AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Pitz (180)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La bobine d'Alfred (BD)

La bobine d’Alfred ne montrera pas forcément le célèbre réalisateur sous un bon œil. Cela sera surtout le moyen pour l'auteur de dénoncer les travers du système hollywoodien qui traficote avec le milieu du banditisme.



Le dessin et l'ouverture de ce récit est assez naïve. Pour autant, la lecture s'est révélée assez plaisante. On entre véritablement dans cette ambiance de tournage de film. On rencontre les stars de ces années 60.



Une scène assez anodine m'a paru totalement à côté de la plaque et même assez choquante si on l'analyse bien. C'est celle où notre héros Harry Bonnet qui n'a que 16 ans se permet de dire à Ingrid Bergman que la mode est plutôt à Brigitte Bardot ou Ursula Andress grâce à leur silhouette ce qu'elle acquiesce. C'est plutôt assez machiste comme remarque sachant que certains grandes stars ne brillent pas pour leur intelligence politique. Bref, il faut préférer la distinction et la classe au physique.



Ceci dit, ce roman d'aventure autour de la disparition d'un film post-mortem est assez bien réalisé dans l'ensemble avec un graphisme également assez dynamique et réaliste.
Commenter  J’apprécie          60
Sombres citrouilles (BD)

Il s’agit ici d’une bonne BD aux forts accents des romans à la Agatha Christie avec en même temps des comparaisons possibles avec les romans du type Le Club des Cinq.

Pour faire simple, des jeunes ados, voire tout juste ados, découvrent un cadavre dans le domaine de leurs grands-parents. Et au lieu de vraiment s’en émouvoir, ils vont tout faire pour mener l’enquête. Pourquoi ne pas juste appeler la police ? Tout simplement car ce drame pourrait avoir des répercussions sur un des membres de la famille. Oui, c’est léger comme explication mais ça tient la route surtout au vu des nombreux romans et BD dans le même genre. Se mêlent à cela des secrets de famille, de l’humour (un peu), des histoires d’amour (un peu trop ?) et un repas d’Halloween particulièrement étrange quoique sympa.



Les dessins sont également réussis. Chaque personnage est reconnaissable. Il y a de la vie dans les traits et certaines planches, de paysages notamment, sont bien réalisées. Les cases de nuit sont de celles qui sont les plus réussies à mon goût.



Cette BD est composée de plus de cent planches et permet de tenir en éveil la curiosité du lecteur. Du jeune lecteur en tout cas. Le lecteur adulte sera moins surpris par le développement général de l’histoire : le dénouement se faisant un peu facilement… Mais pour ma part, cela m’a fait passer un bon moment et c’est bien ce qui compte.
Commenter  J’apprécie          60
La bobine d'Alfred (BD)

1964… sur les hauteurs de Montmartre, dans un restaurant bondé, Gustave, cuistot et cinéphile, est aux petits soins pour Lina Lamont, ancienne star du cinéma muet. Mais le directeur du restaurant râle ; son assiette de volaille et pommes de terre est trop garnie. Enragé, il gifle en plein service Harry, le fils de Gustave. Ce dernier rend son tablier illico. Avec bonheur, l’actrice américaine, qui a adoré la caille rôtie, propose à Gustave de devenir son cuisinier personnel… à Berverly Hills.



Père et fils s’envolent donc pour Hollywood. Studios de cinéma, demeures fastueuses, belles voitures, soleil éclatant, mer plage et starlettes en bikini vichy, Harry est sur son petit nuage dans la cité des anges.



Grâce à Lina, Gustave va avoir le privilège de cuisiner pour l’équipe de tournage d’un film, avec au commande le célébrissime Alfred Hitchcock. Dans le plus grand secret, le réalisateur tourne Mary Rose – pièce de J.M Barrie (l’auteur de Peter Pan). Harry, futé, réussit à pénétrer sur le plateau et se retrouve par le plus grand des hasards avec la bobine du film – non achevé – entre les mains. Curieux et aussi passionné de cinéma que son père, il subtilise la bobine pour la visionner dans la salle de cinéma privé de Lina – avec l’idée de la rapporter le lendemain -. Seulement, rien ne se passe comme prévu. La bobine est dérobée. S’ensuit une course folle et périlleuse pour récupérer la fameuse bobine d’Alfred…



Adaptée d’un roman de Malika Ferdjoukh, cette BD est une réussite. J’ai adoré la fougue d’Harry, les dessins de Nicolas Pitz à l’ambiance chatoyante hollywoodienne nappée de suspense hitchcockien, les personnages secondaires si bien croqués et les clins d’œil de scènes emblématiques du grand Alfred. Une BD à dévorer!
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
Commenter  J’apprécie          61
Sombres Citrouilles

Zut, déjà fini !!!!!

