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Critiques de Patricia Delahaie (172)
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Déguster le noir

Quelle découverte ! A la base je cherchais seulement un livre de ian manook suite à la lecture de « souviens toi de sarah » ! J’ai adoré ces nouvelles et je vais me lancer dans les autres du même style ! J’ai particulièrement aimé la nouvelle nomme « Joé » j’en avais les larmes aux yeux !

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Déguster le noir

Je remercie @netgalleyfrance

,et les éditions @editionsbelfond pour le partage de ce livre de nouvelles sur le thème de la dégustation et du goût .



13 auteurs très réputés ,rois du frissons nous conduisent chacun à leur manière .



Ne vous y prenez pas , c'est tout sauf un livre de cuisine , ou un livre culinaire. Ne vous en déplaise votre appétit risque d'en prendre un coup.

Mais que ces nouvelles sont addictives ! Bravo aux auteurs qui ont joué le jeu ! C'est très réussi !



🍷Le résumé : Vous n'en ferez qu'une bouchée !



Nicolas Beuglet, Christian Blanchard, Pierre Bordage, Patricia Delahaie, Sonja Delzongle, R. J. Ellory, Jacques Expert, Jérémy Fel, Nicolas Jaillet, Anouk Langaney, Ian Manook, Bernard Minier et Cédric Sire : treize auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une cinquième exploration sensorielle inédite autour du goût.



Autant de nouvelles originales, singulières et terrifiantes à la rencontre de personnages succulemment cruels ; autant d'histoires délicates qui satisferont papilles et méninges les plus affûtés.

Un recueil plein de vengeance, de coups bas et mortels, à savourer froid au chaud, avec tous les sens en alerte.

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Déguster le noir

Recueil de nouvelles de divers auteurs. Sur un mode fantastique à la Edgar Poe, elles nous emmènent sur les chemins du sens du goût. On y mange souvent les humains. Tous les auteurs se sont évertués à nous faire frissonner et à essayer d’anticiper ce qu’ils avaient à nous raconter. J’ai beaucoup aimé.
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Déguster le noir

J’étais très enthousiaste lorsque j’ai appris la sortie de ce nouvel opus !



J’ai bien évidemment dévoré ses prédécesseurs qui étaient tous très bons !



Alors je n’ai pas forcément compris pourquoi déguster le noir n’a pas été à la hauteur , en ce qui me concerne , personnellement, je ne remets pas en cause la qualité de la plume des auteurs , loin de là , seulement j’ai été moins emballée , j’ai apprécié beaucoup moins de nouvelles malheureusement..



Une en particulier s’est démarquée du lot et a totalement été à mon goût il s’agit de « Tous les régimes du monde « de Cedric Sire qui nous plonge dans le monde cruel du mannequinat des régimes extrêmes la minceur extrême , le culte du corps l’égocentrisme la solitude un monde totalement impitoyable…



J’ai été également agréablement surprise par la nouvelle de Sonja Delzongle dont je ne connais absolument pas la plume une nouvelle familiale excellente qui traite de la jalousie avec une atmosphère pesante une femme au foyer au service de son mari qui détient la preuve qu’il est volage …j’ai été surprise par la chute !



Scène de crime de R.J Ellory était aussi surprenante assez longue et très bien écrite prenante addictive !Un flic est à la poursuite d’un serial Killer il va tout donner quitte à se mettre à sa place et dans sa peau quitte à y perdre son âme pour tenter de le coincer absolument terrifiant machiavélique sombre macabre ! J’ai adoré !



Je ne peux malheureusement répondre que le reste des nouvelles fut similaire au niveau de mon ressenti général ce n’était pas à mon goût , j’ai été envahie par l’ennui pour être tout à fait honnête et transparente avec vous …



Celles ci ne m’ont pas donné satisfaction : « le goût des autres » de Bernard Minier , « Ripaille » de André Langaney, « Amertumes »de Pierre Bordage , « Joé » de Christian Blanchard , « Alfajores » de Nicolas Jaillet , « L’arène « de Jérémy Fel , »La visite « de Nicolas Beuglet , « Un père à la Truffe « de Patricia Delahaie, « Feijoada » de Ian Manook et pour finir « Le goûteur « de Jacques Expert ….
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Déguster le noir

Tout d'abord merci aux éditions Belfond Noir pour ce service presse.





