Nicolas Feuz

Une explosion sur la place des Halles, le procureur Jemsen est amené à l'hôpital : il en a rechappé mais sa mémoire s'est fait la malle.



Une descente dans un bordel suisse tenu par des albanais par deux flics qui cherchent des infos à la fois sur l'attentat mais aussi sur un tueur surnommé le vénitien.



Des cadavres, des sévices, des faux semblants , c'est ce que nous propose Nicolas Feuz dans ce premier volet de la série du procureur Jemsen.



Entre corruption, magouille politique, traite d'être humain et prostitution, le canton de Neufchatel est peu fréquentable...



Je ne vou révélerai rien de plus de l'intrigue mais je confirme l'attrait de cette saga policiere. L'écriture est fluide, la mécanique de l'histoire bien huilée.

Je suis contente de l'enquête que j'ai moi même mené pendant ma lecture ayant trouvé 2 révélations. J'ai été surprise aussi.



J'ai juste un bémol sur cette lecture : une scène atroce de torture et de mise à mort d'une prostituée. En réalité, il y a beaucoup de cadavres en peu de pages et beaucoup d'hommes visés. Même si leurs morts ne sont pas enviables, tout est surtout suggéré au lecteur sans description douloureuse. Pour la prostituée, la torture avant la mise à mort était déjà décrite avec détails, mais détails passés. Cela faisait sens avec l histoire et le climat de terreur à instaurer. La mise à mort aurait pu être suggérée et s'arrêter sur la revaltion de l'arme fatale et de sa destination, mais non, ici une description ultra violente pour une lectrice que j'ai pour le coup trouvé de trop, au point d'avoir la nausée et de la trouver gratuite. En aucun cas elle n'a apporté à l'histoire de fond, je trouve ça dommage car vraiment cette scène m'a dérangée et me dérange encore après la lecture, j'ai beau cherché je ne comprends pas pourquoi cette différence de traitement avec les victimes masculines d'une part et cette force de détails d'autre part.



J'ai déjà lu d'autres livres de l'auteur qui ne m'ont jamais procurer cette sensation de gratuité d'une scène aussi, j'en prends mon parti, pour moi c'était trop violent pour d'autres sans doute ça passe sans problème.



Au final, une bonne lecture avec un style fluide, des chapitres courts qui nous imposent un rythme infernal et l'envie de tourner les pages. 3 twists intéressants et une ouverture sur la suite de la saga très satisfaisante et qui me manquait puisque j'ai découvert la saga avec la 4eme enquête.



Bonne lecture à tous.

Premier roman de Nicolas Feuz que je lis, et j'apprécie déjà son style d'écriture, tout va très vite, les chapitres s'enchaînent, pas de descriptions inutiles, on rentre tout de suite dans le vif du sujet. Peut-être quelques fois un peu trop, il est vrai que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire et surtout à m'acclimater à tous ces personnages.

Un attentat a eu lieu, le procureur a été blessé, personne ne revendique l'attaque, que se passe-t-il dans ce canton de Neufchâtel ? Une enquête commence, elle part dans tous les sens, est-ce que cette attaque visée le procureur ? Est-ce une attaque d'ordre islamique ? La prostitution est-elle en jeu dans cet attentat ? Autant de questions dont nos enquêteurs vont devoir répondre, mais les soupçons pèsent quand même sur un personnage "Le vénitien", criminel dont la police ne sait pas grand chose.

Quelques scènes invraisemblables, mais une dynamique qui excuse ces petites lacunes, j'ai bien aimé cette histoire, ce livre m'a permis de passer un agréable moment de lecture et c'est avec plaisir que je rouvrirai un livre de cet auteur.

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Nicolas Feuz et les Editions Slatkine et Cie pour l’envoi en service presse de « Brume rouge ». J’ai adoré ce thriller glaçant, terrifiant, sanglant, parfaitement maîtrisé. L’auteur nous fait voyager entre Paris et la Suisse dans une enquête complexe truffée de rebondissements, le tout sur un rythme endiablé. Les enquêteurs sont à la poursuite d’un serial killer monstrueux. L’intrigue est passionnante et se dessine sur fond historique, abordant thème écologique, maltraitance, scandale des enfants placés…L’auteur aborde des sujets douloureux et sensibles avec maestria. Impossible de lâcher le livre avant le twist final époustouflant ! Les personnages sont attachants pour certains, monstrueux pour d’autres. Leur psychologie est parfaitement étudiée. J’ai retrouvé la plume brillante, addictive, percutante et incisive de l’auteur. Un gros coup de cœur pour ce thriller machiavélique qui m’a totalement envoûtée !

