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Critiques de Nicolas Le Breton (51)
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Pax Germanica, tome 1 : Les âmes envolées

Depuis le temps que je voulais attaquer ces Âmes envolées, offert par ma chère et tendre depuis plusieurs mois, c’est la nouvelle année qui m’a décidé. Les Âmes envolées sont le premier volume d’un diptyque écrit par le lyonnais Nicolas Le Breton chez Les Moutons électriques.



Un petit prologue nous lance directement dans l’action et le sujet de ce roman. 28 avril 1912, dans le ciel de Paris, Louis Lépine, préfet de police du département de la Seine (de Paris donc, si vous préférez), procède à l’arrestation de la fameuse « bande à Bonnot ». Les bandits meurent au cours de l’opération de police, mais leurs cadavres sont habilement subtilisés et emportés vers d’autres cieux. À partir de cette affaire normalement définitivement réglée, le débrouillard Louis Lépine va devoir sortir de sa retraite quatre ans plus tard, alors qu’une Guerre mondiale fait rage, que les Allemands semblent bien en avance du point de vue technologique, que des sociétés secrètes se font bizarrement jour, que d’éminents savants disparaissent et surtout que les morts reviennent à la vie pour son plus grand déplaisir ! Quel programme, me direz-vous.

Les âmes envolées, c’est ainsi un grand voyage des hauteurs de Paris à celles de l’Himalaya avec des incursions à Evian et au fin fond de l’Inde colonisée. À poursuivre des conspirateurs germanophiles sectaires, forcément il y a du grabuge à attendre et que ce soit dans les airs, au fond des mers ou, plus rarement, sur le plancher des vaches, l’action prime dans cette aventure aux accents verniens très largement assumés. Les péripéties s’enchaînent et les apparitions, vaporeuses ou non, de personnages historiques plus ou moins connus, le Tigre en tête (et d’ailleurs seulement cette partie !). Progressivement, les éléments d’une uchronie efficace sont convoqués et l’Histoire dévie vers un horizon inconnu de nos mémoires.

Pour le reste, autant le dire tout net, je n’ai malheureusement pas pu apprécier cette aventure à sa juste valeur, car la multiplication des coquilles, bien souvent toute bêtes (le manque d’accents sur les prépositions, des accords de verbes à revoir et surtout des petits mots oubliés), désorganise particulièrement le texte et donc la bonne tenue d’une lecture qui devrait se dérouler sans accroc. C’est vraiment dommage, car cette accumulation de coquilles m’a sorti du texte à intervalles réguliers, tout simplement. En revanche, je ne peux que saluer (une nouvelle fois, tant j’adore ce qu’il fait chez cet éditeur) le travail de Melchior Ascaride pour la couverture ; c’est vraiment ce qui nous happe directement vers le mystère et la découverte !



Les Âmes envolées composent donc un bon roman d’aventure steampunk, avec de bonnes idées uchroniques et quelques personnages historiques qu’il est intéressant de re-découvrir.



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Sherlock Holmes aux Enfers

Les Moutons électriques tentent depuis de nombreux mois de réintroduire dans les littératures de l’imaginaire un style qui disparaissait des radars, celui qui est l’héritier des « romans populaires » de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. C’est notamment le cas avec Sherlock Holmes aux Enfers qui place la célèbre figure du consultant détective dans un contexte très particulier.



Avec un prologue percutant mais un brin malsain (en même temps, c’est le bon lieu pour cela), le problème est posé : on a tué là où tout le monde est censé être déjà mort, aux Enfers ! Ni une, ni deux, le célèbre détective Sherlock Holmes est dépêché sur place pour résoudre l’affaire. On lui fait comprendre qu’il a intérêt à déceler le mystère au plus vite et on lui colle un acolyte local. Le pitch est simple mais efficace, en revanche l’enquête l’est beaucoup moins.

Bon, c’est vrai, c’est un roman court, c’est vrai que c’est un roman qui se veut un hommage aux enquêtes feuilletonnantes du début du XXe siècle qui mettaient en scène des détectives dans des situations toujours plus rocambolesques (d’ailleurs, cet adjectif est de l’époque)… Et puis, quand bien même il est court, que ce roman a été compliqué à terminer de lire ! Clairement, même s’il peut paraître défouloir à certains aspects, on ne retrouve pas dans ce roman le style recherché que Nicolas Le Breton avait instillé dans le diptyque Pax Germanica. Quelques scènes trash voire plus qu’érotiques viennent émailler les péripéties, mais au fond l’enchaînement se fait très artificiellement. D’ailleurs, au bout d’un moment, l’auteur oublie son intrigue principale et raconte l’histoire d’un personnage secondaire. Pas inintéressante pour autant, mais c’est juste qu’on part sur autre chose, c’est un peu déstabilisant.



Bref, Sherlock Holmes aux Enfers est une déception et ne donne pas l’impression de remplir les attentes formulées au départ. L’idée aurait pu être charmante, mais le bilan de cette lecture est plutôt décevant.



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La faculté des idées noires

A quoi cela sert d'avoir 26 mains si elles sont toutes de GAUCHE ! (Groupement Abracadabrant et Ubuesque de la Chienlit Harmonieuse des Ecrivains)



Cadavre exquis. Même si j'avais déjà entendu cette expression, je pensais benoîtement qu'il s'agissait d'une référence aux enquêtes policières. Que nenni, la préface soigne mon ignorance et me donne la clé de compréhension : il s'agit d'une œuvre collective où chaque auteur écrit un chapitre en ne prenant connaissance que de celui qui le précède. L'éditeur nous conte comment l'idée à germer dans l'équipe des éditions 1115.

Me voilà déjà conquis après seulement deux pages mais j'avoue avoir un faible pour cette micro maison d'édition : des couvertures léchées, des auteurs de talents et un prix mini mini (2€ en epub, 10 en papier). De quoi se faire plaisir tout en découvrant certains auteurs. Mais trêve de compliments, que vaut ce texte où 13 auteurs mêlent leurs plumes.



