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Critiques de Nicolas Leclerc (333)
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La bête en cage

Le thriller court et efficace !!!



Quand des citoyens ordinaires, qui part un mauvais coup du sort : accident, chômage, crise économique…les drames humains devenus trop courants, flirtent avec le grand banditisme pour avoir l’espoir d’un avenir meilleur cela donne cette histoire.



Ce livre est terriblement addictif car finalement le lecteur peut se retrouver dans chaque personnage : un licenciement, une affaire familiale à gérer, des dettes, un divorce qui se passe mal, un mariage sans avenir…et d’un coup de l’argent facile, qui vous tombe dessus comme par miracle…mais les miracles n’existent pas.



Une spirale infernale sans fin pour tous, c’est violent mais réaliste, toujours juste…une pointe d’espoir à la fin, je dirais heureusement sinon c’est la déprime assurée, mais au delà de l’aspect fiction c’est juste une réalité, notre réalité et moi même vivant à la campagne, j’ai été particulièrement touché par la situation de Samuel.



L’histoire se déroule sur quelques jours, ça va vite très vite, comme leurs descentes aux enfers.



BREF…UNE HISTOIRE SOMBRE,TRÈS SOMBRE…MAIS TERRIBLEMENT ADDICTIVE.
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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La bête en cage

La bête en cage (2021) est un roman de Nicolas Leclerc. Samuel est un éleveur laitier du Jura. Pour rembourser ses dettes, il aide son oncle et son cousin à cacher de la drogue provenant de la Suisse. Mais la disparition d'une livraison va changer le cours de sa vie. Un thriller court et très efficace, diablement bien construit.
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La bête en cage

Dans une ferme isolée du Jura, Samuel élève des vaches. Malgré un labeur acharné, il n’arrive pas à rembourser ses dettes. Dettes qu’il a contractées à cause de sa famille et qu’il essaie d’éponger en acceptant le marché interlope que son oncle Claude lui a proposé : cacher dans sa grange des arrivages de drogue que son cousin Simon convoie et lui amène. Bref, une histoire de famille, avec tous ses problèmes, rancœurs et haines tenaces et mélangées en un terreau bourbeux. Sauf que le cousin tant attendu cette nuit-là, une sombre et froide nuit d’hiver, ne vient pas. Alors Samuel et Claude vont refaire tout le trajet de Simon en sens inverse pour découvrir sa voiture au fond d’un ravin, et avec elle son corps sans vie. Mais il n’y a plus trace de drogue, et cela ne fait rire ni Samuel ni son oncle : car Claude s’est associé à des durs, des gars de la mafia kosovar. Il va donc leur falloir retrouver rapidement la drogue. S’engage ainsi une course infernale dans les montagnes glacées du Jura, une course contre la montre pour survivre…



« La bête en cage » est un thriller époustouflant écrit par Nicolas Leclerc, stupéfiant même si l’on se fie au jeu de mots de l’éditeur en page de couverture.



L’auteur a imaginé un scénario diabolique dont les fils disparates vont peu à peu se nouer, les trajectoires des différents protagonistes vont être amenés à se rencontrer, se heurter même de façon frontale. Le ton est sombre, le propos violent, l’écriture accentuant cette dimension. L’auteur ménage ses effets et cultive le sens du rythme : des phrases brèves, sèches et incisives alternent avec des descriptions et des temps de pause marquées par l’angoisse des personnages. En filigrane, le suspense croît à mesure que la toile du scénario infernal se resserre sur eux.



