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Critiques de Pablo De Santis (94)
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Ariston Hôtel

Jolie histoire qui raconte un hôtel depuis son inauguration, sa patronne, ses clientes, ses employées. C'est féministe en ce sens qu'on sent l'évolution des mœurs par petites touches de l'après guerre aux années 70 en Italie. Du port d'un bikini dans les années 50 sur la plage qui fait scandale, de l'obligation de réparation d'un violeur par le mariage (sous entendu), de la guerre elle même, du divorce ...bref c'est une chronique à plusieurs voix avec des dessins fins et doux.
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Ariston Hôtel

Découpage audacieux et maîtrisé, trait charbonneux rappelant Jean-Claude Götting, histoire à tiroirs partagée à part égale entre secrets douloureux et moments de comédie pure, Ariston Hotel mérite toutes ses étoiles.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Ariston Hôtel

Une histoire de famille et de sororité globalement attachante même si les auteurs ont peut-être trop multiplié les pistes narratives.
Lien : http://www.bodoi.info/aristo..
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Ariston Hôtel

C'est un ouvrage intéressant que de retracer en 3 épisodes distincts séparés d'une décennie la vie d'un petit hôtel de place situé au bord de l'Adriatique en Italie du Nord. La riche société vient en vacances dans ce lieu de villégiature assez prisé. La propriétaire Renata essaie tant bien que mal de diriger son personnel assez hétéroclite.



C'est une compilation de petites anecdotes qui concernent aussi bien la clientèle et que le personnel. On se rendra compte d'une certaine évolution au cours des années qui passent. Le thème principal est celui du choix de la vie qu'on souhaite mener même si c'est présenté sous l'angle de l'émancipation féminine.



Malgré des choix de cadrage assez audacieux et un graphisme qui a du caractère, on a du mal à rester concentré sur toutes ces petites histoires à tiroir car on passe de l'une à l'autre en perdant parfois le fil. On découvrira à la fin le passé de la petite Renata, propriétaire de l'hôtel qui ne faisait que compter.
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Cobalt

C’est un thriller fantastique, un pharmacien, un agent spécial retiré des affaire, à qui l’on demande, dix ans après sa retraite, de réaliser une nouvelle mission, quatre assassinats un peu particuliers. J’ai adoré le traitement graphique du récit, quatre chapitres, quatre univers colorés très subtil, un graphisme à la manière sérigraphique, un noir plus deux douleurs utilisées uniquement en aplats, en surfaces avec un choix de nuances doux et subtil :

- 1er chapitre : Rose et bleu pétrole

- 2e chapitre : saumon et bleu ardoise

- 3e chapitre : mauve et beige

- 4e chapitre : vert d’eau et brique

- Conclusion : Rose et bleu pétrole

Ces gammes créent une ambiance un peu rétro et moderne à la fois, veloutée mais inquiétantes, il y a un côté polar des années 50, dans le déroulé du récit et le propos, accentués par l’architecture, la devanture du magasin, les costumes et les silhouettes des personnages, et les moindres accessoires. Le traitement très original nous embarque dans cette histoire pourtant très simple, sans doute déjà vue, mais jamais de cette manière. C’est même le graphisme qui donne tout son attrait, son caractère et sa force au récit. Un belle réussite.
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Cobalt

Ce très beau roman graphique nous plonge dans un polar loufoque. Cobalt, un ancien agent reconverti en pharmacien apothicaire pour vieille dame est réactivé après une longue mise en sommeil.

La ville est en danger, la planète est en danger, l'être humain est en danger...



J'ai beaucoup aimé le dessin et les couleurs, un peu dans le style de Cyril Pedrosa, l'univers graphique et le scénario. Un polar léger et original avec une touche de fantastique à ne pas manquer.



Un ouvrage de la médiathèque Jean Moulin de Margny-les-compiegne.
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Cobalt

Entre préparations magistrales et clientes bavardes, Cobalt mène une existence tranquille dans sa pharmacie; il aime imaginer que sa vie passée n'était qu'un rêve. Pourtant son passé de tueur le rattrape et il lui faut reprendre du service et sauver la ville : l'obscurité la menace et Cobalt seul peut la sauver.