Au nord, c'étaient les corons

La terre c'était le charbon

Le ciel c'était l'horizon

Les hommes des mineurs de fond…

Voilà qui commence bien, pauvreté dans un territoire peu exploré, mais de suite on part à la capitale.



Voilà une sorte de Harry Potter pessimiste, absurde et burlesque. Pas de place à la morosité, tir à vue dès qu'elle approche en sortant l'artillerie lourde du rire. Seul hic, le burlesque et moi ne sommes pas amis. Terry Pratchett m'emmerde à l'extrême et c'est le cas ici. Pas un livre pour moi, pas mon style. Le premier chapitre avec son humour plutôt noir m'avait emballé, puis la déprime est arrivé face aux aventures abracadabrantes.

J'ai bien aimé tous les acronymes du bouquin, pleins d'imagination, surtout le GUD, le Groupuscule d’Ultras Demeurés, j'aime bien qu'on se moque des bas du Front.

Déçu donc de cette lecture dont j'attendais autre chose, mais je ne peux que saluer l'idée de faire ce cadavre exquis. En outre, chaque chapitre s'ouvre sur une petite illustration bien sympathique.
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Sherlock Holmes aux Enfers

Les Enfers, lieu de damnation éternelle… habituellement. Depuis quelques temps, les âmes condamnées meurent dans ce lieu de châtiment, ce qui leur permet d’échapper à leurs tourments. Totalement scandaleux, n’est-ce pas ?

Cette situation entièrement inacceptable doit être résolue le plus vite possible. Qui charger de cette tâche ardue ? Rien de moins que le célèbre détective, Sherlock Holmes, assisté de quelques compagnons plus ou moins voulus.

Mais, comment mener l’enquête dans cet univers où les règles habituelles ne s’appliquent pas ? Dans ce monde où tout le monde ment et où un masque peut en cacher un autre, voire plusieurs ? Dans cet endroit où le marionnettiste peut être aussi une marionnette ?



Vous l’aurez compris, la situation n’est pas simple du tout. Et le roman est à l’image de son histoire. Une théorie est proposée, rejetée et oubliée en quelques pages. Les personnages ne disent pas tout, et le peu qu’ils disent n’est pas entièrement vrai. Tout cela peut sembler très complexe mais est en fait assez simple quand on y réfléchit à tête reposée.



J’ai beaucoup aimé le style de Nicolas Le Breton, que j’ai découvert avec ce roman. Il réussit à faire passer des idées très élaborées sans perdre son lecteur et sans prendre une plume savante et des mots compliqués. On se laisse emporter par cette plume fluide, on se perd dans les descriptions des Enfers, on admire la culture et le travail de l’auteur, qui réussit avec brio à nous transporter dans cet autre univers.



Ce petit livre a été acheté sur un coup de cœur. Mon intuition ne m’avait pas trompée, il est tout simplement magique. On émerge de cette lecture comme d’un rêve et on souhaiterait s’y replonger immédiatement. Lancez-vous, vous ne serez pas déçus par ce Sherlock Holmes si proche de celui de Sir Conan Doyle mais aussi si différent.
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Pax Germanica, tome 1 : Les âmes envolées

En Résumé : Au final je ressors de ma lecture avec un sentiment de légère déception de ma lecture. Le roman en soit n’est pas complètement mauvais, se révélant sans temps morts du début à la fin avec son lot de rebondissements et d’action, mais voilà je trouve que l’auteur se base un peu trop là-dessus oubliant parfois un peu le reste. Ainsi l’intrigue m’a paru parfois oublié et dilué dans le côté nerveux, ce qui est dommage, et l’aspect émotionnel et sentimental des personnages à du mal à se révéler dans une telle frénésie d’action. Je regrette aussi certaines facilités, ainsi que des parties inégales. Pourtant l’univers en soit est l’un des gros points forts du roman, nous proposant un steampunk différent, saupoudré de « zombies », et nous plongeant dans un monde uchronique fascinant bien porté par des descriptions efficaces et attrayantes. La plume de l’auteur se révèle vive, entrainante et percutante, avec une bonne dose d’humour. Au final je pense ne pas être le bon public pour ce roman et je ne lirai pas la suite, mais si vous appréciez ce genre de récit laissez-vous tenter.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Sherlock Holmes aux Enfers

Chronique de Flingueuse : Les Lectures de Maud pour Collectif Polar

Sherlock en Enfer va se retrouver au cœur d’un cataclysme jamais connu !!! Des assassinats se multiplient. Un endroit où normalement tous ici sont déjà passés à trépas. Sans différenciations, des anges déchus, les démons, aucune communauté n’est épargnée.

Satan en personne va convaincre Holmes de rempiler et de faire toute la lumière sur cette affaire qui met à mal les Enfers, les enjeux sont colossaux et le temps joue contre eux.

Watson sera un renfort tout à fait insolite, du jamais vu sous cette forme.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, étant fan de Sherlock Holmes, j’apprécie (ou pas) découvrir comment des auteurs peuvent transposer ce personnage mythique en d’autres lieux, en d’autres temps. Ici, une réussite !!! Mêlant à la fois la mythologie et l’ésotérisme. J’apprécie le jeu de l’auteur sur les différents codes et croyances sur le Paradis ou l’Enfer.

Un jeu de dupe, de jeux, de manipulation et de pouvoir !!! Un sacré cocktail proposé par l’auteur. J’ai beaucoup apprécié également la plume et la qualité d’écriture qui en plus met parfaitement en relief le récit et l’histoire.

Une enquête qui va confronter Sherlock un personnage scientifique et rationnel à de nouveaux obstacles, ou aux moyens à sa disposition. Notre cher enquêteur se rend compte des conséquences de cette grande vague de massacre, même en Enfer.

