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Critiques de Nicolas Feuz (659)
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Le miroir des âmes

C'est le premier roman que je lis de cet auteur. Les chapitres sont brefs et les personnages trop sommairement décrits, cela nuit à s'attacher et à comprendre les personnages. Sinon le méchant est bien méchant comme il se doit ... Il y a aussi une certaine ambiguïté des personnages qui est agréable.
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Le miroir des âmes

Mon conseil : Âmes sensibles s’abstenir, pour les autres, succombez à la tentation



Si vous êtes une petite nature, je vous conseille avant d’emprunter ou d’acheter ce roman de lire le premier chapitre. Si vous y survivez, c’est que vous pourrez supporter les deux ou trois autres scènes du même genre qui suivront. Si non, ben je vous encourage de vous endurcir rapidement car vous risquez alors de passer à côté d’un excellent thriller. Car oui, après le choc qu’a été pour moi en début d’année "Horrora Borealis" (oui ! je sais, je me répète mais c’est pour ceux qui n’auraient pas encore compris qu’on ne peut pas mourir avant d’avoir lu ce roman), Nicolas Feuz récidive et, en matière d’imagination et de scènes bien sanglantes et bien glauques, sachez qu’il en a encore sous le coude.



Le contexte de départ nous parle, hélas, à tous : un attentat à la bombe en plein cœur de Neuchâtel, un procureur devenu amnésique suite à cet événement et qui semblait être sur un dossier tout aussi explosif. En ayant recours à ce stratagème, Nicolas Feuz entremêle alors trois enquêtes avec lesquelles le procureur Norbert Jemsen va devoir se colleter, malgré une mémoire devenue défaillante : celle de l’attentat, celle sur Le Vénitien et celle sur son passé. Mais est-il vraiment en mesure de relever ce défi ? Son incapacité à recouvrer ses souvenirs est-il le seul obstacle pour découvrir la vérité, car toutes les personnes qu’ils croisent semblent lui cacher pas mal de choses ? Même ses alliées que sont sa fidèle et dévouée greffière, Flavie Keller, et Alba, la fille de joie, semblent se méfier de lui. La réussite de Nicolas Feuz repose sur l’art de dévoiler pierre après pierre la terrible vérité dont personne (même pas les personnages) n’est conscient et qui, pourtant, se dévoile implacablement au grand jour, tout au long du roman. Et le comble, c’est que cette forme de sadisme narratif, nous, lecteurs, y prenons goût, en voyeurs consentants se demandant si l’auteur sera encore capable d’imaginer une scène de torture pire que la précédente. Vous avez dit bizarre ! Je répondrai simplement que l’être humain (et plus particulièrement quand il est lecteur de thrillers) est ainsi fait ! Plus c’est gore et plus on en demande, tout en espérant quand même, pour racheter nos fautes, que le gentil gagnera (mais pas tous les gentils quand même, parce qu’il ne faut pas trop pousser). En cela, Nicolas Feuz répond totalement à nos attentes.



Autre élément caractéristique qui est une marque de fabrique de l’auteur : sa capacité à écorner son propre milieu professionnel. Ainsi, le procureur, avant l’attentat, n’était pas un enfant de chœur et pouvait se montrer particulièrement dur et inhumain pour atteindre ses objectifs ; les flics, quant à eux, retrouvent ici leur franc-parler et leur quota de ripoux ; et tout cela doit travailler ensemble, tout en se détestant royalement. Bonjour l’ambiance ! En gros, Nicolas Feuz ne fait de cadeau à personne et, personnellement, j’adore cela !



Ma chouchoute à moi



Mon petit cœur a battu pour le personnage de la greffière, Flavie Keller, qu’on sent au début du roman complètement effacée et perdue (vous comprendrez rapidement pourquoi) et qui, peu à peu, va gagner en assurance, s’affirmer et, surtout, se trouver « sentimentalement » parlant. C’est, pour moi, un personnage particulièrement attachant et son « patron » sera le premier à s’en rendre compte.



