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Critiques de Nicolas Leclerc (341)
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Le manteau de neige

Une nuit, une femme se lève et tue son mari, un homme brutal. Aussitôt après, elle retourne dans l’état catatonique qui est le sien, depuis trente ans. Elle est la grand-mère de Katia, une adolescente. Elles ne se connaissent pas, mais l’existence de la jeune fille bascule lorsqu’elle se rend, avec ses parents, dans la ferme de ses aïeux. Alors que Katia lutte, depuis son enfance, contre une maladie rare, qui lui interdit tout contact physique : l’haptophobie, elle est, maintenant, assaillie par des fantômes. Pour s’en libérer, elle tente de découvrir l’histoire de ses ancêtres.





C’est un livre qui n’est pas fait pour moi et mon esprit cartésien, pourtant, je l’ai adoré. Il traite de fantômes, d’apparitions, tout ce qui ne m’attire pas, habituellement, mais sa construction sous la forme d’un thriller a vaincu mes préjugés. J’ai été emportée par le suspense, je l’ai dévoré comme une enquête… paranormale. J’ai cru à ces phénomènes, le temps de ma lecture, et Nicolas Leclerc a même réussi le pari d’ébranler mes certitudes. Et si, c’était plausible ?





Au-delà des croyances, l’intrigue est époustouflante. Katia cherche en elle les explications des apparitions qui prennent le contrôle de son corps, pendant que sa mère, Laura, enquête sur le passé. Quelle malédiction pèse sur la famille Devillers ? Quels sombres secrets, la ferme enferme-t-elle ? Katia a des visions sur des disparitions inexpliquées et sur des scènes violentes de vengeance. Son esprit semble abriter un démon et un ange. Sa maman pense que ce sont des conséquences de sa maladie. L’adolescente aimerait croire à cette hypothèse, mais elle sent que l’origine est occulte.





Comme souvent, à cet âge, la communication est compliquée entre la mère et la fille...





La suite sur mon blog


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Le manteau de neige



Une belle couverture pour ce premier roman paru au "Seuil".

C'est un roman qui allie surnaturel (fantômes) et horreur. Je ne doute pas de l'admiration que doit porter cet auteur quadragénaire à la littérature de Stephen King en particulier.

Une adolescente, Katia, est la proie d'une maladie psychologique rare, et de psy en psy ,sa mère va essayer de la guérir. Tout cela passe par des épisodes paranormaux émaillés de violences jusqu'à un final dantesque. Tout cela se passe dans un Jura enneigé.

Ames sensibles s'abstenir, mais pour les adeptes du genre un bonheur de lecture. Merci aux Eds du Seuil et à Amazon pour leur confiance.
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Le manteau de neige

Amatrice de thrillers, polar un peu (beaucoup) détraqués, me voilà embarquée, déjà emmitouflée dans mon plaid.

Je découvre une phobie pas cool "haptophobie" déjà je dormirai moins bête. Mais visiblement Katia n'en n'est pas atteinte pour rien... Et voilà que Katia voit des fantômes ! Ok, ça promet un bon moment.

Des secrets de famille ? De plus en plus intéressant ! Une ambiance et des paysages gris et glacés qui ne donnent pas très envie d'un week-end dans le Haut-Doubs et je plonge dans une histoire menée de main de maître. Il faut dire que mamie, catatonique depuis 20 ans qui trucide papi, ça campe bien une intrigue !

Pour un premier roman, Nicolas Leclerc est bluffant. Références paranormales (une de mes passions)solides pour aboutir à un roman au style vraiment prenant en évitant les pièges du surnaturel grotesque. Je vais lire ses autres romans.

Mais ce n'est que mon avis!
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Le manteau de neige

Katia a été diagnostiquée haptophobe, elle refus le moindre contact. Pour cette jeune fille de 16 ans le quotidien n’est pas facile et elle se réfugie dans ses passions, le dessin, la peinture et la photo.

Un jour, Louise sa grand-mère est sortie de son état catatonique dans lequel elle est depuis plus de vingt ans, s’est emparée du couteau de chasse et a tué son mari sans la moindre hésitation. Elle a déposé l’arme dans l’évier et a repris sa place dans la cuisine comme si rien ne s’était passé.

