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Citations de Patricia Briggs (517)


- Ça t’apprendra à faire le moindre pari avec ma mère, commentai-je alors que les dernières mesures de la musique retentissaient et que Bran me conduisait vers Adam.

Il s’arrêta soudain, me serra contre lui et regarda Adam en fronçant les sourcils, laissant le poids de son autorité impressionner l’audience. Bran était tout à fait capable de dissimuler sa véritable nature, ce qu’il faisait la plupart du temps, n’apparaissant que comme un jeune homme aux muscles noueux sans intérêt particulier. Mais parfois, il laissait sa véritable personnalité s’exprimer. Bran était un très, très vieux loup, et il était extrêmement puissant. Il gouvernait la totalité des loups de cette partie du monde et nul dans cette pièce, y compris les humains, n’aurait pu se demander comment il parvenait à se faire obéir de tous. L’organiste lui-même sembla ressentir cette autorité et s’interrompit brutalement.

- Jeune loup, articula-t-il dans le silence soudain, aujourd’hui, je te confie l’un de mes trésors les plus précieux. Je compte sur toi pour prendre soin d’elle.

Adam, qui ne semblait pas plus impressionné que ça, acquiesça.

- Je le promets.

Puis la menace sous-jacente disparut soudain, et Bran redevint un jeune homme banal vêtu d’un smoking gris particulièrement bien taillé.

- Elle va bouleverser ta vie.
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En temps normal, il pouvait sentir un autre loup-garou, mais la ventilation de l'aéroport tenait son odorat en échec. Son attention se porta en premier sur une jeune fille au teint blanc d'Irlandaise, aux cheveux bouclés couleur whisky, et au regard fuyant de quelqu'un que l'on battait régulièrement. Elle avait l'air épuisée, gelée, et beaucoup trop mince. Cette constatation le mit en colère et il était déjà bien trop irrité pour être inoffensif, aussi se forca-t-il à détourner les yeux.
Il y avait une femme vêtue d'un tailleur dont la couleur se mariait à la teinte chocolat de sa peau. Elle n'avait pas une tête à s'appeller Anna, mais à voir sa posture, il l'imaginait facilement défier son Alpha et appeler le Marrok. A l'évidence, elle attendait quelqu'un. Il esquissa un pas dans sa direction, mais son expression changea soudain lorsqu'elle aperçut la personne qu'elle cherchait... et ce n'était pas lui.
Il se remit à parcourir l'aéroport du regard quand une petite voix hésitante juste à sa gauche dit :
- Monsieur, vous venez du Montana ?
C'était la fille au cheveux couleur whisky.
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Je ne peux pas vous aider. Je ne peux pas retourner là-bas avec vous. S'ils lui ont fait du mal (il releva la tête, et le monstre était de nouveau dans ses yeux), je tuerais tout sur mon passage pour me venger. Nul ne sera en sécurité.
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Était-elle incapable de faire la différence entre un coyote et un loup-garou ? C'était comme confondre une Smart et un Hummer ! (P 91)
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- La plupart des gens abritent un monstre. Pas juste les loups-garous et les faes, la plupart des gens. Ce monstre n'a rien à voir avec notre loup, si ce n'est que le loup le rend plus dangereux. C'est un monstre né de nos désirs égoïstes et des blessures que la vie nous laisse à tous. Que la durée de ces vies soit de quelques décennies ou de quelques siècles, on ne vit jamais sans connaître la souffrance, et certaines de ces blessures ne guérissent pas ou pas totalement.
(Anna)
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- Dors. Tout ira mieux demain matin.
Le sommeil me gagnait quand il ajouta à voix basse :
- Et si ça ne va pas mieux, on invitera ta mère pour qu’elle se charge de Guayota et de Beauclaire.
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— Avant, j'avais une vie normale, murmurai-je, le nez fourré contre son épaule. Je me levais le matin, j'allais travailler. Je réparais quelques voitures, je payais mes factures, et personne ne voulait me tuer. Mon père était mort, ma mère vivait à six heures en voiture ; en me débrouillant bien, je pouvais même faire durer le voyage jusqu'à huit ou neuf heures.
— Et tu te chamaillais avec ton voisin de derrière, commenta Adam d'une voix douce.
— Je le matais aussi à son insu, approuvais-je. Parce que de temps en temps, en particulier après une nuit de pleine lune passée à chasser, il oubliait que je pouvais voir dans le noir et courait autour de sa maison, entièrement nu.
Je sentis son épaule tressauter d'un rire silencieux.
— Je n'ai JAMAIS oublié que tu pouvais voir dans le noir, avoua-t-il.
— Oh. [...] Merci de m'avoir offert un tel spectacle pendant toutes ces années.
— C'était un plaisir, répliqua-t-il d'un ton sérieux.
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Une fenêtre s'ouvrit à l'étage de la maison et Kyle se pencha pour nous voir :
— Si vous en avez terminé avec votre petit jeu de cow-boys et d'Indiens, y a des gens qui aimeraient bien dormir, par ici.
Je regardai Warren :
— Homme blanc a compris ? Moi rentrer dans mon petit tipi pour dodo maintenant.
— Pourquoi c'est toujours toi, l'Indien ? gémit Warren, sérieux comme un pape.
— Parce qu'elle est indienne, petit Blanc, répliqua Kyle.
[...]
— Juste à moitié. Et j'ai rencontré plus d'Indiens qu'elle en verra jamais.
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- Pitié, dites-moi que je ne vais pas retrouver des œufs dans mon oreiller ou du beurre de cacahouètes sur mon siège de voiture.
Je levai involontairement les mains au ciel et me retournai de nouveau vers lui. Continuant ma progression à reculons, je lui dis :
- J’avais douze ans. Vous n’avez rien d’autre à faire que de commérer sur des événements datant d’il y a vingt ans, chez les loups ?
- Mi princesa, ronronna-t-il d’un ton séducteur, j’étais en Espagne et j’ai entendu parler du beurre de cacahouètes. Deux décennies, ce n’est rien, je t’assure. Ça ne te dérange pas que je te tutoie ? On en parlera encore à mi-voix d’ici une centaine d’années. Il y a des grands méchants loups dans le monde entier qui tremblent à la seule mention de son nom, et pourtant une petite fille coyote a tartiné les sièges de voiture de Bran Cornick parce qu’il lui avait dit de porter une robe pour jouer du piano devant la meute.
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"- Tu me renvoies chez moi ?
Je flirtais, là ? Oui, il semblait bien.
Il sourit, d'abord avec les yeux, puis avec les lèvres, un sourire à peine perceptible, mais qui suffit à faire accélérer le battement de mon coeur.
- Tu peux rester, si tu le désires, dit-il en flirtant à son tour. (Puis ses yeux étincelèrent et il eut le mot de trop :) Mais je pense qu'il y a trop de gens dans les environs pour que nous puissions faire ce que je voudrais.
Je contournai hâtivement le mari de Honey et m'empressai de sortir, mais le bruit que mes tongs émettaient ne put couvrir son dernier commentaire :
- J'aime beaucoup ton tatouage, Mercy.
Je gardai le dos droit en m'éloignant afin qu'il ne devine pas le sourire qui barrait mon visage."
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Je n'aurais pas dû tant apprécier la chaleur de son corps contre le mien. Il était furieux et chacun de ses muscles était tendu. C'était comme si une brique très lourde et très chaude s'appuyait sur moi. Sexy, la brique.
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De vieux amis, de quoi soulager l’effrayante sensation d’être seule au monde. (p.88)