Au final, si vous ne connaissez pas encore Nicolas Feuz, bougez-vous vraiment parce que c’est, sans aucun doute, un grand du thriller contemporain. Un style d’une efficacité rare, une écriture quasi cinématographique, ce qui fait que vous ne pouvez plus lâcher ses romans une fois ouverts, des personnages forts qui contribuent tous pleinement à l’intrigue… En somme, un auteur à suivre absolument. Et, s’il faut encore un argument pour vous convaincre, sachez que je ne tarderai pas, pour ma part, à me procurer son dernier roman paru cette année, "L’Ombre du renard", car je sens déjà le manque me gagner.
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L'étrange Noël de Sir Thomas

La naissance d’une maison d’édition est, naturellement, un événement majeur, la lecture de son premier ouvrage un grand privilège et en l’occurrence, " L’étrange Noël de Sir Thomas" le livre, un puits de mystères.



Il s’agit en réalité d’un récit multiple puisque constitué de six novellas, romans courts, écrits par six auteurs différents. Les contraintes édictées étaient strictes et au nombre de trois : l’histoire devait se passer au moment de Noël, autour d’un personnage aux allures de Charlot, redingote et chapeau melon inclus, et comprendre aux alentours de cent mille signes.

Je dois avouer que le style fantastique n’est absolument pas mon genre littéraire et que j’étais véritablement inquiète de ce que j’allais découvrir. Mais Nicolas Feuz – dont je connaissais déjà l’écriture pour avoir lu son dernier roman "L’ombre du renard" – Olivia Gerig, Marie Javet, Christelle Magarotto, Olivia May et Catherine Rolland – dont le roman "Le cas singulier de Benjamin T." m’avait enchantée – ont su me faire apprécier ce fameux Sir Thomas. Je me suis de plus régalée d’une lecture désordonnée, ayant pioché au hasard dans la liste des différents textes.



Je ne vous raconterai pas en détail les chemins parcourus par Sir Thomas que les auteurs ont emmené, qui dans une forêt de sapins enneigée et de plus en plus dense aux côtés de Jérémy et son papa venus vider le chalet du grand-père, qui dans un hôpital en qualité d’extracteur, quelque peu loser, sous l’autorité de l’Archange Jérémiel, ou encore dans un parc d’attraction où le père de famille part à la recherche de sa femme et de ses enfants disparus. Il a par ailleurs voyagé de Jamaïque en Suisse, a passé Noël dans un manoir du Sussex ou encore découvert les grandes routes américaines.

J’ai beaucoup apprécié la qualité homogène de l’écriture, toujours simple, limpide et facile d’accès, mais pour autant non dénuée de poésie ou même d’humour. Le talent des auteurs s’est magnifiquement exprimé pour conter une histoire toujours renouvelée. Et si le personnage central est récurrent, les orientations choisies pour chacune des nouvelles sont tellement diversifiées qu’elles ne sont en rien porteuse d’ennui, bien au contraire. Je n'oublie pas, pour ce qui me concerne, le plaisir de découvrir de nouveaux mots du vocabulaire suisse romand que j'affectionne particulièrement.



Et j’imagine que pour les férus de littérature fantastique cette lecture aura encore davantage de saveur.



En tous les cas, ce projet initial est intéressant et je le trouve très réussi.


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L'ombre du renard

Parce qu’il est annoncé en dédicace à la FNAC d’Annecy, parce que j’affectionne particulièrement les auteurs suisses romands, j’ai eu envie de lire son dernier roman "L’ombre du renard", deuxième volet de la saison baptisée avec "Le miroir des âmes", je vous parle de Nicolas Feuz, écrivain et… procureur du Canton de Neuchâtel.



Autant le dire tout de suite, cet ouvrage n’est pas de ceux que l’on peut lire nez en l’air, et tête en vrac. Non, il faut s’accrocher ! Et j’ai même dû pour m’en sortir me faire un plan, une liste des personnages et des recherches historiques, mais… ça en valait la peine. Vous résumer l’affaire, cependant, m’est impossible tant les tiroirs sont nombreux qui s’ouvrent et se referment autour du fameux trésor de Rommel, des caisses englouties au large du cap Corse en 1943… et un lingot qui réapparaît en Suisse de nos jours, à côté du corps d’un vieux bijoutier de Neuchâtel. Car, c’est sur un fait historique – une légende ? – que s’ancre ce roman dont le titre est un clin d’œil au célèbre "renard du désert". Deux lieux, deux époques, deux intrigues, deux équipes qui s’entrecroisent constamment. Tout cela, mené de main de maître par les personnages principaux : le procureur Jemsen, sa greffière Flavie Keller et l’Inspectrice Tanja Stojkaj, aidés par leurs homologues français.