Vous aimerez ce livre si vous aimez :

- les contre-lectures de Noël (et les contre-Noël!)

- les atmosphères brumeuses à suspens caractéristiques des récits fantastiques

- les héros cyniques et cinglants



Ce livre a lancé la jeune maison d’édition suisse Okama en 2019 et je remercie Babelio et Okama pour m’avoir fait participer à la Masse Critique de mars qui m’a permis de faire une belle découverte livresque de « mauvais genres »!



Le livre contient 6 nouvelles fantastiques de 6 auteure différents qui m’ont fait penser au film argentin « Les nouveaux Sauvages » de Damian Szifron avec ses personnages-frontières entre bienséance sociale et barbarie.

Dont le personnage de Sir Thomas, présent dans chaque nouvelle, à l’apparence unique et aux personnalités multiples.

Chapon melon, costume 3 pièces, lavallière, canne de dandy, ce personnage qui traverse les époques est en quête d’un quelque chose avant Noël.

La rencontre de ce personnage qui semble tout droit sorti d’un roman de Charles Dickens préfigure pour les personnages du récit un grand bouleversement dans leur vie, pas des plus agréables à vivre.



C’est un recueil de nouvelles aux tonalités cinglantes et cyniques, que j’aurai le plaisir de lire de nouveau au moment de Noël, propice pour moi aux contres-lectures de Noël qui dédramatisent ces périodes de fin d’année que je vis comme une pression sociale.



J’ai aimé me plonger dans les atmosphères sous-pression, intimidantes, effrayantes et étouffantes de certaines nouvelles, de celles qui nous font lever le nez pour reprendre notre souffle, froncer nos sourcils et basculer notre bouche à l’envers d’horreur.

J’ai été à chaque fois agréablement surprise de l’issue de chaque nouvelle que je n’ai pour aucune vue venir. J’ai aimé être perdue dans la déstructuration de certains récits qui sert le suspens.



Au fil des nouvelles, nous faisons de belles rencontres avec de grandes figures littéraires telles que Colette, Mary Shelley, Edgar Allan Poe ou avec des références (le film Sixième Sens de Night Shyamalan, Les confessions de Rousseau et le passage des idylles aux cerises où le personnage goûte à la volupté du désir pour deux jeunes femmes, le Parrain de Mario Puzo...).



Si j’avais à choisir ma nouvelle préférée, elle serait Dernier Noël à Trapellun de Nicolas Feuz qui m’a totalement perdue dans une boucle temporelle dans laquelle plusieurs époques se mêlent pour comprendre ce que font au moment de Noël un père et son fils de 8 ans dans un lugubre chalet isolé dans un village de montagne tout aussi isolé et ne figurant sur aucune carte.



On aura compris que chaque nouvelle réserve son lot de surprises.

Cinq auteurs ont décidé de relever le défit imposé par les Editions Okama autour d'un même thème. Il fallait oser et cela donne un roman très plaisant et surtout enrichissant. Il est intéressant de découvrir des écritures différentes, des personnages plus ou moins attachants, et l'imagination débordante des auteurs. Certains mettent plus l'accent sur les lieux, d'autres les personnages mais les deux sont assez souvent très bien décrits et dans chaque histoire, on y sent une ambiance particulière, pesante, carrément angoissante. Je dirais même plus très flippante surtout dans cette maison d'où personne n'est jamais revenu. Des voix qui résonnent, des volets qui claquent, des fenêtres qui se ferment, des pièces qui disparaissent tout est réuni pour vous faire ressentir un malaise dès les premières pages surtout quand vous essayez de vous mettre dans la peau des personnages. Ces derniers sont tous très différents, curieux, touchants, téméraires ou joueurs mais n'oublieront jamais cette nuit d'Halloween.
Lien : https://pausepolars.wordpres..