Alors qu’elle se rend dans la ferme isolée de Vuillefer de ses grands parents, elle commence à avoir des visions. Ses parents Laura et Alexandre font tout pour essayer de l’aider, ils l’emmènent voir des médecins et tous les guérisseurs possibles mais son état se dégrade de plus en plus. Pour aller mieux elle va devoir faire face au passé familial.



Un petit nouveau dans le thriller français puisqu’il s’agit du premier roman de Nicolas Leclerc.

Histoire bien ficelée avec un petit coté surnaturel qui aurait pu me déranger car je ne suis pas une adepte de ce genre mais qu’il a très bien su doser. Le suspense a pris le dessus. Ce roman met en avant le poids que peut avoir le passé.

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Le manteau de neige

Et hop, fini....envoyé gentiment par Editions Points ,deux jours avant de rencontrer Nicolas Leclerc - auteur avec aussi le concours de PAGE des libraires à l'hôtel okko à Lyon dans le cadre du festival Quais du Polar.

Un grand merci pour cet entretien particulier, convivial avec une dizaine de lecteurs.

Lauréat du salon Sang d'encre de Vienne en 2020, j'avais vu passé l'info en vrac et pas insisté... Et bien j' aurai du, même si l'accroche au dos vous parle d'un "Shinning franc-comtois" ( on en a bien ri du coup aussi pendant la rencontre 😉😂) et bien sortez cette idée de votre tête, c'est bel et bien Nicolas Leclerc qui vous écrit un roman où se mêle le fantastique, la rudesse du climat jurassien et une intrigue rondement menée.

Belle découverte, au niveau de l'auteur même et ce premier roman est idéal pour la saison, vous allez grelotter par empathie forcément.

On découvre Katia, jeune fille de 16 ans, et tout ce que ça implique parfois : conflit avec ses parents, mal être mais Katia souffre d'haptophobie de surcroît, elle ne tolére aucun contact.

Suite au meurtre tragique de son grand-père, dans la ferme natale au fin fond d'une forêt jurassienne, la famille va exploser...

Katia va ressentir des choses, voir des personnes, qu'elle seule voit... Vous l'aurez compris, le fantastique apparaît sous la forme de fantômes... Loin de tous les clichés en plus, parce que l'on se pose même pas la question de savoir si ça existe ou non, la question latente tout au long de la lecture c'est pourquoi ?!

Les réponses se dévoilent jusqu'à la fin, c'est haletant et on l'a va découvrir les liens entre les générations, les charges émotionnelles, familiales qui peuvent survivre et perdurer à travers les années...

Poignant, redoutable, je le répète une belle découverte...

À travers notre échange, des points communs, et en plus il écoute Marc Richter en écrivant.... Je valide assurément...

Le clin d'œil à la ville de Besançon et sa splendide librairie L'intranquille, j'aime...

MERCI
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Le manteau de neige

Un roman policier, aux nombreux suspens au fil des pages et de la lecture, est axé autour d'une famille qui nous donne des frissons dès le début, avec comme personnage principal, Katia Devillers, fille d'Alexandre et de Laura, atteinte d'haptophobie. Tout se passait bien pour cette famille malgré la maladie de leur fille jusqu'au jour de l'enterrement du grand-père paternel de Katia. C'est à partir de ce moment que leur vie de famille va être chamboulée. Des visions, les dessiner et voir des fantômes, tel sera le quotidien de Katia. Au fil des pages, de nombreuses personnes vont aider cette jeune fille à comprendre ce qui lui arrive : elle veut chasser ce mal et percer les secrets que ses visions lui montrent. Plus on avance dans le roman, plus on a envie d'en découvrir davantage, mais quel est ce secret sombre qui la hante ? Dans cette longue et sombre quête, Katia découvrira les secrets sombres de sa famille, au risque de perdre des membres de son entourage. Son principal confident ira jusqu'à perdre la vie pour que les malheurs quotidiens de Katia cessent. Au-delà, des secrets sombres que l'auteur veut nous pousse à découvrir grâce au suspens continu, il semble nous transmettre un message : trouver du positif dans le négatif vécu. C'est ce que va accepter Katia.