Des chapitres courts, des flash-back incessants, un art consommé du cliffhanger, une écriture rêche, nette, taillée à la serpe, sans fioriture aucune, des surprises, un rythme qui va croissant : voilà de quoi emporter le lecteur à une vitesse grand V, du premier mot au paragraphe final qui laisse augurer d’un troisième opus.



Un roman prenant que j’ai lu sans respirer. Une sacrée réussite !


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L'ombre du renard

Quels sont pour moi les ingrédients d'un thriller qui remporte mes suffrages ? C'est assez simple : un récit dynamique, des chapitres courts mais qu'on ne peut s'empêcher d'enchaîner, une intrigue complexe sans être abracadabrante, des personnages attachants… Carton plein pour ce nouvel opus des aventures du solide trio composé par le procureur Jemsen, sa greffière Flavie, qui devrait plutôt être qualifiée de bras droit, et Tanja, qui fait office de bras armé. C'est direct et sans fioritures, mais diablement efficace.



Bien, vous suffit-il de me croire sur parole ? Sans doute pas, alors parlons un peu de cette intrigue : de la Corse à la Suisse, un groupe de mystérieuses jeunes femmes sème la mort chez les mafieux, de manière pour le moins originale (de bonnes idées à piocher si d'aventure vous rencontriez une ordure dont vous souhaiteriez vous débarrasser ! 😎 ) ! Qu'est-ce qu'une vieille légende sur un mystérieux trésor de guerre d'Hitler supposé enfui dans les eaux corses vient faire là-dedans ? Autant d'éléments qui vont emmener notre trio de choc à quitter la Suisse pour l'île de Beauté où ils espèrent trouver des réponses.



Ce roman a tout du thriller addictif pur jus, plus connu sous le nom de « page-turner », pour lequel il suffit de se laisser porter par l'intrigue en tournant les pages avec avidité. Et par moment, c'est vraiment appréciable de se laisser glisser dans le tourbillon des mots, à l'instar d'un bon film d'action où les scènes s'enchaînent suffisamment vite pour ne pas laisser le temps au spectateur de se poser des questions.



Autre point appréciable : bien qu'il s'agisse de la suite des aventures du trio, ne pas avoir lu l'opus précédent auquel il est fait quelques mentions n'a rien de problématique, à la fois pour la compréhension de l'intrigue actuelle et pour une éventuelle lecture future du « miroir des âmes » (mon avis ici), car aucun spoil ne vient entacher la lecture !



Bref, me voilà une nouvelle fois convaincue par la plume de Nicolas Feuz dont j'attends déjà avec impatience le prochain livre, eu égard à la dernière phrase qu'il nous balance sans pitié à la fin de celui-ci (#pascool !😋)!



Je clôture cette chronique en remerciant tout spécialement Marion, des Editions Slatkine et Cie, qui m'a proposé la découverte de ce livre.
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Horrora Borealis

Aujourd’hui, je vous parle d’une petite pépite sortie l’année dernière, qui invite son lecteur à plonger dans un récit glaçant se déroulant majoritairement en Finlande, et plus spécifiquement en Laponie. Autant vous prévenir, on est bien loin de l’ambiance chaleureuse qui se dégage du feu de bois qui crépite dans la maison du Père Noël, et d’une atmosphère qui sent bon les biscuits et le chocolat chaud… Ici, les moufles, écharpes, bonnets, vêtements de neige, après-ski, couvertures de survie et estomacs bien accrochés sont plus que de rigueur, si vous ne voulez pas mourir de froid et d’effroi !



