Olivier Dupin

Réecriture du conte Barbe bleue pour les plus jeunes ... avec une fin très drôle et très surprenante !! Les dessins sont très colorés et comiques ... A chaque page, il y a un élément qui vous fera rire, c'est certain ! Une excellente histoire à lire à vos enfants pour rigoler ensemble et passer un excellent moment en famille ... Et qui sait, peut être liront-ils la vraie histoire de Barbe bleue une fois adolescent ou adulte 😉 J'ai bien rigolé à la chute de cette histoire et je compte bien faire rire un petit bonhomme que j'aime énooormément en lui offrant cet album qui je suis suuuuur le ravira ! Merci à Babélio et aux éditions Gautier Languereau pour cet envoi et ce moment magique.

Si vous avez aimer l'humour impertinent et les idées modernes de " Nadège et les sept hommes" ou "Croquillon", l'auteur Olivier Dupin se proposera d'étoffer l'offre avec un troisième conte parodié ( que dis-je, un quatrième car Dupin aura dé pensé plusieurs parodies du Petit Chaperon rouge, renseignez-vous, jeunes lecteurs ).



Place au riche Bouc bleu. Point de barbe ni de richesses moyen-âgeuses, mais un affreux bouc du dernier chic selon lui et du dernier cri ( mais celui de qui? Suivez bien ).

À l'identique du conte d'origine, Claude "Bouc bleu" se marie et se remarie et devient veuf très étrangement.

Il aura tout pour plaire, selon le conte, de l'argent, un château, comment une jeune fille qui aura de l'ambition saurait lui résister?

Le texte de Dupin et les illustrations de Florent Bégu prendront pour nous faire rire l'affaire à la légère, pourvoyant aussi les parents de l'élue d'un poil au menton ou d'une moustache immense, de quoi faire rentrer Claude dans la norme du mauvais goût - juste après, la coupe mulet, voyez? - .



La mignonne Amandine aura la peur bleue.

Il y aura une pièce interdite, une clé, un secret et un mensonge : le secret d'un mariage réussi?

L'humour sera affreux et irrésistible, sentant le fromage et le secret ne sera pas celui que l'on croit.

Dur de faire durer un bon mariage, pas vrai, Claude?

N'oubliez pas, jeunes lecteurs, de revenir à la fin de la lecture sur la première page de garde pour visiter la galerie de l'amour bleu.

Tout d'abord, une mention spéciale pour la couverture de ce petit livre pour enfants qui est très colorée, et qui brille par endroit, c'est très réussi.



Ensuite, il s'agit d'un livre qui se lit rapidement, et dont la prise en main reste agréable. Les images intérieures sont vives, et les textes suffisamment gros pour que l'enfant puisse lire seul (ou accompagné) sans être rebuté.



L'histoire par elle-même n'a rien de bien extraordinaire, puisqu'elle revisite le célèbre conte de Charles Perrault, paru à l'époque dans "les contes de ma mère l'oie", mais franchement, j'ai adoré la fin de l'histoire. Je ne m'y attendais pas, et cela a été une très agréable surprise. J'adore cette chute du conte !



Pour terminer, c'est une très belle histoire que je recommande à toutes les mamans qui cherchent de petites histoires sans prise de tête pour leurs enfants.



Je remercie Babelio et masse critique de m'avoir fait découvrir ce merveileux ouvrage paru aux éditions Gautier-languereau.
Lien : https://www.instagram.com/ca..

La mission du Club des Boules de Poils ? Venir en aide aux animaux en détresse ! Et Adèle, Louison et Rose sont très investies dans cette mission qui leur tient à coeur. Une lecture à proposer dès 6 ans
Lien : http://yanasaule.canalblog.c..

La mission du Club des Boules de Poils ? Venir en aide aux animaux en détresse ! Et Adèle, Louison et Rose sont très investies dans cette mission qui leur tient à coeur. Une lecture à proposer dès 6 ans
Lien : http://yanasaule.canalblog.c..

La rencontre des mots de George Orwell et du pinceau de Quentin Gréban est sublimée (comme toujours chez cet éditeur) par un objet-livre splendide – format majestueux, couverture épaisse, papier brillant.