Il s'agit d'une série de nouvelles relataient par les grands noms du genre, plus glaçantes les unes que les autres, certaines vous raviront plus que d'autres.



Tout est une histoire de goût, ceci dit c'est bien résumé



car ce cinquième opus de nouvelles est en rapport avec le goût.



D'ailleurs si cela vous a passionné, vous pouvez toujours lire les autres livres en relation avec les sens (l'odorat, l'ouie, le toucher, la vue)...



Vous n'en ferez qu'une bouchée !



Nicolas Beuglet, Christian Blanchard, Pierre Bordage, Patricia Delahaie, Sonja Delzongle, R. J. Ellory, Jacques Expert, Jérémy Fel, Nicolas Jaillet, Anouk Langaney, Ian Manook, Bernard Minier et



Cédric Sire : treize auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une cinquième exploration sensorielle inédite autour du goût.



Autant de nouvelles originales, singulières et terrifiantes à la rencontre de personnages succulemment cruels ; autant d'histoires délicates qui satisferont papilles et méninges les plus affûtés.



Un recueil plein de vengeance, de coups bas et mortels, à savourer froid au chaud, avec tous les sens en alerte.



Vous aurez comme moi vos préférées, pour ma part "La visite" de Nicolas Beuglet,m'a le plus marqué, car je ne m'y attendais pas du tout!



"Joe" de Christian Blanchard m'a ému aux larmes, bon ok je suis sensible mais vous le savez depuis le temps!



"La feijoada" de Ian Manook est pour ma part la plus rusée car ne dit on pas que tout ce sait ? et



enfin "Les jalousies" de Sonja Delzongle donne une leçon de vie, agir sous la colère, n'est pas toujours une bonne solution, au contraire...



Je vous souhaite une bonne lecture, vous allez vous régaler, enfin façon de parler...
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Déguster le noir

Cinquième et dernier recueil d’une série autour des cinq sens, Déguster le noir fait la part belle à treize auteurs de renom. Après l’avoir écouté, regardé, touché et respiré, êtes-vous prêt à Déguster le noir ?



Comme l’indique son titre, les treize nouvelles des maîtres du roman noir mettent en avant le goût et tout ce qui s’en rapporte. A l’instar d’Ecouter le noir où les sons et l’ouïe étaient le centre des récits, le goût, les saveurs, le sens des papilles gustatives sont des choses assez ardues à décrire avec des mots afin de les faire ressentir par le lecteur. Pourtant, chacun des auteurs a parfaitement relevé le défi en s’appropriant le thème d’une manière différente et originale.



Chaque nouvelle nous plonge dans un univers différent, ce qui permet de ne pas se lasser au cours de la lecture des multiples récits. Les auteurs du noir se sont surpassés pour nous offrir des histoires sur fond d’actualités, de phénomènes de société ou de dystopie. A lire absolument !
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Déguster le noir

le livre (304 pages, 2023) :

Yvan Fauth nous était connu comme animateur du blog Emotions.

Depuis, il s'est construit une belle notoriété en réunissant des auteurs de polars connus dans des recueils de nouvelles. Chaque ouvrage prend l'un de nos cinq sens comme thème ou comme cahier des charges.

Après Regarder le noir, voici Déguster le noir (mais d'autres sont également déjà parus).



On aime :

❤️ L'excellente idée de réunir ainsi des auteurs de différents (mais noirs) horizons sur un cahier des charges unique mais très librement interprété par chacun.



L'intrigue :

Ceux qui ont le goût du polar et du roman noir, trouveront là quelques nourritures : des histoires de poison, de gras et de maigre, et bien sûr des histoires de cannibales que n'aurait pas reniées Hannibal Lecter.

