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Critiques de Nikki Gemmell (66)
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La Mariée mise à nu

Un livre que j'ai plutôt bien apprécié. L'histoire en elle même n'as rien d’exceptionnelle (une mariée qui, malgré qu'elle aime son mari, va chercher des aventures sexuelles ailleurs, sans trop savoir pourquoi au départ); mais la façon dont c'est raconté et le personnage principal (dont ont ignore le nom car elle a voulu rester anonyme) dont ont découvre la personnalité pour le moins complexe et intéressante, rend le livre attrayant. L'aspect psychologique des personnages (et surtout de la femme) est très développé aussi, chose que j'ai beaucoup aimé.

Une belle petite lecture en somme.
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Avec mon corps

Là où d'aucun/d'aucune auront vu une histoire érotique, d'autres, comme moi, y ont vu une formidable ode à la féminité, au corps de la femme, à la mère de famille à la trentaine bien sonnée, à l'amour aussi. D'ailleurs pour moi, ce livre n'est pas un livre érotique, il ne se sert pas non plus du prétexte d'une histoire "banale" pour émoustiller les lecteurs. Ce livre est une leçon de vie, il contient une transmission de savoirs qui devrait être faite à toute femme (et à tout homme aussi d'ailleurs). Il nous parle de sexualité et d'amour donc.



Le récit est rédigé à la deuxième personne du pluriel, en forme de "vous poli". On suit le récit d'une femme mariée, trentenaire, trois enfants, qui, épuisée par sa vie, va, suite à un événement imprévu et somme toute anodin, revenir sur son parcours de vie. Et le fil conducteur de ce parcours est son rapport avec son corps de femme. C'est aussi le récit d'une résurrection, d'un retour à la vie et à l'amour. Ce livre questionne également sur ces schémas dans lesquels on s'enferme, sur les risques de s'y oublier et de s'y perdre.



L'histoire est divisée en 225 courtes parties, autant de chapitres dont les titres se présentent sous forme de leçons. Pas des leçons qu'il faut forcément suivre, mais des leçons que la narratrice a tiré à un moment donné de sa vie sur sa manière de vivre certaines choses. Ainsi, page 22 "Leçon 8: Le mariage: renoncer totalement à son individualité et se livrer avec contentement aux mains d'un autre être; ne plus ressentir le besoin de faire valoir ses droits ni sa personnalité.", il faut voir ça comme un constat fait à un moment donné et qui, sans dévoiler l'intrigue, évoluera au fil du livre.



Quelques autres "leçons" que j'ai envie de partager avec vous...



Page 100, "Leçon 39: Si seulement, au lieu d'enseigner à nos jeunes filles l'idée qu'elles se doivent de devenir épouses et rien d'autre, nous pouvions, avant toute chose, leur inculquer le principe fondamental qu'elles se doivent d'être femmes."



Page 122, "Leçon 47: Soyez seulement honnête. Pas de mensonge, de dissimulation d'aucune sorte."



Page 165, "Leçon 65: L'être humain devrait devenir meilleur chaque jour de sa vie."



Autre exemple, page 409, "Leçon 178: Si elle sait voir clair dans son coeur et ses désirs, elle jouira d'une liberté d'action sans en craindre les conséquences."



Ce livre compte tellement de passages que j'ai envie de les partager avec vous pour vous donner envie de le lire! Je ne vais en recopier que deux ici et je consacrerai un cycle de citations du mercredi à "Avec mon corps".



"Votre relation n'avance plus. Vous êtes tous les deux trop occupés, trop débordés par tout le reste." Des banalités en somme, mais dont il si difficile de sortir quand on n'a bizarrement pas su s'en préserver.



"Il ne peut pas vous mettre à nu comme vous l'avez été, autrefois. Certains hommes savent le faire. La plupart, non. Une autre sexualité est possible, il y a quelque chose entre les mornes plaines et les séries porno.



De plus, Nikki Gemmell nous parle du corps tel qu'il est et pas tel qu'on nous le vend, elle décrit sans détours, mais aussi sans dégoût le corps vieillissant.



Au fil du récit, les émotions montent crescendo, la réflexion aussi, et, personnellement, j'ai ressenti, à la fin du livre, un immense soulagement, une lumière qui s'allume, et un espoir infini. Je me suis aussi sentie gorgée de tendresse, de bienveillance, de respect.