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- Je n'aime pas les mensonges, continua-t-il, montrant que j'avais échoué dans ma volonté de ne pas montrer mon sentiment. Même pas ceux par omission. Les vérités dures à avaler, on peut les intégrer et réussir à les vaincre, mais les mensonges rongent l'âme.
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et jamais de ma vie je n'avais opposé un silence buté à quiconque. Ceux qui m'énervent méritent d'entendre exactement quels sont leurs torts, ou alors d'être bercés par de fausses paroles apaisantes avant que je les attaque sournoisement.
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- Reste en vie, me dit-il.
- J'en ai bien l'intention, lui répondis-je.
Je jetai un regard méfiant à Ariana en pleine crise d'anxiété. Je me souvenais de son inquiétude en sortant de celle d'avant et ajoutai:
- Toi aussi, reste en vie. Maintenant, sortez, avant qu'il soit trop tard.
- Semper Fi, répondit-il en baissant les yeux sur le caillou de Zee, puis en se dépêchant de suivre les autres.
A ma connaissance, Samuel n'avait jamais fait partie des Marines. Mais il savait que je saisirais la référence. Les Marines ne laissaient jamais un des leurs derrière eux. Il reviendrait, et Adam, aussi.
Tout ce que j'avais à faire, c'était de survivre.
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Si on m'avait demandé de parier, j'aurais misé sur Wulfe. Les causes perdues m'ont toujours attirée.
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Nous qui sommes dominants avons tendance à penser à cet aspect de la vie de loup-garou comme à un rang : qui est obéi, qui obéit. Dominant et soumis. Mais c’est aussi qui doit protéger et qui doit-on protéger. Un loup soumis n’est pas incapable de se protéger : il peut se battre, il peut tuer aussi facilement que les autres. Mais un soumis ne ressent pas le besoin de se battre, pas comme le ressentent les dominants. Ils sont le trésor d’une meute. Ils fournissent un but et un équilibre. Pourquoi un dominant existe-t-il ? Pour protéger ceux en dessous de lui, mais protéger un soumis est bien plus gratifiant, parce qu’un soumis n’attend pas que tu sois blessé ou que tu lui tournes le dos pour vérifier que tu le domines réellement. Les loups soumis sont dignes de confiance. Et ils unissent la meute autour d’un but : les garder en sécurité et prendre soin d’eux.
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- Et notre invité ? l'interrogeais-je.
Il haussa les épaules.
- Je crois qu'il est aussi allé se coucher. Mais pour être honnête, Mercy, je m'en fous, d'accord ? On a promis de lui offrir l'asile, mais s'il ne nous colle pas aux basques comme une mouche au matelas d'une pute, c'est son problème.
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Ne faites jamais confiance à un mécanicien qui conduit une voiture neuve. Soit ils facturent leur travail trop cher, soit ils sont incapables de maintenir une vieille bagnole en état - quand ce n'est pas les deux.
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Croire, ajouta Devon, est la plus puissante des magies.
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