Drogue, argent, pouvoir, addiction et famille : le cocktail servi par Nicolas Leclerc a de quoi être explosif. De fait, les montagnes tranquilles et blanches d’un coin de Jura vont être le théâtre de détonations sèches et la neige s’ourler çà et là de flots rouges, vite bus par la touffeur dense des lieux. Qui s’en sortira ? Le final nous le dit, une fois le cataclysme passé. Il restera du noir, par plaques, sur la blancheur des lieux et dans les esprits…



« La bête en cage » est un polar addictif : la trame temporelle est resserrée, compactée sur 15 jours (du 18 janvier au 1er février), et dans cette faille, l’auteur nous entraîne, en apnée jusqu’à l’épilogue.
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La bête en cage

J'ai beaucoup apprécié ce livre, qui prend place dans un endroit reculé, isolé, où l'on travaille, beaucoup, sans parvenir à joindre les deux bouts. La plume de Nicolas Leclerc décrit cet univers à merveille, au fil d'une intrigue bien construite et prenante, sur fond de misère sociale et de trafic de stupéfiants.
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La bête en cage



Une entreprise de travaux publics qui fait la fierté de la région, un vigoureux agriculteur qui peine à la tâche pour faire vivre la ferme familial. Dans cette vallée du Haut-Doubs, derrière la façade d’une petite ville prospère, il y a aussi la solitude, le chômage, le surendettement et la drogue qui circule pour faire oublier. La frontière Suisse tout près permet des petits trafics sans risques. Jusqu’au jour où…



Si le trafic de coke m’était « Comté ». Il aura du raisiné dans la vallée, du sang sur la poudreuse et de la schnouff au bord du Doubs, quand les Balkans s’en iront aux champs. Si le trafic de coke m’était « Comté ».



Nicolas Leclerc écrit sec et froid comme le climat continental du jura.

Très documenté, très réaliste, « La bête en cage est polar social et sanglant de très bonne tenue.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La bête en cage

Un thriller haletant dans un territoire peu fréquenté par les auteurs re romans policiers . L'auteur nous plonge dans le Doub, fréquentant les laissés pour compte du XXIeme , fermiers et employés sous payés des petites villes aux noms inconnus, Dampierre , Epernans.... nous arrêtant sur les parking de moyennes surfaces en périphérie d'agglomération, visitant des pavillons de banlieues dans lesquels s'organisent les trafics de drogues régionaux...le tout avec un talent de la mise en scène remarquable.
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La bête en cage

Samuel, éleveur laitier du Jura, accepte contraint et forcé de s'associer au trafic de drogue dans lequel trempent son oncle et son cousin, afin de régler ses dettes. Mais lors de ce qui devait être l'ultime livraison, son cousin n'arrive jamais avec le chargement attendu et un engrenage fatal se met en branle.



Ce roman très cinématographique avec son découpage en séquences courtes reconstituant l'histoire du point de vue de différents personnages m'a fait penser à un excellent film noir. Tout y est : une atmosphère sombre et angoissante avec cette vallée perdue du Jura, plongée dans la neige et le froid hivernal, des personnages qui essaient de s'en sortir par des petits trafics qui vont vite les dépasser quand de plus forts qu'eux tirent les ficelles et ce qu'il faut de meurtres et d'exactions pour faire monter le suspens et scotcher le lecteur. Nicolas Leclerc a parfaitement construit son scénario, l'intrigue se déploie par épisodes entremêlés, chacun soigneusement horodaté, qui nous font voyager du futur au passé et d'un moment à l'autre de ces quelques jours pendant lesquels la vie de plusieurs personnes vont basculer. Tout cela est totalement maitrisé, avec juste ce qu'il faut d'entrecroisements pour maintenir le suspens sans jamais perdre le lecteur en route.



Le plus remarquable dans ce thriller est le soin avec lequel l'auteur caractérise ses personnages. Ce n'est pas juste un roman policier de plus, l'intrigue se déploie sur fond de chronique socio-économique racontant la vie d'un petit éleveur laitier, essayant de survivre de son métier en évitant la faillite, ainsi que celles des autres habitants de la vallée qui de petit boulot en galères essaient également de vivre de leur mieux loin des fastes de la mondialisation heureuse. La montagne et la neige sont également des personnages à part entière et l'auteur utilise avec brio ce cadre glaçant propice à des scènes angoissantes.