Parmi les nouvelles les plus remarquables, on a repéré Bernard Minier et son expédition en Afghanistan, un pays "vampirisé" par la guerre.

L'angoissante et terrible histoire de Cédric Sire qui semble faire écho au terrible et angoissant monde des top modèles.

L'ironique destin du goûteur de Pierre Bordage et la visite de Gilles, invité par Nicolas Beuglet, chez ses futurs beaux parents qui cuisinent "tout maison".

Mais la palme revient sans hésitation à Roger Jon Ellory pour son excellente Scène de crime.

Un recueil avec des hauts et bas, bien sûr comme tous les recueils de nouvelles, et peut-être des histoires un peu plus convenues et moins surprenantes que l'excellent ouvrage précédent : Regarder le noir.

Mais l'ensemble de ces ouvrages forme une sacrée collection !

Pour celles et ceux qui aiment les repas de fête.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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La Faussaire

Encore une fois, je me suis laissée berner par le petit macaron rouge "sélection prix nouvelles voix du polar" apposé sur la couverture. En effet, point de polar ici, mais une affaire judiciaire relatée à la Christophe Hondelatte !



L'histoire en elle-même, qu'elle soit véridique ou non importe peu, tant ce qui fait l'attrait d'un vrai polar sont l'enquête, les rebondissements, les ressorts psychologiques, les fausses pistes... Malheureusement, tous ces éléments sont les grands absents de ce livre. Dès les premières pages, aucun suspense n'est à attendre puisqu'il est aisé de comprendre qui est décédé, pourquoi et par qui. Donc pour moi, fin de l'histoire !



Toutefois, pour laisser une chance à ce roman et ne pas le juger trop hâtivement de façon ferme et définitive, j'ai décidé de poursuivre ma lecture. Si le côté "polar" continue à être le grand absent au fil des pages, un petit sursaut d'intérêt apparaît avec l'arrivée du procès, mais guère plus.



Je n'arrive pas à cerner si c'est l'histoire en elle-même qui est sans intérêt, si ce sont les personnages qui manquent de profondeur, ou si c'est le style de narration de Patricia Delahaie qui ne me séduit pas. Quoiqu'il en soit, je n'ai pas été convaincue par cet ouvrage.



Et pour finir, je n'ai pas compris la dédicace de l'auteure faite aux femmes victimes de violences conjugales, alors que le personnage de Camille est une victime imaginaire, une affabulatrice : ne serait-ce pas un peu contreproductif comme message, à l'heure où des fonctionnaires de police, des gendarmes refusent encore de prendre les plaintes de ces femmes victimes ? Certes, elle précise que les faussaires ne sont qu'"une poignée", et qu'il faut faire preuve de discernement, mais j'ai trouvé cette dédicace pour le moins maladroite voire déplacée.

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La Faussaire

L'autrice va développer très scrupuleusement les deux personnages principaux tout en maintenant un suspens permanent entre l'aspect humain et judiciaire J'était vraiment pressée de connaître le déroulement des faits et très vite j'ai pensé à une histoire classique de rencontres, d'adultère en imaginant aisément la fin. Je me suis trompée sur toute la ligne car Patricia Delahaie a mené son histoire d'une façon très subtile et son talent de narratrice est stupéfiant.. Après nous avoir dévoilé ce qui pouvait être apparenté à la fin en tout début de roman, elle nous entraine vers une partie qui est pour moi la plus intéressante, la partie judiciaire. Cette partie révèle la vraie personnalité de Paul et de Camille en mettant en avant les manipulations et les faussetés pour en arriver à un final inattendu.



J'ai beaucoup aimé ce roman noir qui de prime abord n'a rien de particulier. Pourtant sa construction et la plume de l'autrice en fond un roman noir différent. Les personnages sont décortiqués et je ne me suis attachée à aucun des deux mais cela ne m'a pas du tout gênée. J'ai été prise par l'histoire dès les toutes premières pages et séduite par la fin dont je vous laisse la surprise.
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La Faussaire

Paul Ménard, médecin de campagne, vit une vie paisible avec sa femme jusqu'à ce qu'il croise le regard de Camille, dont la ressemblance troublante avec Marilyn, dont il est fan, le fera succomber.