Entre Neuchâtel et la Corse, une enquête à la poursuite d’un trésor nazi, le mystérieux trésor de Rommel. Un roman policier efficace, qui jongle habilement entre les pays, les époques et les personnages, peut-être pas exempt d’invraisemblances mais qui s’avère un bon page-turner dont on se réjouit de découvrir la suite.

Le fameux trésor de Rommel, l’or du Reich, échoué au large de la Corse en 1943 fait à coup sûr fantasmer tous les chasseurs de trésors. Nicolas Feuz, avec ce roman, nous offre une hypothèse originale.

Une énigme historique refait surface soixante-quinze (septante-cinq) ans après les faits : deux meurtres, l’un en Suisse et l’autre en Corse, un même mode opératoire. Les chronologies des deux époques s’imbriquent dans le récit, sans que l’on s’y perde.

Nicolas Feuz fait travailler conjointement les systèmes judiciaires français et suisse, notamment le Procureur, victime d’un attentat à Neuchâtel, dans Le miroir des âmes. Ce n’est pas un hasard quand on connaît la profession exercée par cet auteur. Cette union de convenance, pas franchement amicale, aura à se frotter à la pègre locale et à un étrange meurtrier.

Et que dire du site d’extraction de l’amiante qui a réellement existé et qui fait frémir, donnant à ce polar mâtiné d’aventure, un vrai look de thriller …

C’est donc une enquête très documentée qui nous est proposée, dans une ambiance où la suspicion nous fait douter à chaque page de la probité des personnages. Les paysages sont magnifiques et sous réserve du budget nécessaire à la mise en scène du final, je verrai bien une adaptation de l’ombre du renard sur grand écran.



Un bon moment de lecture qui peut se lire sans connaître Le miroir des âmes.




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Après avoir récemment lu Le Miroir des âmes que j'ai trouvé bon mais avec quelques réserves, surtout quant à sa crédibilité, je n'attendais pas grand chose d'autre qu'un honnête divertissement avec Horrora Borealis. Je dois avouer que je suis très agréablement surpris. En effet, c'est rythmé, bien écrit, l'action est très visuelle, facile à suivre, et agrémenté de certaines révélations que je n'avais pas vu venir (même si Feuz aurait pu faire l'économie de la dernière, un peu trop commode). Alors certes, en moins de 300 pages, difficile de développer en profondeur la psychologie des personnages mais le roman tient parfaitement bien la route et le choix de l'auteur de privilégier l'action et les révélations bien senties est payant.

”Ilpayiani. Le crépuscule massaï” de Nicolas Feuz termine la trilogie par une course contre la montre entre Michaël Donner et un tueur en série qui mène le lecteur à travers le Val-de-Travers et jusqu’au Creux-du-Van. Un thriller habile, palpitant et surprenant jusqu’au bout. Peut-être le meilleur de la série.

Merci beaucoup aux Éditions Slatkine & Cie, grâce à qui j’ai pu découvrir ce second opus en avant-première ! Je n’avais hélas pas lu le premier (”le miroir des âmes”) et ça aurait - du moins je pense - été un petit “plus” pour l’intégration du trio principal. Je vais y remédier, puisque Le Livre de Poche le publie également ce mois d’août ! À vrai dire je connaissais Nicolas Feuz depuis son fameux “Horrora borealis” que j’avais bien aimé et avais eu le plaisir de le rencontrer chez Slatkine & Cie en juin dernier …

L’ombre du renard, on la découvre rapidement puisque ce roman nous mène en Suisse et en Corse, à notre époque, mais aussi dans les souvenirs de la seconde guerre mondiale, où ledit renard du désert (vous savez probablement tous qui il est …) se serait bâti un véritable trésor sur le dos de ses nombreuses victimes.

Dès le prologue, le ton est donné. Vincent, délinquant corse tout juste libéré de prison est sauvagement assassiné, je vous passe les détails … Là, on se dit qu’on va passer un bon moment, bon il va juste falloir s’accrocher mais on est prêt !