Point important à souligner : ce roman policier dispose d'une version à gros caractères permettant une lecture facilitée et adaptée pour différents troubles : malvoyance, fatigue visuelle, troubles de de l'apprentissage, troubles cognitifs, troubles DYS, dyslexie, dystrophie, TDA/H et alphabétisation, FLE
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Le manteau de neige

Katia 16 ans vient d'hériter de la maison de son grand père décédé de manière brutale . Elle souffre depuis toujours d'une maladie qui empêche tout contact et d'hallucinations. En entrant dans la maison son monde va exploser et elle va découvrir avec l'aide de sa mère quels sombres secrets recèle sa famille .

J'ai beaucoup aimé cette histoire . Une écriture fluide et addictive et une histoire prenante . En plus elle se passe dans mon département qui est le Doubs et non le jura comme indiqué dans plusieurs commentaires.

Si vous aimez les fantômes cette histoire est faite pour vous . Bonne lecture
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Le manteau de neige

Le prologue est un coup de poing, un direct au foie qui, déjà, marque le début d’un travail de sape qui va se poursuivre jusqu’à la fin du roman. On est cueilli à froid, et, déjà, l’arbitre nous compte.



Ensuite s’ouvre une deuxième phase, pendant laquelle, méfiant, on reste bien à l’abri derrière ses gants. On maintient la distance. Pas envie de retourner au tapis, pas maintenant, pas si tôt. L’auteur pose alors le décor – une vieille ferme, une famille abonnée aux secrets, une adolescente qui, en plus de se débattre dans les affres classiques de cet âge, découvre qu’en plus, elle voit des choses que les autres ne voient pas.



Oui, mettons un nom : elle voit des fantômes. Là, sincèrement, j’ai eu un moment de doute. Les histoires de fantômes, ce n’est pas mon truc. Ni en livres – je n’ai pas souvenir d’en avoir lu -, ni en films – j’en profite pour réaliser que, jamais, je n’avais accolé le mot « fantôme » à Shining.



Mais, en fait, c’est quoi, un fantôme ? Une entité que la plupart d’entre nous ne voient pas, restés coincés pour une raison ou une autre entre la vie et la mort. Transparence, invisibilité. Bref, quelque chose qui est proprement indescriptible. Mais que Nicolas Leclerc a décidé de décrire. Les premières scènes « avec » me laissent un peu perplexe. S’il doit y avoir une montée en puissance, en pression, comment l’auteur va-t-il s’en dépatouiller ?



Et puis, vers le milieu du livre, tout cela s’efface. Les fantômes, ici, sont un autre nom pour héritage, transmission, génétique, peut-être. Inscription dans le patrimoine génétique familial des actions, bonnes ou mauvaises, des ancêtres. Chronogénéalogie, donc ?



Et l’on revient, du coup, à une histoire à la fois plus simple, plus universelle, je dirais même plus consensuelle. Nul, aussi cartésien soit-il, ne peut évacuer d’un revers de la main les questions fondamentales que ce livre soulève. Mes parents, mes ancêtres, que m’ont-ils transmis ? En tant qu’individu, je suis évidemment unique et singulier, mais je ne peux pas, pour autant, nier que je suis aussi le produit d’une lignée, d’une transmission. Génétique, culturel, de l’inné, de l’acquis.



Ce livre porte donc, d’un côté, la question du « fils du monstre », et jusqu’à son paroxysme.



Mais, en même temps, Katia est aussi – d’abord ? – une adolescente. Qui cherche sa place, à l’école et, naturellement, vis-à-vis de ses parents. Un père « point de repère », une mère « point de crispation », quand il faut prendre son envol et adopter son propre point de vue. Alexandre – le père -, qui parait solide mais qui s’effrite petit à petit ; Laura – la mère -, ensablée dans ses contradictions mais qui se cimente au fur et à mesure de l’histoire. Écartelée, au départ, entre sa volonté de protéger sa fille et l’obligation d’accepter qu’elle a grandi. Comment apprendre à faire confiance à son enfant, alors que nos yeux le ou la voient encore si petit(e) ?



Le visible que l’on se cache à soi-même, l’invisible que certains voient malgré tout, l’amour qui enferme et l’amour qui libère, la violence qui marque autant les corps que les lieux, l’intérêt qui vient de l’altruisme et celui qui vient de l’égoïsme, la responsabilité et le devoir, la culpabilité et la frustration… Cette histoire est juste de celles qui font de nous des « autres », qui nous laissent de petites traces… nos propres fantômes ?