"Les Histoires d'A. finissent mal, en général", et Paul va l'apprendre à ses dépens.



Inspiré d'un fait réel que je connaissais, l'autrice a tissé une fiction autour de 3 protagonistes, en se l'appropriant plus ou moins.

Certes, les personnages ont des traits parfois caricaturaux, mais l'autrice décrit les rouages de l'emprise et de la manipulation. De prime abord, Paul ne fait pas partie de ces personnes fragiles, qui sont d'autant plus vulnérables. Or, un peu comme dans les sectes, les plus grands manipulateurs ne tiennent pas compte des catégories socioprofessionnelles.

Et c'est dans ce cercle pernicieux de l'emprise où Camille, la pseudo Marilyn, va tisser sa toile, jusqu'à enfermer le médecin dans un cocon où, éloigné des siens, il ne vivra que pour sa belle, jusqu'à commettre l'irréparable.

Dans cette histoire, un autre personnage est au cœur de cette intrigue, Céleste, la fille de Camille, elle aussi instrumentalisée par cette dernière. On la suit jusque dans sa vie d'adulte, en quête de compréhension et de reconstruction.

On pourrait penser que les ficelles sont un peu trop grosses et pourtant lorsque l'on a connaissance des faits réels, on se rend compte que de la perfidie de cette instigatrice allait bien plus loin que ce que l'autrice nous propose.



Une intrigue passionnante où le versant judiciaire est très instructif.



"Le fait divers est un miroir grossissant de ce que nous sommes".

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La Faussaire

Quelle daube ! Encore un ouvrage vanté par mail push de Babelio qui me déçoit. L’écriture, assez pauvre d’ailleurs, reflète davantage la plume d’une journaliste que d’une écrivaine, et ce, même si la séquence du procès relève un peu l’ensemble (deuxième étoile). Rien d’anormal jusque là puisque cette Faussaire relate un fait divers survenu à la fin du siècle dernier, fait divers à peine romancé. Plus une chronique judiciaire qu’un roman donc. Et c’est précisément ici que le bât blesse. D’autres récits ou romans souvent de bien meilleure facture nous expliquent depuis longtemps combien l’amour, même non partagé, peut rendre aveugle et transformer un être paisible, respecté et aimé de tout son entourage, en criminel. Aucun personnage ne m’a accroché : ni ce médecin d’une niaiserie confondante ni la manipulatrice plus dérangée mentalement que réellement machiavélique. Le seul point positif, si je peux m’exprimer ainsi, que je retire de ce livre est qu’il se lit très vite et s’oubliera aussi vite et c’est tant mieux. Car pour le reste… Notons des erreurs de prénoms pages 304 et 315 par exemple, pour s’interroger sur la rigueur portée à la relecture de l’ouvrage. Et pourtant, l’auteure fait part de remerciements appuyés à la fin du livre. Elle fait aussi référence à l’Adversaire, mais n’est pas Emmanuel Carrère qui veut. N’en jetez plus !
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La Faussaire

J' ai lu ce roman en lecture commune avec mon amie Suzie.



Quand un médecin de campagne, la cinquantaine, s'amourache d'une pseudo-Marylin, c'est toute une vie qui s'écroule.

Le problème c'est que Camille, magnifique jeune femme en mal d'amour, avec un mari pilote plus souvent dans les airs que dans son foyer, je l'ai vue venir de loin.

On dit que l'amour rend aveugle et je crois bien que ce bon docteur en a fait les frais. Mais à ce point là!

Alors que nombreuses sont les personnes autour de lui à avoir compris ce qui se trame, je dois dire qu'il a fini par me faire pitié voire même à m'exaspérer par moment. Comment peut-on être aussi naïf? Et en même temps si on se met à sa place, la machination dont il est victime est tellement bien ficelée...ne se serait-on pas fait avoir nous aussi?