Vous ferez la connaissance (ou retrouverez) le procureur Jemsen, Flavie Keller sa greffière et Tanja Stojkaj, la policière, sans oublier l’adjudant-chef Beaussant, la juge d’instruction Estelle Faure et le passé de la famille Mariani … Mais je ne vais pas vous spoiler ce roman réussi d’un écrivain-procureur qui sait très bien de quoi il parle ! Lisez-le, il est très bien construit !

Walker qui a l'impression d'être suivi se réfugie dans l'enceinte du festival de musique pour se fondre dans la foule. Dans l'enceinte il aperçoit qu'il semble reconnaître en train de se munir d'un pistolet qu'il a passé sous la clôture. Il tente de le désarmer mais des coups de feu partent causant la mort de victimes collatérales. Il tient en otage le finlandais et essaie de se souvenir de ce qui s'est passé lors d'un séjour familial en Finlande.



L'auteur prend son temps pour installer le décor dans lequel se situe l'action passée et présente ce qui n'est pas sans créer quelques longueurs dans ce cours roman. Du fait également de la longueur le lecteur est confronté à des descriptions incomplètes et l'on a l'impression que pour l'auteur le cadre de l'histoire revêt une importance secondaire.



Si les chapitres se lisent rapidement l'histoire se révèle dans ses débuts assez plate et de surcroît de nombreux éléments viennent perturber la lecture sans réel rapport avec l'intrigue.



Le séjour en Laponie qui revêt une importance capitale dans le récit manque dans la description de réalisme, certaines scènes sont totalement impossibles vue la rigueur de la température qui y règne.



Il faut attendre les trois quarts du roman pour que l'histoire soit véritablement lancée et que les révélations se succèdent et que le suspense arrive à son paroxysme.



L'écriture de l'auteur est maîtrisée et fluide malgré quelques longueurs et des passages qui n'ont aucun rapport direct avec l'intrigue principale.



Pas d'enquêtes dans ce thriller, les policiers ne sont présents que pour négocier et obtenir la reddition de Walker.



Le final paraît plutôt invraisemblable et l'on peut regretter que certaines questions restent sans réponse. Certaines scènes sont un peu crues. Au final un thriller somme tout passable.












Lien : http://imaginaire-chronique...

Fini hier soir, un tout autre univers que celui de Horrora borealis qui m'avait déjà enthousiasmé.

Je deviens fan de Nicolas Feuz...

Enfin le tome 2 dans ma lecture anachronique de la saga du procureur Jemsen et de Flavie.



Avec ce roman, j'ai mieux compris certains éléments du tome suivant (evidemment).



Si c'est un plaisir de retrouver les personnages et que la qualité est au rendez vous dans la construction et dans le style de M. Feuz, j'avoue que le contexte initial de world war II ne matche pas avec moi (enfin cette période de l histoire et moi même avons du mal à nous croiser, trop frais trop proche, trop violent et oui malgré les conflits actuels).



Cela ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié ma lecture, juste que ce n'était pas non plus un coup de cœur. Mais pour le reste ... tout va bien.



Et vous, avez vous parfois des sujets personnels ou historiques qui influencent vos ressentis lecture ?



Bonne lecture à tous.

Le prologue nous annonce d’emblée qu’un drame s’est produit. En bon procureur, Nicolas Feuz remonte la piste des indices et des rencontres effectuées par la victime pour comprendre ce qui s’est passé.



Tanja s’est refugiée à Bora Bora où personne ne sait qui elle est. Elle a emmené sa mère et son fils et fait croire à tous qu’ils étaient décédés. Seule Flavie, sa conjointe sait qu’elle est en vie mais, pour sa propre sécurité, ignore où elle se cache.

Sur la plage, son fils découvre, un jour, un doigt humain. Elle, le corps d’une jeune femme mutilé. Elle en informe la police qui déclare trop vite à son goût qu’il s’agit d’une attaque de requin et classe l’affaire. Contre la promesse faite à sa mère, elle va mener l’enquête et se mettre en danger.

En parallèle, elle aide Flavie sur une enquête suisse qui lui mène la vie dure. Pour elle, elle arpente le darknet à la recherche d’un prédateur sexuel. Enquête qui fait l’objet d’un roman parallèle « Brume rouge ».