Même si certaines scènes ont déjà été vues dans de nombreux romans et peuvent parfois paraître un peu cliché, La bête en cage est un roman que j'ai dévoré et qui possède un beau supplément d'âme par rapport à bien des thrillers parfois interchangeables. Un vrai plaisir de lecture et des personnages auxquels on s'attache et qui resteront longtemps en mémoire, à ne pas rater.
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La bête en cage

Un thriller exaltant ! ça ne s'arrête pas! ça part dans tous les sens! on est aux abois ! On a hâte de savoir la suite, de découvrir comment ils vont faire.... Puis certains s'en mêle et on se repose encore des questions !

C'est palpitant, bien écrit ! J'ai adoré ! Je le recommande !
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La bête en cage

Comment écrire un très très bon polar, sans inclure de scènes de crime tordues et/ou gore et/ou alambiquées au possible, sans un (ou plusieurs) personnage(s) psychopathe(s) à l'esprit bien plus dérangé que tous les précédents, sans une histoire non pas à dormir débout mais à ne plus dormir du tout, avec des ramifications plus imbriquées que les racines de n'importe quel arbre, bref pour en mettre plein la vue comme c'est pas permis ?



Mettre la barre le plus haut possible semble être devenu le Graal ultime de nombreux auteurs pour faire meilleure impression que les autres.



Et pourtant ici, il s'agit d'un "banal" trafic de drogue qui dérape, en impliquant des personnages plutôt "banals", qui plus est dans une région rurale également "banale".



Et pourtant le suspense est complet et croissant jusqu'à l'issue finale, grâce aux nombreuses possibilités de dénouement envisageables.



Et pourtant l'histoire est plausible, prenante, réaliste surtout.



Une superbe réponse à l'abondante surenchère qui se généralise.

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La bête en cage

Une très jolie découverte , rapportée des " Quais du Polar" et lu d'une traite. Une histoire très mouvementée , qui a lieu dans les montagnes du Jura , en hiver car c'est plus froid et plus dangereux.

Les retours dans le temps, les changements de décors et de points de vue ne fonction du vécu de chacun dans ce roman font que l'histoire vous happe.

Impossible de le lâcher avant de connaître la fin.



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La bête en cage

Ce n'est pas un roman de gare, mais, me concernant, c'est un roman de train ; lu d'une traite sur un aller-retour Paris Normandie ; je n'ai pas somnolé, je n'ai pas trop sauté de pages, j'ai voulu connaître la fin !



Nicolas Leclerc s'est bien documenté et s'est donné de la peine pour nous divertir : il nous explique tout cela de la page 273 à la page 283 : c'est mignon, non ?



Roman genre "tranche de vie" qui dérape en thriller féroce, barbare, sauvage, avec son lot de trahisons et de manipulations. Ça m'a fait penser à Fargo des frères Coen. Sur la fin, je me suis perdu dans la complexité des rebondissements et le foisonnement des personnages. Pas de temps mort, pas de répit, cadence effrénée...



J'ai trouvé les personnages manquant un peu d'épaisseur, bien vite croqués, montrant peu de crédibilité quand tout dérape. En revanche, les descriptions du cadre, des paysages, de l'atmosphère sont réalistes.



Pas de regret.



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La bête en cage

Samuel est un éleveur bovin travailleur mais que l’incendie de son étable a mis sur la paille. Son oncle l’ai bien aidé mais en contrepartie il se doit d’accepter un changement de cocaïne que l’oncle, maire de la bourgade, et son fils, livreront ensuite pour un réseau kosovar. Or cette fois-ci la cargaison n’arrive pas. Inquiets, Samuel et son oncle cherchent et trouvent la voiture du cousin livreur au fond d’un ravin. Le jeune homme est décédé et la drogue a disparu

Dans cette région montagneuse où la plupart des habitants tirent le diable par la queue, la perspective de mettre la main sur cette drogue; car oui, les secrets s’éventent vite quand on vit dans une petite bourgade, presque entre soi; va réveiller la laideur des uns, et le courage de quelques autres.



L’auteur nous offre ici un roman constitué surtout d’actions, au détriment d’autres possibilités que l’auteur possède mais ne déploie que parcimonieusement

Ainsi, alors même que le début annonçait un certain travail psychologique, on passe la majeure partie du texte dans une cadence (de style cowboys et indiens) de plus en plus effrénée jusqu’au calme final d’après la tempête.