Difficile de chroniquer un livre qui a déclenché autant d'émotions en moi, j'espère que vous aurez apprécié le partage. Avec cette article, MMEB prend un tournant "féministe" (terme galvaudé s'il en est) que j'essayerai d'imprimer un maximum sans en faire trop et, comme d'habitude, au gré de mon propre cheminement.



Je laisse le mot de la fin à Nikki Gemmell, avec ce long mais ô combien vibrant extrait qui reflète à la perfection le message du livre, message à transmettre tant aux femmes qu'aux hommes....



(Retrouvez la chronique complète sur mesmotsenblog.blogspot.be)
Lien : http://mesmotsenblog.blogspo..
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Avec mon corps

C'est un livre qui se lit par petites touches, parce qu'il est dense, un peu trop long et répétitif à un certain moment. C'est un livre érotique mais pas seulement : il y a la langue sauvage de Nikki Gemmel que j'ai découverte dans Love Song, il y a l'enfance poussée sans mots d'amour, le passage à l'âge adulte, l'initiation sexuelle et amoureuse, le poids des questions sans réponses, la quarantaine et l'emprisonnement volontaire dans une norme qui nous étouffe, la liberté d'être soi... Et il y a ce "vous" à qui s'adresse le livre et qui nous invite à nous interroger sur notre parcours de femme.
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Avec mon corps

Quand commence ce roman, nous sommes en Angleterre. Une femme d'une quarantaine d'années, d'origine australienne, s'ennuie à mourir dans son couple. Son rôle de mère de famille ne suffit plus à l'épanouir. Voilà bien longtemps qu'elle n'a plus aucun désir pour son conjoint. En a t'elle eut un jour, d'ailleurs ? Nous comprenons qu'elle s'est mariée plus ou moins par défaut, après une période de célibat assez longue. Son corps ne s'est jamais remis d'une rupture amoureuse vécue à l'adolescence, A. ce stade de sa vie, elle éprouve le besoin de retourner en Australie, avec comme prétexte de passer quelques temps avec son père. Ses enfants l'accompagnent. Une fois sur place, elle ne peut s'empêcher de mettre ses pas sur les traces de l'homme qui a bouleversé son adolescence.

Ce livre est clairement un roman érotique. Nous revivons, au travers des souvenirs de la jeune femme, l'initiation sexuelle qu'elle a reçue autrefois. La jeune fille était amoureuse mais elle n'a jamais su si cet amour était réciproque ou pas. Quoi qu'il en soit, l'homme faisait preuve d'une grande délicatesse vis-à-vis d'elle, respectant ses envies, la guidant vers le plaisir sans empressement. Leurs jeux érotiques allaient crescendo, tout semblait se passer pour le mieux et pourtant, sans aucune explication, l'homme a mis fin à la relation du jour ou lendemain, la laissant complètement anéantie. Plus de vingt ans plus tard, cette fin brutale la mine encore. Il lui faut percer ce mystère avant de retourner en Angleterre.

Ce roman, par son volet initiation, pourrait faire penser à "Cinquante nuances de Grey" mais il n'en rien. Le langage est parfois cru mais jamais vulgaire. La jeune fille n'a rien d'une nunuche et l'homme est un anti-Christian Grey. La sexualité féminine est abordée avec subtilité et intelligence. Le livre s'adresse principalement aux femmes, ce qui n'empêche pas les hommes de s'y intéresser bien au contraire. Il se peut qu'ils y trouvent quelques clés, bien utiles pour comprendre la sexualité féminine (on n'est jamais trop informé). La fin du roman est peut-être un peu convenue mais elle a le mérite de donner de l'espoir aux femmes qui se sont un peu endormies de ce côté-là.

Vraiment bien !
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Avec mon corps

Épouse d'un médecin trop conventionnel, femme au foyer, mère de trois jeunes garçons, elle vit enterrée dans un coin de campagne anglaise sinistre... Comment cette ancienne gamine "sauvageonne" qui a poussé toute seule dans le bush australien en est-elle arrivée là ? Elle qui a suivi des études de droit et mené quelques années une carrière d'avocat ? Sa quarantaine est bien tristounette, sexualité et moral en berne, fatigue, ras-le-bol, les tas de linge sale s'amoncellent, les autres mères sont tellement plus parfaites, et le lui font sentir, les garces...