Le support du grand album illustré met à hauteur d’enfant (mais pas que !) le texte intégral de la plus décapante des fables politiques. L’histoire a toutes les chances de les captiver même s’ils n’ont pas encore l’âge de reconnaître Lénine, Staline, Trotski ou Molotov sous leurs traits animaux ou de faire le parallèle avec l’histoire soviétique : le décor de la ferme, la forme du récit animalier et les thèmes de la révolte contre l’injustice, du partage et du pouvoir leur parleront d’autant plus naturellement que l’ensemble s’incarne ici grâce aux illustrations, déployées sur d’immersives doubles-pages ou en appoint du texte. Elles plantent superbement le décor verdoyant de la ferme du manoir et figurent les personnages animaux de manière très expressive : harassés par le joug du fermier, galvanisés par la révolte, déterminés à construire un ordre nouveau, brisés par le tour terrible que prend l’expérience autogestionnaire…



Les aquarelles naviguent entre un univers idyllique et vintage servi par une palette de couleurs généreuse et le registre de la caricature déjà présent dans le texte d’Orwell. J’étais d’ailleurs extrêmement curieuse de voir comment l’illustrateur se dépêtrerait de l’incroyable dénouement de l’histoire ; et bien, son final est magistral et ébouriffant.



Mes moussaillons ont été fascinés et interloqués : comment s’expliquer que les animaux à peine émancipés de l’oppression des hommes se soumettent si facilement à celle des leurs ? À quel moment l’utopie vrille-t-elle ? L’occasion de revenir en famille sur l’histoire de l’URSS et d’autres révolutions dévoyées, puisqu’à l’évidence, le propos d’Orwell dépasse la seule critique du régime de Staline pour nous parler de dérives plus générales.



Une entrée de choix dans un classique incontournable, à dévorer quasiment de 7 à 77 ans !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Quiconque a des frères et soeurs sait à quel point les batailles entre nous peuvent être terribles ! Ici, elles sont...sophistiquées !



Le concept du livre est très sympa : page de gauche nous avons le grand-frère qui nous raconte le pourquoi du comment de la dispute et page de droite nous avons la version de sa soeur.



L'auteur a redoublé d'imagination pour nous offrir une bataille épique entre ces deux personnages qui ne manquera pas de faire rire les petits comme les plus grands !

Assurément, pour tout jeune lecteur, même enfant unique, il est totalement jubilatoire d’assister, comme au spectacle, au déclenchement de la Troisième Guerre mondiale au sein d’une chambre d’enfant. Aussi, le dénouement, vient clore la lecture par un dernier grand fou rire. Quel délice de voir ainsi cette relation acharnée qui est, finalement, pleine d’amour.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Olivier Dupin propose un documentaire fort sympathique qui explique de manière synthétique comment fonctionne un conte et de manière plus générale un récit de fiction.

Pour cela il utilise 4 contres classiques plus ou moins connus des enfants : Le Petit Chaperon rouge, Blanche-neige, Le Petit Poucet et Le Vilain Petit Canard (choisissant ainsi de représenter les conteurs classiques les plus connus à savoir Perrault, Andersen et les Frères Grimm).

Il explique alors le principe utilisé sur la page de gauche et les exemples en images sur la page de droite (découpée en 4 cases). Les illustrations ne sont absolument pas réalises avec des personnages carrés à la Minecraft mais cela donne un côté décalé et humoristique qui m'a bien plu.

Une bonne trouvaille pour expliquer aux enfants la fabrication des contes classiques. Il manquerait juste le côté morale qui est ici occulté.

Les situations, le ton humoristique font de ce livre un album résolument moderne et décalé.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Croquillon revisite l'histoire de Cendrillon avec un humour décapant très frais dans lequel Olivier Dupin pointe du doigt sans complexe tous les clichés et petits détails agaçants que le lecteur du 21ème siècle trouve aux contes classiques (question d'époque et de mentalité).