J’ai aimé l’intrigue et la manière dont Nicolas Feuz l’a construite. On découvre à la fois la Polynésie, ses habitudes et ses croyances, mais aussi son histoire avec un retour en arrière sur l’affaire du Rainbow Warrior qui défraya l’actualité durant de long mois dans les années 80. Ce bateau de Greenpeace était le fer de lance de l’organisation dans son combat contre les essais nucléaires dans le Pacifique avant qu’une attaque des services secrets français ne l’envoie par le fond.



Je découvre l’auteur avec ce roman et me rend compte que son héroïne n’en est pas à sa première aventure. Qu’à cela ne tienne, je ne respecterai pas la chronologie mais les lirai malgré tout. Un auteur à noter sur la liste de mes préférés.

Retrouver le procureur Jemsen et sa greffière Flavie fut un plaisir même si je dois avouer qu'avec cette saga je fais tous dans le désordre ! Tome 4 puis le 1er; là le 3 et demain le 2...



Ici j'ai adoré la narration proposée. Ouverture du procès. Une femme est poursuivie par Jemsen pour de nombreuses infractions et nombreux crimes.



En parallèle on remonte le temps qui a conduit au procès de 2 façons.

Une famille partie randonner découvre de façon singulière deux cadavres. Une flic infiltrée apprend à bord d'un avion que sa mère a été assassiné et que son fils de 2 ans a disparu.



Quand 4 hommes disparaissent et que les liens se font ... on va de révélations en Révélations et on reste surpris de la fin.



Moins violent que le 1er tome, plus proche du tome 4 dans l'écriture, j'ai adoré cette lecture.



L'écriture de l'auteur est fluide ; les chapitres courts impriment un rythme (parfois une seule page). La lecture est immersive, on doute, on hesite, on déteste la présidente de la cour, on s'interroge sur l attitude de Jemsen.



C'est top ! Même s'il me reste 1 question sans réponse mais qui sait ...



Bonne lecture !

Un thriller prenant ! Un jeu de piste organisé par un tueur sanguinaire, complètement timbré !

Le roman commence très fort. Le prologue est captivant d'entrée !

Récit en trois parties.

Dans la première nous y suivons, Ana, l'enquêtrice. Une femme malade du coeur, coupée de ses enfants, et dans le mal depuis que sa belle est partie. Elle est accompagnée de Mitch, un collègue suspendu à cause d'une autre affaire. Dans la seconde, le binôme victime du tueur, quelques jours avant les faits. Et dans la troisième, un enfant victime de harcèlement en 1984.

L'auteur, qui est procureur, nous donne des explications très précises sur le système juridique et social de la Suisse. Il le compare souvent à celui français. C'est très enrichissant.

Le rythme est bon et accélère à l'approche du dénouement. Pas un coup de cœur mais un bon Polar !

L'incendie d'un bar tenu par des mafieux, l'enlèvement d'une enfant, l'irruption lors d'un enterrement de 6 hommes mutilés, la croisade contre les cathares...

Il se passe pas mal de choses dans l'Hérault à travers le temps.

Concernant les faits présents, deux gendarmes et un officier de police sont chargés de mener l'enquête !



📕MON AVIS : J'ai acheté ce livre au @festivalsansnom en 2023, car je souhaitais découvrir l'auteur. Et quoi de mieux que ce court roman au titre énigmatique.

Avant de continuer, je tiens à vous mettre en garde : âmes sensibles s'abstenir, car ce roman comporte des passages difficiles et malaisant au possible !

Le capitaine Roustan a fait de la lutte contre le crime organisé son cheval de bataille. Il tente de démanteler un réseau de prostitution aux alentours du Cap d'Agde.

Je suis allée passer mes 2 dernières vacances d'été dans ce coin et je dois avouer que j'ai vu d'un autre œil le lieu paradisiaque où j'ai séjourné. Comme quoi, notre regard de touriste n'est pas du tout objectif, car même si ce roman est fictif, il doit comporter une part de réel.

Les différentes enquêtes menées s’entremêlent avec des faits historiques cathares du XIIIe siècle, ce qui rend le roman encore plus énigmatique. Impossible pour moi de faire le lien jusqu'à la fin.