Qu'est-ce que je me suis éclatée à le lire !! Pourtant je ne suis pas une grande lectrice de romans jeunesses, mais ce bouquin m'a bluffée ! Il est drôle, tendre, dur et profond, un vrai mélange de saveurs littéraires, accessible à tous !
Commenter  J’apprécie          61
Jusqu'ici tout va bien

"Vous vous rappelez quand j'ai dit que quand ça commence à bien se passer, quelque chose vient généralement tout faire foirer ?

Peut-être que j'avais tort."



J'ai lu le roman de Gary D. Schmidt. Inoubliable! Par la suite j'ai eu la chance d'observer de près le véritable ouvrage de Audubon et ses illustrations d'oiseaux phénoménales ! Je suis donc particulièrement attachée à cette histoire. Et si vous ne prenez pas le temps de lire le roman, découvrez cette adaptation graphique. Elle est toute aussi réussie !
Commenter  J’apprécie          50
Sombres Citrouilles

Un cadavre dans le potager... et des secrets de famille.



Après le glaçant papier peint jaune de Charlotte Perkins Gilman, départ pour la maison familiale, La Collinière, pour les vacances de la Toussaint.

Ravie de ce retour en adolescence avec Malika Ferdjoukh dont j'apprécie énormément les romans : Quatre Soeurs, Chaque soir à onze heures...

J'ai quatorze ans donc, comme Hermès, l'un des personnages, et je quitte mes copines après qu'on se soit fait le serment de s'écrire tous les jours et en route pour l'anniversaire de Papigrand, né un 31 octobre, jour de l'Halloween, j'ai hâte. Car c'est comme ça avec cette autrice, on se sent chez soi, en famille.

Mais j'achève ma lecture et j'aurais du me méfier lorsque l'autrice, en début de roman évoquait "Le nid d'aigle de Mamigrand"...

Un roman qui alterne les narrateurs, principalement Hermès et sa cousine Madeleine, ainsi qu'Edith, mère de Colin-six ans, d'Annette et Violette, les soeurs jumelles, Edith que l'on cache dans la Maison de l'Ombre.

Un roman à hauteur d'enfants et d'adolescents, un roman sombre, une enquête palpitante, beaucoup d'émotion grâce à Colin-six ans et à Hermès, courageux qui va résoudre les mystères et libérer la parole dans cette famille où l'on cache la vérité dans le tiroir secret d'un secrétaire. Non décidément, on n'enferme par les terreurs et démons familiaux dans un cagibi car ils finissent par ressortir par une sombre nuit d'Halloween.

Un très bon moment de lecture à la Collinière.



Ce choix pour l'item 39 du Challenge Plumes Féminines 2024
Commenter  J’apprécie          50
Sombres citrouilles (BD)

Trop long, trop de personnages dans cette famille bourgeoise. C’est dommage, car l’intrigue aurait pu être passionnante. Sauf que là, entre le frère du cousin, la fille du père et l’oncle de la demi-sœur enfin vraiment à un moment donné j’ai lâché prise à essayer de savoir qui était qui dans cette famille pas très accueillante dans tous les sens du terme. C’est fouillis, dans les personnages et dans le scénario.

C’est une lecture que m’a prêté, une institutrice de CM2 et franchement je trouve que cette lecture ne convient pas du tout à des enfants de CM2.

Le graphisme ne m’a pas non plus convaincu.
Commenter  J’apprécie          50
Montana 1948

Quand deux de tes maisons d'éditions préférées s'associent pour former une pépite, tu sais que la première chose que tu vas faire après te l'être procurée c'est rentrer chez toi, te foutre le cul dans le capap' avec un kawa et te plonger dedans avec un petit blues de derrière les fagots. OUAIS OUAIS.



Montana 1948 se passe...

(...dans le Montana en 1948)



😑



Pardon c'était trop facile.



En vrai c'est un peu plus sérieux que ça. L'histoire d'une jeune indienne, nounou dans une famille blanche, qui dénonce les abus sexuels de l'oncle de la famille dans laquelle elle vit alors qu'il est médecin et ancien héros de guerre. Le tout sur fond de grosses grosses tensions familiales et de ségrégation raciale envers la communauté indienne d'Amérique.