La chronique complète sur Songe d'une nuit d'été !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Horrora Borealis

La Laponie en plein hiver, une famille suisse en vacances, un drame. La Suisse, un festival, une prise d'otages, un carnage. Tout s' emmêle, ça tourbillonne comme dans une tempête de neige du grand nord. Malheureusement il faut attendre les 50 dernières pages pour avoir de l'action mais trop d'incohérence gâchent le récit.
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Eunoto : Les noces de sang

Nicolas Feuz, procureur neufchâtelois nous offre un thriller plein de rebondissements, mais un peu compliqué car il y a de nombreux personnages, plusieurs affaires et plusieurs lieux de crimes.



Mike Donner, jeune inspecteur de police part sur la piste du tueur en série, dans les différents cantons suisses, avec Lara, sa collègue et compagne.



Le monstre de Saint-Ursanne a un successeur encore plus diabolique et cruel.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Eunoto : Les noces de sang

Un prologue magnifique qui m'a clairement foutu les frissons mais pas les chtouilles...Hé oui suis une sensible moi !

Suivi d'un début un peu difficile. Quelques chapitres où faut vraiment être attentif.

Beaucoup de personnages, beaucoup de lieus, beaucoup d'infos.

Une prise d'otage. Un monstre emprisonné mais peut-être accusé à tort du meurtre de plusieurs jeunes filles.  Un homme lui aussi emprisonné pour avoir tué sa femme puis démembrée. Des jeunes filles décapitées retrouvées au quatre coins de la Suisse romande. Une affaire de drogue en lien avec la Camargue et un flic écrasé devant l'hôpital cantonal de Genève par un voleur en fuite.

J'avoue, j'étais un peu perdue...

Mais rassurez-vous, tout se met en place et tout s'éclaire. Faut juste s'accrocher un peu et une fois parti, c'est sur les chapeaux de roues.

A ce moment-là vous ne pourrez plus le lâcher ...Soyez donc prévoyant concernant l'intendance 🙂

Un retour agréable sur Emorata que je vous conseille de lire avant pour mieux appréhender toute l'ampleur de ce récit. On retrouve d'ailleurs tous les personnages avec grand plaisir. Plus étoffé, plus émotionnel aussi.

Un parcours pittoresque à travers toute la Suisse romande. 100 % pur cru avec les anecdotes qui vont avec.

Des descriptifs médico-légaux excellents ainsi que des procédures judiciaires admirablement bien travaillées et décrites. Une trame parfaite, bien menée et rotor à souhait. Beaucoup d'action. Aucun temps mort. Bref à peine le temps de respirer !

Eunoto, c'est l'histoire d'une folie. Profonde, sournoise et terrifiante. Une vengeance mûrement préparée.

Eunoto, c'est aussi un questionnement très intéressant sur la justice, les erreurs judiciaires et leurs conséquences. La justice des hommes est-elle infaillible ?

Ne ratez pas le petit clin d'oeil sympathique. Si vous suivez mes chroniques, vous comprendrez de suite. Vi vi je contrôle si vous êtes attentifs et attention, je note !

Pour la petite histoire, sachez que je ne mettrai plus les pieds chez Payot à Lausanne et suis presque sûre que vous ferez pareil 😜

Nicolas Feuz frappe à nouveau et fort !

C'est adjugé, il repart, cette année encore, avec son titre du "roi des fins à faire tomber les chaussettes" !
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Horrora Borealis

La famille Walker, originaire de Suisse,décide de prendre quelques vacances en Laponie.

De retour à Neuchâtel, Walker est totalement déboussolé.

Que s'est-il passé dans le Grand Nord?

Préparez doudoune, raquettes et thermolactil car Nicolas Feuz nous entraîne dans un roman glacial, autant au sens propre que figuré.

Il nous manipule et nous mène en bateau du début à la fin.

Avec une écriture simple, il nous emmène où bon lui semble et m'a bluffée avec le dénouement.

Un roman qui mériterait d'être lu deux fois pour voir si l'auteur a laissé traîner des indices passés inaperçus durant la première lecture.

Ma décision est prise, je n'irai pas au pays du Père Noël!
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Horrora Borealis

Je pourrai partir dans tous les superlatifs, trouver des mots pas possible mais je vais rester simple... les trucs qui sortent droit direct:

Putain la claque ! Purée le bouquin ! La vache le truc !

Deux histoires en parallèle qu'on sait dès le début être directement liées.