J’attends donc le prochain opus avec bon espoir




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La bête en cage

Voilà un thriller qui m'a beaucoup plu, même s'il y a beaucoup de scènes de "pan pan, je te tue" et que les rebondissements ne manquent pas. Un style un peu western que je n'affectionne généralement pas.

Je ne suis effectivement pas habituellement adepte des scènes de tueries mais Nicolas Leclerc a su m'embarquer dans son univers où l'action est extrêmement présente. J'aurais bien sûr préféré que l'aspect psychologique soit plus développé, comme le laissait d'ailleurs présager le début mais pour autant, j'ai eu plaisir à suivre Chloé, Samuel, et les nombreux autres personnages.

L'histoire se passe dans le Jura mais ne vous attendez pas à vivre des moments plaisir, des randonnées, des soirées fondues car vous allez vite déchanter . Ici il est question de chômage, de galère et de trafic de drogue.



Les personnages sont, pour certains, attachants et c'est sans doute pour cette raison que je me suis laissée entraîner dans ce polar rural qui ne coche pourtant pas toutes les cases pour me séduire.



L'écriture de Nicolas Leclerc est très visuelle, je ne serais pas étonnée qu'un metteur en scène s'empare de ce roman.



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La bête en cage

J’ai complètement accroché avec ce bouquin. Je l’ai dévoré.



Dès les premiers instants j’ai adoré la plume de l’auteur qui est entraînante. C’est tellement fluide et agréable à découvrir que quand on le commence on ne s’arrête plus.

L’histoire vous embarque dans des secrets de famille et des tensions hautes en couleurs.

C’est tellement bien écrit que l’on dirais parfois que des poèmes ce sont glissés dans le texte pour offrir un côté sombre au récit.



Les personnages sont très bien choisis. Leurs caractères et leurs trains de vie m’a tout de suite emporté dans une aventure sombre ou la peur est à chaque tournant.

Nous sommes plongés en pleine campagne dans un lieu reclus de tous ou la vie semble s’éteindre et les plus pauvres sont aux bords de la faillite..



C’est une histoire tellement addictive que les dernières pages s’engloutissent et forment une fin dès plus sensationnelle. J’ai frôlé le coup de cœur avec ce bouquin. C’est inexplicable : il faut le lire pour comprendre.

Drogues, secrets, course poursuite, trahison sont les éléments de ce cocktail parfait !

À lire !!!!
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La bête en cage

Si vous souhaitez lire un livre bien ficelé et rythmé, prenez La bête en cage de Nicolas Leclerc, asseyez-vous et laissez-vous porter par l’histoire. Attention, vous ne rirez pas une seule fois en le lisant.



Ce roman, noir comme il le faut, nous entraine dans les profondeurs du trafic de drogue, dans un petit village français non loin de la frontière Suisse. On y suit plusieurs personnages, qui ont tous un point commun : une vie difficile et qui essaient de s’en sortir du mieux qu’ils peuvent.

C’est à ce moment, que la drogue fait son apparition. Samuel, Chloé, Thierry et les autres, tous rêvent alors d’une vie meilleure ou de tout recommencer, et espèrent que tout ira mieux, tout sera mieux ensuite…



Le destin en décidera autrement. Les connexions entre tous les personnages vont être dévoilées et l’histoire va se dérouler à une vitesse folle, alors accrochez-vous bien !



Nicolas Leclerc a su mettre de la profondeur dans les personnages, dans l’histoire et livrer un roman noir qui mérite d’être lu et 5 étoiles. Merci à lui pour cette belle découverte.
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La bête en cage

En plein Jura, proche de la frontière Suisse, nous allons suivre Samuel, agriculteur, qui va être embarqué dans la tourmente suite à la disparition de son cousin convoyeur de drogue.

L’extrême difficulté de ce métier est décrit grâce à Samuel et apporte une vraie humanité au récit.



Autant je ne suis pas forcement fan des intrigues tournant autour du trafic de drogue, autant ici c’est plus un prétexte pour mettre certains personnages face à un choix crucial qui peut radicalement modifier le cours de leur vie.