Brillant, une super idée de l'adapter en BD parce que c'est un bouquin que j'ai (malheureusement) pas lu et que ça m'a grave donné envie d'approfondir. Tout y est rentranscris, l'époque, les sentiments des personnages, la difficulté de vouloir accuser quelqu'un de viol alors qu'on fait partie d'une minorité.



Bon t'as intérêt à être un peu patient jusqu'à début mars par contre (sinon j'peux te la prêter si tu payes ton coca zéro).



Moutch moutch !
Lien : https://www.instagram.com/lo..
Commenter  J’apprécie          50
Montana 1948

J'ai emprunté cette bande dessinée à la bibliothèque, sans savoir qu'elle est une adaptation du roman du même nom (que je connaissais pas), mais attirée par la couverture.



David, nous raconte un évènement marquant l'été de ses 12 ans. Son père, Shérif, se retrouve confronté aux accusations de viol dont son frère, héros de guerre en serait l'auteur. Des faits dont des femmes indiennes en seraient victimes.

Mais entre la justice et la famille , le père de David se trouve dans un conflit qu'il n'aurait jamais imaginé.



Une bande dessinée lu d'une traite qui parle de famille, de loyauté et de viol. Un rythme lent mais qui ne m'a aucunement dérangé.

J'ai aimé retrouvé le graphisme de Nicolas Pitz que j'avais découvert dans "sombres cirtrouilles" et "La bobine d'Alfred".



Commenter  J’apprécie          50
La bobine d'Alfred (BD)

Adaptation en BD du roman de Malika Ferdjoukh par l'auteure elle-même et le dessinateur Nicolas Pitz. On retrouve ainsi l'univers et l'intrigue du roman : un jeune garçon se retrouve, suivant son père cuisinier, propulsé à Hollywood sur un tournage secret : celui du grand maître du suspense, Alfred Hitchcock himself.

Le rythme est haletant, et cette bande dessinée est accessible aux ados pour une sensibilisation au cinéma de l'époque. Les illustrations sont plaisantes, j'ai néanmoins quelques réserves sur la représentation des personnages que j'ai trouvés trop ressemblants, ce qui risque de perdre les lecteurs.
Commenter  J’apprécie          50
Sombres citrouilles (BD)

Chaque année, le 31 octobre la famille Coudrier se réunit pour fêter l'anniversaire de Papigrand et honorer la mémoire de l'oncle Dimitri, disparu brutalement. Parmi cette famille quatre enfants, Hermès, Violette, Annette et Colin, vont découvrir un corps dans le potager, ce même homme qui a été vu avec Papigrand tentant de lui soutirer de l'argent. Ces enfants accompagnés de Madeleine vont remonter le fil d'un pan de l'histoire familiale et découvrir des secrets bien cachés. C'est au milieu d'un grand parc que se trouve la maison familiale, tous prépare la fête d'anniversaire, les couleurs d'automne accompagne les secrets de famille où l'oncle Dimitri semble d'être au cœur. 



Dans cette BD issue d'un roman, on découvre de nombreux personnages: mamigrand, une femme qui sait ce qui est bon pour tous, ancienne actrice qui a tout abandonné pour vivre avec Papigrand un ancien tennisman cloué dans un fauteuil après un accident. Il y a outre Dimitri, l'oncle Gil grand séducteur qui cache lui aussi un petit secret, Rose la mère d'Hermès, Edith extrêmement dépressive et mère des trois autres enfants. Il y a également des personnages secondaires mais qui ont toute leur importance dans les événements à venir: Mlle Austerlitz la professeur de musique et Blaise un des deux chasseurs et grand amoureux de Rose.



La première chose qui m'a plu dans cette BD et ceci dès la première page ce sont les couleurs, l'histoire en elle-même en regroupe plusieurs, outre le mort du début de récit ce sont aussi la vie de chaque membre de la famille qui recèle un secret ou un mystère même si l'intrigue générale repose sur l'oncle Dimitri. Ce n'est pas le premier ouvrage de Malika Ferdjoukh que je découvre et je n'ai jamais été déçu ni par le style ni par l'intrigue, cette adaptation BD est vraiment magnifique et alterne la narration entre les différents personnages. Je n'ai vraiment pas apprécier la Mamigrand, personnage aux idées très arrêtées et l'on se rend compte aisément du fossé existant entre les adultes et les enfants lors de cette journée riche en surprises où le dénouement sera l'oeuvre des enfants. Un récit très bien construit où la tension se ressent très bien, l'ambiance générale loin d'être joyeuse est pesante et pleine de non-dits. 
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          50
Sombres Citrouilles