C'est en Laponie que tout a débuté et c'est à Neuchâtel que tout semble finir. Walker a perdu la mémoire, son esprit est défaillant et pourtant, ce qui s'est passé en Laponie est clairement la clé de tout. La clé de la présence d'Eric Koskingen et de l'inspecteur Sjöberg en Suisse et de cette prise d'otages à Festi'neuch.

Pourquoi sont-ils là ?

Que s'est-il passé en Laponie ?

Quelles horreurs ?

Des vacances qui devaient juste être de magnifiques vacances en famille, qui tournent au cauchemar.

Une entrée en matière fracassante. Le suspens nous happe dès la première page et ne nous lâche plus jusqu'à la dernière.

Un voyage magnifique au cœur de cette Laponie troublante, fascinante qui se prête à la perfection à l'atmosphère d'un thriller. Une Laponie si merveilleusement décrite que l'on en ressent les odeurs et surtout la ...fraîcheur

Pas une minute de répit, un rythme si effréné qu'on en perd le souffle !

Nicolas Feuz a l'art de nous mener en bateau. J'étais déjà fan mais là...c'est de la manipulation à l'état pur. Il nous malmène, nous fait croire que "Ouais facile, c'est ça, c'est lui" et paf la claque...ben non... et bing un crochet du droite !

Nicolas nous montre là tout son talent. Il ose plus sanglant, plus gore. Il s'éloigne du polar pour s'approcher du thriller et c'est jubilatoire ! Pas vraiment d'enquête de police en tant que tel. Un commissaire proche de la retraite, Marc Boileau (qui soit dit en passant a de drôles de fréquentations ) joue le rôle du négociateur. Une vague trame policière mais qui n'est de loin pas omniprésente. La résolution de l'intrigue découle des faits et est rondement bien menée de bout en bout.

Un livre qui en dehors de son côté terrifiant s'avère aussi touchant, bouleversant. La triste et dure histoire d'une famille. L'horreur, l'amour, la haine, la mort, la tristesse...

Vous n'aurez peut-être pas la chance de le lire, comme moi, sur une plage au soleil pour vous réchauffer dans cette immensité glacée. Prévoyez donc des couvertures, fermez les fenêtres, faites un feu et installez-vous confortablement. Vous ne pourrez plus le lâcher... autant dire qu'il vous faudra aussi des vivres !

Mais attention, soyez prévenus, il est possible que vous ressortiez de cette lecture avec les yeux au beurre noire, la joue rouge et l'arcade pétée... Si ce ring ne vous fait pas peur, c'est bon, foncez !!!

Une fin à faire tomber les chaussettes, comme d'habitude, puisque c'est sa spécialité, mais cette fois-ci, même agrafées, elles ne tiendront pas !

Pour ma part, je crois au père Noël, mais je crois encore plus en Nicolas Feuz 🙂



Ps: Et en plus, il termine sur une allusion à une de mes chansons préférées de Rammstein, que demander de mieux ?
Lien : http://www.sangpages.com/201..
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Le Philatéliste

Mais quelle histoire!!!A la fois romantique, absurde, tourmentée, rocambolesque, triste,tragique...J admire les philatélistes mais franchement celui là, je n aurais jamais voulu le croiser ni le connaître. On voyage beaucoup sous la neige entre Suisse et France et moi qui ai fait le tour du lac une année,pour m arrêter dans le Doubs chez mon beau-frère, m a rappelé ces magnifiques paysages. Si vous ne connaissez pas cet auteur,je vous le recommande chaudement (neige),en tout cas,moi,je ne m en lasse pas.Hâte de lire le suivant❤❤❤❤❤
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Heresix

« Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! »

Quand l’Histoire passée ressurgit…

Nicolas Feuz nous propose un thriller machiavélique sur fond de vengeance et d’histoire cathare.

Une intrigue complexe et captivante à la manière d’un puzzle macabre, aux multiples rebondissements.

Policiers et gendarmes vont devoir coopérer, avec l’aide d’une spécialiste du catharisme, afin de mettre un terme au agissement d’un tueur qui sévit dans la région Languedocienne.

Un excellent thriller addictif, efficace et sans temps mort où les pages défilent et vous tiennent en haleine jusqu’au dénouement.

J’ai adoré et vous le recommande ! Âmes sensibles s’abstenir.