Ce livre est d’une grande richesse. En tout cas, moi, j’ai adhéré. Et vous ? Prêts à aller chasser les fantômes de l’histoire familiale, mais également de l’Histoire ?
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Le manteau de neige

Bien sûr la couverture est magnifique. Bien sûr c’est un premier roman exotique ( nous sommes dans le Haut-Doub, aujourd’hui et autrefois). Bien sûr le spiritismo-polar a le vent en poupe. Alors on aime bien l’héroïne et ses fragilités et ça se lit à tout allure. Après il faut aimer le genre et croire un peu aux fantômes. À partir de là on peut se laisser porter. Mais chez moi ça n’a pas pris. Dommage.
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Le manteau de neige





Tout d'abord je dois dire que je me suis lancé dans une lecture assez loin de mes centres d'intérêt habituels. Car, un thriller qui mélange l'haptophobie (l'impossibilité pour le malade de toucher ou d'être touché, la phobie du contact) et la chasse aux fantômes ! Un  peu trop "border-line" pour moi. 



Seulement voilà, j'ai beaucoup aimé "toujours vivantes" et "la bête en cage" de Nicolas Leclerc, ses romans suivants, ancrés dans l'actualité du moment ( parcours chaotique de migrantes, et trafic de drogues pour l'autre). Et convaincu du talent de Nicolas Leclerc, je voulais lire son premier roman.



Ici, on trouve déjà son style nerveux, une écriture rageuse qui crie la violence, la dépravation, à travers des phénomènes surnaturels, des apparitions de poltergeist (fantômes violents... oui oui... car il en existe aussi des bienveillants...) et des phobies inexplicables... 



Alors, tout commence à la ferme de Vuillefer, dans le Haut Doubs, Jura, un milieu montagnard que connait bien l'auteur et qu'il écrit magnifiquement.  "Travelling" sur l'histoire d'une famille, les Devillers. Tout commence quand le grand père, Etienne, se fait égorger par sa femme, qui pourtant vit depuis vingt ans dans un état de prostation catatonique... elle ne s'est levée que pour assassiner son mari. A l'enterrement, la petit fille, Katia, 16 ans, va ressentir un malaise et rentrer, en quelque sorte, en possession...



 A partir de là, on quitte le sol enneigé et poisseux, et l'auteur nous emmène dans des chemins de traverse bien sombre de l'âme humaine, les mémoires enfouies sous les traumatismes, l'histoire de ces montagnes, lieu de passage vers la liberté ou vers l'enfer, la guerre, la résistance prétextes à l'expression des perversités et de l'ignominie, des meurtres et disparitions inexpliquées... la mémoire jaillit sous forme de spectres, pourquoi pas...



Les héritiers de la ferme, Alexandre le fils, Laura sa femme et Katia atteint d'Haptophobie vont se battre contre des fantômes familiaux, et retendre le fil de leur histoire bien réelle...



C'est une dure lutte, une lecture parfois déroutante, j'ai eu du mal à y croire... la deuxième partie du roman nous réconcilie avec la raison, l'Histoire et de façon plus sensée avec les causes psychologiques de ses apparitions et de la maladie de Katia.



Je conseille cette lecture à ceux qui ont aimé "shining" de Kubrick, ou les fans de Stephen King, voire Edgar Poe. Pour les autres, passez aux deux romans suivants (cités plus haut) qui ont toutes les qualités de bons thrillers, dans un style très différent !
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Le manteau de neige

Mon avis :





"Le manteau de neige", premier roman de Nicolas Leclerc est une plongée en apnée dans l'enfer de l'haptophobie, entre la souffrance de Katia, 16 ans, atteinte de cette terrible maladie et pour qui le moindre contact physique est une torture et la douleur de sa mère, impuissante à l'aider. Imaginez ce que peuvent vivre un enfant qui ne supporte pas les bras de ses parents, imaginez ce que peuvent ressentir des parents qui ne peuvent pas prendre leurs enfants dans leurs bras. Voilà où vous mettez les pieds en ouvrant ce livre. Mais ce n'est pas tout.



