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Citations de Patricia Briggs (520)


Thomas n'avait plus jamais à travailler dans la fumerie : il effrayait les clients. Il se demandait si ces gens le craignaient parce que son père l'utilisait pour malmener les perturbateurs, ou si une sorte de sens atavique les avertissait qu'il était un dangereux prédateur.
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La paranoïa avait de drôles de manières de se manifester. Moi, elle me donnait des crises d’angoisse, lui, elle le poussait à se garer là où il était certain de pouvoir s’enfuir à toute allure. La paranoïa partagée en couple… voilà qui promettait certainement des lendemains qui chantent. 
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Warren était un gars bien, un héros. C’était aussi un loup solitaire. Il lui fallut pas mal de temps pour m’en avouer la raison. Peut-être ailleurs, ou à une autre époque, le fait qu’il soit homosexuel n’aurait eu aucune influence. (...)
C’était Warren qui m’avait raconté la suite des événements. Adam l’avait convoqué chez lui et interrogé deux heures durant. À l’issue de l’entretien, il avait dit à Warren qu’il se fichait qu’un loup baise des canards tant qu’il obéissait aux ordres. Peut-être pas exactement en ces termes, si je devais me fier au sourire de Warren quand il me raconta cela. Adam utilise la grossièreté comme toutes ses armes : rarement, mais avec un effet certain.
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- Je t’ai demandé le manuel avancé en Java, râla-t-il. J’ai conscience que JavaScript commence par Java, mais tu travailles ici depuis assez longtemps pour savoir que les deux programmes n’ont rien à voir. Ça suffit pas que les noms se ressemblent. [...]
(Ben)

