Citations de Osamu Tezuka (273)
Ichiro : Salaud, charogne ! Depuis deux ou trois semaines, tu vas régulièrement dans la resserre... tu fais quoi avec Ayako, dis ? Je le sais très bien ! Sale petit vicelard ! Obsédé ! Moi qui te prenais pour le plus normal de nous tous ici ! Il y a quatre ans, qui t'a emmené au bordel à Yodoyama pour te faire dépuceler, t'as oublié ? Passer ses envies sur sa sœur parce qu'on manque de fille !
Shiro : Ichiro, Ayako est censée être morte... il n'existe plus de fille appelée Ayako, officiellement !
Ichiro : Officiellement ou pas, tu restes son frère et t'y as touché, espèce de porc !
Shiro : Pourquoi tu la laisses pas connaître de gars ? Elle a bientôt quinze ans, c'est déjà une femme !
Ichiro : Ne la ramène pas ! Une morte n'en a pas besoin !
Le manga est un moyen d'expression qui fonctionne sur l'émotion. Si je suis contraint de respecter la logique et le réalisme, il devient impossible de donner un tant soit peu à rêver ou de véhiculer le moindre sentiment d'aspiration vers un idéal.
Les enfants ont une capacité d'émotion bien supérieure à celle des adultes. Leurs rêves et leurs aspirations ne tiennent pas compte du réalisme. En ce sens, c'est un point commun qu'ils ont avec les mangakas. A moins que ce soient les mangakas qui restent de grands enfants...
Chaque homme porte en lui … une divinité… il la porte dans son cœur !!
Quant à Boudha,nul doute que, là où il est au milieu de notre univers, il observe et observera toujours le destin de son enseignement.
p.126.
Jiro : Votre fils se lance dans la carrière judiciaire ?
Géta : Oui. Sa pauvre mère le souhaitait aussi... c'est dans son tempérament de ne pas supporter l'injustice.
Jiro : Vous avez de la chance d'avoir un tel fils...
p.114.
Hanao : Petite sotte ! Tu vas finir par ressembler à une montre arrêtée et c'est ta vie qui sera figée.
Ayako : Qu'importe pourvu que je sois avec toi.
p.67.
Les inculpés sont déclarés innocents, relâchés, mais même eux ne doivent pas être satisfaits pour autant... puisqu'on ne découvre pas un seul vrai coupable ! Ils doivent en avoir gros sur le cœur. L'affaire de Yodoyama aussi en est restée là. Le commissaire qui en était chargé est mort... ils ont tous contribué à étouffer l'histoire.
p.20.
Ayako : Vous ne les gardez pas en cage ? Pourquoi ?
Jiro : Je déteste les cages. Je ne supporte pas de voir des oiseaux passer leur vie enfermée sans pouvoir voler librement.
p.130-1.
- Pourquoi tu la laisses pas connaître de gars ? Elle a bientôt quinze ans, c'est déjà une femme !
- Ne la ramène pas ! Une morte n'en a pas besoin !
- Je prêterai pas ma femme à mon père par cupidité, moi... je préfère agir comme j'ai fait, tu sais.
PLAF
- Sache que j'ai consulté les registres de la famille... Eh ben, c'est pas une une généalogie qu'on a, c'est un vrai cloaque ! Ça se mélange entre frères et sœurs, cousins, toute la parenté... pareils à des chats ou des chiens... ça fait des gosses... qui font ça à leur tour ! On engrosse les femmes des fermiers, etc. Et chaque fois, on étouffe l'affaire... avec son fric et son son autorité ! Porto était la fille que le père, jeune, a fait faite à la femme de Gosuké
- Tout ça ne te regarde en rien ! N'approche plus Ayako !
p.115-6.
- Sué... l'amour c'est quoi ?
- C'est quand un garçon et une fille sont attirés l'un par l'autre.
- Tu as déjà aimé ?
- L'amour, ce n'est pas pour moi !