En effet, Katia se découvre également un don très spécial et très effrayant : elle peut voir les morts. Tout comme le petit Cole dans Sixième Sens (impossible de ne pas faire le parallèle), elle est d'abord terrifiée par ces visions d'outre-tombe. Il va donc lui falloir apprendre à vivre avec tout en découvrant pourquoi elle souffre d'haptophobie afin d'entamer le processus de guérison pour espérer retrouver une vie normale.



Ce roman m'a littéralement prise à la gorge, m'a bouleversée et m'a captivée du début à la fin. Si le style est un peu simple, à la Young adulte, l'histoire est tellement prenante et tellement bien menée que cet infime bémol devient vite un tout petit point à l'horizon. Le personnage de Katia est tellement attachant, tellement touchant, qu'elle va me hanter longtemps je pense. Elle entre directement dans la catégorie des personnages qui vous marquent et vous laissent une empreinte indélébile.



Quant au côté fantastique, n'en n'ayez surtout pas peur. Il est parfaitement dosé et ne tombe jamais dans l'excès. L'auteur a maîtrisé son histoire de bout en bout et a su créer une véritable ambiance dans son roman. Il a également su faire extrêmement bien ressentir les émotions, la souffrance des personnages. La fin ? Je n'en dirai mot pour ne pas spoiler et ne rien gâcher de votre future lecture. Mais vous l'avez sans doute compris, ce roman est un coup de cœur.



Merci beaucoup aux Editions Seuil pour cet envoi et merci à Séverine Lenté du groupe Il est bien ce livre pour cette jolie découverte.
Lien : https://myleunelectures.blog..
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Le manteau de neige

Un manteau de neige.

Qui recouvre les forêts du Jura.

Qui enveloppe la nature de sa douce blancheur.



Un manteau de neige.

Qui " recouvre une forêt mentale."

Une enveloppe protectrice.

Se protéger des autres.

Une cellule d'isolement dans son espace mental.

Un refuge.

Mais s'isoler

Construire un mur.

Un mur entre soi et les autres

Un mur pour se protéger. La barrière de la peau. Le refus du toucher.

Un mur pour se protéger de soi.

Une cellule. Une prison.



Katia est prisonnière.

De son corps. Personne ne peut la toucher.

De son esprit. Quand d'autres en pressent le contrôle.

Une prison de chair et d'os pour des barrières mentales.

La communication par la pensée pour rompre l'isolement corporel.



Katia est prisonnière d'elle-même.

Elle devra casser les murs de sa prison.

Se livrer pour délivrer.

Pour se délivrer.



"Le manteau de neige est un roman de l'enfermement. Les personnages sont tous prisonniers, des espaces ou du temps, physiquement ou mentalement, d'eux-mêmes ou des autres.

Le récit lui même se retrouve quelques fois otage de situations convenues et attendues ou de personnages, dont l'analyse de la personnalité et de relations manque de densité.

Le lecteur, quant à lui, est également un temps enfermé dans un roman fantastique qu'il envisageait policier.

L'Esotérisme enveloppe le récit jusqu'à l'envahir, recouvre la logique jusqu'à la faire disparaitre.

Un manteau de neige .



Cependant, l'auteur déverrouille les portes des genres et les manie subtilement, libérant le récit des cases de genre et le lecteur de sa zone de confort ; le fantastique devenant la clé de la logique du roman. Nicolas Leclerc , auteur prometteur de ce premier roman possède les clés pour s'ouvrir à une belle carrière littéraire
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Le manteau de neige

Pour son premier roman, Nicolas Leclerc nous offre quelque chose de surprenant. Je n’avais pas vraiment lu le résumé, alors je fais une plongée en mer inconnue avec ce roman. Et ma surprise fût complète. Et agréable.



Katia voit des fantômes. Ce qui parait vraiment tiré par les cheveux. Mais Katia ne voit pas n’importe qui. Tout est lié. Immanquablement. Et si bien lié. Nicolas Leclerc manie parfaitement le suspense et l’attraction des mots sur le lecteur. Sans préambule, on se retrouve imprégné dans l’histoire, cherchant à en connaitre les moindres points le plus tôt possible. C’est addictif à souhait.



Je ne suis habituellement pas le public visé. Je suis très terre à terre et relativement septique en ce qui concerne le surnaturel. Pas que je n’y crois pas mais je suis du genre « je ne crois que ce que je vois ».  Cependant j’ai été happé. Pour vous dire, parfois après avoir lu tard le soir, je me retrouvé a angoissé à l’idée d’éteindre la lumière. Comme quoi, je ne crois finalement PAS que ce que je vois.



