AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Leclerc (339)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La bête en cage

J’avoue avoir été un peu déçu par le premier roman de Nicolas Leclerc. Surtout à cause des fantômes. Qui aurait pu le figer d’emblée quelque part entre Sir Cédric et Maxime Chattam.

Son second thriller est une petite merveille, à lire d’une traite bien sûr ( trop tentant le jeu de mot). Car effectivement il s’agit d’un polar rural,montagnard, fermier et pour tout dire parfaitement exotique. Je me suis régalé.

Il fait très froid dans le haut-Doub en janvier et quand une voiture dérape sur une route de montagne, près de la frontière suisse enneigée avec 105kg de coco à bord, ça fait très très mal.

Le rythme est effréné, cinématographique, entre Narcos et Bullhead, l’analepse maîtrisée à la perfection permettant aux multiples rebondissements de s’articuler parfaitement.

C’est cohérent, violent mais pas tant que ça, et c’est impossible à lâcher. Les personnages sont bien trempés , juste comme il faut et du coup ça fonctionne au petit poil. Bravo.

Et puis « La bête en cage » c’est vous, c’est moi. Que feriez-vous si, dans une région désertifiée, laminée par le chômage, vous vous retrouviez avec quelques millions d’euros ??

Vous feriez peut-être comme tout le monde, vous iriez ...oulala mais je vais trop loin là.

En attendant bonne lecture !!
Commenter  J’apprécie          121
La bête en cage

J’ai lu de Nicolas Leclerc « Le manteau de neige » (2020) et « Toujours vivantes » (2022) , que j’avais aimés ; j’ai donc parfait ma série avec la lecture de cet opus.

Que d’aventures ! Que de rebondissements ! Que de cadavres !

En effet, il s’en passe, des vertes et des pas mûres dans ce « polar rural » appellation curieuse, par opposition sans doute à « polar urbain » ? De la drogue, par kilo, donc du fric, des dealers et des revendeurs intéressés, et prêts à tuer pour ne laisser aucune trace. Donc violence. Coups de canif, mitraillage à gogo.

Une de nos critiques fait justement remarquer que ce livre est très cinématographique ; il se lit facilement, et le suspense est maintenu jusqu’à la fin



Je vous recommande la lecture de ce livre. Je pense, humblement, que Nicolas Leclerc est un grand du polar français.

Commenter  J’apprécie          110
La bête en cage

Waouh ! J’ai adoré ce roman, un coup de cœur !



C’est une histoire très addictive, je l’ai lu en seulement deux jours ! Nous sommes plongés dans cette histoire infernale, je n’ai pas pu m’arrêter tant que je n’avais pas le fin mot de l’histoire. Le fil conducteur de ce roman est le temps. Les chapitres sont découpés en fonctions des jours et horaires auxquels il faut être très attentif, un changement de personnage peut induire un changement de temporalité. ^^



J’ai trouvé tous les personnages très intéressants, ils ont tous une histoire que j’ai eu envie de comprendre pour mieux les connaître. De plus, c’est un polar très bien construit. Différents métiers apparaissent (pompiers, agriculteurs…) et ils sont très détaillés. L’auteur a fait un véritable de travail de recherches, ce qui rend la lecture de ce roman d’autant plus appréciable.



Nicolas LECLERC a une plume vraiment addictive. Avec des phrases courtes, il réussit à nous livrer un récit haletant. Il y a de nombreux rebondissements, et un dénouement que j’ai beaucoup apprécié, qui termine et conclu bien ce récit.



Cependant, il y a de nombreuses scènes violentes, si vous n’aimez pas ça, soyez prudent.



Je vous conseille vraiment ce roman. Un polar construit et addictif.
Lien : https://hellobook323.wordpre..
Commenter  J’apprécie          30
La bête en cage

Une bande de pieds nickelés du Haut-Doubs dans la mouise s'essaye au trafic de cocaïne pour arrondir les fins de mois. Forcément, ça va bien se passer...L'action s'enchaine habilement, mais de mal en pis, comme dans un scénario de polar rural télévisé (français). Les protagonistes mettent un point d'honneur à se tirer une balle supplémentaire dans le pied à chaque séquence. Leur manque d'épaisseur et de nuances les rend antipathiques. Mention particulière aux personnages de l'ingénieur en Suisse = connard plein aux as et de l'éleveur endetté = victime de la société. Divertissant et rythmé mais invraisemblable et léger...
Commenter  J’apprécie          30
La bête en cage

Coup de cœur pour la plume de Nicolas Leclerc !