Toujours, chez Malika Ferdjoukh, la tendresse du regard porté sur l'enfance et l'adolescence, la lucidité face aux adultes, l'humour, la poésie, la richesse de la thématique, l'habileté de la construction à plusieurs voix, mais je trouve que le polar n'est pas sa voie, et l'intrigue de "Sombres Citrouilles" m'a semblée peu vraisemblable, et pour tout dire, qu'elle sent les débuts de cet écrivain, que, par ailleurs, j'adore pour tout ce qu'elle a écrit par la suite..
Commenter  J’apprécie          50
Jusqu'ici tout va bien

📚Au grand dam de Douglas, toute sa famille quitte la "plus grande ville du monde" pour une petite bourgade ennuyeuse : Marysville. Pendant que son père se plaint de son nouveau job, le jeune homme erre dans le centre pour éviter les brimades de son frère ainé. Il y rencontre Lilly qui l'oblige, pour la première fois, à franchir la porte d'une bibliothèque. À l'intérieur, il y fera la découverte des dessins de Jean-Jacques Audubon.Une révélation pour l'adolescent.



🖊Jusqu'ici tout va bien de Nicolas Pitz est une parfaite retranscription du roman éponyme de Gary D. Schmidt. L'auteur s'empare de ce récit avec finesse et inventivité. Ainsi, le parcours de Douglas, jeune adolescent dans l'Amérique des années 60, échappe au pathos grâce au traitement de subtils rapports familiaux et humains. L'oeuvre est aussi un hommage vibrant à un illustrateur naturaliste, méconnu pour ma part : Jean-Jacques Audubon. Graphiquement, le traitement peut être étonnant mais Nicolas Pitz a su utiliser sa colorisation comme un véritable outil narratif, renforçant ainsi l'émotion et la puissance du récit. Cette oeuvre coup de coeur (et coup de poing) aborde de nombreuses thématiques tout en nous attachant à des personnages d'un profond humanisme. Une magnifique découverte.



🧔chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/jusquic..
Commenter  J’apprécie          40
Sombres citrouilles (BD)

Sombres citrouilles est l'adaptation en bande dessinée du roman jeunesse de Malika Ferdjoukh (que je n'ai pas lu).



Nous sommes le 31 octobre, et dans une atmosphère halloweenesque, la famille Coudrier se réunit, pour fêter les soixante-dix-sept ans du patriarche. C’est une famille qui cache de nombreux secrets, comme nous allons le découvrir tout au long de cette journée. Dans une grande propriété à la campagne, les amours secrètes vont se dévoiler, les crimes du passé ressurgir., et un cadavre va faire son apparition au beau milieu du potager...



Une ambiance sombre donc, pour cette petite BD jeunesse. On y trouve du suspense, des personnages nombreux, assez bien caractérisés. C’est un quasi huis-clos bien géré, et la fin est fin bien amenée, je ne l’avais pas vue venir. Toutefois, les changements de points de vue sont parfois un peu rapides.



Cependant, cette lecture ne m’a pas vraiment enchantée. Je ne saurai dire exactement pourquoi, mais je suis passée un peu à côté. Les graphismes sont étonnants, parfois noirs avec des traits flashy pour les scènes nocturnes, parfois dans des teintes automnales qui nous immergent parfaitement dans la campagne de cette saison. J’aime moins le dessin des visages, expressifs certes, mais que j’ai trouvé moins joli.



Une lecture en demi-teinte donc pour moi…
Commenter  J’apprécie          40
Montana 1948

Voilà pourquoi j’aime autant les romans graphiques : ils nous permettent de découvrir (alors oui succinctement, mais quand même !) une adaptation originale d’un roman.

Et clairement, dans ce cas précis, j’ai une terrible envie de lire le livre écrit par Larry Watson !



N’ayant pas la présence d’un résumé au dos de l’ouvrage, je ne savais absolument pas à quoi m’attendre sur l’histoire dans laquelle j’allais me plonger. C’est donc à tâtons, que j’ai découvert que l’histoire se déroulait 1948, dans le Montana (jusque-là, pas de surprise !), au sein de la famille Hayden.