Malgré une noirceur dans un monde sombre, j’ai ressenti l’espoir et la lumière de retrouver certains équilibre…

Un roman court, dynamique, entraînant qui embarque le lecteur à la rencontre de Belzebuth et ses congénères et prendre conscience de la puissance de la Pomme…

La pomme est toujours également un des symboles entre le bien, le mal et dans les deux grands groupes qui hante nos pensées sur l’au-delà.

A découvrir !

Version lue : Brochée


Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Sherlock Holmes aux Enfers

Sherlock Holmes aux Enfers est un court roman de Nicolas Le Breton.



Ce roman fantastique reprend le personnage populaire qu'est Sherlock Holmes, pour lui faire vivre une enquête particulière. En effet ce dernier va se retrouver à devoir enquêter aux Enfers, en effet, on a tuer là ou on ne peut mourir. Mystère, Sherlock Holmes va donc être mandater par Satan en personne, pour le résoudre, en compagnie de Madame Watson.



Eh bien autant le dire tout de suite, je n'ai pas aimé. Ce qui m'a posé le plus de problème, c'est les personnages. A commencer par Holmes, qui est loin de ressembler au personnage de Conan Doyle, le détective est défaitiste, peu perspicace, et n'a pas se coté mystérieux et distant. Il n'a donc de Sherlock Holmes que le nom. Madame Watson, est peu intéressante, voir même énervante. Et les démons et autres habitants des enfers, sont d'un grotesque ! L'univers des Enfers, est complètement embrouillé, et ridicule.



Il n'y pas grand chose à retenir de ce roman .

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Pax Germanica, tome 1 : Les âmes envolées

Paris à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale. Louis Lépine, célèbre préfet et père du non moins célèbre concours d'inventions doit faire face à une affaire des plus étranges : les morts semblent revenir à la vie, animés tels des automates par un étrange souffle. La bande à Bonnot elle-même, dont les membres sont morts presque sous ses yeux, lui font face à nouveau tels des zombies. Et ces morts animés font montre de terribles intentions : ils kidnappent les femmes et les savants et semblent suivre un but bien précis. Et cet aérostat en forme de raie manta planant d'une sinistre façon n'augure rien de bon. N'aurait-elle pas un lien avec ces réÂmnimés ?



Ah, quel plaisir de lire un bon roman steampunk ! Le Paris de ce roman n'a pas connu la voiture, et peu le bateau ou le train. Par contre, l'aérostat, le ballon dirigeable, et tous ces dérivés des inventeurs Giffard et compagnie pullulent dans les cieux de notre Paname du début du XXe siècle revisité. L'Histoire est réécrite et l'on croise du beau monde entre les lignes de Le Breton : Aleister Crowley occultiste et auteur (il fut surnommé The Great Beast 666 quand même !), Gustave Le Bon l'anthropologue et sociologue, les frères Reclus géographes, savants et médecin, Marie Curie, Alexandra David-Néel la tibétologue et bouddhiste, première femme à avoir séjourné au Tibet, la baronne Léontine Delaroche première femme pilote, et enfin Alexis Carrel, chirurgien célèbre, entre autre, pour ses expériences sur le cœur.

Je ne les nomme pas tous, je passe sur Clémenceau et Pétain, qui font une "apparition" (vous pourrez savourer ce trait d'humour en lisant le livre), mais on sent bien que l'auteur ne s'est pas lancé dans une histoire purement fictive : il y a de l'étude là-dessous et une volonté de revoir les choses selon un autre point de vue. Il ajoute à sa mixture un peu de fantastique, pour que le tout soit bien assaisonné et nous voilà parti les cheveux dans le vent, vêtu d'un corset d'amarrage, de lunettes pouvant détecter le Vril, un fusil sur l'épaule et un haut de forme attaché sous le menton. On plane dans les airs sur un vaisseau flottant et on cherche désespérément à sauver le monde, notre monde. On voyage de Paris à l'Himalaya, et on repasse par Evian. Amour, trahison, occultisme et Savanturiers, sont les ingrédients de cette aventure intrépide au rythme soutenu sans être affolé. La fin déroute un peu et parfait totalement cette volonté de changement de l'histoire telle qu'on la connaît, tout en restant ouverte à quelques possibles revirements. À nous d'imaginer lesquels…



Un très sympathique roman, très plaisant à lire pour les amoureux du Steampunk mais aussi pour ceux qui souhaiteraient connaître le genre ! Bref, à lire !
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Jour de l'An 3000

De Nulle Part – Fabrice Colin (20p) **



An 3000 : l'humanité se meurt. En cause, la guerre mondiale, la guerre de trop, qu'on imagine mondiale et nucléaire. Un message plutôt plat, donc, que tente de relever sa forme poétique. le message est transmis aux hommes de notre époque où se situe le récit principal, lequel est éclaté en plusieurs formes narratives.

Pas de chute, peu d'originalité hormis le vecteur de transmission du message. Style assez YA.

Thèmes abordés : guerre, extinction de la vie humaine, mort, paranormal, esprits, communication temporelle, critique de la société.





L'Héritage – Jean-Félix Lyon (30p) ***



Plutôt qu'une nouvelle à chute, Jean-Félix Lyon nous offre une vraie petite dystopie futuriste condensée en quelque 30 pages. Tout y est : introduction du héros, élément perturbateur, action, confrontation et aide, dénouement.

La construction du récit est logique, le style simple. On se représente bien ce monde futur grâce aux descriptions généreuses.

Thèmes abordés : intrigues de pouvoir, lutte des classes, bioéthique et génétique, IA, transhumanisme, critique de la société.





Semailles de Millénaires – Nicolas le Breton (30p) *



En l'an 999 de l'Âge de l'Espace (un millénaire après nous), la conquête spatiale a été initiée, tandis que la Terre est devenue presque invivable. Les survivants souffrent de chaleur et de famine, malgré leur technologie avancée. Une assemblée de hauts dignitaires tente de tracer la voie à suivre.

