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Critiques de Ottessa Moshfegh (143)
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La mort entre ses mains

Nous voici avec une énigme policière aux abords d'une forêt inquiétante et où l'héroïne est Vesta, une femme âgée et veuve depuis quelques mois, récemment installée avec son chien dans une cabane d'un ancien camp de scoutes près de cette forêt. Un jour, au cours d'une promenade, elle découvre un message anonyme indiquant que Marta est morte, que son corps ne sera jamais retrouvé. Bouleversé par le destin brisé de Marta qu'elle imagine jeune, belle, intelligente, forte mais étrangère, Vesta décide de se livrer à une enquête discrète pour découvrir le meurtrier et le corps de Marta. Cette quête tourne à l'obsession, l'atmosphère s'alourdit, la tension monte alors que Vesta se livre de plus en plus.

Étrange lecture car l'énigme, qui saisit le lecteur dans les premières pages en instillant une certaine angoisse, passe petit à petit au second plan alors que le personnage de Vesta se développe. Elle n'est pas cette épouse bourgeoise épanouie dans une relation harmonieuse avec feu son époux, Walter. Elle n'est pas cette femme alerte en recherche de tranquillité et de paix avec son chien Charlie. C'est une vieille femme bien seule dont la vie maritale n'était pas heureuse et dont l'exil dans cet écrin de nature est un isolement de plus en plus insoutenable alors que Vesta s'enfonce dans ses histoires, perdue entre réalité et fantasmagorie.
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Mon année de repos et de détente



Mon année de repos et de détente.

Ottessa MOSHFEGH



Café.

Alcool.

Médicaments : Ambien, Xanax, Temesta, Remelteon, Trazodone, Lithium, Valium…

Beaucoup de médicaments.

Fournis par une psychothérapeute qui serait interdite d’exercice en France !

Voilà en quoi va consister l’année de repos et de détente du personnage principal (dont nous ne connaissons pas le prénom).

Cette jeune femme riche (elle a touché l’héritage de ses parents), belle (aux mensurations parfaites) et instruite (sortie diplômée de Columbia) est persuadée qu’en d’abrutissant de médicaments elle va dormir et que ce repos va rebooster sa vie et ses envies.

Seule Reva son unique amie lui rend visite de temps à autre pour se lamenter sur sa propre vie auprès d’oreilles peu compatissantes.

Et si finalement s’échapper dans le sommeil était la seule alternative à son envie de mourir ou dormir ?



Un roman poussif…

Je pensais que ça serait drôle, subversif mais ça ne décolle pas.

C’est une litanie de plainte avec parfois des touches d’humour… noir.

Les périodes de 18 heures de sommeil sont « aérées » par un bain, deux cafés achetés au déli du coin de la rue et la nouvelle prise de médicaments.

Non, vraiment pas une bonne lecture.

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Mon année de repos et de détente

Je ne savais pas par où commencer pour faire un retour sur cette lecture, très particulière à mon avis. Je ne pourrai ni conseiller ce livre ni de vous dire de ne pas le lire. J’ai pas pu l’abandonner car je voulais comprendre cette heroïne.



Ce roman est une version assez noire de la princesse au bois dormant.

L’héroïne, 26 ans, veut dormir. Elle ne veut plus rendre de compte à personne, ne veut plus faire partie de la vie (sans vouloir pour autant mourir).



Elle rencontre son médecin, le Docteur Turttle, un médecin peu recommandable qui lui prescrit une diversité d’anxiolytiques, somnifères et autres calmants plus étonnant les uns que les autres.



Dormir pour oublier.

Dormir pour oublier la mort de ses parents.

Dormir pour oublier l’absence d’amour de ses parents pendant toute sa vie.

Dormir pour oublier ses relations toxiques, notamment celle avec Trevor ou celle avec Reva.

Dormir pour oublier l’hypocrisie et le m’as-tu-vu de sa sphère professionnelle.



Je pense être passée à côté de la morale, du message qu’a voulu faire passer l’auteure. J’ai suivi cette jeune fille tout du long de son hibernation sans comprendre pourquoi elle se faisait endurer tout ça.