J’ai été happée par ce polar rural d’une redoutable efficacité.

Les pages s’enchaînent, pas de temps mort, une construction au carré.



L’ambiance est glaciale, les différents personnages qui composent l’histoire ne rêvent que de jours meilleurs, de fin de mois sans être pris à la gorge.

Cette misère économique et sociale va leur faire prendre des décisions, qui ne sont pas toujours très vraisemblables certes, mais qui montre avant tout leur désespoir et leur désillusion.



J’ai eu cette impression de voir une succession de dominos chuter les uns après les autres, conséquence d’une décision d’un personnage à un moment clé.



Mais ce que j’ai vraiment préféré c’est définitivement le personnage de Chloé.

Cette jeune junkie de 21 ans, à moitié défigurée et qui va être entraînée dans cette sombre histoire.

Sa personnalité, ses faiblesses, ses blessures et aussi sa force sont, pour moi, l’atout majeur de ce roman.



Addictif, sombre, social, glaçant.
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La bête en cage

Je me méfie un peu des romans, ou plutôt polars/thrillers dits ruraux, car les histoires s'éternisent parfois, et on a du mal à rester accroché au scénario et à ses personnages.

Ainsi, si je n'avais pas du tout adhéré au "Rural noir" de Benoit Minville, qui se passait dans la Nièvre et une histoire ( de drogue également) qui trainait en longueur, ( bien sûr , not the same si vous me parler, côté thrillers ruraux, de Franck Bouysse et entre autres de "Grossir le ciel " et de "Glaise" , mais là nous passons à une autre qualité d'auteurs) il en est tout autrement ici avec cette" Bête en cage", dans le Jura.

Nicolas Leclerc s'est lancé dans une entreprise osée, nous faire adhérer à un récit au nombre de personnages limités, dont beaucoup de la même famille et d'amis ou connaissances locales, dans des petits villages où sévissent chômage, petits boulots, combines, et consommation de drogue pour pouvoir surmonter le quodidien. Et pour plomber davantage l'atmosphère, l'action se passe en hiver. Il fait froid, on dérape sur les routes de montagne, et certains y perdent leur cargaison de coke. Avec les problèmes que cela va engendrer pour le reste de la famille quand les truands kosovars veulent récupérer leur came.

Certes, Nicolas Leclerc ne fait pas dans la dentelle , on lit son livre comme on regarde un bon film d'actions, (jai pensé à Fargo par moments), les scènes s'enchainent à un rythme soutenu, et pas de temps mort, tant pour le lecteur ou la leactrice, que pour les personnages de son thriller. Certaines scènes sont dures, crues, violentes, et le style, court, incisif,phrases rapides, contribue à en maintenir l'intensité.

On suit l'histoire à côté des protagonistes, un peu comme avec une caméra sur l'épaule.

Je reprocherai d'une part, éventuellement un manque de "recherche" sur le côté psychologique des uns et des autres, mais si l'auteur a pris le parti de l'action...c'est quand même lui qui décide; et d'autre part, quelques passages un peu "à l'américaine", qui là, m'ont rappelé certains "Tarantino".

Bon, il faut en lire un autre, ce que je vais faire, voir si Leclerc change de style ou conserve cette forme d'écriture, ce qui serait alors sa "marque de fabrique"; mais alors, attention, cela n'ôterait-il pas quelque peu de l'aspect surprise et originalité, à l'instar des Coben, et Higgins Clarck avant lui, qui nous ont agréablement surpris au départ par leur montage, mais qui l'ont ensuite gardé, sans le changer ou le modifier légèrement, parce que cela avait marché. Ce qui, perso, m'avait lassé.

A suivre donc, mais une bonne lecture quand même.