Dès le début Nicolas Leclerc y va fort, avec un prologue qui ne laisse pas de place au doute. Il va s’agir d’un thriller (qui s’avéra paranormal par la suite) haletant, captivant qui saura faire frémir le plus obtus des lecteurs. Il est impossible de fermer ce livre, dès l’instant où on le débute, on en désire le dénouement dans la minute. La tension augmente au fil des pages, faisant monter le suspense avant de finalement nous abandonner avec un dénouement surprenant et inattendu.



Un premier roman prometteur, qui m’a parfois fait penser à Maxime Chattam (je serais curieuse de connaitre les influences de Nicolas Leclerc) et qui promet du lourd, du très lourd pour la suite.
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Le manteau de neige

Le prologue nous met au bord de la nausée. Imaginez un peu…Etienne Devillers, âgé de plus de 80 ans, vit en ermite dans la ferme familiale, avec sa femme, Louise, qui est dans un état catatonique depuis plus de 20 ans. Sauf que….Louise va se réveiller quelques minutes, juste le temps d’égorger son mari, avant de reprendre tranquillement son état léthargique. Comment voulez-vous lâcher le bouquin après ça ? Et encore, ce n’est que le début…



Alexandre, qui n’a pas vu ses parents depuis 12 ans, assiste aux funérailles d’Etienne, qui n’est autre que son père, accompagné de Laura son épouse, et de Katia, sa fille de 15 ans. Katia est diagnostiquée haptophobe, elle ne supporte aucun contact physique. Elle aussi vit à l’écart de tout le monde, un peu comme Etienne, n’ayant qu’une seule amie au collège, Elodie.



Le testament du vieil homme désigne Katia comme légataire. Elle hérite donc de la ferme. Lors du récurage de cette dernière (il faut bien nettoyer le carnage…), Katia vit une expérience inédite : la vision d’une figure féminine et un flash back dans un passé totalement inconnu pour elle la propulseront dans une terreur sourde.



Crise de démence ? Apparition ? Folie ? Évolution de sa maladie ? Fantôme ? Katia l’ignore. Lucie, avide d’aider sa fille, ne sait plus s’il faut faire appel à un psy ou à un exorciste. D’autant que le phénomène se reproduit de retour chez eux.



Un livre inlâchable, qui vous fera passer une nuit blanche, je vous préviens ! Une fois attaqué, il vous obsèdera jusqu’à ce que vous tourniez la dernière page. Et même après ! C’est un thriller, mais pas que. Il soulève beaucoup de lièvres, l’air de rien, et nous fait nous poser une multitude de questions sur l’héritage familial, le subconscient et bien d’autres sujets que je préfère taire pour vous laisser la surprise de la découverte. Je ne savais pas du tout où je mettais les pieds, je ne me doutais pas de la tournure qu’allaient prendre les évènements.



L’ambiance est malsaine, glauque, oppressante à souhait. L’auteur s’amuse avec le lecteur, qui perd la boussole, ne sachant plus qui et que croire. La construction est d’une redoutable efficacité, la plume nette et tranchante. Le rythme augmente progressivement jusqu’au final haletant et éblouissant. Je ne m’attendais pas à un tel twist, j’avais pensé à tout sauf à ça ! Et ça matche ! J’ai été bluffée.



Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde durant cette lecture, bien au contraire ! C’est une très belle découverte que je recommande à tous les amateurs du genre. Allez-y, foncez, ce roman est une bouffée de fraîcheur dans le monde du thriller.



#LeManteauDeNeige #BePolar #EditionsDuSeuil #NicolasLeclerc



Je remercie les Éditions du Seuil et BePolar pour cette lecture.
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Le manteau de neige

Ca n'engage que moi : Encore un thriller avec des fantômes.... mais c'est une première pour l'auteur et c'est plutôt réussi.

Une histoire de familles, des meurtres sauvages, des disparitions inquiétantes et au milieu de tout cela une jeune adolescente perturbée, qui cherche à comprendre. Le début traîne un peu pour que l'histoire se mette en place mais lorsque ça démarre, c'est tout schuss.