Un fois le roman ouvert, il est très difficile de le lâcher. On ne peut qu’enchaîner les pages au rythme des nombreux rebondissements et se laisser embarquer dans l’histoire comme si notre propre vie était en jeu.



Les personnages sont extraordinairement ordinaires, humains, faillibles, torturés par les problèmes de leur quotidien. Et en même temps, tous se voient propulsés dans cette situation qui leur échappe. Plus personne n’a le contrôle des événements et tout s’enchaîne à une vitesse effarante.

Ils seront obligés de faire des choix déterminants pour survivre, qui les sortent de ce quotidien monotone et les exposent à tous les dangers. Ces choix, peut-être sont-ce les mauvais, mais peut-être n’avaient-ils pas vraiment d’autre option ? Quoi qu’il en soit, ils sont tous là-dedans jusqu’au cou désormais. Et une fois la machine lancée, impossible de l’arrêter.



Tout comme ces personnages que l’on suit, on a le souffle coupé devant les rebondissements et enchaînements d’événements tous plus brutaux les uns que les autres. Chaque scène nous dépeint un peu plus la violence dans laquelle le récit baigne. Chaque personnage est un peu plus sombre que le précédent. Et même ceux que l’on imagine, au premier abord, plus ou moins innocents, se révèlent être de parfaits méchants dans leur genre. Et l’on ne peut que se demander : qui est la fameuse bête en cage finalement ?



Le décor est posé de manière efficace, l’écriture est immersive. Le lecteur est vite plongé dans l’ambiance hivernale des montagnes du Jura. De la buée se forme entre ses lèvres et les pages, les mots prenant vie autour de lui et l’entraînant toujours plus loin dans les tréfonds de l’esprit humain.



Un roman noir, brutal, qui prend aux tripes et dont le rythme va crescendo jusque la chute, violente.
Commenter  J’apprécie          10
La bête en cage

Une centaine de kg de drogue attire bien des convoitises dans cette région du Haut-Doubs et va susciter violence et meurtres .....

Ce thriller rural m' a bien accroché dans la première moitié mais m'a un peu perdu dans la deuxième avec beaucoup de personnages ...

Au bout d'un moment , je ne savais plus qui voulait berner qui !

Vite lu , aucun temps mort , beaucoup d'action mais pas inoubliable !



Commenter  J’apprécie          80
La bête en cage

Jetez vous sans hésiter sur ce polar nerveux, addictif dès les premières lignes que vous ne lâcherez plus jusqu'à la fin. Une construction parfaite, une action qui ne faiblit pas, suspense et rebondissement au coeur de l'hiver dans la campagne jurassienne. Nicolas Leclerc signe un incroyable deuxième polar qui le hisse très haut dans la pyramide des maîtres du thriller.
Commenter  J’apprécie          60
La bête en cage

Quelle maitrise dans la construction ! J'ai lu d'une traite ce polar rural au scénario brillamment déployé au millimètre. Sans un répit, les rebondissements s'enchaînent, implacables jusqu'à un dénouement parfaitement cohérent. Très à l'américaine ( ce n'est pas un reproche, hein ), j'avais l'impression d'être plongée en plein film des frères Coen #Fargo, voire dans un Plan simple de Sam Raimi, mais en version survolté à la Red Bull ... Bull Mountain, de Brian Panowich aussi, oui, j'y ai pensé. A Bullhead aussi, le stupéfiant film du flamand Mickael R. Roskam, Bullhead.