Je suis passé complètement à côté de cette histoire. L'auteur développe trop d'idées sans les exploiter par la suite : on part sur une dualité qui semble centrale, puis on enchaine avec l'idée d'un exode, mais finalement on assiste à une opposition entre religieux. Entretemps, le message s'est perdu…

Thèmes abordés : extinction de la vie humaine, réchauffement climatique, exode spatial, guerre de religion.





Mail d'Amour – François Manson (10p) ****



À l'aube du troisième millénaire, malgré des progrès informatiques et biotechnologiques notables, l'humanité est plus que jamais divisée sur une Terre devenue trop petite. Les clones humains sont expédiés hors du système solaire, officiellement pour coloniser Proxima du Centaure. Officieusement…

Une chute bien amenée pour cette courte et belle nouvelle. La tonalité est triste, je n'en dirai pas plus concernant le dénouement. Un monde parfois difficile à se représenter par manque de détails, mais l'écriture très agréable compense.

Thèmes abordés : amour, guerre, lutte des classes, clonage, génétique, IA, programmation, exode spatial.





Bienvenue Chez Nous – Michaël Espinosa (20p) *****



Comment réagirions-nous face à une autre humanité ? Et inversement ? Difficile d'en dire plus au sujet de cette nouvelle sans lui faire perdre de son sel…

L'écriture est maîtrisée et dynamique. La trame est logique, bien déroulée. Les personnages sont réussis et plaisants. de l'action rythmée, une jolie chute finale, un message clair. J'ai même cru voir en filigrane une réflexion sympathique autour de la sexualité.

Un sans fautes !

Thèmes abordés : contact extraterrestre, science, intrigues de pouvoir, critique de la société.





Celle qui Attend – Jean Millemann (10p) **



J'aurais bien du mal à résumer cette courte nouvelle. En fait il ne s'y passe pas grand-chose. le ton est mélancolique, presque poétique. Je n'ai pas réussi à me représenter l'univers, ni comprendre le message. Je suppose que tout est basé sur la chute et sa référence ultra-classique, mais qui malheureusement ne me parle pas particulièrement.

Thèmes abordés : amour





Triple Bulle – Jean-Michel Calvez (20p) ****



Comment fêter le passage à l'an 3000 ? Sur cette Terre futuriste, ce ne sont pas les idées qui manquent. Pour le jeune couple dont il est question, ce sera très... spécial. Inoubliable, même !

Voici une nouvelle parfaitement menée, sous le signe de l'érotisme. Comme d'habitude chez cet auteur, l'originalité est au rendez-vous, et la chute vertigineuse. Comme dans son roman L'Arène des Géants, on retrouve une histoire dans l'histoire, même si cela reste peu développé ici.

Mention spéciale pour coller parfaitement au thème de l'anthologie.

Thèmes abordés : science, amour, téléportation, programmation.





Ceux de Titan – Jess Kaan (50p) **

Les CIBEX et les ZUL-AN-THERLA se font la guerre sur Titan depuis trop longtemps. En cette année 2999, il est décidé qu'une expédition comprenant des représentants des deux races rivales aille consulter les Dieux sur leur lointaine planète.

Je n'ai pas trouvé mes repères dans cette mini odyssée. Les péripéties s'enchaînent, mêlant suspense, action, danger et sense of wonder. Mais le tout manque sacrément d'unité et de vraisemblance, rappelant un peu les séries B. Quant à la chute, elle est trop déconnectée à l'histoire.

Thèmes abordés : guerre, nanotechnologies, critique de la société, lutte des classes, pouvoirs mentaux.





L'Église des Prêtres – Antoine Lencou (50p) ****

Année 741 de l'ère des prêtres. Et des prêtres, il en faut pour maintenir la foi des rescapés condamnés à vivre sous terre suite aux bombardements nucléaires. À moins que leurs motivations soient autres…

On ne s'ennuie pas une seconde dans cette nouvelle mi post-apo mi dystopie. L'univers est très bien rendu, dès les premières lignes, grâce au style précis et évocateur de l'auteur. La trame est logique, l'histoire très bien construite. Renversements de situation au rendez-vous.

Thèmes abordés : guerre, amour, pouvoirs mentaux, critique de la société, lutte des classes, intrigues de pouvoir





La Fête du Cochon – Jean-pierre Andrevon (20p) *****



2999. L'humanité (d'une moins ce qu'elle est advenue) s'apprête à fêter comme il se doit le passage au troisième millénaire.

Un récit glaçant, qui n'est pas sans rappeler La Monture, de Emshwiller Carol.

La langue d'Andrevon est incroyable, poétique ce qu'il faut, riche et limpide à la fois, un régal de lecture.

Mon coup de coeur de cette anthologie.

Thèmes abordés : à découvrir…





Le Chant du Dieu Qui Vient – Emmanuel Levilain-Clément (20p) **



2999. le monde semble être réduit à une cité futuriste aux mains d'une petite caste aristocratique perpétuant le culte du faste. Mais dans cette société où la faculté de rêver par ses propres moyens n'existe plus que chez quelques personnes appelées « Rêveurs », le réel pouvoir n'est pas forcément là où on le pense.

Un côté Matrix. le mythe du Minotaure revisité. Une intro un peu trop déphasée. Un dénouement travaillé, quoique confus.

Thèmes abordés : IA, onirisme, pouvoirs mentaux, intrigues de pouvoir





L'Amanthes ne Rêve Jamais au Hasard – Luc Verdier (20p) ***



Certains ont besoin d'un coup de pouce pour donner un sens à leur vie. Pour Léo, croiser cette femme mystérieuse est peut-être le signe qu'il attendait. Mais comment retrouver quelqu'un dans le Paris de 1920 lorsqu'on s'apprête à passer au troisième millénaire ?

Une jolie petite aventure menée tambour battant. L'onirisme omniprésent complique la compréhension, mais la trame tient la route et j'ai apprécié la chute et le message.