Autour de ce personnage central apparemment banal, Pablo De Santis et Juan Saenz Valiente nous proposent un roman graphique découpé en courts chapitres : à chaque épisode, un nouveau jeu de couleurs pour une ambiance frappante et dynamique. Un décor qui colle à merveille avec le côté fantastique, un peu étrange, de l'aventure; certains personnages se démarquent également, astucieusement déformés et ramenés ainsi au centre du récit.



L'ensemble donne un univers pour le moins original autour d'une enquête policière digne de vieux films d'espionnage, la touche fantastique en plus. Une excellente découverte !
Lien : https://nahe-lit.blogspot.be..
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Cobalt

Cobalt était ma première BD adulte et malheureusement, j'ai été déçue. Dans le descriptif du livre, je n'avais pas vu que c'était un polar fantastique donc j'ai été assez étonnée de voir des genres de monstres dans cette histoire. Sur le point de vue littéraire, j'ai trouvé l'histoire intéressante mais j'aurais préféré qu'elle soit plus longuement décrite (c'est-à-dire qu'elle soit plus longue). J'aurais voulu savoir comment se prépare Cobalt avant de tuer, comment une algue peut prendre le corps et l'esprit d'un homme, etc. Je pense qu'avec plus de bulles, de précisions, je serais mieux rentrée dans l'histoire. Sur le point de vue graphique, j'ai trouvé les traits de crayon assez simplistes mais néanmoins agréable. J'ai aussi aimé les couleurs choisies et leur alternance dans l'histoire.
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Cobalt

Une superbe BD , narrant l' histoire d' un apothicaire ancien espion , devant reprendre du service afin de sauver la ville d' un virus qui transforme les gens en monstre de mort..L' univers graphique est magnifique ..

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Cobalt

Cet album doit [à Juan Saenz Valiente] ses qualités: cadrage décalé, travail de la bichromie, déformation du décor, trait libre, jeté sur le papier et aussi très maîtrisé dans le mouvement, ambiance fantastique.
Lien : http://www.lexpress.fr/cultu..
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Cobalt

Le pitch de Cobalt n’est pas d’une grande originalité : un agent dormant est réveillé pour aller éliminer un gouvernement d’êtres malfaisants qui fait régner l’obscurité dans une ville.



Sauf que,

- le héros-narrateur est atypique : c’est un apothicaire sexagénaire tenant davantage du Nero Wolfe ayant réussi à sortir de son fauteuil que du Sherlock Holmes;

- il y a un côté Reservoir Dogs pour les noms des protagonistes : Cobalt, Cuivre ou Zinc;

- il y a un côté John Carpenter pour l'algue noire extraterrestre qui a pris possession de notables de la ville;

- il y a un côté John Le Carré, Eric Ambler et romans d’espionnage pour les éléments d’espionnage;

- il y a un côté hommage aux grands anciens (pas ceux de Cthulhu) avec quelques références disséminées dans le texte - par exemple, la première mission de Cobalt est de tuer le capitaine Morand qui vit à l'hôtel Titanic.



Collaboration entre l’écrivain Pablo De Santis et le dessinateur Juan Saenz Valiente, Cobalt est relativement court pour un roman graphique - ce n'est pas du 48cc mais presque - sans que cela ne constitue un problème. Bien au contraire. Avec d’un côté le travail graphique de Juan Saenz Valiente et de l’autre la rapidité d’exécution du scénario de Pablo de Santis, ce Cobalt ne saurait constituer un compte d’apothicaire mais plutôt un ovni (à découvrir) en provenance d’Argentine.
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Cobalt

De Santis entraîne le lecteur dans cette histoire légèrement fantastique qui est avant tout celle de cette espèce de vieux Schwarzie sur le retour. Il pensait finir sa vie de tueur tranquillement jusqu'à ce que cette dernière réactivation le plonge dans la noirceur de son monde. Les dialogues sont concis et l'intrigue passe autant par eux que par l'image.