La structure de l'histoire est la même : la future Cendrillon se retrouve seule avec son père à la mort de sa mère, ce dernier se remarie rapidement à une vieille mégère qui a elle-même deux filles aussi affreuse qu'elle. La pauvre fille devient la bonne à tout faire, et ce morne quotidien est bouleversé par un bal.

Et si la protagoniste s'appelle Croquillon et non Cendrillon, c'est parce qu'elle porte des Crocs, un détail très important de l'histoire à plus d'un titre.



Ce qui fait toute la saveur de ce conte revisité, en dehors des libertés que l'auteur prend avec la version originale du conte c'est sans contexte son humour ultra-réaliste qui amène le lecteur à se questionner aussi sur les éléments les moins vraisemblables des récits merveilleux : et ça marche à merveille !

Et surtout, cela donne un super modèle , non seulement de résilience à nos jeunes lectrices, mais cette version donne aussi une vision de ce qu'elles valent pour elles, et pas seulement pour épater la galerie.



Petites ou grandes lectrices, on en redemande !

La couverture est colorée. Un papa, une maman, un petit garçon et des ours. L’un semble gentil, les autres un peu moins. Et l’on nous dit qu’ils sont dans la maison.

Serait-ce un remake de Boucle d’or ?

Et bien, pas du tout ! Ces ours ne sont pas là par hasard et sont loin d’être sympathiques. Tour à tour amusants et excités, irascibles et effrayants, violents et dangereux, ils sont de plus en plus gros, de plus en plus inquiétants.



La lecture engage le dialogue avec l’enfant et aborde un sujet grave qu’il est primordial de ne pas occulter : la dépendance sous toutes ses formes (le sifflet rouge symbolise l’addiction sans en préciser la substance laissant une liberté dans l’échange) et ses conséquences.

Le sujet est traité avec beaucoup de subtilité et les illustrations sont d’une grande finesse.

Un album brillant à lire absolument.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..

Un livre magnifique tant par le texte que par les illustrations.

Un moment fort de lecture.

Un papa, une maman, un enfant et des ours... un plutôt rigolo, un autre un peu ronchonchon et un dernier complètement grognon...

Cette famille atypique, c'est celle de ce petit garçon dont le papa a un sifflet "magique".... Dès qu'il siffle un peu trop dedans, il y a des ours qui apparaissent ! D'abord, c'est l'ours doré, tout gentil et rigolo. Puis, plus le papa siffle, plus l'ours devient de plus en plus brun et de plus en plus mauvais...

Un livre pour enfant au sujet particulièrement délicat : l'alcoolisme d'un des parents et les répercussions de cette maladie sur les membres de la famille...

J'ai été très touchée par cette lecture mais je me suis interrogée sur sa compréhension pour les enfants... l'image du sifflet, n'est-elle pas trop imagée - en tout cas pour des enfants qui ne sont pas touchés par cette problématique ? Mon fils de 7 ans et demi m'a apporté la réponse... il n'avait pas saisi le lien entre le sifflet et l'alcool... il a eu besoin d'explications pour saisir totalement le sens du livre.

Je pense que c'est un très bon livre pour aborder cette maladie avec des enfants qui vivent - subissent ce quotidien ; un très bon livre pour mettre en mots la souffrance de la personne alcoolique et celle de la famille qui en subit les conséquences.



Je remercie Babelio de m'avoir permis de découvrir cet album jeunesse grâce à la dernière masse critique jeunesse.

Je remercie les éditions Rêves bleus pour l’envoi de cet ouvrage repéré par mon fils sur SimPlement.

Il faut savoir que le sujet traité est très délicat, puisqu’il s’agit de l’addiction et des conséquences qui en découlent, sur la famille notamment. Ce thème est abordé par le biais d’une métaphore, et le livre peut servir de support pour aborder une addiction particulière avec son enfant. Pour ma part, je n’ai pas poussé plus en avant le sujet, n’ayant pas de cas à mettre en parallèle.

