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Citations de Patrick Cauvin (557)


- "Dis moi quelque choses, que je l'emporte".
Panique. Je cherche, ça tourne, il faut trouver quelque chose dont elle se souvienne, quelque chose qui résume tout ce que nous avons été, quelque chose qui soit bien à nous, à nous deux seuls, où il y ait nos cerveaux trop gros et nos coeurs si larges, quelque chose qu'aurait dit... je ne sais pas moi, un type qui serait à la fois Einstein et Racine; Einstein et Racine !...
Alors, d'un seule coup je me penche au dessus de la rambarde, les mains en porte-voix, et hurle : e=mc², mon amour.
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"C'est drôle, il est des êtres dont le destin ou le rôle est de ne jamais décevoir, ils sont peu nombreux, mais c'est une bénédiction que de les connaître, car ils permettent aux projets que vous avez faits et où ils se trouvent inclus de toujours réussir."
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Mon dieu, ce soleil…
La mesure exacte entre le déjà chaud et le pas trop brûlant. Une perfection d’équilibre. Un matin de fine harmonie. Voici pourquoi les rois étaient venus s’installer dans ces lieux… Ils avaient dû rechercher ce matin de miracle, ce ciel d’un bleu de fleurs bleues lavé par des orages lointains, ce bonheur de l’herbe… La Touraine.
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Si elle vient, c'est quand même dans la poche parce qu'on ne va pas me dire qu'avec son intelligence, une fille de onze ans trois mois qui se pointe à neuf heures dix du soir dans un lieu désert avec un garçon de douze ans dans moins de dix mois, elle ne s'attend pas tout de même à ce qu'il lui propose un chat perché.
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Ca s'ouvre et... Bingo, pour le coup, il n'y a plus de banlieue. Il n'y a plus de Paris non plus, plu sde France, ni d'univers, juste une fille plantée, unique sur la planète, devant moi et pour moi seul ; Oui, voilà ce que c'est, Lauren, en cette seconde, et je la verrai maintenant comme ça, avec son sacré sourire.
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Voici la librairie.
Me voici dans mon élément. Il y a d'abord l'odeur. Je me demande parfois si mon premier contact avec la lecture n'a pas été olfactif ; enfant, je reniflais les livres avant de les lire, je suis un épagneul de bibliothèque.
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Que te dire encore alors que, le bonheur étant sans histoire, je ne puis t'en faire le récit ?
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Elle en était sûre maintenant : une vie n'était qu'un vie, une étincelle entre deux moments, un passage fugace et réel qui jamais ne se retrouverait, telle était la loi et telle sa grandeur. Laura Brams une fois et une seule.
Les hommes fuyaient lançant à la désespérée des ponts d'hypothèses pour aborder les rivages d'éternité... J'amais ils n'admettraient de ne pas être éternellement présents... Le vieux rêve lâche et imbécile : malheureux, humiliés, souffrants et torturés mais éternels surtout, surtout ne pas mourir, ne jamais n'être rien...
Je vivrai cette vie parce qu'elle finira et tout son suc, toute sa joie contenue, je l'extrairai de toutes mes forces, car je sais qu'elle n'a de sens que parce qu'un jour elle ne sera plus.
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Marc l'écoutait parler de ce monde qui s'éloignait de lui. Au fond, ce n'était pas très différent de la lutte pour la vie... On allait à la chasse au boulot, pour payer ses impôts, les fourrures à Madame, on cultivait les relations comme on cultivait les pommes de terre pour l'hiver, la pêche aux informations remplaçait la pêche en rivière, mais le résultat était le même, rien ne changeait vraiment, simplement tout se compliquait et devenait moins naturel, peut-être moins agréable.
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Elle sourit.
Elle appartenait à cette catégorie de femmes qui savent, en montrant leurs quenottes, faire sauter les plombs, survolter la lumière, éclater les cuivres des neuf symphonies de Beethoven, et atteindre le niveau six sur l'échelle de Richter.
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Ils avaient bondi dans une pièce pleine de tentures jaunissantes et de meubles en bois blanc. C'était l'intérieur d'un homme qui savait que ce que l'on appelle son intérieur est en fait ce qui lui est extérieur et n'a donc qu'une importance réduite...
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- entre une mauvaise cuisinière et une empoisonneuse, il n'y a qu'une différence d, intention.
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Il était temps qu'une telle chose m'arrive, je commençais à me dessécher le sentiment.
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"Il lui faut expier l'effroyable péché d'exister" Une maladie métaphysique, l'autisme au fond: Clara se situait au-delà de tout, de la raison, du langage, dès ses premiers mois elle avait été ailleurs. Mais où ?
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Nous nous aimons, c'est Venise et nous ne nous quitterons jamais... Le petit cheval a joué son rôle, à jamais notre amour dort, un amour en verre filé sur un lit de velours vert, au cœur de la plus belle ville du monde.
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Il n'est pourtant pas bien compliqué de se rendre compte qu'une ontologie fondamentale dont on veut renouveler la signification ne peut passer que par une phénoménologie de l'existence explicitant la structure globale de l'être-là.
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La vieillesse n'est peut-être que la prise de conscience du temps qui passe, sans conscience il n'est plus qu'un éternel présent.
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L'histoire est achevée. Une de plus. De tous les sentiments humains, l'amour est celui qui contient le plus en lui sa propre mort, il est une fleur épanouie fanée par son propre parfum...
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Enfin, je peux dire que, depuis un mois, je gamberge. J’ai dû faire trois tours du monde avec elle, je l’ai descendue une dizaine de fois de tous en flammes (j’adore les films-catastrophes) ; je l’ai sauvée de pas mal de sinistres salopards, à Hong Kong en particulier où ça a été dur. J’ai liquidé pour elle une quarantaine de mecs de la C.I.A. Pourtant rusés et bourrés de gadgets, on a chassé pas mal de tigres et, la fois où elle a glissé de l’éléphant, juste au moment où la carabine Springfield s’est enrayée, ça a été vraiment au millimètre : ça s’est terminé au couteau, et j’ai bien cru que je ne l’aurais pas, le sacré félin, mais après, c’était formidable, elle me refaisait le pansement toutes les cinq minutes en m’apportant du whisky plein de glaçons, et dehors les singes qui poussaient des cris dans leurs cages et le Kilimandjaro plein de vautours impassibles, là on peut dire que c’est elle qui m’a arraché à la mort, un peu comme John Wayne dans Hatari.
Ce que j’aime pas trop dans ce genre de film, c’est que les types ont des shorts très larges, et avec mes allumettes, ça fait gringalet comme allure.
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Ces endroits sont extraordinaires : ils sont pleins de mâchefer et, dès qu'il pleut, les caniveaux sont moirés parce que le gaz-oil ressort. Poésie des faubourgs, j'adore.
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