Bien que comportant des passages extrêmement dérangeants, j'ai beaucoup aimé ce roman qui se lit très vite !

Nicolas Feuz a réussi à m'embarquer dans son intrigue et alors que je pensais avoir le dénouement de l'enquête, le twist final m'a totalement bluffé. Une très très bonne découverte !

Coup de cœur pour ce polar bien noir !



Le Philatéliste, c’est le nom donné au tueur qui sème la terreur dans la région Genevoise. Sa marque de fabrique ? Des timbres, fabriqués à partir de peau humaine et accolés sur des colis, vides, en direction de la Suisse et des régions françaises frontalières. L’horreur postale culmine quand l’enquêtrice Ana Bartomeu découvre un colis sanguinolent et macabre…



S’en suit une course contre la montre dans cette chasse au trésor à grande échelle que propose le tueur aux enquêteurs. Une course contre la montre pour découvrir son identité et percer son mystère philatélique…



On entre fort dans le livre avec un premier chapitre assez déconcertant et bien gore. Le lecteur est directement plongé dans une scène d’horreur, quelques minutes avant la mort d’une victime de notre tueur-protagoniste-philatéliste.



Ce roman est saisissant grâce à son intrigue, son rythme soutenu, ses personnages attachants malgré la noirceur des événements.



Je l’ai tout simplement dévoré. C’est un véritable page turner ! Les chapitres sont courts et les points de vue s’y altèrnent.



J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur que je découvre avec cette lecture!

Ici je n’ai rien vu venir sur la fin de cette intrigue, j’ai été complètement bernée par l’auteur!



Le final est, à l’image du reste du récit, angoissant à souhait.



Au delà de l’enquête noire et des émotions ressenties avec ce roman angoissant, j’ai beaucoup apprécié le thème soulevé, pertinent et très actuel. Ici, l’auteur évoque le harcèlement et tout l’impact qu’il peut avoir sur la vie des victimes : la détresse, la haine et les blessures profondes qui marquent à vie.



Un coup de coeur à découvrir très vite (si vous avez le coeur bien accroché) !

Au milieu de paysages enneigés entre la suisse romande de Genève, en passant par Lausanne, Nicolas Feuz nous entraîne avec Le philatéliste vers une histoire sombre au rythme effréné.

Ana Bartomeu, inspectrice de la police judiciaire genevoise, est chargée de l’enquête sur des colis au contenu macabre, affranchis de peau humaine.

Un enquêteur mis sur la touche suite à une ancienne affaire, va aider l’inspectrice illégalement.

En parallèle, un collègue aide une jeune femme victime de harcèlement.

Y-a-t’il un lien ?

La plume de Nicolas Feuz mêle habilement passé et présent.

Un prologue saisissant qui suscite notre curiosité et nous pousse à poursuivre notre lecture.

Un thriller addictif, sans temps mort à l’écriture dynamique.

Un final bluffant..

J’ai adoré et vous le recommande !

Un coup de ❤️

Si intéressé : https://www.rosiewolfe.com/catalogue/nicolas-feuz/le-philateliste

La Poste Suisse. Ses envois de colis à l’approche de Noël. L’inspectrice Ana Bartomeu mène l’enquête sur des expéditions un peu particulières, puisque les timbres sont faits… de peau humaine…

Son collègue Yves et elle vont se « balader » à travers la Suisse, jusqu’à la frontière française, à la poursuite d’un tueur qui se livre au jeu du chat et de la souris…

Pouah… En voilà un point de départ bien glauque, à l’atmosphère aussi glaçante qu’un pays montagneux en hiver ! Et c’est top, pour les amateurs du genre, ayant le cœur bien accroché (dont je suis, évidemment !!!) ! L’auteur nous propose une intrigue bien ficelée, bourrée de retournements de situation, rythmée par ce jeu de piste monté par le tueur et par une construction en deux narrations, l’une suivant l’enquête, l’autre révélant le harcèlement d’un jeune garçon des années avant, dont on devine ce qu’il deviendra par la suite.

Les personnages sont forts, parce que souvent fracassés ; les paysages décrits contribuent également à l’intérêt suscité et contrebalancent cette noirceur ambiante. Une belle découverte donc, une lecture sombre mais efficace !