Flash-back sur un été sous haute-tension, celui de l'éveil des sens à la fin de l'adolescence avec un écrivain plus âgé qu'elle. Initiation troublante, corps perpétuellement en feu, addiction, chaque jour elle retourne chez l'homme, en secret. Il lui apprend à connaître et aimer son corps, à l'ouvrir, l'affamer et le combler, il lui vante les mérites de l'attente, lui promet toujours plus, toujours mieux, et elle l'a : « La discipline, l'attente, la retenue : toutes ces choses peuvent être incroyablement puissantes. »

Spirale infernale qui la chamboule : amour ? désir ? haine ? « Il est votre drogue. Vous êtes son esclave. Vous reviendrez ici et encore. Vous reviendrez toujours. Il ne peut en être autrement. »

Et lui, que veut-il ? est-il sincère ? joue-t-il ?



Récit sensuel et troublant mais trop long et répétitif pour que je reste longtemps en émoi. Au tiers de la lecture, je suis déjà saturée de ce rose bonbon sulfureux. Désir/plaisir crescendo entre les partenaires, certes, mais le même schéma se répète sur trois cents pages. Du suspense quand même, non pas sur les limites des jeux, mais sur l'espoir d'explications sur le comportement de cet amant, sur le lien entre ce passé et ce qu'est devenue cette femme.



Un livre que je conseillerais aux grands adolescents, parce qu'il prône les vertus de l'attente, l'importance des sentiments, de la confiance et de la tendresse dans la sexualité, du plaisir de donner autant que de prendre/recevoir, du respect du corps et du désir de l'autre. Tout ce que les "jeunes" spectateurs ne voient pas dans la pornographie...

« Les meilleures relations sexuelles reposent sur l'égalité. L'écoute. Tu ne vivras jamais une bonne expérience en exigeant, en insistant ou en forçant l'autre parce que la seule conséquence, c'est qu'il se refermera sur lui. »



De cette auteur, j'ai préféré, de très loin, 'La mariée mise à nu'. Dans le registre de l'initiation érotique, j'ai trouvé 'La marquise de Sade' de Mireille Calmel autrement plus troublant, moins longuet, plus agréable à lire.
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Avec mon corps

Ce roman m'a beaucoup touchée.

C'est une formidable histoire de femme, pour les femmes.

Une femme qui a la quarantaine, mère au foyer, fait le point sur sa vie passée.

Sur sa construction amoureuse et sensuelle à l'adolescence.

La rencontre capitale entre cette jeune fille et cet homme qui va lui faire prendre conscience des capacités de deux corps à s'aimer, s'accorder parfaitement.



J'ai été surprise dans la partie finale par la révélation d'un événement lourd de conséquences et j'aime être surprise de cette manière. Et tout de suite après, j'ai été très étonnée de la réaction de l'héroïne face à ce qu'elle apprend. Une réaction qui ne m'a pas semblé "normale". À sa place, j'aurais demandé des comptes !



À ce bémol près, ce roman est magnifique.

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La Mariée mise à nu

Un roman sous la forme d'un journal tenu par une mariée trentenaire, l'auteure dépeint sans détours les réalités de la vie de couple, les moments de doutes, de réflexion. Elle ose dire ce qui est en général caché dans une société où le couple est porté aux nues. Elle casse l’image du couple qui nous est vendue sur papier glacé ou dans les films. En revanche, il ne faudra pas s'offusquer à la lecture des mesures quelques peu radicales prises par l'héroïne en réaction aux passages à vide avec son mari.

Une lecture bien construite en petits chapitres de quelques pages commençant toujours par une citation tels les commandements donnés aux femmes pour qu’elles soient de bonnes épouses dans les années 50.

Une lecture bien agréable rehaussée par quelques passages érotiques qui pimente bien le récit.

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Avec mon corps

La force d'Avec mon corps est de ne pas s'arrêter sur ce constat déprimant, mais de montrer comment le désir peut resurgir soudain, nourri par le souvenir des plaisirs de jeunesse. Un roman lumineux.