Les illustrations sont très belles et colorées et l’addiction du père est ici suggérée par le biais d’un sifflet ; plus le père utilise son sifflet, plus son comportement va changer. Ce changement est symbolisé par des ours, qui arrivent dans la maison ; d’abord petit ours rigolo qui fait rire tout le monde, puis un ours plus gros, plus méchant, plus violent, au fur et à mesure que le père utilise son sifflet, dont il ne peut plus se passer. Des ours dans la maison traite également de la violence engendrée par le sifflet, et de la peur éprouvée par l’entourage. Mais l’auteur aborde également les solutions : les ours peuvent être vaincus et le père soigné.

J’ai trouvé cet ouvrage bien fait, bien qu’un peu complexe car tout est suggéré ce qui n'est pas évident pour l'enfant. Qu’on se le dise, ce n’est pas du tout une histoire rigolote, même si elle finit bien. Un sujet qu’il est important de diffuser et de faciliter l’accès aux tous petits qui sont malheureusement trop souvent témoins de ce genre de dépendance.

Mon fils de 6 a beaucoup aimé l’histoire que nous avons relue plusieurs fois, à sa demande. Nous n’avons pas mis de mot sur le sifflet (alcool, drogue, médicaments, jeux vidéo…) mais il a retenu que les ours étaient méchants si on utilisait trop le sifflet.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..

Un sifflet rouge dans lequel souffle papa quand cela ne va pas trop et hop! papa est de nouveau enjoué, il est aimable et en plus un petit ours tendre et amusant vient se joindre à la famille. Quel bonheur finalement ! Mais cela ne dure papa. Papa ne va pas beaucoup mieux, alors il souffle encore et un ours maladroit succède à l'ours gentil. Et quand papa souffle encore plus et plus fort, un ours noir agressif et violent surgit.



Maman prendra (bien sûr) la bonne décision et cachera le sifflet et papa se fera soigner.



On parle d'addiction, et d'alcool en particulier.



Mes enfants n'ont pas compris l'histoire. Ils n'ont pas vu derrière le sifflet l'addiction et ses ravages. Et pour cause, dirais-je, l'alcool et les drogues ne sont pas présentes à la maison. Ils ont été un peu goguenards quand j'ai évoqué le sens de l'histoire avec eux et n'ont pas jugé utile de discuter plus avant.



C'est sans doute un point intéressant du livre: susciter un dialogue. Mais j'ai eu l'impression que ce livre s'adressait finalement davantage aux adultes qu'aux enfants.



Le graphisme est -cela dit- fort chouette. Et l'histoire (indépendamment des addictions) assez belle.

J'ai reçu cet album dans le cadre d'une masse critique.

Le sujet de l'addiction et de l'alcoolisme dans une famille est sensible et difficile à aborder avec des enfants. Cet album a le mérite de le faire plutôt bien, de façon originale et douce avec la métaphore des ours. ça prend de la place les ours, comme l'alcoolisme dans la famille. Le sifflet rouge dans lequel le père siffle attire les ours, clowns au départ, puis maladroits et casseurs, enfin en colère et méchants. On suit l'évolution du problème du père et le chaos qu'il produit dans la famille. le petit garçon et la mère sont courageux, ils en parlent entre eux et en parle au père ce qui n'est pas forcément évident. Mais le texte est assez maladroit et un peu expéditif parfois, pas suffisamment approfondi. Et je n'ai pas trop aimé les dessins mais c'est une appréciation personnelle.

Vous allez me dire que j'ai une véritable passion pour @mijade_actualites mais... Oui c'est vrai, je l'avoue les albums tout doux couvrent presque la totalité de la maison d'édition (vraiment il y en a du sol au plafond) et je craque pour les histoires aussi bien que pour les illustrations !



Celui-ci n'échappe pas à la règle et je crois qu'il est même sur le podium. 🙊 J'adore les contes, les histoires lues ou racontées, je trouve ça magique et ils lient tellement de personnes depuis tellement longtemps... ✨



Mais... Vous êtes vous déjà demandé si les personnages n'en avaient pas marre de vivre les mêmes histoires encore et encore ?



Cet album est tellement doux, on est dans l'imaginaire et en même temps on explore ce côté de la passion qui peut devenir un métier. On suit cette petite fille qui réécrit ses contes préférés pour satisfaire les personnages. Qui commence par gribouiller sur ses livres pour finir par en écrire un.