Et vous déciderez s'il n'y a qu'une seule bête en cage, ou si elles sont plusieurs...
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La bête en cage

Un trafiquant de drogues peut-il être sympathique ? A cette question, je réponds oui. Samuel, la quarantaine, est éleveur laitier. A la suite d’un coup du sort qui nous sera dévoilé au cours de l’intrigue, il a accumulé les dettes. Il n’a pas trouvé de moyens de s’en sortir, alors son oncle Claude, l’un des rares membres de sa famille qui lui reste (ses parents sont morts dans un accident de voiture), lui propose de l’aider en l’associant à sa petite entreprise de trafic de drogues. Samuel aurait-il pu faire autrement ? Peut-être, mais maintenant, c’est un peu tard, surtout que les associés de son oncle et de son cousin flambeur ne sont pas des tendres. Parlons-en de Simon, le cousin. Il est tout le contraire de Samuel, il gagne bien sa vie, mais il dépense encore plus, d’où ce second travail, nécessaire pour maintenir son train de vie. De plus, il trouve déshonorant le travail de son cousin, oubliant, comme beaucoup de personnes, à quel point celui-ci est indispensable.



Forcément, un problème surgira, puis deux, puis trois. Comme si à chaque jour ne suffisait pas sa peine. Et l’intrigue se déploiera dans toute son horrible splendeur, jusqu’à un épilogue dont l’espoir n’est pas exempt. Mais, avant cela, nous croiserons aussi d’autres personnes dans la détresse. Prenez Virginie, qui travaille chez Brico. Elle est mariée avec Grégoire, elle est mère d’un petit garçon. Mais tout est plus dur depuis que Grégoire a été licencié. Les travaux pour leur maison ? L’on ne peut pas dire que cela avance. Le métier de Virginie ? Tout sauf stimulant. Alors quand sa voiture tombe en panne, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et elle appelle son grand frère à l’aide. Virginie est un des personnages féminins que nous croiserons dans le récit, un de ses personnages invisibles et pourtant largement malmenée par la vie, malmenée par les hommes de leur vie aussi. Elle, Chloé, Julie…. Combien de ces femmes ne voit-on pas, ou ne les voit-on que lorsqu’il est trop tard ?

La bête en cage – ou la preuve qu’un polar peut être à la fois rural et très noir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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La bête en cage

J’ai lu de Nicolas Leclerc « Le manteau de neige » (2020) et « Toujours vivantes » (2022) , que j’avais aimés ; j’ai donc parfait ma série avec la lecture de cet opus.

Que d’aventures ! Que de rebondissements ! Que de cadavres !

En effet, il s’en passe, des vertes et des pas mûres dans ce « polar rural » appellation curieuse, par opposition sans doute à « polar urbain » ? De la drogue, par kilo, donc du fric, des dealers et des revendeurs intéressés, et prêts à tuer pour ne laisser aucune trace. Donc violence. Coups de canif, mitraillage à gogo.

Une de nos critiques fait justement remarquer que ce livre est très cinématographique ; il se lit facilement, et le suspense est maintenu jusqu’à la fin



Je vous recommande la lecture de ce livre. Je pense, humblement, que Nicolas Leclerc est un grand du polar français.

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La bête en cage

Troisième roman que je lis de cet auteur!

Et quel plaisir de le remercier en direct au @salondulivredenemours de me ramener régulièrement chez MOI en franche comté !

Ma région me manque tellement !

Merci pour cette parenthese ! ❤️❤️

Evidemment que ce polar était au top !



J'imagine que tous les agriculteurs de France ont de quoi se révolter surtout en ce moment !

Quels sont les solutions pour s'en sortir ?

Toutes ?

En tous les cas dans ce polar c'est une option assez dangereuse !

J'ai lu quasi d'une traite!!!

Un vrai page turner !



Merci pour notre échange et merci pr la dédicace !!!

Nicolas vous faites parti de mes auteurs favoris desormais!



📖Samuel, éleveur laitier du Jura, accumule les dettes. Seule échappatoire et bien mauvaise idée : s'associer avec son oncle et son cousin qui font transiter de la drogue de Suisse en France pour le compte d'un réseau de Kosovars. Mais le soir d'une importante livraison, rien ne se passe comme prévu. Samuel découvre son cousin mort au volant de sa voiture au fond d’un ravin enneigé. Pire, le chargement de drogue s'est volatilisé… Un thriller survolté qui confirme le talent de Nicolas Leclerc.
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