Thèmes abordés : Onirisme, addiction, amour, mondes virtuels
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ChronoPages - Morceaux choisis

Cela fait un petit moment que je vois passer les chroniques des blogopotes sur les parutions des éditions 1115 sans que je ne franchisse encore le pas. Grâce à l’Opération Bol d’Air qui a offert des ebooks gratuits pendant le confinement, c’est chose faite! Et bien que les cinq textes soient très différents les uns des autres, globalement j’ai beaucoup apprécié ma lecture.



Visite fantôme de Lucie Basseterre



Alors que les travaux avancent et que la vieille bâtisse a été rasée, le chef de chantier Lorenzo Da Silva disparaît sans laisser de traces. Sa remplaçante est perplexe et doit non seulement faciliter l’enquête de la police mais aussi rassurer ses ouvriers : en effet, certains d’entre eux très superstitieux voient parfois réapparaître la vieille maison telle un mirage…



J’ai beaucoup apprécié cette nouvelle aux accents fantastique et gothique, elle fait partie de mes préférées. Le style d’écriture est très fluide et les descriptions de l’intérieur du manoir m’ont personnellement fait rêver.



Orwell m’a tu de Bruno Pochesci



Dans un futur proche, la France est dirigée par un parti d’extrême-droite et mène une politique répressive qui n’est pas sans rappeler les heures plus sombres du pétainisme, dans les années 40. Les immigrés sont leur cible et qu’importe que ces derniers soient nés sur le territoire français ou en possède la nationalité. Non seulement, ils sont déchus de leur droit mais ils sont sommés de quitter le territoire…



Une nouvelle immersive dont le titre fait référence à George Orwell et probablement à son roman 1984 et dont chaque petit chapitre a pour titre la devise de l’Etat français (Liberté, Egalité, Fraternité) entremêlée à celle du Régime de Vichy (Travail, Famille, Patrie). La chute est glaçante.



Odregan #1 de Nicolas Le Breton



Odregan voyage à travers l’espace et le temps pour fuir trois poursuivants.



Une nouvelle très nébuleuse à laquelle je n’ai accroché ni au style d’écriture très spécial, ni à l’intrigue alambiquée. Dommage.



Bois Hurlants de Frédéric Czilinder



Un vieil homme raconte son enfance pendant la Seconde Guerre Mondiale, dans le sud de la France. Admis à quatorze ans à l’orphelinat des bois hurlants, il fait la connaissance d’une jeune fille de son âge pour le moins étrange. Cette dernière errait dans les bois quand elle a été trouvée par un chasseur : la jeune fille qui ne parle pas français, a alors été surnommée Sylvia. Le narrateur s’est senti irrésistiblement attiré par elle et son petit côté sauvageon…



Mon texte préféré du recueil : j’ai beaucoup aimé la description du contexte historique très immersif et la petite touche de fantastique qui vient réhausser le récit.



Infiniment de Louise Roullier



Dans le futur, des scientifiques ont pour projet de donner la vie à un être humain immortel. Si leur expérience rencontre le succès, ils n’en verront malheureusement jamais les résultats car le fœtus se développe extrêmement lentement. Les années passent et laboratoire est abandonné. Heureusement, tout est automatisé et cela permet la prise en charge de l’être humain qui grandit loin du monde et hors du temps…



Un texte étrange et mélancolique auquel je n’ai pas complètement adhéré.



En conclusion, les éditions 1115 ont pioché dans leur catalogue cinq textes très différents que ce soit dans le genre (Fantastique, Gothique ou Science Fiction) ou les sujets évoqués. Comme dans tout recueil de nouvelles, l’ensemble peut s’avérer inégal mais pour ma part, j’ai été emballée. Je vais donc continuer ma découverte avec la lecture de la novella Sur Mars d’Arnauld Pontier également offert dans le cadre de la même opération.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Sherlock Holmes aux Enfers

Personnellement, j’aime beaucoup l’écriture palimpseste, les thèmes littéraires revisités… Autant dire qu’avec Sherlock Holmes aux enfers de Nicolas Le Breton, j’étais par avance curieuse et plutôt bien disposée…



Dès les premiers chapitres, je me suis appropriée ce roman comme une réécriture romanesque de l’Enfer de Dante et c’est sous cet angle-là que s’est déroulée ma lecture, que j’ai confronté mon imaginaire à cette représentation particulière de l’enfer.

La brièveté des chapitres m’a rappelé la succession des chants du poème du XIVème siècle. Dans ce roman, le récit est découpé en « arcanes », autant de mystères qui renvoient à une forme de sacré. Chaque arcane dévoile un lieu, un châtiment, une progression.

L’enquête de Sherlock Holmes se réalise sous la forme d’un voyage, d’une exploration aux côtés d’un guide ; ce périple entraine le lecteur dans des zones différentes où les damnés et les châtiments décrits s’inspirent ouvertement du long poème de Dante. Chacun fera ses propres rapprochements : Phosphoros rappelle la figure protectrice de Virgile qui conduit le poète, Mary Watson et Mary Moriarty nous font penser à Béatrice… Comme dans La divine Comédie, les héros romanesques rencontrent des damnés célèbres sans limitation d’espace ou de temps (Thomas More, Paganini, Conan Doyle), certains détails ravivent les souvenirs de lecture comme par exemple un démon vaincu qui porte se tête coupée dans ses mains, tel Bertrand de Born dans le chant VI centré sur la discorde…



Au-delà de l’intertextualité autour de L’Enfer de Dante, ce roman interroge la condition du personnage romanesque, sa réalité, sa postérité et la responsabilité de son auteur. Sherlock Holmes est-il en enfer parce que son créateur s’y trouve… ou bien Conan Doyle l’y a-t-il suivi en imagination ? D’où vient l’inspiration ? L’écriture n’est-elle que catharsis, que transposition d’évènements traumatiques ?



Plutôt bien écrit, alliant humour et créativité, trouvailles stylistiques et trame narrative travaillée, ce roman est assez atypique, un peu roman policier, un peu fantastique, un peu thriller, un peu ésotérique, un peu catalogue des créatures démoniaques… mais pas que.