[Nouvelle : Rédemption]
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- En dehors d’Adam, peut-être, poursuivit-il. Mais lui au moins n’a pas de Porsche que tu pourras enrouler autour d’un arbre.
- C’était il y a des années ! protestai-je. J’ai payé ma dette. Et de toute façon, tu m’avais presque défiée de la voler, qu’est-ce que tu attendais ?
- Quand je te disais que tu n’avais pas la permission de l’emprunter, ce n’était pas un défi, Mercy, répondit Bran d’un ton patient… mais il y avait quelque chose d’intrigant dans sa voix.
Était-il en train de mentir ?
- Bien sûr que si, intervint Samuel. Et elle a raison : tu en avais parfaitement conscience.
- Tu n’avais donc aucune raison d’être si furieux quand j’ai détruit cette bagnole, conclus-je sur un ton de triomphe.
Samuel éclata de rire.
- Tu n’as toujours pas compris, n’est-ce pas, Mercy ? Il n’a jamais été furieux à propos de la voiture. C’est lui qui est arrivé le premier sur les lieux de l’accident. Il a cru que tu t’étais tuée. On l’a tous cru. C’était un accident particulièrement spectaculaire.
J’ouvris la bouche et m’aperçus que je n’avais rien à dire. La première chose que j’avais vue après avoir percuté cet arbre, c’était le visage du Marrok déformé par la colère. Je ne l’avais jamais vu dans un tel état de fureur… et Dieu sait que j’en avais fait des bêtises susceptibles de lui faire perdre son calme.
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- Je veux que tu trouves cette fripouille et que tu la neutralises avant que des humains soient mêlés à tout cela, Samuel, dit-il.
Bran était la seule personne qui pouvait utiliser des mots comme « fripouille » en les faisant vraiment sonner comme de terribles insultes – il aurait dit « petit lapinou » sur ce même ton que j’aurais aussi senti la terreur me chatouiller l’échine.
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Le simple fait de guérir rapidement ne signifiait pas qu'on guérissait assez vite, aimait répéter le Marrok
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Son expression tendue m'indiqua qu'il se serait senti coupable de voler un véhicule, mais qu'il l'aurait fait s'il l'avait fallu. Bizarrement, il (Gary) ne m'en parut que plus sympathique. J'avais moi aussi commis des actes répréhensibles par nécessité.
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J’avais beau être à terre, il resta en position sanchin dachi, une posture neutre qui lui permettait d’effectuer aisément une rotation, tant pour frapper que pour parer un coup. Cela lui donnait aussi un peu l’air d’un canard, avec ses pieds en dedans. Une comparaison qui n’était guère flatteuse, même pour Adam, mais son fin tee-shirt trempé de sueur faisait de son mieux pour améliorer le tableau.
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- Fais attention à toi, Joel.
- Salut, Tad. Ne fais rien que je ne ferais pas.
- Salut, Joel. Ne jongle pas avec des porcs-épics.
Joel marqua une pause.
- Des porcs-épics ?
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e roulai hors du lit et saisi mon SIG Sauer dans le tiroir de la table de nuit, enlevai le chargeur avec de balles en argent et le remplaçai avec des balles en cuivre à tête creuse. Aucun loup-garou que je connaissais ne disposait de la magie nécessaire pour faire dormir un Alpha du calibre d'Adam aussi profondément. Cela voulait dire qu'il s'agissait d'un fae ou d'une sorcière et les deux pouvait être tués par une balle normale. J'en étais à peu près sure. Les sorcières, j'en étais certaine- tant que ce n'était pas Elizaveta- mais les faes était plus délicats.
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Si elle essayait quoi que ce soit, elle le regretterait. Adam était mien. Elle l'avait jeté, jeté Jesse- et je les avait récupéré. Qui va à la chasse perd sa place.
Peut-être qu'elle ne voulait pas les récupérer. Peut-être qu'elle avait juste besoin d'être en sécurité. Mon instinct n'en était pas convaincu, mais la jalousie n'est pas une émotion logique, et je n'avais aucune raison d'être jalouse de Christy.
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ne meute de loup-garou qui mange ensemble reste ensemble, pensais-je, récurant un résidu d'œufs tenace d'une assiette. Toute la meute n'assistait pas au petit-déjeuner du dimanche- beaucoup d'entre eux avaient une famille, comme les gens normaux ou travaillaient le jour du sabbat. Le petit-déjeuner n'était pas obligatoire car cela aurait gâcher l'idée. Darryl, le second d'Adam, qui préparait généralement le repas, était un très très bon cuisinier, et sa nourriture attirait n'importe qui pouvant se libérer.
Le lave-vaisselle était en marche et plein à craquer. J'aurais laisser le reste de la vaisselle attendre jusqu'à ce que le lave-vaisselle ait fini, mais Auriele, la compagne de Darryl, ne voulait pas en entendre parler.
Je n'avait pas discuter sa décision car j'étais une des trois personnes dans la meute qui avait un rang supérieur au sien, et elle aurait donc du céder. Ça ressemblait à de la triche, et je ne triche jamais.
Sauf contre mes ennemis, chuchota une voix silencieuse , qui aurait pu être la mienne mais qui sonnait comme celle de Coyote, dans ma tête.
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Il lui fallut un bon moment avant de parvenir à commander à manger ; essentiellement parce qu'elle prit pitié d'une maîtresse d'école débordée qui semblait avoir la responsabilité d'un million d'enfants à elle toute seule. Anna s'échappa finalement avec deux sandwiches et des bouteilles d'eau [...].
— Nous aurions pu aller dans un vrai restaurant, dit Charles en prenant la bouteille d'eau qu'elle lui tendait. Ou attendre que les hordes affamées se dispersent avant de rejoindre la bataille.
[...]
— Ils avaient tous sept ans. J'avais la certitude de ne pas finir dans leur assiette alors qu'il y avait des hot-dogs et de la glace à portée de main.
— S'ils n'avaient pas été des prédateurs, tu n'aurais pas eu à les malmener.
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— Est-ce que tu as une idée d'à quel point je t'aime ?
— Assez pour bien vouloir de mes excuses ? suppliai-je d'une toute petite voix.
— Bon sang, non, dit-il en se redressant et en s'avançant à grands pas vers moi.
Quand il arriva devant moi, il leva les mains et toucha le côté de mon cou du bout des doigts, comme si j'étais un objet fragile.
— Pas d'excuses de ta part, me dit-il d'une voix si douce que mes genoux se transformèrent en coton avant que je ne fonde complètement. Déjà, comme je l'ai fait remarquer : tu ferais le même choix si tu y étais de nouveau confrontée, pas vrai ? Alors les excuses, ça sert à rien. Deuxièmement, tu n'aurais jamais pu agir autrement, avec ta personnalité. Et comme je t'aime comme tu es, pour cette personnalité entre autres, ça ne serait pas logique que je t'en veuille parce que tu te comportes normalement.
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— C'est une vraie salope, Mercy. C'est justement ce qui fait d'elle une excellente avocate. Si elle le peut, je t'assure qu'elle fera libérer ton ami.
Elle [l'avocate en question] arqua un de ses élégants sourcils.
— Merci mille fois pour cet élégant portrait psychologique, Kyle.
Ce dernier lui sourit de toutes ses dents.
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Dans les films d’horreur les plus terrifiants, on ne voit jamais ce qui tue les gens. Je pense que c’est parce que l’inconnu est bien plus effrayant que tout ce que n’importe quel maquilleur ou spécialiste des effets spéciaux peut inventer. Les faes étaient ainsi, dissimulant leur vrai visage sous une apparence différente, conçus pour se fondre dans la race humaine et cacher leur véritable nature.

Par exemple, cette dame aux allures de gentille grand-mère était peut-être une créature qui se nourrissait d’enfants perdus dans les bois ou des jeunes hommes qui pénétraient dans sa forêt. Bien sûr, elle pouvait aussi être la fae inférieure et douce dont elle avait l’air. Mais je n’y croyais pas vraiment.

J’étais moins idiote que Blanche-Neige : si elle me proposait une pomme, je la refuserais.
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De tous les utilisateurs de magie au monde, Bran méprisait et redoutait les sorciers par dessus tout. Probablement parce que, si les choses avaient tourné autrement, il aurait été l'un d'entre eux.
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- Il faut que tu choisisses, me dit-il sur un ton pressant. Adam ou Samuel, ou aucun des deux. Mais tu ne peux pas les laisser dans cette situation.
Adam était l’Alpha de la meute de loups-garous de la ville, mon voisin, et parfois mon cavalier. Samuel était mon premier amour, ma première grande déception et, ces temps-ci, mon colocataire. Et seulement ça, même s’il aurait parfois aimé plus.
Je ne faisais confiance ni à l’un ni à l’autre. Sous l’apparence bonhomme de Samuel se dissimulait un prédateur patient et sans pitié. Et Adam…eh bien, Adam me fichait tout simplement les jetons. Et ce qui me faisait encore plus peur, c’est que je croyais bien être amoureuse des deux.
- Je sais.
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- La peur est une bonne chose. Elle t'apprend à ne pas commettre deux fois la même erreur. Il faut pour cela la tempérer avec la connaissance.
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