Un coup de ❤️

Si intéressé : https://www.livredepoche.com/livre/heresix-9782253195337
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Le Philatéliste

J'ai longtemps hésité avant de savoir quelle note mettre à ce romans.. Dans l'ensemble j'ai bien aimé ma lecture. Le rythme est soutenu, l'intrigue originale et l'histoire est pleine de rebondissements ! Ce qui m'a moins plu, c'est le côté "gore" de l'histoire mais ça c'est un problème personnel, néanmoins je le recommande à un public averti ! Il y a eu un peu trop de rebondissements à mon goût, au bout d'un moment ça gâche un peu le plaisir. Et la fin m'a un peu laissée sur ma faim, je l'ai trouvé un peu bâclée ! Ce n'est pas le premier roman de cet auteur que je lis, mais je dois dire que à mes yeux, Le philatéliste est son roman le plus abouti. Peut être est ce du au changement de maison d'édition (l'auteur est passé de Slatkine à Rosie&Wolfe),à voir avec le prochain ouvrage !
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Heresix

Un thriller de moins de trois cents pages sans temps mort.

Assez violent par les sujets traités, ce roman vous embarque, entre autres, dans le milieu de la pédophilie.

Donc, il faut avoir le cœur bien accroché.

Plusieurs suspects se démarquent au fil des pages mais l’auteur sait mener sa barque.

Vous croyez avoir trouvé le coupable et bim ! Grosse erreur.

Un très bon Feuz.
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Le Philatéliste

En Suisse, un tueur organise un jeu de piste avec des colis affranchis de timbres postaux confectionnés de peau humaine.

Anna Bartoleu, inspectrice de police genevoise, mène l'enquête, une course postale en recherche du moindre indice.

Réussira-t-elle à démasquer le Philatéliste comme nommé par la presse ?



Un thriller doublement efficace, deux histoires qui nous tiennent terriblement en haleine.

D'un côté l'enquête avec Anna qui cherche désespérément un binôme pour son enquête, fin d'année et congés n'arrange rien et doit se résoudre à faire équipe avec un ancien collègue mis sur la touche par la hiérarchie, cela tombe bien Mitch est un ancien postier.

Nous sommes aussi avec Morrin inspecteur en vacance qui se doit protéger une de ses maîtresses harcelée et épiée par un dingue amoureux d'elle.

De prime abord, rien ne pourrait relier les deux affaires, et c'est là que l'auteur nous surprend.

J'ai tout simplement été conquises par le tournant que la situation va prendre.

Avec Yves et Vero, l'angoisse est présente, nous devenons même aussi paranoïaque que cette maîtresse qui laisse penser être complètement folle.

L'enquête est un peu longue au début, avec finalement que la recherche des colis au timbre humain, mais quand les deux affaires s'entremêlent, bimmmm c'est majestueux, impossible de laisser sa lecture en suspens.

L'auteur nous fait de nombreuses descriptions sur les procédures postales, intéressantes pour ma part, mais un peu trop de descriptions sur toutes les villes parcourue.

Des protagonistes bien construit avec un passé qui va se dévoiler au fur et à mesure et c'est génial. J'ai eu immédiatement, le coup de cœur pour Anna, qui change du cliché de la femme flic que l'on voit partout.

Malgré quelques soupçons sur le dénouement, finalement, j'en étais bien loin, l'auteur est un manipulateur et wouahhh qu'elle fin...

Magnifiquement réussi, pour l'histoire originale et la construction, le tous avec une plume extrêmement agréable. Une super découverte.
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Heresix

Énorme coup de cœur pour ce roman signé Nicolas Feuze !



Je lis énormément de thriller et d'horreur. Je pensais être vaccinée et ne plus être choquée, jusqu'à Heresix.



Six hommes font irruption dans une église, nus et couverts de sang. Leurs yeux on été arrachés et un mot est gravé sur leur peau "HERESIX".



Une petite fille est enlevé, elle est retrouvé mutilée. L'indescriptible horreur.



Une enquête menée par deux femmes gendarmes, mêlant crime mafieux et prostitution avec Histoire et religion.