Bon, vous l'avez compris, j'ai voyagé au fil des références cinéphiliques ou littéraires et, si j'ai parfois eu une petite sensation de déjà-vu, je n'ai pas eu le temps de songer à tout cela dans le tourbillon de l'action ... en plein Jura hivernal, aux côtés de Samuel, éleveur bovin endetté, associé à son oncle et son cousin qui font passer de la cocaïne de Suisse vers la France au profit de trafiquants kosovars. Lorsqu'une cargaison de 100 kilos disparaît dans l'accident mortel du cousin, tout bascule dans une spirale inouïe de violence qui emportera une dizaine de personnages, tous impliqués, volontairement ou pas.



L'écriture très cinématographique, donc, de Nicolas Leclerc, est précise et efficace. Elle sait poser décors et personnages en quelques phrases. Ces derniers ont tous en commun de vouloir changer de vie : Samuel ne veut plus être mouillé dans les trafics familiaux, Cholé sortir de la toxicomanie, Grégoire et Virginie de la galère du fric qui manque au quotidien, dans un univers où tout le monde cherche à doubler tout le monde pour accéder à ses rêves. Et ça fait mal, les cadavres se comptent à la pelle.



Si j'aurais apprécié plus de pages pour développer les personnages principaux et leur apporter encore plus de complexité, j'ai particulièrement aimé la tragédie shakespearienne qui se joue entre membres d'une même famille, entre trahisons nécessaires et conflits de loyautés castrateurs. Mais surtout, il y a le personnage de Chloé, l'ex belle-fille de Samuel. Une vraie héroïne à la peau coriace, pleine de cicatrices du passé mais un sens inné de la survie dans ce polar pur et dur ultra efficace.
Commenter  J’apprécie          1227
La bête en cage

Un accident de la route en hiver dans le Jura français proche de la frontière Suisse.

Un vol de 110 kg de cocaïne pure.

Point de départ de ce polar de type page turner. La famille du passeur, les kosovars trafiquants, des opportunistes un peu naïfs!

Tous les ingrédients sont réunis pour notre plus grand plaisir.
Commenter  J’apprécie          40
La bête en cage

Après le somptueux Manteau de neige, le second roman de Nicolas Leclerc est aussi redouté qu’attendu. Plaçant sa foule de protagonistes dans un milieu rural, l’auteur écrit un thriller de la classe délaissée, oubliée. Entre petits revenus, trafics en tout genre, Nicolas Leclerc explore la face sombre des agriculteurs, de leurs producteurs, pour implanter un réseau de drogue. Règlements de compte, tromperies fumeuses, aventures extra-conjugales, La bête en cage est un polar noir efficace.

Mais le trop-plein de personnages, le trop-plein d’aller-retour temporel font de cette lecture, un page-turner redoutable mais aussi fatigant. L’effet surprise du Manteau de neige n’est pas reproduit avec cette bête en cage. Nicolas Leclerc veut trop en faire, appâte le lecteur, lui en met plein la vue, et la sauce prend. Le bémol n’est pas loin. Mais ce besoin de vouloir en rajouter des caisses laisse penser que ce roman noir n’est pas neuf. Combien de films/faits divers ces dernières années ont évoqué ce sujet mettant en scène des gens à bout, dont les yeux brillent à la seule évocation d’un surplus de monnaie, au détriment des lois. Le contexte agriculteur est à la pointe de notre époque, et Nicolas Leclerc l’a compris. La lecture souffre d’un manque de clarté & d’un trop-plein de personnages. Mais l’auteur combine un récit d’une population en souffrance avec un art du suspense inimitable. Un roman qui se lit -quasiment- d’une traite pour ne pas se perdre, et pour découvrir le fin mot de l’histoire.
Commenter  J’apprécie          20
La bête en cage

J'avais décidé de découvrir la plume de Nicolas Leclerc cette année et c'est chose faite, vu que je termine le dernier roman non lu de l'auteur "La bête en cage". J' adore la plume de Nicolas, il a réussi à m' embarquer dans ses 3 polars même si celui-ci n'est pas mon préféré.



Dans "La bête en cage", un thriller rural, on y suit Samuel, éleveur laitier, qui a accumulé les dettes et décide pour s'en sortir de s'associer à son oncle et à son cousin pour transiter de la drogue de la Suisse à la France, pour un réseau de kosovars. Mais rien ne se passe comme prévu et son cousin, qui assurait le transport de la drogue, est retrouvé mort et le chargement de drogue qu'il transportait, évidemment, à disparu.