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Avec mon corps

Pour moi, l’érotisme, ce n’est pas seulement décrire deux personnes en plein ébat, c’est émoustiller son lecteur, ou plutôt sa lectrice car Avec mon corps est très clairement destiné au lectorat féminin. L’intrigue est des plus classique et la construction, avec ce récit passé enchâssé dans le présent l’est tout autant. Mais Mikki Gemmell utilise la deuxième personne, un procédé qui me gêne très souvent et qui là, fonctionne très bien. Nous devenons cette femme, le temps de quelques pages, une femme qui découvre les jeux érotiques. Si 50 nuances de Grey m’a souvent fait sourire et n’est qu’un roman à prendre au trente-deuxième degré, ce n’est pas le cas ici. Nikki Gemmell met en scène une jeune femme qui tombe amoureuse d’un homme qui est aussi un amant généreux et joueur (pourtant, il n’est pas très drôle, Tol, le reste du temps) et elle décrit avec beaucoup de délicatesse le manque amoureux et/ou sexuel, l’attachement à un autre être qui vous dévore et vous fait perdre toute raison, alors même que vous savez que c’est totalement déraisonnable. Il y a d’ailleurs un flou intéressant dans la tête de l’héroïne : cet homme qui lui fait connaître le nirvana l’aime-t-il ? Cette question est totalement secondaire pour nous lectrice (ou juste pour moi ?) mais ne l’est peut-être pas pour un lectorat de jeunes adultes femmes.



Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, l’héroïne m’a souvent fait penser à Elizabeth dans Orgueils et Préjugés parce qu’elles se laissent toutes les deux submerger par leurs émotions. On sait dès le départ que cette histoire se terminera puisqu’au début du roman, l’héroïne est mariée à un homme qui n’est pas Tol et ça ajoute à la tension dramatique. Nikki Gemmell écrit bien et invente deux personnages très attachants car l’héroïne n’est pas qu’une amoureuse transie, elle est aussi une fille que son père ne sait pas aimer comme il se doit et une jeune australienne du bush très différente de son Pygmalion. Il n’y a pas beaucoup d’humour dans ce roman sauf quand on apprend que les orteils tendus sont la preuve la plus infaillible d’un orgasme (ça vous arrive d’avoir les orteils détendus, vous ? Galéa et moi en avons conclu que nous sommes en état d’orgasme permanent, j’espère que tu ne m’en voudras pas de révéler ce secret, Galéa ), enfin moi, j’ai décidé que c’était drôle, pas sûr que ça le soit vraiment. Mon bémol concerne la fin. L’héroïne a une façon bien à elle et (trop ?) raisonnable de régler ses problèmes.
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Love Song

Dommage! Nikki Gemmell est passé, à mes yeux, à côté de la réalisation d’un chef d’œuvre !

En effet, les éléments structurants étaient présents, l’histoire se tenait et le drame planait à chaque page.

Pourtant l’auteur ne laisse pas couler les mots : elle retient les phrases lorsqu’elle devrait les laisser courir, nous abreuve de détails lorsqu’il suffirait qu’elle suggère. Puis elle devient vague au lieu d’être rigoureuse, supprime la cadence pour y mettre de la lenteur.

Si je suis allée au bout de ce roman, c’est que ma curiosité aura été excitée mais à aucun moment la magie du langage n’aura opéré !

Problème inhérent à la traduction ou réelle nature du roman ?
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Love Song

Lillie Bird a grandi avec ses parents dans un village australien, au sein d'une communauté religieuse très stricte. Un jour, un incendie a ravagé l'école et un homme a péri. Le pasteur a exigé que le coupable se dénonce ; Lillie, 13 ans, s'est avancée...


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Les Noces sauvages

Histoire d'une fille libre, d'un amour improbable, d'une errance intime, ce roman venu d'ailleurs envoûte par l'inventivité d'une langue violente et poétique qui fait écho à l'éblouissante rudesse des paysages traversés.
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Traversée

Premier tome d'une trilogie, j'ai adoré ce livre où l'on suit Fin, jeune journaliste, de Sydney en Antarctique dans le cadre d'une expédition scientifique.
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La Mariée mise à nu

Une épouse d’une trentaine d’années nous livre son journal intime sous forme de chapitres courts. Elle raconte son mariage qui semble s’assombrir doucement. Elle rencontre alors un homme qui va changer sa perception de choses et sa sensibilité de l’amour et du sexe.