La seconde partie du roman a ramené du rythme à une histoire qui commençait à s'essouffler. Du coup, j'ai continué à suivre l'intrigue et le procès avec curiosité.

J'ai apprécié également que l'auteure fasse évoluer le personnage de Céleste, fille de Camille, et surtout qu'elle lui consacre une partie importante en fin de roman. Cela nous a permis de mieux cerner l'enfant inaccessible qu'elle était.



Ce roman, à l'écriture fluide et aux chapitres courts a évidemment été très bien conçu, d'autant que Patricia Delahaie s'est inspirée de faits réels (affaire Zawadzki), mais je ne l'ai su qu'après ma lecture. Donc pour moi, l'histoire était tout à fait crédible, j'ai détesté Camille , j'ai plaint Hélène, la femme du médecin, et j'aurai bien secoué le docteur Ménard.



Un bon policier et une belle découverte.



Vous pouvez retrouver la chronique de suzie ici: La faussaire



Note : 15/20
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La Faussaire

Paul Ménard est médecin. C’est une véritable vocation. Son métier, dans le petit village où il vit, lui apporte l’équilibre et le bonheur don’t il a besoin.



Mais son esprit bascule le jour où il croise une jeune femme qui dénote dans ce milieu rural. Elle est belle, habillée chic, vaporeuse, volubile. Tout ce que son épouse n’est pas. Il en tombe amoureux, abandonnant toute prudence pour vivre sa passion.



La belle lui raconte peu à peu sa vie, lui laissant entendre que son mari (oui elle est mariée) est loin d’être un homme exemplaire. Violent, obscène, scandaleux, dérangeant, il n’y a pas de qualificatif assez fort pour nommer ce qu’elle subit.



Paul Ménard n’en peut plus: il faut intervenir…



Cette histoire, annoncée comme tiré d’un fait réel (ce que je ne mets en doute) nous dresse un tableau digne d’un bon film Netflix. Une jolie veuve noire embobinant dans ses fils de soie un pauvre médecin de famille, l’attirant pour mieux l’entourlouper.



Ca se lit rapidement, je me suis trouvée prise dans ce rythme de plus en plus rapide. Si Camille reste bien mystérieuse, on suit toutes les pensées de Paul, les décisions qu’il prend. Et comme dans n’importe quel fait divers, on en découvre les conséquences.



J’ai beaucoup aimé ma lecture. C’est intéressant, intrigant, et j’ai apprécié l’évolution que l’auteur offre à ses personnages. C’est une fiction vraiment réaliste, et je l’ai appréciée à sa juste valeur.
Lien : http://au-fil-des-pages.be/
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La Faussaire



Un roman tiré d'un fait réel, ou nous allons suivre Paul Ménard, médecin dévoué de cinquante ans, marié et père de deux grands enfants. Un jour de l'année 1996, il va croiser la route d'une jeune femme éblouissante, Camille. Elle va se rendre au cabinet, pour différentes douleurs et en peu de temps Paul succombe. Pourtant Camille est marié, mais à un militaire violent qui ne s'occupe même pas de leur fille. Paul, amoureux comme jamais, veut tout faire pour la sauver, il va jusqu'à divorcer, et même délaisser ses patients. Jusque où ira t-il par amour ?



Un roman qui se déroule en plusieurs parties



On apprend à connaître le docteur, on le voit se faire séduire, on le trouve bien naïf, comment peut il mettre fin à son mariage pour une femme qu'il vient de rencontrer ?

De l'extérieur tout le monde voit bien que cette relation n'est pas saine.



On arrive ensuite au procès, on forcément quelques retournements de situations arrivent. Personnellement je me doutais de pas mal de choses mais j'ai eu des petites surprises.



Ce roman noir se déroule lentement, on a le temps de bien voir cette Camille tiser sa toile, on se rend compte de la manipulation. La psychologie des personnages est bien travaillé, mais je n'ai pas forcément réussi a m'attacher aux personnages. Camille on la sens bien visieuse des le début et Paul, je me suis dit comment un homme avec une situation comme la sienne (une épouse, un travail, apprécié de ses patients...) à pu se laisser berner de la sorte ?