Le père de famille, Wesley, est le shérif du comté, tradition familiale de père en fils depuis plusieurs générations. Son fils, David, en viendra sûrement à lui succéder quand il en atteindra l’âge, mais pour le moment, du haut de ses 12 ans, il profite de ces instants privilégiés avec son père.



Jusqu’au jour où la nurse de David, Marie, tombe gravement malade. La femme de Wesley lui propose de faire intervenir le Docteur Hayden, qui n’est autre que le frère de son mari. Dès lors, la réaction de la jeune Indienne est sans appel, elle ne veut absolument pas se retrouver seule avec cet homme …



L’intrigue est vraiment passionnante : on est face à un homme reconnu de tous pour son courage sur le front, un vrai héros de guerre, et un médecin respecté dans son domaine, mais qui semble avoir des agissements totalement déplacés à l’encontre de certaines femmes.

Wesley, ne voulant pas y croire, s’enferme dans une incompréhension la plus totale, avant de prendre l’affaire très sérieux, d’assumer ses responsabilités de shérif, et de mener son enquête dans le but de recueillir des témoignages.



Sur fond de trahison et de secret de famille, j’ai été captivée par cette histoire, et j’avais hâte d’en connaître le dénouement. La boite de Pandore ouverte, Wesley et sa femme devront aller jusqu’au bout de leur crainte en acceptant le regard des autres sur leur passage, mais surtout l’affrontement familial du patriarche.



Que nous reste-t-il quand la culpabilité nous ronge ?


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40
Sombres Citrouilles

Comme tous les ans, le 31 octobre, les membres de la famille Coudrier sont réunis à la Collinière, grande demeure bourgeoise à la campagne, pour célébrer l'anniversaire du patriarche. Les différents protagonistes sont présentés chacun leur tour. Il y a les enfants de Papigrand et Mamigrand : Rose, Edith, Dimitri et Gil ; les petits-enfants : Hermès, les jumelles Violette et Annette et Colin-Six ans. Et puis il y a aussi Madeleine, une cousine, Rochelle, la dernière conquête de l'oncle Gil, Clara la cuisinière, le jardinier et son aide, Fredericka, professeur de musique et les voisins américains, venus fêter Halloween.



C'est en allant chercher des citrouilles dans le potager que les petits-enfants découvrent le cadavre d'un inconnu. Hermès, qui a aperçu l'homme quelques heures plus tôt en conversation animée avec Papigrand, craint que ce dernier soit le coupable, même si, depuis l'accident de voiture où Mamigrand conduisait, il se déplace en fauteuil roulant. Il propose alors de le dissimuler derrière un arbre jusqu'au lendemain, pour ne pas gâcher la soirée d'anniversaire. Au cours de la journée, les invités arrivent. Des chasseurs, à la recherche d'un renard blessé font une apparition et Hermès découvre de nombreux secrets, bien cachés, concernant sa famille.



Malika Ferdjoukh nous offre un roman idéal en cette saison. Tout en respectant la règle des trois unités, le lecteur découvre l'intrigue par les yeux des différents personnages qui, tour à tour, racontent l'histoire. J'ai retrouvé beaucoup de similitude avec les romans d'Agatha Christie : une grande demeure, des personnages rassemblés pour une occasion et qui viennent d'horizons divers, des secrets dissimulés par chacun, des indices distillés au compte-gouttes et la résolution finale où l'enquêteur réunit tous les protagonistes pour découvrir le coupable.



J'ai adoré ce roman, édité dans une collection dédiée à la jeunesse, mais qui mérite d'être lu par tous. il a d'ailleurs reçu le prix Sorcière , décerné par des libraires et bibliothécaires en 2000.
Lien : http://dviolante5.canalblog...
Commenter  J’apprécie          40
Sombres citrouilles (BD)

J’ai beaucoup aimé mon expérience et ceux à différents niveaux : objet livre, graphiquement, animaux, secret de famille, halloween, thriller. J’étais un peu là « Wooow ».



Cette fois-ci, j’ai un livre souple assez grand, le graphisme m’a immédiatement plu. Dès le feuilletage des pages, le regard est captivé. De belles couleurs qui s’adaptent aux différentes situations, elles peuvent être vives tout comme être ternes, et quelques pleines pages sont magnifiques et fourmillent de détails. Il y a même quelques double pleine pages du coup avoir le livre ainsi ouvert devant vous est un plus pour l’expérience. Le toucher de la page est très agréable, et elles tiennent bien en main. L’expérience papier a ajouté du plaisir.



