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Citations de Olivier Peru (592)


Après tout, ne fallait-il pas être aussi petit et bête qu'un gland avant d'être sage et fort comme un chêne ?
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Il prit alors conscience que c'était cela, aimer. Connaître le bonheur et son prix, savoir ce que l'on perd et regretter de n'avoir pu le garder. Il comprenait maintenant certaines rimes dévastées de chagrin du vieux Huerin. L'ivrogne avait lui aussi aimé et perdu une femme. Il l'avait aimée de tout son être et chacun de ses poèmes, du plus profond au plus malicieux, était encore habité par elle. Le plus terrible avec l'amour, c'était qu'on en mourait pas. On en souffrait à jamais.
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L'hiver embrassa la forêt, emporta ses dernières couleurs et le silence blanc creusa le ventre des animaux. De vieux arbres fatigués moururent, d'autres, plus jeunes, plus robustes, plus avides de lumière et de hauteur, s'élevèrent vers le ciel.
La forêt est éternelle.
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Espoir et avenir...deux mots qu'on ne murmure qu'intérieurement, qu'on cache au fond de soi par peur qu'ils disparaissent.
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Le pire quand on survit à la fin du monde…c’est de survivre une deuxième fois…
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- Comment pratiquez-vous votre métier ?
- Le plus simplement du monde, à moins que mes clients n'aient des exigences particulières. Auquel cas, ils me paient plus cher.
- Votre conscience ne vous fait-elle pas souffrir ?
- La conscience est un fardeau pour beaucoup, ce n'est qu'un mot drapé d'illusions pour moi... Jamais la nature n'a mis au monde un loup capable de remords devant un agneau égorgé.
- Seul l'argent vous intéresse ?
- Oui, madame, l'or achète le confort. Et puis, tout homme se doit d'exceller en un domaine, le mien est le meurtre et je n'en ai pas honte.
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La reine, le prince et la duchesse dévisagèrent durement Guyarson. Il ne se laissa pas impressionner et prit sa voix la plus mielleuse, celle qu'il réservait à son épouse quand elle surprenait sur ses doigts l'odeur d'une autre femme.
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Dorien leva les yeux vers Isild... Il n'avait jamais été tendre avec elle, l'avait déflorée sans attention, sans douceur, sans plaisir, après une cérémonie bâclée. Pressé par son père, par le conflit avec les Liranders et par la cape blanche qu'on lui avait offerte, il avait épousé Isild Therys comme d'autres achetaient un cheval. et il l'avait traitée comme tel.
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A quelques pas d'Huparn, un soldat rampait vers une charrette, en quête d'un refuge pour échapper à la curée. Il était lacéré de belles entailles et se vidait de son sang, mais il ne gémissait pas. Un brave. D'un geste de la main, Huparn ordonna qu'on l'achève. Il ne respectait la bravoure que lorsqu'elle servait son camp.
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La rapidité c'est bien, mais la précision c'est tout !
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[Viviane] Mes sentiments ne se troquent pas. Ils se gagnent.
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Tout ce qui compte dans un combat, c’est pas de donner le premier coup mais le dernier.
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Il y a bien plus fort que des noces pour célébrer l'amour entre un homme et une femme.
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Ils massacrent le présent et méprisent l'avenir.
(à propos des humains)
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Elle savait que la foi opposait les hommes plus qu'elle ne les rassemblait.
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Tuer son prochain pour survivre, c'est humain.
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_ J'ai toujours agi en voilant mes intentions. Je suis né et j'ai grandi au milieu de vipères incapables de franchise. Je ne peux renier ma naissance et ignorer mes devoirs envers les miens... (p. 273)
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- Prenez le temps de viser ! Des tirs à la tête. Ne gâchez pas les munitions !
- On pourrait aussi leur demander de gentiment se mettre en rang pour essayer des les abattre deux par deux !
- Vous entendez bande de culs-terreux ? Tenez-vous la main et arrêtez de bouger dans tous les sens !
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Les gamins, c’est comme les mouettes : à terre, ils vous mangent dans la main. Mais dès qu’ils commencent à prendre leur envol, ils vous chient dessus.
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- La déveine c'est une chose... Se prendre une flèche dans le joufflu de temps en temps, choper des vers en buvant au puits ou perdre aux cartes même en trichant, c'est devenu presque normal. Mais faire tâter du fer à un monstre qui a plus de pattes que j'ai de couilles... ça, je pourrai jamais m'y faire.
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