Cest un fait divers que je ne connaissais pas, je suis donc allé voir sur internet après ma lectures et j'ai trouvé un article les appelants "les amants diaboliques" et ça fait clairement froid dans le dos de ce dire que ce roman retrasse le parcours réel de deux personnes !
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La Faussaire

Un début un peu difficile, un peu lent, un peu agaçant à cause de la naïveté de Paul et de l'attitude de Camille. Je me suis franchement demandée si ça allait le faire.

Puis c'est comme un déclic qui se fait. Les choses m'intéressent enfin. Les choses ne s'accélèrent pas, mais tout à coup, c'est moins "chiant", j'ai envie de comprendre et de savoir ce qui va se passer. De comprendre la psychologie de ces deux personnes. Que cache cette femme sous ses airs de diva, comment cet homme peut-il se laisser mener en bateau? Cette part psychologique est ce qui m'a le plus plu, mais je regrette de ne pas avoir eu le point de vue de cette faussaire. De comprendre la raison de ce qu'elle est.

Inspiré d'une histoire vraie, ce qui d'habitude a tendance à me tenir éloignée, je me suis surprise à m'intéresser aux faits réels. Savoir que c'est réellement arrivé donne une dimension un peu surréaliste aux évènements. C'est tellement énorme. Et pourtant, l'amour rend complètement fou.

Un livre un peu lent à démarrer mais qui fascine pourtant devant les faits rapportés. Si vous aimez ce genre de livres, je vous le conseille.

Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour cette découverte.
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Ces amours qui nous font mal

Je ne dirais pas que ce livre donne des solutions, mais plutôt qu'il nous emmène sur des chemins que nous pouvons prendre si on veut s'en sortir.



Ce livre écrit simplement, l'écriture est fluide et il est rempli d'exemples et de témoignages parfois dur.



C'est là qu'on se dit "bon sang, le nombre de tordus sur terre!".

L'amour est une des plus belles choses sur cette terre mais aussi l'une des plus compliquées, et on pourra écrire des milliers et des milliers de livres là-dessus que nous n'aurons jamais la solution pour vivre une relation parfaite 😉



A lire au moins une fois pour comprendre les pervers narcissiques, les personnalités violentes, comment partir, etc.
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Comment garder le moral (même par temps de cr..

Ce court livre arrive drôlement bien, en ces temps de crises où quasiment tout le monde galère, que ce soit pour l'argent, pour le travail ou tout un tas d'autres choses. On a tous le moral dans les chaussettes et même si ça n'arrive pas tous les jours, on ressent tous des coups de mou de temps à autre.





Patricia Delahaie, psychosociologue de formation, nous montre ici comment faire face à ces baisses de moral, que ce soit pour les grands déprimés (même si le travail sera plus difficile), que pour une petite déprime occasionnelle.

Ce roman est divisée en trois parties bien distinctes : « La relation à soi-même », « Les relations avec les autres » et « Face à la vie ». Ces trois parties se ressemblent un peu mais les conseils sont bien utiles pour relativiser un peu.

Le sommaire présent au début permet de lire le livre comme on le souhaite : soit en allant directement aux chapitres qui nous intéressent, soit en le lisant du début à la fin évidemment.

Tout au long du livre, on peut également trouver plusieurs citations d'ouvrages, tous regroupés à la fin.





« La relation à soi-même » :

Cette première partie est sans doute la plus intéressante à découvrir. On y trouve les plus grosses causes d'une déprime, telles que la fatigue, les doutes, la passivité... mais aussi les petites choses, simples, qui font remonter le moral, en se demandant pourquoi cette baisse de moral, en relativisant, en pensant à ce que l'on pourrait perdre... Ce qu'il faut faire pour continuer à avancer aussi, comme s'auto-complimenter (sans tomber dans l'égoïsme ou je ne sais quoi, mais simplement garder ses propres valeurs en tête), apprendre de ses erreurs plutôt que de s'en vouloir éternellement, s'aimer, se rend compte que toutes les peurs nous sont utiles... Tous les conseils sont développés avec exemple à l'appui et témoignages, afin de nous aider au mieux.