Ensuite, j’ai beaucoup trop aimé tous ces animaux à chercher sur chaque page. Ils sont beaucoup trop adorables et de toutes sortes. Nous profitons également de belles promenades en forêt, mais le cœur de certains aura peur et frémira en croisant les chasseurs.

La présence de ces animaux de toutes sortes a renforcé mon plaisir de lecture et de découverte de l’histoire.



Et enfin, nous avons l’histoire, tout se déroule le 31 octobre, la veille d’Halloween. Une grande fête de famille va avoir lieu, c’est aussi le moment où ils se retrouvent tous.

Et les liens entre eux ne sont vraiment pas simple. Si vous aimez les histoires de secret de famille, vous allez être servis. Petit à petit, nous allons en apprendre de plus en plus, des surprises de tout genre.

Il y a les enfants, il y a les adultes. Il y a ce coeur qui n’écoute pas forcément la raison. Il y a la famille Coudrier, et son domaine.

Ces adultes menteurs et trompeurs qui cachent la vérité. Quand les enfants, représentés par la couverture, trouvent un corps, ils se disent que ce n’est finalement pas le bon moment, et le cachent, mais ils comptent bien quand même dévoiler les secrets de leur famille et trouver le coupable.

Parfois une discussion est surprise, parfois un acte, etc.

Et en société, devant les autres, on revêt le masque.

Mais c’est le 31 et les masques vont tombés.



La dernière chose, totalement exquise, est la représentation de déplacement dans le noir, c’est superbement représenté. C’est juste magique graphiquement.



L’affaire est intéressante, bien menée, surprenante, renversante et ironique.

L’ambiance est assurée, y compris en y ajoutant l’ambiance si spéciale d’Halloween.



PS : C’est un oneshot, vous saurez donc tout. Il est adapté d’un roman, que je n’ai pas lu.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
Commenter  J’apprécie          40
Sombres citrouilles (BD)

L'ambiance du roman est beaucoup plus sombre que la BD mais c'est quand même une réussite. Malika Ferdjouk est une scénariste de thriller extraordinaire.

Je suis un peu moins emballée par les dessins.
Commenter  J’apprécie          40
Sombres citrouilles (BD)

Adaptation du roman éponyme de Malika Ferdjoukh, j’admets volontiers avoir eu des débuts mitigés avec cette bande-dessinée. Un peu confuse face à une introduction qui me paraissait assez brumeuse et une présentation des personnages pas forcément très claire, je me suis vite sentie perdue dans les relations qu’entretenaient les différents protagonistes entre eux.



Retrouvez la chronique complète sur songe !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
Commenter  J’apprécie          40
Sombres citrouilles (BD)

Chaque année, l'anniversaire de Papigrand est l'occasion pour la famille Coudrier de se réunir au grand complet dans la vaste demeure familiale.



En ce 31 octobre, alors que chacun arrive tour à tour pour fêter l’événement et que les préparatifs se terminent, Mamigrand ordonne aux plus jeunes d'aller chercher des citrouilles dans le parc de la propriété.



Quelle ne va pas être la surprise des enfants lorsqu’au beau milieu de leur promenade, ils tombent nez à nez avec le cadavre d'un inconnu. Ils décident alors de le cacher et de découvrir l'identité du coupable. 



Adapté du célèbre roman jeunesse de Malika Ferdjoukh, ce roman graphique nous entraîne dans une sombre histoire de secrets de familles.



N'ayant pas lu le roman, je ne peux juger de la fidélité de son adaptation graphique.  Après un début de lecture un peu confus le temps de comprendre les liens qui unissent les différents personnages, je me suis finalement prise au jeu de cette enquête entre fausses pistes et révélations.



L'intrigue est excellente et l'atmosphère s'alourdit au fil des pages. J'ai néanmoins regretté le fait que les nombreux personnages de cette histoire soient trop brièvement évoqués et ils ont manqué de consistance à mon goût.



Malgré tout, le récit reste prenant et les illustrations de Nicolas Pitz aux superbes couleurs automnales sont un régal à découvrir.



Un joli moment de lecture avec cette bande-dessinée qui devrait aisément séduire le jeune public.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Pitz (837)Voir plus

Quiz Voir plus

Grégoire Delacourt ou David Foenkinos

Charlotte ?

Grégoire Delacourt
David Foenkinos

10 questions
13 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}