J’ai été happée par cette histoire de couple, ce journal intime qui nous permet de découvrir les sentiments de cette femme. Une écriture limpide qui nous retient de fermer le livre sinon pour savourer ce qu’on vient de lire ; une écriture troublante, dérangeante par ce qu’elle dévoile. La fin nous laisse vagues et expectatifs par les dits …et non-dits.

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La Mariée mise à nu

"On" m'avait vanté une lecture.... un peu osée. "On" m'en a tellement parlé que je l'ai emprunté à la bibliothèque, ceci dit cela tombait bien puisque le mardi de Stephie arrivait à grands pas.

Ce livre est divisé en courts chapitres qui ont pour titre des maximes d'une autre époque : "Les jeunes femmes ont le devoir d'être propres et ordonnées", "Le devoir d'une épouse est de faire du foyer de son mari un lieu empli de bonheur". Ces petites phrases m'ont lassée au bout d'un moment car il y en a quand même 138 et du coup je ne les lisais plus.

Les chapitres s'enchaînent bien mais au contraire de ce qu'annonce la 4ème de couverture je ne pense pas avoir appris grand chose sur la vie de couple ni sur les relations homme-femme. Cette lecture m'a donc paru longuette et j'ai un peu accéléré le mouvement par endroit.

Les pages "chaudes" de ce livre ne sont pas inintéressantes mais pour finir on en revient toujours aux mêmes choses, rien de bien novateur sur le sujet !!! Ces passages sont concentrés vers le milieu du livre et il faut quand même attendre 190 pages pour les découvrir, c'est malgré tout ce qui me permet de participer à ce fameux Mardi c'est permis.



Ce livre a donc été une déception et il sera sans doute vite oublié.
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La Mariée mise à nu

Mon avis est mitigé quant à ce livre. L'histoire est très prévisible: une femme découvre (ou croit) que son mari la trompe (et il faut voir avec qui, c'est le cliché par excellence), elle se fâche, finit par prendre un amant, et c'est avec lui qu'elle découvre le summum du plaisir physique. L'histoire attendue nous montre des personnages peu épais auxquels on ne croit pas réellement. Il y a bien un rebondissement, entre le mari et l'amant, mais je n'ai pas été convaincue. Idem pour l'explication qu'elle finit par obtenir de son mari. L'histoire est donc poussive.

En outre, on ne sait pas vraiment pourquoi l'héroïne s'en va. Est-elle éternellement insatisfaite, comme elle le laisse supposer à un moment? Ce n'est peut-être pas si important, mais ce flou ne m'a pas plu.



D'un autre côté, Nikki Gemmell est la première à écrire un roman de ce genre, et à dire la vérité quant aux rapports sexuels. En tout cas, c'est la première que je lis. (On me dira que Cyrill Collard l'avait fait dans «Les nuits fauves», mais lui parle crûment, sans expliquer comment satisfaire une femme.) Par exemple, l'héroïne du roman (dont nous ignorons le prénom), explique que la plupart des femmes ne ressentent pas (ou peu) de plaisir à la pénétration.

[...]

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Les Noces sauvages

Snip une jeune artiste routarde reçoit à la mort de sa grand-mère un joli chèque accompagné d' un message "Traque le". La jeune femme va se lancer sur les traces de son père qui a quitté la maison familiale quand Snip était petite. A travers ce road movie dans des décors somptueux, arides et sauvages, Snip va découvrir une vérité bien loin de celle qu'elle pouvait imaginer

L'austalienne Nikki Gemmell nous conte dans une écriture ficelée, rugueuse, âpre, la difficile quête d'une jeune femme rebelle instable et libre. Elle met aussi en avant la difficile existence du peuple arborigène soumis aux lois des blancs. Un roman fort et envoutant.