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Eileen

" Avant de continuer à écrire ce qui s'est passé ce samedi-là, il me faut reparler du revolver. Quand j'étais adolescente, mon père s'asseyait à la table de la cuisine après dîner pour le nettoyer et il m'en expliquait tous les mécanismes, la nécessité de bien l'entretenir. " Si tu ne fais pas telle et telle chose - je ne me souviens plus de ses mots exacts -, il risque d'avoir des ratés et de tuer quelqu'un." (...) Si je vous raconte ceci, c'est histoire de mettre le revolver dans le paysage. Il a toujours été là, de mon enfance jusqu'à la fin. "



La narratrice nous relate sa vie d'avant, sa vie d'Eileen, et plus particulièrement cette semaine de fin décembre, cinquante ans plus tôt, qui a bouleversé son existence. Eileen était alors une jeune femme de vingt-quatre ans, autocentrée sur le dénigrement d'elle-même, et évoluant dans des milieux familial et professionnel peu enclins aux louanges. Bref, une sorte de Cendrillon sans le prince charmant. Une rencontre, une énorme bêtise et un revolver seront les éléments déclencheurs d'une prise de décision devenue plus que nécessaire, pour ne pas dire vitale.



Une atmosphère très sombre, détaillée à outrance, une héroïne peu attachante et une intrigue longue à s'installer ont rendu, en ce qui me concerne, cette lecture, pourtant bien partie, pénible.

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Mon année de repos et de détente

Aïe ça pique !

Un roman où il ne se passe pas grand chose, où l'héroïne principale hiberne littéralement tout du long dans son appartement new-yorkais, ses quelques visites comateuses à une psy complaisante mis à part. La fin est terrible Si je ne partage pas les avis dithyrambiques, ça reste assurément une expérience littéraire hors du commun : un peu comme une performance d'art contemporain dont on aurait du mal à saisir le sens (comprendra qui pourra).
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Mon année de repos et de détente

Depuis sa sortie, ce roman me faisait de l’œil. Sa page couverture, son titre et sa prémisse me plaisaient. Je savais que les avis étaient polarisés, mais j’étais confiante. Hélas, ça ne l’a pas fait !



Une jeune femme décide d’hiberner dans son appartement new-yorkais à grands coups de somnifères, histoire de fuir le vide de sa vie. Mon année de repos et de détente se veut une critique grinçante d’un mode de vie qui repose sur les apparences, l’argent, les relations superficielles, etc. Le sujet, en particulier la solitude de la protagoniste, aurait pu me toucher et le sarcasme me réjouir. Seul le personnage de la psy disjonctée a réussi à m'apporter un sourire. Finalement, le style de l’autrice (ou l’absence de style c’est selon), exacerbé par une traduction franco-française et noyé dans des références à la culture populaire américaine des années 90, a eu raison de moi. Dans l’ensemble, je m’y suis ennuyée plus qu’autre chose.
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Mon année de repos et de détente

* "Entendons-nous : je ne me suicidais pas. C'était même tout le contraire d'un suicide. Mon hibernation relevait d'un instinct de conservation. Je pensais qu'elle me sauverait la vie."



* "Elle avait été la seule psy à répondre au téléphone (...). "Qu'est-ce qui vous amène ici ? a-t-elle demandé. Une dépression ?" Elle avait déjà sorti son ordonnancier. Mon intention était de mentir. (...) Mais pendant que je récitais mon discours bien rodé, je me suis aperçue que c'était plus ou moins la vérité. Je n'étais pas insomniaque, j'étais malheureuse."



L'héroïne décide qu'une hibernation pendant un an par surconsommation de somnifères devait être le meilleur remède à sa crise existentielle... et nous fait partager ce pénible épisode...



J'ai été déçue par ce roman dont la lecture m'a moi-même fait somnoler...
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Mon année de repos et de détente

propos de cette couverture, je me suis demandée si elle était vraiment si ratée. Elle ne m’a pas laissée pas indifférente et a réussi à se démarquer de toute la production de la rentrée littéraire – 524 titres tout de même. En tout cas, c’est cette couverture qui m’a donné envie de lire le résumé – pas sûre que j’aurais franchi le pas avec une sobre couverture blanche du genre des éditions de Minuit. Alors, finalement, cette couverture n’est peut-être pas ratée du tout, à défaut d’être superbe.



En démarrant ma lecture, j’ai beaucoup pensé à mon amie Chloé et à ses problèmes de sommeil. En plus, l’héroïne est aussi une jolie blonde de bonne famille, légèrement borderline. Du coup, j’étais en terrain connu.