A partir de ce moment, les événements s'enchaînent et l'auteur confirme son talent en nous offrant un thriller survolté au scénario bien construit et surtout maitrisé. Et au travers de cela, Nicolas Leclerc fait comprendre à ses lecteurs que l'argent mal acquis ne fait pas forcément le bonheur.



J'ai bien aimé ma lecture, le suspense tout au long du roman. Je me suis régalée de voir tous ses personnages s'entretuer même si je n'ai pas eu de préférence pour l'un d'eux en particulier.



Si vous aimez la manipulation, la cruauté, les trahisons,... et que vous ne l'avez pas encore lu, foncez!







Commenter  J’apprécie          40
La bête en cage

Ca n'engage que moi : Je vous avais déjà parlé de cet auteur à travers mon retour lecture de son premier roman "Le manteau de neige" en 2020 qui était très prometteur pour la suite.

Eh bien deuxième GROS GROS COUP DE COEUR de ce début d'année et j'espère que cela continuera....

L'auteur a eu le mérite de prendre le risque de changer d'atmosphère dans cette nouvelle histoire ; autant son premier livre était plus thriller-psychologique-fantastique, autant dans celui-ci c'est un vrai thriller bien comme je les aime avec un thème fort, des scènes tant sanglantes qu'émouvantes et un regard très pointu sur la dure vie des agriculteurs du Jura dont l'auteur connaît très bien la région.

Une maîtrise parfaite dans la narration, tout est sous contrôle.

Et lorsque la fin de l'histoire, formidable d'empathie, de bienveillance et de bonheur à venir, est dévoilée... je ne peux dire que BRAVO.

A lire de toute urgence.
Commenter  J’apprécie          71
La bête en cage

Avertissement : Si vous avez envisagé de commencer ce thriller , abandonnez toute idée de Rendez-vous, travail, sortie ou repas ... car vous ne pourrez pas lâcher ce livre avant le mot Fin !



Dans un coin isolé du Jura, Samuel doit se lever tôt pour traire ses vaches . C'est un agriculteur qui vit seul et qui a du s'endetter suite à un drame qui a mis son exploitation à plat et a fait prendre un nouveau tournant à son existence . Lors de ce changement, il a aussi contacté des dettes financières et morales qui l'ont amené à devenir un maillon d'un réseau de stupéfiants .



Seulement , un grain de sable au détour d'un virage verglacé sur les routes hivernales de cette région vient totalement rebattre les cartes lorsque la grosse cargaison de drogue disparait ...



Le roman est construit par couches successives, implacable, admirablement imaginé et sans temps mort , l'engrenage invisible est déclenché et broie petits et grands sur son passage .

Ça fait frémir !
Commenter  J’apprécie          282
La bête en cage

Il y a deux romans dans La bête en cage de Nicolas Leclerc, un polar rural montagnard (neigeux) et un thriller. Côté rural, c'est intéressant et instructif avec des évocations précises des difficultés du monde agricole et des éleveurs qui triment dur pour essayer de joindre les deux bouts et satisfaire aux exigences de la PAC. Il y a aussi les urbains ou péri-urbains condamnés à galérer entre Pôle-emploi, les boites d'intérim et les petits boulots, tout ça pour pas grand-chose, de « l'argent qui sort aussitôt qu'il rentre ».



Ce sont ces vies difficiles qui entrainent le roman vers le thriller. Car, à force de privations et de fins de mois serrées, certains ont accepté des combines pas très nettes pour s'en sortir. Samuel, un éleveur de vaches laitières, son oncle et son cousin, par exemple, complètent (largement) l'ordinaire en transportant de la drogue entre la Suisse et la France pour un réseau de mafieux kosovars. Jusqu'au jour où le convoyeur est retrouvé mort dans sa voiture au fond d'un ravin, avec, en prime, plus de cent kilos de cocaïne envolés. On se doute que les commanditaires n'apprécient pas. Et l'histoire s'emballe quand ceux qui ont mis la main sur le pactole se voient déjà gagner des millions.