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La Mariée mise à nu

A travers le journal intime laissée par une jeune femme qui s'est suicidée, le lecteur tente de comprendre ce geste aussi radical qu'imprévisible, car la jeune femme laissait paraitre un bonheur sans nuage. Grâce à de courts chapitres l'autralienne Nikki Gemmell suit le quotidien, jusqu'a l'intime de cette épouse trentenaire. Et très vite , cette vie idyllique supposée laisse apparaitre des fissures qui apportent des réponses à nos questions. Un très beau portrait de femme bafouée (qui perd ces repères d'épouse, de mère, d'amante, de femme), avec un stylre narratif très originale (qui pourra peut-être géner certain) mais en tout cas après l'excellent" Les noces sauvages", la confirmation du talent de Nikki Gemmell. Un livre qui suscite une réflexion sur la relation homme femme.
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Traversée

Le style de la jeune narratrice est à la fois journalistique, simple et direct, tout en sachant s'envoler quand nécessaire vers de beaux horizons lyriques. Elle nous emmène dans son univers avec facilité, à la rencontre de ces hommes et de ces femmes coupés du monde, scientifiques pour la plupart, qui, par passion, vont à la rencontre d'un monde blanc et pur.







« Je n’ai pas dit à Max que ce que je souhaite trouver dans ce voyage, c’est une atmosphère pas compliquée. C’est difficile à expliquer. Je voudrais me poser dans ma peau, avoir un corps détendu, oublier mon existence citadine surchargée. » (p. 56)







banquise-antarctique_3823_w250.jpg







Les paysages sont enchanteurs, appartenant à ces terres vierges qui permettent oubli et renaissance. La pureté du monde qui entoure les personnages leur ôte de l'esprit toute fioriture inutile pour les mener à l'essentiel, au coeur d'eux-mêmes.







« Ces moments exquis où on se tient sous une falaise de glace. La glace fait penser à du cristal de Waterford, elle est lisse et dure comme un diamant. Et puis, entendre le vent tout autour, entendre la glace craquer, exploser et, ensuite, se taire. Oh ! ma chérie ! Ecouter simplement le néant, ponctué par la glace qui éclate. La glace palpite de bruits, mais il faut se taire pour l’entendre. » (p. 162)



















- Un récit original dans un monde glacial qui encourage des relations humaines fortes...










Lien : http://lecturissime.over-blo..
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Les Noces sauvages

Un récit sous tension, écrit dans une langue à la fois poétique et rude comme le désert rouge qui s’étend à huit heures d’Alice Springs, terre étrange, violente, terre sacrée des rêves aborigènes où noirs et blancs sont aussi pauvres et isolés les uns que les autres, séparés par des codes qui doivent être respectés. Il faut avoir un caractère bien trempé pour ne pas se laisser absorber, dissoudre dans ses étendues hostiles qui ne sont pas faites pour s’ancrer. Une terre qui, à l’image de l’héroïne de ce roman, Snip Freedman, ne se laisse pas facilement apprivoisée.

«Elle sait que tous ceux qui viennent ici fuient quelque chose. Leurs parents, la justice, la ville, un amant ou une maîtresse, une épouse , des enfants... Le territoire est plein de ces transfuges.»

Snip est sauvage, elle vit libre, craint de s’attacher par peur de souffrir. Il y a un manque, une fêlure chez cette jeune femme qui vient de son enfance, de la séparation de ses parents. Snip est le prénom que son père, Bud, lui a donné quand, s’enfuyant avec elle dans le désert après sa séparation d’avec Helen sa femme, il lui coupe les cheveux et la fait passer pour un garçon. Ils se réfugient dans la communauté de Queenie à huit heures d’Alice Springs où Snip est adoptée par les anciennes qui lui donne un nom de peau, Napaljarri, lui apprennent à attraper les lézards, lire dans les étoiles et sentir venir le vent.



Pour retrouver son unité Snip doit percer le mystère qui entoure la séparation de ses parents et qui se trouve relancé par le mot que sa grand-mère a écrit avant de mourir et accompagné d’un chèque :

p71 «Je lègue trente mille dollars à Phillipa . Une partie de cet argent lui servira à traquer son père. Et à s’acheter une camionnette.»



Tant que ce mystère ne sera pas éclairci elle ne pourra pas retrouver son équilibre et aimer pleinement, en confiance, Dave ce compagnon de route qui l’a accompagnée jusqu’à Alice Springs et qu’elle a abandonné brusquement pour ne pas risquer de se laisser attendrir. Il lui faut reconquérir son unité, réunir Snip, Philippa et Napaljarri, trois prénoms pour trois parties de sa vie éclatée.

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