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Citations de Nicole de Buron (140)


Puis vous enfilez votre ravissante petite culotte en dentelle.
Votre chère grand-mère - qui vous a élevée en grande partie - vous a transmis, entre autres, un principe de choc : « Toujours porter une jolie lingerie impeccablement propre ». Au cas où vous auriez un accident dans la rue et que l'on vous transporte directement à l'hôpital. Éviter à tout prix l'humiliation que les infirmières et les internes découvrent, en vous déshabillant, que vous trimbalez des dessous raccommodés et crasseux. Vous avez toujours pieusement suivi ce conseil bien qu'il vous arrive de penser que le personnel médical en voit d'autres aux Urgences.
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Et partait s'installer aux toilettes avec un journal. (Cette manie très masculine de lire au petit coin pendant des heures vous a toujours surprise : on est tellement mieux allongé dans son lit ou sur le canapé du salon. Non?)
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- Heu…rien. Simplement vous ne m’avez pas enlevé le bassin…Elle vous soulève à nouveau mais n’arrive pas à décoller le bassin dont les bords acérés se sont enfoncés dans la chair rondelette de votre derrière. Elle sonne trois coups. Arrivée deuxième infirmière. A elles deux, elles parviennent à détacher le maudit ustensile de votre arrière-train (ça fait une heure qu’elle est assise dessus 😵‍💫)

- Et n’hésitez pas à nous appeler quand vous avez besoin de nous…
Les malheureuses ignorent votre tare : vous faites pipi toutes les heures 😏🙃
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Un P-DG qui se retrouve au bout de vingt ans sans secrétaire est paumé comme un Petit Poucet sans ses cailloux.
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Quand l'Homme, l'air morne, l'oeil vitreux comme celui d'un merlan vieux de trois jours, vous assure qu'il ne pense à rien, il ment.
En fait, des idées noires tourbillonnent dans sa tête comme des nuages d'orage dans un ciel auvergnat. Circonstance aggravante, il est rentré du bureau avant vous et se tient assis, raide, le menton dans la main, tel Le Penseur de Rodin qui aurait mal aux dents.
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L’homme a toujours peur, au fond, de la femme. Il sait instinctivement qu’elle est le sexe fort.
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Pas question de lui avouer que vous êtes frappée de ce mal honteux (pire que la syphilis), révélateur à ses yeux d'une mollesse de caractère qui vous attirerait son mépris.
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Le premier livre que j'ai lu vers 13 ans que mon père m'avait conseillée....Une Excellente écrivaine
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Il est coléreux. Au moment où vous vous réjouissez d’aller au lit, l’Homme attaque le sujet brûlant : l’éducation des enfants et des petits-enfants.
Parce que votre cher époux n’a jamais adressé et n’adresse jamais le moindre reproche à ses héritières. Il vous en fait part, majestueusement, à vous, afin que vous transmettiez à qui de droit.
D’une voix napoléonienne, il clame :
- J’aimerais bien que TA fille, Alizée, arrête de se maquiller comme une pute !… et qu’elle cesse de porter des minijupes qui ne cachent même pas ses fesses !
Vous répondez, ensommeillée :
- Pourquoi tu ne le lui dis pas toi-même ?
- C’est toi, la mère !
Vous commencez à vous réveiller et à vous énerver.
- C’est toi, le Père ! J’en ai marre de toujours jouer le rôle de Maman Fouettard. D’autant plus qu’Alizée
a 25 ans, et que c’est une adulte.
- Tu parles ! Elle a une cervelle grosse comme celle d’une mésange.
- Elle serait peut-être plus mûre si tu t’en étais occupé. Mais jamais tu ne t’es intéressé à l’éducation de tes filles. Tu n’es qu’un égoïste…
- … qui s’est défoncé au boulot pour vous nourrir toutes ! tonne-t-il.
Or, s’il y a quelque chose que vous ne supportez pas, c’est que votre mari hurle. Cela vous rend hystérique. Vous braillez à votre tour :
-Moi aussi, je travaille ! Et autant que toi !
L’Homme : Arrête de gueuler comme ça ! Tu veux un haut-parleur ?
Vous : C’est toi qui as gueulé le premier. Tu sais que je ne supporte pas. Ca me rend folle !
L’Homme : Folle, tu l’es déjà !
Vous : Si on mettait les rats d’égout en orbite, tu n’aurais pas fini de tourner !
L’Homme : Puisqu’on me traite comme ça dans cette maison, je me tire.
Il sort du lit, enfile sa chemise et son pantalon sans les boutonner, et sort de la chambre sans un mot.
Vous, les bras croisés, le visage figé comme une statue de marbre, vous ne bougez pas.
Vous êtes bien emmerdée.
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Figurez-vous, dit Ted, la figure élargie par un sourire, que le Chef m'a offert deux chameaux en échange de Totote. J'ai dit non, parce qu'un seul me suffit... (Il éclate de rire et fait mine d'embrasser sa femme qui n'apprécie pas du tout).
Non? S'exclame notre méhariste barbu qui n'a rien écouté, deux chameaux pour une femme? C'est parce qu'il a voulu être aimable avec vous. Quel sacré farceur! Parce qu'ici, ce serait plutôt deux femmes pour un chameau... Ah! Ah! Ah!
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Il n’existe pas non plus en France d’hommes politiques irresponsables qui prononcent des discours oiseux, dans un volapük plein de contre-vérités, de vœux pieux, de promesses jamais tenues (« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient » - Charles Pasqua). A noter que certains propos peuvent avoir des accents populistes (« Je ne suis pas de ceux qui se mettent un bâton dans le cul pour être plus raide » - Michel Charasse) ou naïfs (« Les membres de la Haute Autorité n’ont pas été choisis parmi les hommes politiques mais parmi les honnêtes gens » - Louis Mermaz), ou même vacharde pour le copain (« Notre groupe n’a rien à dire dans ce débat. C’est pourquoi nous avons choisi comme orateur Balladur » - Philippe Seguin).
Il n’existe pas en France de ministres coupables. Au point de donner leur démission spontanément. En fait, remarque Alain Decaux dans son livre Le Tapis rouge : « Ils s’accrochent si fort à leurs sièges que, pour un peu, il faudrait une opération manu militari pour les en chasser. »