Au début du roman, je me suis demandée si je n’allais pas m’ennuyer. L’héroïne raconte ses problèmes de sommeil, les médicaments qu’elle prend, les endroits où elle va et surtout où elle n’a plus envie d’aller. Elle n’est pas particulièrement attachante. Pas non plus particulièrement sympa – contrairement à mon amie Chloé, qui elle est quand même chouette. J’ai donc, à juste titre, pensé que trois cents pages, ça allait peut-être être un peu long. J’aurais donc pu arrêter de lire. Mais impossible. J’étais déjà totalement fascinée par l’histoire de cette fille qui décide de ne plus sortir de chez elle pendant un an. C’est un peu comme la première fois que j’ai vu de la téléréalité. C’était le Loft. C’était à la fois fascinant et creux. Un peu addictif. Et avec l’épisode de confinement que l’on vient de vivre, je pense que l’on peut tous se mettre dans la peu de ce personnage sans nom. On sait ce que cela représente de tourner en rond dans son appartement. De ne plus trop faire attention à l’heure, au jour…



Je suis certaine que certains lecteurs vont détester le nombrilisme de l’héroïne et le fait qu’il ne se passe vraiment pas grand chose dans ce roman – et pour cause. Néanmoins, moi, j’ai beaucoup aimé. Et j’ai eu toutes les peines du monde à le lâcher pour retourner à une vie normale.



Les scènes avec la psy totalement cinglée et les effets secondaires des médicaments que prend l’héroïne m’ont fait vraiment rire. Et même si ce roman est un peu creux, un peu vide, il est surtout drôle et fascinant. Et surprenant. Et tellement différent de ce que l’on peut lire habituellement. Un petit OVNI littéraire.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Mon année de repos et de détente

Pffffffffffffff.

Voilà en somme, l'onomatopée résumant cette lecture. J'ai ramé, ramé, ramé pour lire ce livre qui ne m'a pas intéressé. Lu dans le cadre de mon club de lecture, j'avoue avoir eu dès la couverture un énorme préjugé.

J'ai lu assez rapidement les cents premières pages mais après j'ai trouvé le temps très long. Certaines scénettes stéréotypant l'art contemporain et le milieu branchouille du marché de l'art m'ont fait sourire mais j'avoue que les problèmes de dépression des filles riches de Manhattan ça ne me parle pas du tout. Il n'y a rien de bien positif dans ce roman et beaucoup de vulgarité et de mépris. Les personnages sont passables, ne s'aiment pas (si ce n'est leur corps parfait, leur visage d'ange blablabla), ont des relations pas terribles avec d'autres gens riches qui s'ennuient (blablabla), se sentent forcés de faire de la figuration (blablabla), ont un regard méprisant sur les laborieux de la rue (les vendeurs de médocs, les épiciers...), l'héroïne se gavant de médocs en trompant son mauvais psy qui ne comprends rien...

Pour résumé : Gossip Girl au pays de Requiem for a dream traité à la sauce légère. Une lecture qui n'était vraiment pas faite pour moi!
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Mon année de repos et de détente

Expérience tout à fait hors du commun que de passer une année à dormir. C'est un récit caustique et glaçant.
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Mon année de repos et de détente

Bizarre...trois cents soixante dix pages à consommer des dizaines de somnifères et assimilés sans pourtant que ce roman vous endorme, voilà un vrai tour de force!!!

Une sorte de quasi huis clos, un nombre de personnages réduit, trois femmes (deux hommes ne sont là que comme aimants /repoussoirs mais ne participent jamais à l'action -signe des temps ? -), trois femmes, donc, pas vraiment bien dans leurs godasses : la narratrice, jeune , riche, belle et qui décide d'hiberner un an...sa meilleure amie, boulimique, et enfin sa psy, complètement déjantée (pléonasme?)(pardon)

Drôle de trio drôle, grave, émouvant qui vous fait traverser ce livre sans ennui. Et pour le même prix vous en sortez cador en pharmacologie ! ,,,
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La mort entre ses mains

Bizarrement en lisant le résumé je ne m'attendais pas du tout à cette histoire. J'ai cru que j'allais lire un thriller mais pas vraiment.



Vesta a soixante douze ans et vit seule avec son chien dans une cabane perdue en forêt. Depuis la mort de son mari Walter, elle apprend à vivre avec ses pensées, éloignée de tous. Lors d'une promenade, elle trouve un petit mot qui suscite son intérêt et va mettre le feu aux poudres.



J'ai trouvé le début hyper intéressant et accrocheur. Le fait que Vesta soit une femme âgée m'a plu, ce n'est pas si courant qu'on lise l'histoire d'une femme qui a vécu de nombreuses choses. Petit à petit on sent que son imagination vacille, elle s'imagine des choses et elle perd pied. Et c'est ce passage qui m'a semblé fort long : la moitié du roman on se demande où on va, ce qui se passe. J'ai presque failli décrocher mais j'avais envie de savoir et le roman étant assez court, je me suis convaincue de continuer.

La fin rattrape un peu le début même si je suis restée perplexe sur plusieurs points.