Ce roman est une « symphonie baroque » sur fond de notion d’arbre de vie et de vie éternelle, de pérennité de l’âme ; il ne faut jamais perdre de vue l’épigraphe, constat tiré du livre de la Genèse, III, 22, du chapitre où apparaît le serpent, simple créature qui deviendra plus tard le diable, celui qui divise en s’opposant à la femme, créée pour donner vie à l’humanité. On oublie souvent qu’il y a deux arbres dans le jardin d’Eden, l’arbre de la connaissance du bien et du mal dont la femme mange le fruit et l’arbre de vie qui symbolise la différence entre Dieu et les hommes.



J’ai passé un excellent moment de lecture, trouvé quelques clés… J’ai même envie de relire ce court roman, persuadée qu’il renferme bien plus de mystères que ceux entrevus dans une première lecture. Nicolas le Breton m’a intriguée… et en même temps, j’ai un peu peur pour la réception de son roman : en effet, à la lecture de la quatrième de couverture, on s’attend à une intrigue policière fantastique sur fond d’occultisme et sur ce plan-là, l’horizon d’attente des lecteurs ne trouve pas vraiment de réponse satisfaisante.

Ce roman est donc, selon moi, une grosse prise de risque pour son auteur…

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Les jardins du feu et du vide

Première histoire de l'univers space opera de l'auteur, celle-ci a du mal à se faire comprendre, c'est un peu embrouillé. Heureusement ça se clarifie vers la fin, bien plus prenante. Ne reste plus qu'à l'auteur d'affiner sa plume pour mieux profiter de son univers, un univers assez personnel, ce que j'apprécie beaucoup.
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SOS Terre & Mer

SOS Terre et Mer est issu d’un projet de financement participatif via Ulule. Le livre est une anthologie de nouvelles en faveur des réfugiés et autres exilés de la Terre. Le projet émane de Mérédith Debaque, assistant éditeur chez Les Moutons électriques. Il a voulu apporter son soutien à l’ONG SOS méditerranée et a pour cela offert son savoir-faire pour éditer cette anthologie. Le recueil contient 14 nouvelles et 14 illustrations et 33 personnes (auteurs, illustrateurs et éditeurs) ont travaillé bénévolement à ce beau projet. Une fois les frais de port et de fabrication enlevés, le financement obtenu a été entièrement reversé à l’ONG SOS Méditerranée. L’éditeur associatif Flatland qui s’est chargé de l’inscription ISBN a décidé de pérenniser le recueil en continuant de publier le livre dans sa version semi-poche en gardant le versement des bénéfices en intégralité à l’association. Le livre est également disponible en tirage de tête sur le site des Moutons électriques.



Les nouvelles du recueil ont pour thème l’exil et le départ forcé au travers des différents registres de l’imaginaire. Les causes qui ont mené les différents protagonistes des récits sont variées tout comme les mondes dans lesquels ils se situent. Parmi les textes proposés, on retrouve tous les genres de l’imaginaire pour mettre en valeur la diversité de ce genre et également la diversité des peuples. Le recueil apporte également un autre regard sur les situations d’exil et tout ce qui y est lié comme la guerre. Les auteurs utilisent la projection dans l’avenir ou dans des réalités parallèle pour se questionner sur cette thématique douloureuse et terriblement actuelle. Chaque texte propose une approche différente de l’exil tout en gardant une connotation avec l’imaginaire.



Un petit mot sur le titre du recueil avant de parler plus en détail des nouvelles: il rappelle l’association soutenue par le projet mais est également un hommage à Ursula Le Guin via son cycle Terremer. Les écrits d’Ursula Le Guin ont été marqués par ses convictions humanistes et c’est un bel hommage.



Dans Ils périront sur les plaines de Mimante, Jean-Philippe Jaworski offre un très beau texte de fantasy épique à l’atmosphère antique et parle des conséquences de la guerre. Nathalie Dau situe sa nouvelle, Bec, dans l’univers de sa série Le livre de l’énigme, même s’il n’est pas important de le connaitre pour apprécier le texte. La nouvelle parle d’un esclave marne retrouvant son peuple et désirant se faire accepter. Des thèmes chers à l’autrice figure dans ce texte comme la tolérance et l’acceptation.



Robert Darvel apporte un peu d’humour dans sa nouvelle Firmin le lapin en parlant d’exil chez les lapins dans le but de dénoncer l’indifférence. Stefan Platteau offre un très beau texte, Énéide des faés, où il mêle la magie à notre monde. Les hommes et les femmes ainsi que les esprit et la magie choisissent de fuir l’Afrique et sont confrontés au rejet et à la peur en arrivant en Europe. Autre texte très touchant, Le peintre de Guillaume Parodi, parle des exilés forcés de retourner dans un pays qu’ils ne connaissent pas au travers du regard d’un peintre doué d’un étrange talent. Nelly Chadour évoque différentes sortes d’exil dans L’oie sauvage où un vieil homme sans domicile fixe croise la route de migrants en fuite. Des peintures étranges et un chat vont jouer un rôle important dans ce texte à la fois drôle et émouvant.



Julien Heylbroeck choisit le space opera dans Les Xhyles pour aborder l’exil et la peur de l’autre venant de la méconnaissance. Dans Le refuge de l’autre, Dominique Warfa choisit aussi la science-fiction avec une réfugiée nommée Silhouette qui vient d’un monde très lointain, bien au-delà des étoiles. Ketty Steward utilise le registre de la dystopie avec sa nouvelle Le filet du pêcheur. Elle parle d’un monde ont toutes été fermées. Le récit est très efficace et incisif. Le texte le plus réussi de ce recueil est pour moi La porte des éléphants de Bruno Pochesci. La nouvelle parle d’une famille meurtrie qui a du fuire l’Afrique puis une Italie fasciste, le tout sous fond de disparition des éléphants. Le texte offre une pointe de surnaturel, beaucoup d’émotions tout en évoquant le métissage et les croyances anciennes.