- Pourquoi ? Ça arrive à tout le monde, non ?
- Je suis entrée dans cette maison à l'âge de dix-sept ans. L'amour n'est pas nécessaire pour se marier... ça se décide entre les parents. Dans mon cas... je n'avais même jamais vu mon mari avant...
- Tu aimes Ichiro, tout de même ?
- L'aimer !! Lui ? À cause de lui... j'ai essayé trois fois de mourir !... j'ai même eu envie de le tuer...
p.111.
Les principaux bénéficiaires de la guerre de Corée, qui avait éclaté en juin 1950, furent les patrons des industries de la sidérurgie. Suite au boom économique inopiné dû aux commandes de guerre, le pays connut une hausse boursière sans précédent. Cette prospérité transforma du jour au lendemain des gens issus des bas-fonds en nouveaux riches.
p.102-3.
AAAH ! DU SANG ! Du sang ! Je... J'ai peur !! Sué !! GRANDE SŒUR ! Que quelqu'un vienne !! Je... je saigne ! Entre mes jambes ! Je me sens fatiguée... Que... que m'arrive-t-il donc ?... je vais mourir ?
p.94-5.
- Sué est ta vraie mère !
- C'est pas vrai... Tu mens ! J'ai déjà une mère, c'est...
- Non. C'est bien ta mère. Elle a toujours fait semblant d'être ta belle-soeur !
- Pourquoi ? Dis pourquoi ? Pourquoi ?? Je peux pas y croire !
- Il y a des raisons profondes, que tu ne connais pas... ça fait des années que je suis sage et obéissant devant tous, pour pouvoir mener mon enquête. Ce qui se passe dans notre famille, depuis très longtemps... ses secrets... les relations entre les gens... J'ai enfin compris tout ça... récemment. NOTRE FAMILLE EST POURRIE !! Ayako... tu as été sacrifiée...
- SACRIFIÉE ?! Que veux-tu dire ? J'ai rien fait, moi !
- Non, tu es tout à fait innocente !! Seulement... tout est pourri autour de toi, et même toi qui est innocente, tu risques d'être contaminée !!
p.53.
Naoko : Tu seras toujours sacrifiée, avec un raisonnement pareil ! Le temps des faibles femmes est révolu. Nous devons faire-valoir nos droits ! Ne pense plus à mourir, bats-toi !
Sué : J... je... n'en ai pas le courage...
p.41.
Iba la mère : Ce n'est pas nouveau... déjà plus jeune...
Jiro : Ce n'est pas nouveau ?! Et moi, je suis ton fils, maman ?
Naoko, la sœur : Je devrais peut-être garder ma langue, mais Ichiro a offert Sué à papa en échange de tout l'héritage. C'est père qui l'a exigé.
Jiro : Et ils me racontent tout ça comme ça, bien tranquillement ! Ils sont tous fous !! C'est une famille de déments de père en fils, ici !!
A mesure que la civilisation progresse les passions s’emparent des hommes et leur feu brûle toujours plus fort. Il entraînera bien des tragédies. Pourquoi, finalement, provoquer la fin de ce monde.
Comme les arbres et les herbes, les rivières, les montagnes.... les hommes font partie de la nature. Tous les êtres vivants sont reliés les uns aux autres.
Dans notre univers, toutes les créatures sont une seule et même famille : êtres humains, lapins, serpents.... tous les êtres vivants obéissent à une seule et même règle, l’étraide
N'en croyez rien, je veux faire lire ce livre aux millions d'autres "Adolf" qui vivent de par le monde qui feront de même... et peut-être, ainsi, des millions de personnes dans le monde... réfléchiront un peu au véritable sens du mot "justice" c'est du moins ce que j'espère.
p681/682
"Pour nous autres Samouraïs errants...
...ce sera la gloire !
Apocalypse now !
Kurosawa a eu beau nous faire une sale réputation dans Les sept Samouraïs, nous, on sait qu'on est des mecs cool ! Ayons confiance en nous !"