Je trouve que ce roman a des points positifs comme négatifs. Positifs ? La lente évolution du personnage, très bien menée. L'effroyable retranscription de la solitude. L'écriture, qui est très belle et se lit facilement. Négatifs ? La lenteur de l'action, les énigmes non résolues, le suspense qui reste nébuleux.

C'est vraiment un livre à part, je m'en souviendrais ça c'est sûr mais ni comme d'un bon moment ni comme un mauvais, bizarre !
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Mon année de repos et de détente

Je n'ai pas vraiment compris le but du livre. Quel était le message ? Toutes les histoires n'ont pas vocation à faire passer un message mais c'est bien ça qui était frustrant à propos de ce livre : on a l'impression en le lisant que l'autrice passe son temps à essayer de nous faire passer un message mais les signaux sont si contradictoires qu'on ne comprend pas lequel est ce dernier... Moitié critique de la gestion des patients psychologiques, moitié critique du privilège de la classe supérieure américaine, moitié glamourisation des médicaments... Un fouillis de plus ou moins bonne idées qui nous font passer pas loin de l'overdose. Si le début du livre était prometteur, tout cela s'effondre dès la moitié du récit. On s'ennuie, ça tourne en rond, l'humour devient répétitif... J'ai failli arrêter la lecture. Bien heureusement, tout cela est quelque peu sauvé par une dernière partie plutôt drôle et engageante même si la fin gâche un peu tout et nous laisse, une fois de plus, dans l'incompréhension. 2/5.E.R
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Mon année de repos et de détente

[4,2 mais on ne peut pas mettre des notes aussi précises]



Et bien, si on m’avait un jour dit que la grande insomniaque que je suis apprécierais autant de lire un bouquin sur une fille qui dort, je ne l’aurais jamais cru ! Si les méthodes par lesquelles elle acquiert ce sommeil n’étaient pas aussi douteuses j’en serais presque jalouse.



En effet, j’étais un peu inquiète à l’idée d’avoir dépensé mon argent dans un livre qui ne me plairait pas car vous n’allez pas me faire croire que quand vous voyez un livre de plus de 350 pages qui parle d’une fille qui dort, vous vous dîtes « Wow, un livre où il ne va rien se passer, ça à l’air trop bien, je vais l’acheter de ce pas !». Du coup, j’étais très peu sûre de mon choix mais il avait été tellement recommandé que je me suis laissée tenter.



Et j’ai bien fait parce que j’ai beaucoup appréciée lire ce livre ! Déjà, il ne parle pas que de sommeil. Notre héroïne nous raconte aussi des passages de sa vie (de son passé donc puisque là elle passe ses jours à dormir), travail, amis, etc, et nous donne son opinion sur divers sujets (faut dire qu’en passant plus de 90 % de son temps à dormir, elle n’a personne d’autre à qui parler sinon elle même et les lecteurs).



Et la psy ! Quel phénomène, elle est. Si elle ne pas fait éclater de rire, elle m’a néanmoins bien amusée tout comme les effets secondaires des médicaments.



En bref, un livre qui change de ce que l’on a l’habitude de lire et qui m’a fait passer un bon moment. Il ne plairait certes pas à tout le monde mais parfois il faut se laisser tenter, vous pourriez avoir une belle surprise.
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Mon année de repos et de détente

J’ai lu « My year of rest and relaxation » (ou Mon année de repos et de detente) d’Ottessa Moshfegh et j’ai beaucoup aimé.



On est à New York, en 2000, et la narratrice, dont on ne connaîtra jamais le prénom, vient d’être diplômée de Columbia (Ivy League, université de prestige, tout ça tout ça). Elle est belle et riche, que demander de plus ? Elle a un projet de vie : s’accorder une année de repos et de détente. Voyage autour du monde ? Non, elle a une bien meilleure idée : elle va vivre recluse dans son appartement, qu’elle a récupéré suite a la mort de ses parents, et se shooter de médicaments pour dormir pendant un an. Médicaments de plus en plus puissants que lui sert sur un plateau sa psy, qui, pour tout problème a LE médicament qui convient. Bon. Tout ne va pas si bien alors.



J’ai adoré cette lecture, derrière le rire jaune de façade et le décalage de ce récit et de l’héroïne et de ses projets c’est quand même complètement sombre et décontenançant. Il ne se passe pas grand chose, pour ne pas dire quasi rien, ce qui clairement fait que le livre ne pourra pas plaire à tout le monde. J’ai retrouvé des thèmes chers à Bret Easton Ellis (que j’adore), une jeunesse dorée désabusée, la superficialité d’une existence, des relations humaines, la solitude. Tout pour me plaire.
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La mort entre ses mains



Je crois que c’est la première fois que je lis un livre et où je ne sais pas si j’ai aimé ou non.