Tant pis ! Envoyez la troupe !
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Qu'ils quittent Paris, ces radins, et laissent leurs F3 à des sociétés. Que notre magnifique capitale devienne un gigantesque ensemble de bureaux. Au moins, ça, ça rapporte à l'Etat.
Mais je résisterai, Madame l'Inspectrice, je résisterai.
S'il ne reste qu'une seule locataire dans ma rue, je serai celle-là.
Je lutte depuis quarante et un ans...
... contre la disparition des merceries, des marchands de couleurs, des petits tapissiers qui se déplaçaient pour me changer une simple tringle à rideau, des boulangers-pâtissiers qui faisaient leur pain et leurs gâteaux eux-mêmes. Tous remplacés par des banques, toujours des banques, encore des banques. Je n'ai désormais que cent mètres à parcourir pour aller retirer de l'argent que je n'ai pas, mais je dois cavaler un kilomètre pour acheter un bon baba au rhum.
Oui, Madame l'Inspectrice, je me bats pour garder à mon cher quartier son caractère de village.
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Vous avez lu dans vos chers journaux féminins qu'un breakfast complet est une bénédiction pour une petite famille. Vous êtes une bonne mère de famille. Votre devise faire le mieux possible à en crever.
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j'ai pas aimé ce roman, pourtant cette auteure j'adore, mais là c'est long, creux, ennuyeux, bref j'ai pas aimé
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Et c'est si vrai......Quand j'ai un moment de blues, vite un Nicole de Buron, c'est si simple
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Quarante-huit heures avant de remettre votre dernier manuscrit terminé à Muriel, affolée à l'idée d'avoir répété trois fois le mot "truc" dans la même page, comme certain critique littéraire fort connu (don, lâchement, vous ne citerez pas le nom de peur d'une féroce riposte), vous relisez votre roman à voix haute, avec une terrible concentration. (D'accord, vous imitez Flaubert. Mais cela vaut mieux que singer Démosthène ou Bernard Tapie, non?)
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... Qu'est-ce qui se passe ?... Malheur ! Avec mon pare-chocs j'ai accroché le pare-chocs de la 2 CH derrière et je l'entraîne en avant avec moi... Quel bruit atroce... Tous les gens s'arrêtent dans la rue... Que faire ? Décrocher les deux pare-chocs ? C'est évident... Quel cauchemar !...
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Chez le boucher
Le gigot est terminé, la cervelle partie, les rognons absents et les côtelettes d'agneau coûtent une fortune. Il est trop tard pour envisager un pot-au-feu. Vous demandez à M. Raymond (c'est le nom de votre garçon habituel) si le bifteck est bien tendre. Question stupide. On n'a jamais entendu un boucher répondre que la viande qu'il vend ressemble à de la semelle de botte.
La caissière crie : "Est-ce que la commande de Mme Loridon est prête ?" Aussitôt M. Raymond abandonne vos biftecks et se met en devoir de préparer un joli rôti pour Mme Loridon. Pendant ce temps-là, vous vous demandez si oui ou non vous devez glisser un pourboire à M. Raymond.
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Le petit déjeuner
D'un air toujours absent, l'Homme engloutit ce que vous lui donnez. Il ignore totalement que c'est du café au lait. Vous tartinez à la chaîne des toasts qu'il croque avec un bruit de crocodile broyant un fémur. En faisant semblant d'écouter les informations désespérantes débitées par la radio.
Il est vêtu à cet instant de sa simple splendeur.
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En route vers trois mois de bonheur , Madame Minerva !
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