Mouvementée, chaotique, l'histoire est pleine de rebondissements, la piste noire n'est pas loin et il faudra tout le talent des personnages et la plume de l'auteur pour vous faire aimer le ski hors piste.

A lire si vous aimez le froid, les sensations et les histoires de revenants.

Lecture à renouveler dès que possible.
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Le manteau de neige

Un roman venu du froid mais en France? Entre thriller et mysticisme? Le manteau de neige semble être très casse-gueule. Entre surprise et plaisir coupable, ce roman noir se dévore tel un page-turner. Redoutable & profond. Un papa, une maman, une adolescente aux prises d’un démon familial, dans une ambiance feutrée, entre récit psychiatrique, récit fantasmé, colère enfouie, jetez-vous sur ce livre. Les péripéties se suivent à un rythme (trop?) fou, le fil semble vouloir se casser à chaque instant, mais l’héroïne retient toujours l’attention.
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Le manteau de neige

J’ai lu Le manteau de neige de Nicolas Leclerc en tant que membre du jury pour l’élection du Meilleur Polar des éditions Points 2021-2022. Changement de registre (comparé au reste de la sélection) avec ce roman qui relève plus de l’horreur que du thriller ou de l’enquête policière. J’ai aimé aller vers un genre nouveau, d’autant plus que l’auteur parvient à nous entraîner dans ce mystère avec brio. J’avoue qu’au départ j’étais un peu sceptique : une maison hantée, des fantômes, une jeune fille souffrant d’haptophobie (peur du contact physique), des générations d’hommes violents et instables. Toutefois je me suis laissée porter par le décor jurassien et bisontin où j’ai passé quelques années et qui m’a permis de remémorer de bons souvenirs. Bien m’en a pris car rapidement ma curiosité a été grandement éveillée par ce récit paranormal où l’on croit dur comme fer à l’apparition des fantômes, la jeune héroïne medium m’ayant semblé tout à fait crédible. Je me suis rapidement prise au jeu de ce roman rythmé qui sait surprendre au bon moment. J’ai dévoré les dernières pages pour savoir comment tout cela allait se terminer. Le manteau de neige est le premier roman de Nicolas Leclerc. J’ai beaucoup apprécié sa plume qui laisse présager de bonnes prochaines lectures pour des frissons et du suspens « Made in Franche-Comté » !
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Le manteau de neige

Bon , et bien , voilà , je me trouve au pied de mon Everest avec ce commentaire à rédiger. Non pas le drame de la " page blanche " , non , mais l'embarras ...En fait , je me demande pourquoi ce livre m'est tombé dans les mains , comment j'ai fait pour ne pas abandonner et , au final , comment il a pu me laisser une impression pas si négative...Vous êtes perdus ? Pas de panique , moi aussi et , à bien y réfléchir, c'est tout de même moi le plus ennuyé en ce moment ; vous , vous pouvez toujours " passer à autre chose ..." .

Je reprends calmement . La couverture de ce roman m'attire . La quatrième de couverture me fournit suffisamment d'éléments pour espérer un bon thriller , bien noir , " à point"comme je les aime ...Pensez- donc , " les amateurs de grand frisson vont adorer " . C'est marqué ! " Adjugé , c'est vendu !"

Je vous parlais de mon " Everest " , c'était un peu prétentieux car l'action , elle va se dérouler...dans cette merveilleuse région qu'est le Jura . Enfin merveilleuse , tout dépend du point de vue car si l'on se rapproche de la ferme du Haut - Lac , près de Vuillefer , " ça pique " vite !!! La mort rôde et ...quelle mort . Bon , jusque là , ça va . Enfin , ça va , faut vite le dire . Mais quand la famille vient pour l'enterrement , ben , ça ne va plus aller , oh mais plus du tout .