Ce recueil offre ainsi de très beaux moments au travers de l’imaginaire utilisé pour parler de thèmes difficiles et d’actualité. Chaque nouvelle possède sa propre illustration. La fiction aide à mieux comprendre ce qui se passe dans notre monde et tout cela au profit d’une bonne cause. Bravo à tous les participants pour cette entreprise qui fait sens.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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D'encres et de sang - 2018

D'encres & de sang - Édition 2018



Un recueil de nouvelles où quinze auteurs nous font découvrir leur plume sur des sujets et des styles différents. Elles vous feront passer par toutes les émotions.

Voici un ressenti succint pour chacune d'entres-elles :



Cédric Péron - « Malbouffe »

Prêt à tout pour réussir à atteindre son but.



Nick Gardel - « Rien ne presse »

Une histoire avec un peu d'humour noir… Mieux vaut prévenir... ou pas !!



Arnaud Codeville - « Deux nuits »

Une intrigue gore et effrayante. Vous vivrez vos week-ends en famille différemment !!



Michael Fenris - «  Aspiration »

Le démarchage à domicile peut-être une bonne opportunité pour trouver des solutions aux problèmes.



Lawren Schneider - « Gourmandise »

À déguster lentement, et délectez-vous de cette explosion de saveurs. L'auteur vous emmène vers une fin surprenante alors laissez-vous guider par le chef…



Valérie Dufourd - « Dominique... nique... nique... »

Vous avez sûrement la chanson dans la tête !! Il faudra pourtant attendre la fin pour découvrir une version spéciale.



Frank Klarczyk - « Le jouet »

Si vous avez une âme d'enfant, alors cette histoire est pour vous !!



Céline Saint-Charle - « L'homme en noir »

Laisse à réfléchir sur… « et si »… sans penser aux conséquences de la vie.



Sébastien Vidal - « Le black billy goal »

Le « cowboy » des temps modernes...



Katia Campagne - « Échappée belle »

Une bouffée d'oxygène avant le déclin.



Nicolas le Breton - « Une soupe de scorpions »

Hier c'était toi, aujourd'hui c'est moi… La roue tourne…



Lou Vernet - « L'autre nom »

Une histoire prenante, émouvante et terrible. « Heureux celui qui meurt d'aimer » comme disait Louis Aragon.



Théo Lemattre - « Ce qu'il pouvait m'arriver de mieux »

La citation De Lamartine me semble toute à fait adéquat à cette nouvelle « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».



Ilona Troadec - « Apnée »

Cette histoire nous entraîne dans le harcèlement scolaire.



Anthony Signol - « Woods sweet woods »

La terrible confession d'un condamné à mort face à un prêtre.



Laissez-vous tenter par ce recueil de nouvelles toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Tous les bénéfices sont reversés à l'association "Pour l'amour des livres ».
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Pax Germanica, tome 1 : Les âmes envolées

Salut les Babelionautes

Je m'étais offert les deux tomes de Pax Germanica lors des Imaginales il y a quelques années mais je les ai laissés dans ma Pal trop longtemps.

C'est un curieux Univers Steampunk que nous a concocté Nicolas le Breton, avec des personnalités connues sorties des limbes de l'Histoire.

En Premier lieu Louis Lépine, Préfet de police et à qui on doit le Concours qui porte son nom.

Mais c'est une France que je n'aurais pas aimé connaitre, au milieu de la première Guerre Mondiale, nous allons suivre divers personnages se livrant a une lutte secrète qui va les emmener de Paris jusqu'au Tibet.

Bien sur l'Allemagne est le mal incarné, avec des savants à moitiés fou, qui cherchent par leur invention a lui donné la maitrise du Monde.

D'un côté j'ai bien aimé et de l'autre certains passages m'ont ennuyés, mais j'espère que le tome deux relèvera l'ensemble car je vais bien sur le commencer aussitôt posté mos avis.

Pour une fois je n'ai pas à remercier un traducteur.
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D'encres et de sang - 2018

Les 19 et 20 mai 2018 aura lieu, pour la seconde année, le salon du livre « Rencontre d'encre » de Tulle, en Corrèze, organisé par l'association Pour l'amour des livres. Bon nombre de personnes savent à quel point ce salon a été spécial, grandiose, incroyablement surprenant l'année dernière. Lecteurs et auteurs indépendants se sont retrouvés ensemble et la magie a opéré. Une complicité est née qu'elle soit entre auteurs, entre lecteurs, ou entre auteurs et lecteurs. À la fin de la première journée, nous étions déjà devenus une bande de potes. À la fin du week-end, nous nous sommes quittés les yeux pleins de larmes, les mouchoirs à portée de nez, avec une seule question en tête : c'est quand que l'on recommence ?



Et bien c'est reparti. Quinze auteurs, quinze nouvelles, un recueil et un salon qui se profile à l'horizon, l'année 2018 débute par une averse de bonnes nouvelles. le recueil est déjà disponible en précommande, et ce, en quantité et durée limitées.



La couverture ferait penser qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles exclusivement d'horreur. C'est le cas pour certains auteurs. Mais il y a aussi beaucoup de douceur. de dénonciation. de prise de position parfois. Il y a surtout une diversité des styles, des genres et des sujets abordés qui rendent ce recueil totalement atypique, presque collector. Oui complètement collector, en réalité.