Si vous voulez le côté thriller je vous dirais de passer votre chemin.

C’est plutôt un livre qui est plus profond et qui laisse à réfléchir.



On se plonge dans les pensées d’une vieille femme Vesta et on se rend compte que les choix que l’on fait dans la vie sont important pour notre avenir que la solitude est plus profonde ou plus importante à certains moments de notre vie.



Malgré le côté un peu sombre de cette solitude l’héroïne qui est une personne âgée arrive tout de même à nous faire sourire.



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Mon année de repos et de détente

J'en parle sur mon booktube Daily Debby : https://youtu.be/NnjoY5wFXwA



Je n attends rien de lui et il m a fait rire donc ce n était pas compliqué de me satisfaire.



L'idée était bonne mais je me rends qu'il y a tout de même des manquements. C est bien de faire un livre barré autour de la dépression, essayer d'aborder le sujet sous un autre angle.



Mais quid de l'objectif du livre ? Après avoir tourné la dernière page j'ai le sentiment d'une opportunité gâchée.



Sur la fin, on commence à tourner en rond, la narratrice semble être dans une situation dont elle ne peut pas se sortir et la fin à été beaucoup abrupte et sortie de nulle part pour moi.



Ça se lit, j ai bien rigolé mais what's the point ? 😅
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Mon année de repos et de détente

Je n’étais pas prête à hiberner avec cette jeune femme de 26 ans.

L’HISTOIRE PARLE DE

Manhattan, une jeune femme de 26 ans ne souhaite qu’une chose : dormir. Fidèle et régulière chez son médecin le docteur Tuttle, elle lui affirme être insomniaque et est en quête de sommeil et anxiolytique.

MON AVIS

On ne peut pas dire que ce roman marque par son dynamisme ; en effet, l’écriture et la trame narrative s’accordent à tisser une toile soporifique sur le récit. La narratrice ne souhaite qu’une chose : dormir. Dormir pour oublier ses peines, ses espoirs déchus , la mort de ses parents, ses amants volatiles, etc.

Son psychiatre délivre des ordonnances avec une facilité déconcertante, les multiplie, les superpose et c’est assez dérangeant. On passe des anxiolytiques aux somnifères, des neuroleptiques à d’autres médicaments, un véritable cocktail explosif qui vise à plonger la patiente dans cet état comateux qu’elle désire.

J’avoue avoir eu beaucoup, beaucoup de mal à avancer dans cette lecture. Le roman a été encensé aux Etats-Unis et je ne dois pas être sensible à ce genre de littérature.

J’ai trouvé que l’héroïne manquait de consistance, de densité ; que le lecteur était un peu laissé à l’abandon et errait telle cette femme comme un fantôme au milieu de cette vie caverneuse.

D’ailleurs, cette héroïne n’a pas de prénom ; ce qui aurait pu provoquer un effet littéraire , éloigne selon moi, encore plus le personnage de ce lecteur.

Deuxième livre que je lis dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche, il me reste Inland.

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Mon année de repos et de détente

Notre héroïne, dont on ignore le nom, a 26 ans, est grande, mince, blonde, riche, et vit dans l’Upper East Side à Manhattan. Après des études d’histoire de l’art et un premier emploi dans une galerie, elle se rend compte que sa vie ne lui convient pas. Elle ne trouve pas de sens à son existence alors elle met un plan à exécution : dormir. Dormir encore et encore, pendant un an, jusqu’à ce qu’elle se réveille régénérée, qu’elle soit devenue une nouvelle personne, prête cette fois à être heureuse.



Pour y arriver, elle reste cloîtrée dans son appartement, assommée par le cocktail de médicaments qu’elle ingère. Mais d’où peuvent provenir toutes ces pilules ? D’une psychiatre loufoque qu’elle rencontre une fois par mois et à qui elle ment sans scrupules pour avoir des cachets toujours plus forts.



Bientôt ses précieuses pilules lui provoquent des trous noirs... Combien de temps notre héroïne va-t-elle supporter cette léthargie forcée ? Est-ce la solution miracle pour guérir de ses angoisses ? Parmi les scènes du quotidien, parfois drôles, parfois tristes, et les pensées cyniques de la jeune femme, il y a de profondes blessures.



Un roman intéressant sur le vide, le vide d'une société qui n'a plus de sens pour les jeunes de toute une génération.
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Mon année de repos et de détente

C’est parfois bien écrit, drôle et...pathétique. Mais ce livre c’est 300 pages pendant lesquelles il se passe tout le temps la même chose. L’objectif est certainement de nous faire ressentir l’ennui ...et ça marche.
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