Je remercie l’auteur Olivia Jones de m’avoir permis de lire son roman que j’ai trouvé merveilleux.
En effet, j’avais une petite panne de lecture, il me fallait changer de genre et je suis donc tombée sur l’appel aux chroniqueurs d’Olivia Jones pour son dernier roman La tête dans les nuages. Je l’ai donc sollicité et Olivia a gentiment accepté.
Il est tombé à point nommé ce petit roman 😀
Je me suis donc laissé emporté dans ce roman plein d’émotions, de merveilleux, d’humour, un conte en somme et je dois dire que j’ai retrouvé très vite mon âme d’enfant et pour ça , je tiens à remercier l’auteur.
Ce roman a été écrit avec intelligence, l’auteur a brodé son conte autour d’un fait réel le naufrage du Carl Bech afin de rendre hommage aux marins courageux qui y ont laissé la vie. Ainsi elle crée habilement un lien entre l’histoire de ce naufrage de 1911 en prenant un membre de l’équipage et la vie basique de Jean Dupont soixante dix ans après.
J’ai adoré l’humour sarcastique du personnage narrateur Jean surtout quand il s’adresse aux lecteurs c’est assez comique et original comme procédé.
Depuis l’accident mortel de sa petite Lucy, il y a cinq ans, Jean Dupont, grand rêveur depuis toujours, s’est enfermé dans une vie qu’il trouve banale, sans saveur, sans ambition dans un village du Jura. Il est tellement ravagé par le chagrin qu’il n’espère plus rien de la vie, pour lui elle est fichue.
Parallèlement, le même jour de l’accident, à la même heure, mais en 1911 , en Bretagne a lieu le naufrage du Carl Bech: navire norvégien qui se retrouve pris au piège dans une tempête sur les cotes de bretonnes.
Ne se remettant toujours pas de la mort de sa fille, Jean la voit souvent en rêve accompagnée d’un jeune homme blond vêtu d’habits d’un autre temps. Qui est ce jeune hommes? Que vient il faire dans les rêves/cauchemars de Jean?
Un jour, Marie-Louise, une jeune femme éblouissante aux cheveux de feu , très mystérieuse et charismatique entre dans la vie de Jean et de sa famille. Va-t-elle réussir a redonné espoir à cette famille et notamment à Jean?
J’ai trouvé intéressant la façon dont l’auteur a abordé le thème de la vie après la perte d’un enfant dans ce conte, à travers le personnage de Jean qui croit avoir tout perdu même la raison , qui ne croit plus en l’avenir et qui pourtant est vivant. Elle réussie à démontrer avec ingéniosité et quelques manifestations extraordinaires la véracité du proverbe tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir 😀
L’espoir est un sentiment qu’il ne faut absolument pas perdre car c’est lui qui nous porte et nous fait avancer dans la vie et évite de nous faire sombrer dans les mauvais moments.
Ce sentiment est valable dans ce roman, non seulement pour Jean mais aussi pour les membres de l’équipage du Carl Bech qui ont continués à espérer tout en sachant que leur fin était proche.
On sent l’amour que l’auteur a pour la Bretagne quand elle nous décrit Quiberon cette presqu’île, ses plages, la mer, le naufrage et surtout la façon dont elle met en scène ce personnage féerique issu du patrimoine légendaire de la Bretagne.
Avec ce livre magique, j’ai découvert un auteur, un style , une plume qui m’a plongé dans une aventure merveilleuse dont je suis remontée à la surface qu’à la dernière page.
Un livre…un conte qui fait du bien. A lire sans hésitation 😀
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