Dans un style qui n'est pas sans rappeler des illustrations de The New Yorker, Valiente nous livre un dessin tout en à-plats de couleurs et ombrages qui donnent un cachet tout particulier à ses planches. Chaque chapitre n'utilise que 2 couleurs en plus du noir et blanc avec ombrages, donnant une identité visuelle forte à chacun d'eux.



Je n'aurais sûrement jamais acheté cet album et en vérité je ne savais même pas que Michel Lafon faisait des BDs mais j'avoue avoir été très agréablement surpris : je valide
Lien : https://www.instagram.com/my..
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Cobalt

Cobalt, cuivre, zinc, autant d'éléments qui ne sont pas issus d'une boite d'Oligosol mais en réalité se révèlent être des agents... spéciaux. Le personnage central, un pharmacien veuf énigmatique et charmant prépare des remèdes contre la plupart des maux. Mais sa ville, s'assombrit, un mystérieux mal la ronge, que se passe t'il ?
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Cobalt

Quel joli cadeau de Noël m'a fait Babelio ! Voilà une BD qui ne manque pas d'Air et que je n'aurais jamais pensé acheter ni lire en bibliothèque et pourtant ! Un régal, un délice !

Que dis-je ? une Perle ! Car le récit de Cuivre, Cobalt et Zinc c'est de l'Argent pur voire même de l'Or !

La ligne graphique est surprenante et pas forcément attirante mais finalement Nickel Chrome car elle convient on ne peut mieux au sujet et aux personnages...

Sans Plomb ni Arsenic, Cobalt ne se laisse pas Fer (ohhh)

Avant de vous faire toute la table de Mendeleïev je n'en dis pas plus, une jolie découverte qui m'a trop donné envie de le lire en version originale ¡Mira vos!
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Cobalt

Un hommage inattendu et bien troussé à l'univers du ­filiforme félin imaginé par le cartooniste Friz Freleng. Une bulle de fantaisie dans un monde décidément trop lourd.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Cobalt

Pablo De Santis imagine une intrigue fantastico-policière habile, pleine d’étrangeté et de suspense, avec un héros/narrateur fascinant.
Lien : http://www.bodoi.info/cobalt/
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Cobalt

(SCO971) Un agent secret endormi, qui est réactivé pour tuer 4 ennemis, envahis par une algue mystérieuse qui les transforme en monstres inhumains. Un scénario classique et futuriste à la fois, servi par un graphisme original et déroutant, auquel je n'ai pas vraiment accroché. Pas convaincue pour la sélection.

(IK971) Album datant de 2017. Hors sélection.
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Crimes et jardins

Contrairement à ce qui est affirmé par les éditeurs, ce roman n'appartient pas du du tout au genre fantastique. Mais par contre il est vraiment fantastique de par ses qualités littéraires. Avec à peine 262 pages, nous sommes comblés.

Nous avons un peu de tout : du suspense, de l'action, de la culture, des sentiments et surtout de l'ironie. Le dosage est parfait.
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Crimes et jardins

Ce roman policier argentin de 2013 est un sombre jardin labyrinthique construit avec le plus grand soin pour nous perdre.