C'est un thriller qui m'a donné des sueurs froides et le cœur au bord des lèvres. Je l'ai dévoré en quelques heures.

J'ai été aspirée par le tourbillon que nous livre l'auteur mélangeant habillement passé religieux et mœurs tabous ancrés dans notre société actuelle.



Pas le temps de réfléchir, j'ai enchaîné les pages, émis quelques hypothèses plausibles mais elles se sont toutes écroulées avec un fabuleux rebondissement qui a lieu au milieu du livre.



Le dénouement était génial, j'étais choquée, clouée, en bref : j'ai adoré !



Les sujets traités sont très difficiles, écœurants et abjectes. Je dirais même innommables. Et ce qui est le plus dur c'est que ces faits sont malheureusement figés dans une réalité qui font mal et qui révolte.



Il s'agit du roman que j'ai préféré de l'auteur parmi ceux que j'ai lu ! Je ne peux que vous le recommander !

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Le Philatéliste

• Découverte pour moi de l'auteur et je dois dire que mon avis est assez mitigé. Il y a tous les ingrédients pour un bon polar mais je n'ai pas trop adhéré.



• Le livre se lit facilement, les chapitres sont courts et nous emmènent en Suisse où le passé et le présent se mélangent. Le suspense est présent, les énigmes s'enchaînent.



• Cependant, j'ai trouvé cette histoire trop embrouillée avec de nombreux détails voir trop même et je me suis un peu perdue.



• Avis mitigé mais le fait que le livre soit court m'a permis de ne pas l'abandonner et de le lire jusqu'à la fin mais ça ne m'aura pas suffit pour que ce soit une bonne lecture.
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Le Philatéliste

Une affaire de colis postaux particulièrement glauque. La signature du tueur, des timbres-poste en peau humaine.



L'auteur nous propose un récit aux multiples facettes. Il décide d'aborder divers thèmes qui sont malheureusement bien trop souvent d'actualités tout en restant très cohérent.



Une fiction auquel vont venir s'insérer certains faits réels. Sûrement des dossiers traités par l'auteur dans le cadre de son activité professionnelle.



Nicolas nous happe avec force dans une intrigue ou il arrive à instaurer astucieusement un suspense incessant pour clôturer chaque chapitre. Il maintient l'action avec brio qui va tenir ses lecteurs dans l'attente et l'angoisse.

Ce qui nous pousse à vouloir découvrir à chaque fois le chapitre suivant qui à coup sur va vous faire passer une nuit blanche.



Nicolas pousse le vice en alternant les chapitres avec deux histoires en parallèles; D'un côté l'inspectrice Ana qui va être saisie d'une affaire qui va très vite prendre une tournure morbide. Accompagnée de Mitch, ils vont se retrouver à suivre un jeu de piste au-delà de la frontière Franco-Suisse.



En concomitance on va suivre un autre flic, Yves Morin qui entretient une liaison avec une certaine Véronika qui se dit victime d'harcèlement.

Et comme Nicolas aime embrouiller ses lecteurs, il y ajoute une troisième histoire, où l'on retourne par intermittence dans les années 80 dans l'enfance d'un dénommé Sam.



Nicolas nous enfonce dans ses trois histoires mouvementées qui ne nous laissent aucun répit.



Des personnages principaux baignant dans l'affliction au bord de la fracture psychologique tel des métastases qui les consume à petit feu.



On se retrouve régulièrement confronté aux doutes que l'auteur entretient régulièrement dans la manière ou les évènements vont venir se débobiner.



J'ai vraiment adoré le style de l'auteur qui reste très proche de la réalité. Un roman qui aurait pu être un coup de coeur si je n'avais pas en partie découvert le twist final.

Un auteur à découvrir que je recommande
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Horrora Borealis





Le roman alterne entre le passé et le présent. Le présent se situe en Suisse ou une prise d'otage à eu lieu et le passé en Laponie.

Mais que s'est-il passé en Laponie ?



J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'ai trouvé le récit un peu brouillon.

J'ai été intrigué par ce qui avait pu se passer en Laponie pour en arriver là.

C'est un roman assez violent et l'intrigue est captivante. Je l'ai lu rapidement il y a déjà quelques semaines et je me rends compte que je ne me souviens plus de grand-chose.

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