lieux, le rythme et le dénouement.
Certains diront qu’il y a du Stephen King « Shining » et du Tarantino « Kill Bill » dans ce bouquin, moi je pense qu’il y a simplement du Nicolas Druart, un très grand auteur qui, livre après livre s’affirme comme un auteur de talent.

Alors réservez vite une chambre à l’hôtel Ferdinand !!!
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Un peu de lumière et un endroit calme,c'est tout ce dont on a besoin pour bouquiner .
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Julie repose le document. Stop ! Suffit les conneries. Comment un patient cloué à son lit, inconscient, peut-il attraper la malaria ? Elle est sceptique à l’idée qu’une famille de moustiques anophèles ait pris un vol long-courrier pour poser leurs valises dans le Lot-et-Garonne. Et comme le patient n’a pas pu se déplacer dans un pays endémique, Julie mordille le bout de son stylo, complètement perdue. Comment est-ce possible ?Contrariée, elle reprend sa lecture.
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Il vit en marge. Ses études, ses recherches, ses expériences monopolisent tout son temps, toute sa concentration. Il n'a aucun loisir. Ce qu'il a vu à dix ans est devenu une obsession, une addiction, une doctrine religieuse, un dogme. Une maladie. Il ne pense à rien d'autre, et rien d'autre ne l'intéresse.
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Les êtres humains sont tous les mêmes, en fin de compte. Effritez leur quotidien, assaisonnez avec une goutte d'anarchie et leur instinct bestial reprendra le dessus sur des siècles de conditionnement instauré par les doctrines de la civilisation. Ils sont tous pitoyables. Pathétiques. Prévisibles. Des animaux.
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