Il y a beaucoup de constatations simples, à la portée de tous sans même lire ce livre, mais lorsque le moral est au plus bas, on n'oublie souvent certaines valeurs ou comment remonter la pente simplement. Ce livre peut parfaitement servir de piqûre de rappel dans les moments difficiles.





« Les relations avec les autres » :

Ce point relate notre façon de vivre avec les autres, parce qu'on a tous besoin de quelqu'un, même les plus solitaires d'entre nous. Ces conseils rejoignent un peu ceux du premier point, du moins ils sont dans la même idée. Être bien, avoir de la confiance en soi, aide à communiquer avec l'extérieur. En effet, quelqu'un de déprimer renvoi une image négative aux autres, alors que quelqu'un de souriant renvoi une image positif, ainsi, les personnes en face de nous réagissent comme un miroir... (et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres !)

Comme dans le premier point, l'auteur nous donne des conseils développés avec exemples et témoignages. Je minimise les choses pour ne pas raconter tout le livre mais tous ces conseils ne sont pas si évidents qu'il n'y parait.





« Face à la vie » :

Ce point peut rejoindre aisément le premier également. Il faut d'abord faire un travail sur soi pour affronter la vie et ses problèmes avec plus de recule et de détachement. Par exemple, vivre en fonction de ses valeurs, parce que faire le contraire nous fera du mal et le moral baissera forcément. Se rendre compte aussi que les erreurs sont un apprentissage constant dans la vie, qu'on en a réellement besoin pour pouvoir progresser. Qu'il ne faut se mettre aucune barrière personnelle (témoignage à l'appui). Qu'il faut savoir parler de ses problèmes sans les minimiser mais sans les exagérer non plus. S'organiser. Se concentrer sur les points positifs de notre vie plutôt que de se focaliser sur ce qui ne va pas. Mais surtout, et sûrement le plus difficile, croire en soi et en l'être humain.





L'auteur nous démontre de plusieurs façons comment chercher le bonheur, parce qu'il n'est qu'éphémère pour tout le monde, et qu'il faut savoir en profiter lorsqu'il se présente.

Les conseils, les explications ou les témoignages les plus importants sont détaillés dans un encadré, ce que j'ai beaucoup apprécié ! D'une façon général, on apprend énormément de choses sur soi, sur sa façon de penser et de voir les choses, c'est pourquoi je pense que ce livre peut convenir à tout le monde. Bien sûr, il ne guérit pas les grands maux mais il peut aider sur le regard que l'on porte sur soi ou sur la vie, il peut aider à relativiser. On ressort de cette lecture déjà plus optimiste et confiant, même si tout n'est que travail sur soi avant tout et qu'il est important de se connaître pour pouvoir suivre ces conseils. Chacun peut se retrouver dans les paroles de l'auteur.
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Un lundi de Pentecôte

Un lundi de Pentecôte reprend la plupart des éléments de l'affaire Ranucci mais son autrice a décidé d'y apporter quelques changements : le nom des lieux, des personnages, certains hommes sont devenus des femmes et apparaissent sous des angles différents. Le pull-over rouge est remplacé par une gourmette. N'oublions pas que ce livre est en partie une fiction que Patricia Delahaie a parfaitement maitrisée. Elle met l'accent sur des paroles, des situations qui n'ont pas forcément été abordées et développées auparavant et ce qui m'a vraiment intéressée est qu'elle s'est mise à la place de l'accusé (ici prénommé Loïc Peyrat) et de celle de sa mère Louise Malterre, des personnages qui sont également très développés car certains chapitres leur sont consacrés et dans certains nous nous retrouvons même dans la tête de Loïc entièrement dans ses pensées et ses états d'âme.