Et c'est là que je me rends compte que j'ai mis les pieds dans autre chose qu'un thriller .Pour être noir , ça l'est , mais lorsque les fantômes , l'horreur , les spectres ,les épisodes paranormaux , l'invraisemblable se manifestent , je sors de ma zone d'intérêt et ...je me pose des questions . Qui suis- je ? Où vais - je ? Quelle attitude adopter ? Continuer ou renoncer ? Je me " hisse " courageusement , sans passion excessive , je dois bien l'avouer , jusqu'à la fin de ...la première partie .Bon , t'as pas fait tout ce chemin pour t'arrêter ici ,tout de même . Bon . Deuxième partie . Ouf . Plus " terre à terre " , plus réaliste ( enfin , un peu ) et on arrive au " sprint final ", ça recommence , je m'en sors sain et sauf mais tout de même moralement ébranlé . Et là , une ( petite ) lumière se met à clignoter dans mon cerveau " tourneboulé " pour me dire qu'il n'est pas si mal ce bouquin mais que , visiblement , il ne convient pas à mes envies habituelles , les pieds sur terre , avec des gens " tristement" réels . Affronter les affres du passé et , pour cela faire appel à l'au - delà ne constitue pas , pour moi , quelque chose de suffisamment rationnel .

Je me suis donc dérouté, induit en erreur par les " présentations visibles " de l'objet , j'ai souffert mais pas au point de renoncer , la méprise m'a joué un tour mais pas jusqu'au divorce .

Et puis , les vrais amateurs ont , pour la plupart si j'en crois leurs critiques , adoré. Tant mieux . le désintérêt vient plus du fait que je n'apprécie pas ce genre ( j'associe à ma réflexion celles d'autres amis babeliotes ) plutôt que de l' éventuelle mauvaise qualité du roman. Voilà donc l'explication de mon embarras . Ai - je le droit de dire qu'un roman est " mauvais " tout simplement parce que je n'apprécie pas la littérature" fantastico-paranormalo- violente ? " . Non . Je laisserai donc la voie ouverte aux amateurs et je m'interdis de noter , ce ne serait pas objectif , voire malveillant.

C'est le premier roman de cet auteur à qui je souhaite " bonne route " , mais je ne l'accompagnerai pas dans ses prochaines tribulations si elles prennent le même chemin . Je pense qu'un petit effort pourrait toutefois aussi être réalisé quant à la qualité de l'expression mais j'ai beaucoup aimé les personnages de Laura et Katia , en perpétuelle évolution tout au long du roman .Mais les fantômes, non , ils me font trop peur , surtout ceux - là !!!! Pour tout vous dire , moi , aprés 18 heures , je ne sors plus de la maison .Vous non plus ? Ah , ben c'est étrange çà . Comment se fait - il ? Vous avez peur des revenants , vous aussi ?
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Le manteau de neige

Le manteau de neige jurassien n a pas réussi à m entraîner jusqu au bout... Moi qui suis franc comtoise pourtant.... J ai abandonné la lecture je pensais y trouver du rythme une histoire faite de complexité en tt cas quelque chose qui m emporte... Besançon dans les livres c est pourtant beau car C est ma ville de coeur....
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Le manteau de neige

Katia, jeune fille, fragile, se rend avec ses parents dans la ferme de ses grands-parents où le meurtre plus ou moins étrange de son grand-père a eu lieu ! Cet événement va alors changer beaucoup de choses dans la vie de cette famille.... Katia va vivre une expérience étrange qui remettra en question le passé, présent et même futur de cette famille !

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Un thriller que je qualifierai de psychologique sur fond de surnaturel addictif, entraînant, bien écrit, facile à lire avec un prolongue qui donne le ton.

Une ambiance oppressante, malsaine, une ambiance que j'ai apprécié au vue du thème de ce livre !

L'auteur, Nicolas Leclerc maîtrise son sujet, il l'amène subtilement, avec intelligence, sans trop en faire, et sans que ce côté surnaturel ne prenne le dessus!

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Moi qui ne suis pas forcément fan de surnaturel dans mes lectures, surtout dans les thrillers/polars, je suis très difficile concernant cet aspect, et bien je dois dire que j'ai adoré ma lecture ! Puis bon, j'avoue que le côté esprit, fantôme m'attire beaucoup, d'ailleurs si vous avez des lectures qui aborde ce thème dans des thrillers/polars je suis preneuse !

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Une lecture de saison, un page-turner efficace qui conviendra à un grand public !

Aux esprits irrationnels, ce livre est fait pour vous !

Aux esprits cartésiens, ce livre est également fait pour vous, et pourrait remettre en question votre façon de penser 😉
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Premier quart du livre

1. Dans quel département se passe l’action du début du roman ?

1. Hautes Pyrénées
2. Hautes Alpes
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