A partir de là, tout part en vrille, les événements s'enchaînent et les cadavres s'accumulent. Thriller classique. le hic, c'est que l'on a du mal à entrer dans l'histoire. Je m'explique : même dans une oeuvre de pure fiction, il faut quand même un minimum de crédibilité et, dans le cas présent, le lecteur peine à croire que des personnages terriblement banals, aux vies étroites, par ailleurs embringués dans des relations familiales et amicales conflictuelles – Cloé, une junkie plutôt brave fille mais esquintée par la vie, un garagiste vivant mal son divorce, un chômeur coincé entre ses bières et la télé… – se sentent pousser des ailes au point de se croire capables d'en remontrer aux meilleurs. Bref, ils ne doutent de rien et n'envisagent à aucun moment les conséquences une fois pris dans un engrenage infernal. Comment ne pas sourire par exemple en les voyant utiliser comme des pros les « téléphones de guerre » ou quand Cloé vérifie négligemment le chargeur du Beretta – « … cinq balles, Amplement suffisant. » – qu'elle vient de récupérer.



Cela dit, La bête en cage reste un thriller plutôt enlevé, bien évidemment hyperviolent comme l'exigent les codes du genre, et dont aucun des protagonistes, si ce n'est Cloé grâce à un fort instinct de survie, ne sort grandi. A défaut de leur pardonner, on peut les comprendre car, au-delà de l'appât du gain, n'est-ce pas finalement la misère économique et sociale que connait la région qui pousse ces antihéros à prendre des risques insensés ? Au risque de se perdre en espérant trouver une vie meilleure.

Commenter  J’apprécie          40
La bête en cage

Pour rembourser ses dettes, Samuel accepte de s'associer avec son oncle Claude et son cousin Simon et de planquer de la drogue dans sa grange. Le jour où Simon est retrouvé mort dans un ravin, la drogue ayant disparu … tout va (mal) s'enchainer …

Un thriller sans temps mort où tout le monde se trouve dépassé par les évènements : Chloé, Ardnan, Virginie, Greg, Thierry ... tout ce petit monde aura un rôle à jouer face aux méchants.

Seul petit regret pour moi : un final un peu trop spectaculaire.
Commenter  J’apprécie          40
La bête en cage

Pur roman noir, ne vous attendez pas à un thriller, ça gâcherait tout et ça serait dommage. Je dois reconnaitre que c’est un bon page turner, je l’ai dévoré, même si… à un moment, je me suis dit, là c’est trop, on part dans le too much. Les 9/10è du livre sont excellents, on st pris dedans mais après, voilà, selon moi, ça dégénère, ça va trop loin, trop de retournements de situation, ça m’a perdue et ça perd en crédibilité.



Les personnages ne sont pas désagréables, Samuel, Chloé et Adnan sont même plutôt sympas, malgré les circonstances et leurs actions.



Pas grand chose d’autres à ajouter, l’écriture est prenante, on se laisse vraiment prendre au jeu, dommage que la fin parte en cacahuète!! Mais c’est une belle découverte quand même.
Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          50
La bête en cage

Samuel, fermier dans le Jura, peine à honorer ses dettes. Lorsque Claude, son oncle, et Simon, son cousin, lui proposent d'utiliser sa grange pour entreposer de grandes quantités de cocaïne en transit, contre une belle rétribution,il accepte à contrecœur, d'autant plus qu'il est redevable de créances à son oncle.

Un soir, Simon n’arrive pas au rendez-vous. Il neige et gèle et, craignant un accident, Samuel et Claude partent à sa recherche. Ils le retrouvent mort au volant de sa voiture qui a dévalé un ravin et s'est encastrée dans un arbre. Le coffre est ouvert et les cent cinquante kilos de drogue ont disparu.

Que s'est-il passé ? Dans quel piège est-il tombé ? Évidemment, les Frères Zajini, mafieux kosovars, à la tête d'une organisation criminelle, pensent avoir été doublés. Ce ne sont pas des tendres. Pourtant, un inconnu contacte une junkie pour qu'elle leur serve d'intermédiaire afin d'écouler la marchandise.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue qui se construit comme des poupées gigognes et emmène le lecteur dans un thriller palpitant qu'on ne peut lâcher jusqu'à la dernière ligne. J'ai adoré.