Bref c'est plein de douceur, de projet d'avenir et d'imagination qui ne devrait pas avoir de limite quand il sagit de rêver.



Post scriptum: ça pourrait être sympa de prévoir un atelier d'écriture à partir de cette thématique ! Quelle est votre passion les enfants ? Comment pourrions-nous en faire un métier ? A cogiter ✨.

Un album sur l'imaginaire des enfants et leur créativité aussi.



Non seulement , la petite héroïne Marceline va imaginer le Petit Chaperon Rouge de son livre de conte lui adresser la parole mais en plus elle va aussi satisfaire sa demande, une nouvelle suite où elle ne serait pas engloutie par le loup à chaque racontage.



Cela ne semble pas bien compliqué pour Marceline d'inventer une histoire.



Et vous, jeunes lecteurs, pourriez-vous imaginer une autre fin à son histoire?







Il est vrai que le destin des personnages de contes n'est jamais très enviable, voire même un peu effrayant.



Chacun viendra toquer à la page pour vivre sa vie d'enfant au final, c'est frais et amusant.



L'imaginaire de Marceline est nourrie de son petit quotidien et nous reconnaissons bien là les petites histoires que nous surprenons parfois et racontées à voix hautes de nos têtes blondes qui sont en train de jouer.



Mais au fait, qu'adviendra t-il de nos méchants des contes?



Qu'en feriez-vous?







Pour réécrire l'histoire, Marceline viendra crayonner ou coller sa version sur les livres.



Et vous, jeunes lecteurs, avez-vous le droit d'en faire autant?







La stylisation des personnages de Geneviève Després est rigolote, " oooh, héros du livre d'Olivier Dupin, que vous avez de gros nez?"







Cet album, c'est aussi un bel hommage sur la vocation de raconteurs d'histoires, auteur Et illustrateurs.



On l'imagine bien, l'enfance, on y est dès le plus jeune âge habité par une forme d'enchantement, qui peut-être ne nous quitte pas.



Est-ce que ça vous parle?

Je remercie chaleureusement les Editions Ztl pour l'envoi, en service presse, du roman jeunesse Dolly d'Olivier Dupin (textes) et Leyla Benabib (illustrations).

Dolly est une chienne boxer de 9 ans. Elle est un peu plus âgée que notre narrateur, un garçonnet qui l'a toujours connu.

Quand ce petit garçon apprend que Dolly les a quitté dans son sommeil, il ne se rend pas vraiment compte de ce qui arrive. Pas question de pleurer comme papa et maman, il est solide comme un roc lui !

Il va se promener et soudain il voit la balle de Dolly. En revenant il voit sa laisse... Peu à peu les souvenirs reviennent en masse et l'enfant se met à pleurer... avant de pouvoir faire son deuil... un jour...

Dolly est un magnifique roman jeunesse autant au niveau des textes, très pertinents, que des illustrations. Ses dernières sont superbes, les traits mais aussi la colorisation, très réussie.

L'histoire, très simple, permet d'expliquer à un enfant comment cela se déroule quand son animal de compagnie meure. Il peut aussi permettre d'en parler suite au décès de l'animal, pour dédramatiser et faire comprendre à l'enfant que son chagrin est normal, qu'il ne faut pas le cacher.

Ce roman jeunesse est conçu pour tous les enfants, y compris pour ceux qui sont atteints de dyslexie ou de troubles de l'attention.

L'écriture est claire, assez grosse, et les débuts de phrases sont bien identifiés par une lettre majuscule, de couleur bleue.

Dolly est un roman très touchant pour les enfants mais aussi pour nous adultes. Je dois avouer que j'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises. J'ai perdue ma chienne fin 2010. Depuis j'ai eu un autre chien mais la peine est encore là. Le deuil est fait, toutefois ce roman jeunesse a fait remonter les souvenirs tellement il est réaliste et touchant.

C'est un très joli livre, très réussi et que je recommande à tous les jeunes lecteurs.

Ma note : un énorme cinq étoiles.