Cette lecture et la façon dont l'autrice aborde ce fait réel est vraiment intéressant et se replonger dans cette affaire est une sorte d'hommage à cette petite fille et ceux qui ont œuvré pour trouver le coupable. Prendre des libertés d'écriture sur un tel fait divers est vraiment original et permet au lecteur de s'intéresser à l'actualité des années 70 sans lire un livre trop documenté aux termes complexes. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Patricia Delahaie, n'oubliez pas de la découvrir dans la faussaire. Un roman noir très subtil qui j'ai beaucoup aimé.
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Un lundi de Pentecôte

Ce roman est inspiré de l'affaire Ranucci ou affaire du pull-over Rouge en référence au tueur ayant enlevé et assassiné une fillette de 8 ans dans les années 70, avant dernier condamné à mort Français.



Dans ce récit même si les faits sont inspirés de la réalité, les noms sont changés Ranucci devenant Loîc Peyrat, son célèbre pull rouge, une gourmette.



Patricia Delahaie nous livre ici un récit poignant douloureux et parfois difficile à supporter, dès les premières pages j'ai cessé de respirer j'ai souffert avec cette famille et espéré très fort que dans cette histoire Livia s'en sorte. Mais le but de ce roman n'est pas de refaire l'histoire en y apportant une fin heureuse mais peut être d'apporter un peu d'humanité aux traits du monstre et c'est très réussi.



En alternant les points de vue, l'auteur nous conte l'histoire, les enfants qui jouent tranquillement en sécurité dans leur jardin, une voiture, un prédateur à bord qui prétexte chercher son chien et c'est une famille qui bascule à jamais dans l'horreur. La petite fille ne reviendra pas vivante, son frère portera à jamais la culpabilité d'avoir assisté sans rien faire et leur souffrance est palpable à travers la plume très additive et pleine de pudeur de Patricia Delahaie.



A ce récit s'ajoutent les pensées de Loic, de l'ogre qui l'habite et l'oblige à assouvir ses pulsions, celles de sa maman qui tente envers et contre tout de protéger le monstre qu'elle a mis au monde.



J'ai beaucoup aimé ce roman même si certains moments ont été durs à lire, moi qui lis des thrillers à longueurs d'année, parfois remplis de détails bien plus glauques allez savoir pourquoi lorsqu'on me colle la mention "histoire vraie" je trouve ça insoutenable.



C'est une belle découverte et je lirais prochainement la Faussaire tiré également d'un fait divers.

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Un lundi de Pentecôte

Pour ceux qui commencent à me connaître, j'aime énormément lire les livres se rapportant aux faits divers ou true crimes.



* C'est l'affaire de la petite Livia renommée comme tel ici, mais qui est connue sous le nom de l'affaire Ranucci.

Si cette terrible histoire a déjà été étudiée et écrite, ici l'auteure a fait le choix d'aborder la relation entre mère et fils et par ce biais d'éclairer peut-être certaines zones d'ombres. Car si tout portait à croire ou se reporter à la culpabilité de Loïc ici renommé comme ça, beaucoup de choses ou de détails n'ont jamais vraiment été expliqués. Mais l'auteure ne l'a pas écrit pour réouvrir un débat, mais pour porter un autre oeil.



* On est sous le régime de Giscard et la peine de mort est d'actualité.

Malgré l'horreur de cette sombre histoire, nous allons suivre le combat d'une avocate mais aussi de deux journalistes dont j'ai beaucoup aimé leurs personnalités qui vont essayer du mieux qu'ils le peuvent de faire entendre la vérité.



* L'auteure, de sa plume délicate et addictive a su reprendre cette affaire sous un autre angle en échangeant bien entendu le nom des protagonistes. Elle a intégré des passages de monologue, celui du présumé coupable, l'échange qu'il a fait avec sa mère et je trouve que ça donne vraiment un + au récit et le débat que faisait beaucoup parler à cette époque, celui de la peine de mort et des dysfonctionnements du système judiciaire, ainsi que le rôle que peut avoir l'entourage.

Une affaire célèbre encore bien retranscrite.

Merci aux éditions @NetGalley.

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