Commenter  J’apprécie          81
La bête en cage

Très fort. Nicolas Leclerc embarque dès le début le lecteur dans une région qu’il connait très bien. La région de Pontarlier, en Franche-Comté. On ressent tout de suite l’atmosphère du coin et l’écriture est nette et sans bavure. Ajoutez à cela une dose de trafic de drogue et des personnages très bien construits et l’intrigue peut démarrer crescendo. On peut d’ailleurs tout de suite préciser que le crescendo va loin.



À mi chemin entre le roman noir avec des personnages en bout de course et le thriller, l’auteur livre un très bon roman. À découvrir sans hésiter.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
Commenter  J’apprécie          20
La bête en cage

J'ai découvert l'auteur en lisant Le veilleur du lac qui m'a enthousiasmée.

Je viens de finir ce polar en apnée !



Un focus très intéressant et documenté sur une région reculée du haut Jura, une population courageuse, habituée à la rudesse de la vie, dure au mal, mais parfois poussée au delà de ses capacités d'endurance par les difficultés de tous ordres qui s'accumulent.



Le recours à la drogue, consommation et/ou vente, pour tenter d'anesthésier la douleur, d'éteindre l'angoisse, rembourser une dette, sauver une exploitation, remplir le vide... un instant.



L'illusion d'une possibilité de s'en sortir, de partir, en faisant un gros coup, même au détriment d'un compagnon d'infortune, d'un proche, ou moins proche.



Tous les ingrédients sont présents pour que ça tourne mal. Très mal. Beaucoup d'action. Caméra à l'épaule. Ça défouraille à tout va.



C'est dur. A tout point de vue. Il faut parfois vraiment rester concentré pour arriver à suivre l'action sans mélanger les personnages, du fait de leur proximité, de leurs ressemblances.



Ce qui est extraordinaire dans ce roman, c'est la qualité des personnages féminins, en particulier Chloé, qui n'ont rien de caricatural ni même d'habituel. Totalement éprouvée par la vie, mais d'une force qui fait penser aux combattantes kurdes !



Voilà un roman qui mérite une adaptation pour l'écran.
Commenter  J’apprécie          90
La bête en cage

Coucou mes Mystigris 😉



J'ai lu La bête en cage de @nicolasleclerc

Merci à @bepolar et @editionsseuil



🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Samuel, éleveur laitier depuis 15 ans travaille d'arrache-pied pour faire tourner sa ferme. Il a une dette envers son oncle Franck et s'associe à lui et son cousin Simon pour stocker de la drogue dans sa grange. Un soir de livraison, rien ne se passe comme prévu, son cousin n'arrive jamais à la ferme... Franck et Samuel le retrouvent mort et la cargaison volée. S'ensuit une course contre la montre pour retrouver cette drogue avant que quelqu'un mette la main dessus.



🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 un polar rythmé et fluide, des phrases courtes, pas de temps mort, pas de fioritures, une histoire trépidante et sous tension permanente. Un roman original avec en toile de fond l'univers agricole et ses difficultés, une campagne froide et déserte. Une atmosphère glaciale et violente.

On rencontre au fil des pages différents personnages qui n'ont à priori aucun rapport entre eux mais qui s'imbriquent petit à petit. J'ai aimé le personnage de Samuel mais encore plus celui de Chloé, cette jeune femme droguée et brûlée au visage que la vie n'a pas épargné.



🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 J'ai beaucoup aimé ce polar haletant et efficace qui va droit au but sans chichis. Du début à la fin ça ne s'arrête pas, de l'action et encore de l'action !
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Leclerc (902)Voir plus

Quiz Voir plus

Premier quart du livre

1. Dans quel département se passe l’action du début du roman ?

1. Hautes Pyrénées
2. Hautes Alpes
3. Finistère
4. Jura

20 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Le manteau de neige de Nicolas LeclercCréer un quiz sur cet auteur

{* *}