Quinze auteurs. Quinze nouvelles. Quinze styles et sujets différents. Voilà ce que l'on trouve dans ce recueil. Il y a évidemment un avant-gout de colonie de vacances pour tous ceux qui sont allés au salon l'an dernier. Mais c'est surtout un recueil de qualité que l'on a entre les mains. Des nouvelles toutes plus originales les unes que les autres, qui nous font voyager, rêver, pleurer, rire, angoisser et même chanter. Tous les bénéfices seront reversés à l'association Pour L'amour des livres. Autant dire qu'en achetant ce bijou, c'est un coup de pouce pour les auteurs indépendants promus par ladite association, que vous donnez. Que de bonnes raisons donc !
Lien : https://surlestracesde.wordp..
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Pax Germanica, tome 2 : Les coeurs enchaînés

Pas sûre d'avoir saisi toutes les subtilités de l'intrigue. Quelques longueurs mais une écriture un peu surannée qui a su m'emporter dans un univers foisonnant aux multiples dimensions. J'aurais préféré plus de simplicité et des personnages moins... compliqués, je crois. On a si peu revu Lépine...
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Sherlock Holmes aux Enfers

Dans ce pastiche, mon détective favori est convoqué aux Enfers pour résoudre des meurtres: des âmes sont assassinées et disparaissent à jamais, échappant ainsi à leur damnation éternelle mais aussi à tout possible Après. Guidé par Phosporos, Sherlock reçoit l'aide de Watson, mais pas du "bon"! Dans cet Enfer dantesque, démons et déchus croquent la pomme pour échapper à leur condition. J'avoue avoir été tentée moi aussi, mais je l'ai tout de même terminé!



Challenge ABC 2020/2021
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ChronoPages - Morceaux choisis

S'il en fallait une, ce recueil est donc une preuve par cinq - où plutôt par quatre en ce qui me concerne - que la littérature de genre à la française à de beaux jours devant elle.

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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D'encres et de sang - 2018

J’aime beaucoup les nouvelles, elles se lisent facilement, entre deux romans, ou entre deux stations de bus. Dans ce recueil, il y en a pour tous les goûts ; du rire au glauque, des larmes aux frissons, j’ai découvert des auteurs et confirmé mon affection pour d’autres. Voici un petit tour des plumes :



⇒ Malbouffe de Cédric Péron



Un petit message subliminal très bien imaginé sur les « bienfaits » de la bouffe industrielle. Trop court, j’en redemanderais bien une part. Réveillez vous bordel !



⇒ Rien de presse de Nick Gardel



Plume au langage directe et sans bavures, seulement sur la fin ! Prêts à tout et revirement de situation, ses personnages sont sans pitié, je découvre l’auteur Nick Gardel et ses écrits bien menés.



⇒ Deux nuits d’Arnaud Codeville



Belle plume malgré une histoire plus que gore. La parfaite jeune fille modèle part en week-end avec son amoureux parfait.. C’est sans compter sur la rencontre avec la famille cannibale. N’étant pas pas une adepte du genre, l’hémoglobine présente fait son effet ! j’ai encore le goût des boyaux sur la langue.. Bravo.



⇒ Aspiration de Michael Fenris



Nouvelle absurde et franchouillarde : quand deux paysans à moitié alcooliques se disputent, ça fait des tâches. Lecture facile et sympa.



⇒ Gourmandise de Lawren Schneider



Malgré un dialogue amoureux trop mielleux trahissant une entourloupe de madame sentie à 15 mètres, je n’aurai pas imaginé de suite la farce de monsieur.. Tous des salops machiavéliques ? Bref, c’est bon.



⇒ Dominique… nique… nique… de Valérie Dufourd



Celle là, m’a bien menée en bateau. Avec un prénom mixte, il faut s’attendre à une surprise. J’ai eu beau être attentive sur toute ma lecture, un adjectif non accordé en début dès les premières pages – voulu ou non – m’a mis le doute jusqu’à la fin. Intrigue bien menée, belle pirouette finale, j’ai adoré !



⇒ Le jouet de Frank Klarczyk



Histoire fantastique de deux gamins qui s’amusent avec le modélisme du père, une histoire ouverte à d’autres « portes », assez surnaturelle, bien menée. Et si notre monde reposait dans les mains de gamins ?



⇒ L’homme en noir de Céline Saint-Charles



Le destin sans fin d’une femme qui voyage.. dans sa vie ou ses vies. Peut-on changer un détail sans que le reste change et sans faire du mal à notre entourage ? Très bien ficelée, cette courte nouvelle devrait nous faire réfléchir. Petit coup de coeur.



⇒ Le Black Billy Goat de Sébastien Vidal



Du bon et poussiéreux western, une histoire bien ficelée et un final sans retour. Un auteur à découvrir.



⇒ Échappée belle de Katia Campagne



Pas de sang, pas de boyau… mais tellement d’amour. On ne peux qu’aimer et verser une larme .. Papy & Mamy, je vous aime. Et Katia aussi ♥



⇒ Une soupe de scorpions de Nicolas Lebreton



Bon, toutes mes confuses, mais je suis passée à côté.



⇒ L’autre nom de Lou Vernet



Très court SOS d’un malade qui n’ose pas parler, plutôt partir, tristement.



⇒ Ce qu’il pouvait m’arriver de mieux de Théo Lemattre



Très – trop courte nouvelle. Un triste message d’amour, suite à une rupture : des regrets, des remords puis, un au-revoir. C’est fini. J’ai d’autres livres de Théo, je poursuivrai avec un roman, car bien que triste, la plume est belle 🙂



⇒ Apnée d’Ilona Troadec



Style très jeune et langage un peu abrupt, traitant de mal-êtres de jeunes. Malgré l’application de la jeune auteure et une plume qui fait bien ressortir les émotions d’ados, je n’ai cependant pas accroché.



⇒ Woods sweet woods d’Anthony Signol



Dernières confessions d’un condamné à mort à un homme d’église. Irritant, les poils qui se dressent et un final qui frôle avec le fantastique. Je me suis vue allongée sur cette maudite table, merde !





Bien que la couverture laissait présager un peu plus de tripes à la mode hémoglobine, je ressors plutôt satisfaite de ce recueil. M’en vais chercher celui de l’an passé !

Sinon les auteurs, un nouvel opus pour 2019 ?
Lien : https://felicielitaussi.word..
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