Citations de Olivier Peru (593)
La Californie n’a rien à voir avec l’Arizona, les dollars y sont plus mortels que le plomb.
Ce premier mort changeait tout. Jusque-là, protéger les secrets de la forêt et espérer retrouver les disparus les avait préservés de la peur, mais le sang versé dans la cité avait réveillé leur instinct, celui de vivre comme celui de tuer. (p.332)
J'ai un œil, une seule couille et même sur la pointe des pieds, je t'arrive pas à la ceinture, ça me fout de mauvaise humeur tout le temps.
Alors si Halleran doit tuer la plus grande créature du monde, j'peux t'dire que ça s'fera pas sans moi !
J'sais pas avec qui m'man t'a eu, mais j'suis sûr qu'il était du genre bête à jouer à saute-mouton avec une licorne.
On ne pardonne pas à ses amis ce que l’on pardonne à ses ennemis.
- Une troupe qui a survécu à la Bataille de Kastennroc nous a rejoint dans la forêt, elle sera ici très vite.
- Une troupe… Compte-t-elle de nombreux guerriers ?
- Hélas, non, mais il y a parmi eux un grand seigneur elfe et un nain dont la réputation de combattant n’est plus à faire paraît-il. Il se nomme Redwin, de l’Ordre de la Forge.
- Le Grand Redwin ? Ce sera un honneur de l’avoir à nos côtés et une chance pour notre cité.
- Grand ? Un tel mot sied-il à un nain ?
L’être humain n’est plus l’espèce dominante sur Terre. Les zombies et les mouches ont gagné leur place au sommet de la chaîne alimentaire… Et moi, je découvre la routine de la vie sauvage.
Derrière chaque mythe de l'Ouest, il y a un homme. Une histoire. Un héros pour certains, un justicier terrifiant pour d'autres...
- Moi aussi, j’ai mal partout.
- Ouais, ben, toi, t’a l’habitude.
- Moi, mon domaine, c’est la tambouille de potions, je ne suis pas un guerrier. Qu’est-ce qui m’a pris de jouer les héros ?
- On veille sur les nôtres. On venge les nôtres. On meurt pour les nôtres.
- Ouais, c’est beau à dire, comme ça… Mais ça fait mal, putain !
L'hiver embrassa la forêt, emporta ses dernières couleurs et le silence blanc creusa le ventre des animaux. De vieux arbres fatigués moururent, d'autres, plus jeunes, plus robustes, plus avides de lumière et de hauteur, s'élevèrent vers le ciel.
La forêt est éternelle. (p. 603)
- Donnez-moi maintenant le nom de la personne que vous voulez voir au bout de mon couteau, payez-moi et je pourrai m'atteler à la tâche.
- Je veux d'abord vous faire connaître mes raisons.
- Je peux vous écouter si cela vous soulage, mais ça ne changera rien au fait que ce sont vos mots qui tuent, pas mes mains. Je ne suis que votre messager. Une fois que vous m'aurez donné un nom, il sera trop trad. Vous vivrez avec un mort sur cette conscience dont vous me parliez à l'instant.
Les gens tuent pour se protéger, s'enrichir ou se venger. Seuls les soldats et les illuminés trouvent d'autres raisons de verser du sang.
- Nous, on observe le conteur qui observe Merlin, lui-même observé par trois pendard. Peut-être que quelqu'un nous observe ?
- Réfléchis pas trop, ça va te faire mal.
- Quand l’inspiration ne vient pas, il faut aller à elle ! Foi de Teuz, aussi vrai que je parle tout seul, l’histoire que n’arriverai pas à écrire n’est pas encore née ! Il me faut un conte et c’est pas ça qui manque dans nos parages !
Porter l'épée ne protégeait personne de la peur. L'adolescent n'avait pas encore l'expérience d'un soldat. Il craignait de devenir un martyr ou un héros avant d'avoir été un homme. Pour lui, la guerre était encore un mystère pour lequel il n'était pas prêt à sacrifier sa vie. Les autres tuniques noires du bateau paraissaient confiantes, certaines montraient même de l'impatience. Ces guerriers appartenaient à la plus grande armée du continent et leur monarque était déjà un personnage de légende à qui le destin promettait les deux trônes du Nord. Ils ne doutaient pas de leur victoire. Tobias ne les comprenaient pas. Comment, après des siècles de sang, ces hommes éprouvaient-ils encore le désir vindicatif de se battre ?
L'absurde cruauté de la vie dépassait parfois celle des hommes.
Pour les druides, le meilleur moyen d'apprécier un inconnu à sa juste valeur consister à s'inviter chez lui à l'improviste.
Le monde est un monstre de fer et de feu qui dévore les faibles.
Autrefois, nul elfe ne réclamait le bien d'autrui. Nul elfe ne convoitait. Mais les temps passent et changent les cœurs comme les âmes. En se découvrant mortels, les elfes ont appris le goût de l'amertume, le désir, le manque et l'espoir de lendemains meilleurs. Ils ont appris ce que c'était qu'être faible.
Je peux te dire à leur air de fossoyeur qu’ils ne sont pas contents de me voir revenir ici ou alors ils sont méchamment constipés.