Il se déroule en 1894 à Buenos Aires. On retrouve avec plaisir le jeune Sigmundo Salvatrio que nous avions quitté à Paris durant l'Exposition universelle, quatre ans auparavant. Son maître Renato Craig éminent membre du Cercle des Douze agonise. Salvatrio se retrouve bientôt seul avec la veuve dans une grande maison lugubre . Elle le laisse s'installer dans le bureau du défunt. Et elle s'enferme dans son jardin d'hiver pour y cultiver des plantes rares et les protéger avec cruauté des invasions de fourmis. Heureusement, Salvatrio a bientôt du travail. le poète et journaliste Jerónimo Seguí lui demande de rechercher Reiner un de ses amis, antiquaire. Salvatrio découvre son cadavre dans la fontaine de son jardin délabré. Une statuette de Narcisse est méticuleusement attachée à hauteur de son ventre. Sigmundo oriente l'enquête vers le club Sub rosa qui comprenait 5 membres occupés semble-t-il à discuter de l'esthétique du jardin : le poète, l'antiquaire, un médecin aliéniste, un chasseur et un riche marchand de sel. Les uns sont partisans d'un jardin édénique qui tente de recomposer l'état sauvage du monde antérieur à la civilisation. Les autres placés sous le signe de l'Atlantide voient dans le jardin un modèle d' ordre idéal où le génie humain se distingue par le dessin. Les cinq membres du club avaient l'habitude de se rencontrer chez Baltazar Dux Olaya, le roi du sel, père de la très jolie Inès, devenue folle suite à un viol. Parallèlement la veuve Craig demande à Salvatrio d'enquêter sur la mort du frère d'une amie, intervenu à « l'hôtel des suicidés ».

Le livre est labyrinthique, très riche en rebondissements, divertissant et brillant. Il est plein de mystères et de symboles que nous essayons de décrypter en même temps que Salvatrio. Chaque crime est associé à un personnage mythologique célèbre : Narcisse, Actéon, Prométhée et Polyphème. Toute l'enquête est plaisante et se double d'une réflexion sur les jardins. Théorique d'abord avec le discours des pseudo-philosophes, pratique ensuite avec l'enquête elle-même. On est toujours entre civilisation et barbarie, ordre et désordre. A la fin les jardins édéniques ou ordonnés sont détruits. Restent les ruines. On peut alors en élaborer de nouveaux.

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Crimes et jardins

Nous sommes en Argentine, à la fin du XIXe siècle, période historique rarement traitée dans la littérature (à moins que la littérature qui traite de cette période ne vienne pas jusqu’à nous). Le héros est Sigmundo Salvatrio, un détective en devenir : Craig, son mentor est mort, l’académie qu’il avait fondée a été dissoute, mais il a repris le flambeau et se retrouve à enquêter sur sa première affaire de meurtre. Elle sera très vite suivie par un second meurtre, tout aussi énigmatique.



Roman policier ? Oui. Mais il contient tellement plus qu’une intrigue nous permettant de découvrir le tueur et son mobile. Il est question des jardins, des plantes, de ce que l’on veut faire de ses jardins, de la manière dont on les conçoit. Le jardin comme démonstration de philosophie de vie. L’on peut se perdre dans les jardins, on peut vouloir les laisser à l’abandon, ou bien tout détruire pour tout recommencer.



Salvatrio rencontrera au cours de son enquête des personnalités fortement caractérisés. Ce qui m’a frappé aussi est que les personnages que l’on croise le plus souvent dans ce roman sont tous des hommes, sans attache avec des femmes, ou bien, s’ils ont été mariés, leur femme est décédée depuis longtemps. Seul l’un d’entre eux a une fille, incapable de parler depuis un traumatisme trois ans plus tôt. Les seules femmes que l’on croise sont toutes assignées à résidence, ou presque, qu’elles soient mère, femme ou fille. Ne parlons pas des épouses abandonnées, à la triste vie. Quant à l’épouse qui abandonne, elle est vouée à l’opprobre, quand ce n’est pas à la folie. La femme n’est jamais libre, en fait, même veuve sans enfant : Salvatrio s’inquiète de voir madame Craig recevoir un homme chez elle, il a peur qu’elle entache non sa réputation, mais celle de son mari mort. Les femmes, on peut les voir – mais à peine – on peut les entendre, sans faire attention à ce qu’elles disent, à ce qu’elles écrivent, à ce qu’elles dessinent. Dans ce cas, à quoi bon parler ? Cela ne sert pas à grand chose.



Pablo de Santis est un auteur que je suis heureuse d’avoir découvert.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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