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Citations de Patrick Cauvin (557)


Je souris, je parle mais je ne pense qu'à lui, si fort que cela me fait un creux dans tout le corps.
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La télé, c'est vraiment un truc bizarre, plus il y a le choix et moins on a à voir. C'est normal quand on y réfléchit, si on a trente conneries sur trente chaînes c'est encore plus pénible que s'il y a une connerie sur une seule chaîne parce que dans le dernier cas on se dit que c'est pas terrible ce soir mais dans le premier cas on conclut que la race humaine est vraiment totalement débile.
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.
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Ce qu'il y a de bien avec les journalistes, c'est qu'ils vous apprennent sur vous-même des choses que vous ignorez.
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L'année scolaire se tire des pattes.
Trois jours et c'est juillet.
C'est fini, on ne fait plus que des belotes dans le fond des salles, Mahmoud fume dans son casier et Léonore compulse son catalogue des Trois Suisses derrière son écran de cahiers. Ses yeux mous ne brillent que devant les photos d'aspirateurs, elle est moche.
Moi, ça va, je passe en cinquième les doigts dans le nez because je suis le meilleur, le plus fort, le plus génial, le plus tout, bref, le caïd. Bingo.
Autant le dire tout de suite, ça fera gagner du temps - et de toute manière on s'en aperçoit vite -, je suis intelligent, super même.
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"ABRUTI, va; crétin!"
Ca, c'est typique des chauffeurs en 404. Tous les types en 404 sont des salauds, ils ont d'ailleurs tous la même tête porcine et renfrognée, trouée de deux yeux impérieux et méprisants. Ils pèsent tous au moins cent vingt kilos.
Tout cela, parce que je doublais un semi-remorque monstrueux de vingt tonnes qui se traînait à quinze à l'heure, c'est le seul genre de véhicule que je puisse arriver à doubler facilement et je n'allais pas m'en priver. Je clignote, je déboîte et je prends la file de gauche lorsque ce crétin jaillit du fond de l'horizon, en météore, klaxon hurlant, appels de phares, tout le grand jeu. Son plus cher désir semblait de me catapulter dans le fossé d'un grand coup de pare-chocs. Je me suis rangé tranquillement et le temps que je reprenne ma droite, il devait être déjà à Marseille. Sortie pour Nemours à mille mètres.
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Ceux que l'amour du bien réunit, dit Reiner, vivent ensemble sans avoir besoin que leurs enveloppes terrestres entrent en contact.
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« Pourquoi est-ce que j’écris un bouquin pareil et Pourquoi est-ce que vous le lisez ? Qu’est-ce qu’on fout là ? On devrait se tirer de ce merdier et vivre un peu. » (Nick Tosche).
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Et à ce moment je garde mes mains toujours sur ces épaules et là le temps suspend son vol;
Après elle va se tourner vers moi comme Myrna Loy dans "une nuit aux Bahamas" et il faut travailler au millimètre. pas du tout brutal à la Lee Marvin, pas trop mou quand même, juste ce qu'il faut tendre mais cependant décidé. Un léger mouvement de bascule un peu comme au judo, et tchac
The kiss.
Bingo.
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J’aime bien aussi les Trois Mousquetaires sauf quand il y a toutes ces histoires d’amour à la noix parce que ça ralentit ; chaque fois qu’une bonne femme arrive, ça devient lent, lent…
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Et la terre devint son livre.
Un livre constamment augmenté, pages de boue et d'eau sur lesquelles il écrivait l'aventure vécue et les noms des compagnons disparus, il pouvait à présent lire donc dire leurs exploits dans les paragraphes marécageux, sur la fange des chapitres, boue et mots mêlés, boues de mots et mots de boue, purée de terre et d'idée, livre unique et tragique qui fondrait avec l'automne, avec la molle gomme des pluies chaudes où se joue le soleil tiède des mortes saisons.
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Le vrai roi est celui qui ne se sent roi qu'à demi, la part manquante porte des noms différents: favori, maitresse ou conseillers.
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J'ai une telle habitude de lire les titres sur la tranche que je n'ai même plus à pencher la tête, je déchiffre aussi facilement les lettres lorsqu'elles sont droites que lorsqu'elles sont couchées. Il faudrait que je donne le tuyau aux enquêteurs statisticiens : on devine un grand lecteur au fait qu'il ne se dévisse pas le cou pour lire les titres.
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Briette est ma collègue de sciences naturelles. Je la connais depuis quatorze ans. Elle s'occupe pendant les week-ends d'adolescentes - jupes plissées et chaussettes à gland - qu'elle traîne dans les maigres forêts cernant la capitale. Je la rencontre parfois gare Saint Lazare en short long et sac à dos, arpentant les Pas Perdus. Son scoutisme dynamique me terrorise.
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Je suis malheureuse parfois, heureuse de temps en temps, cela dépend de l'espoir, s'il vient ou s'éloigne... Un drôle d'oiseau l'espoir, il ne tient pas en place.
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C'est mon préféré celui-là : "Les Chercheurs d'or". Il y a "Les Chasseurs de loups" aussi qu'est pas mal, mais c'est plus sentimental avec la princesse. C'est des bouquins de la Bibliothèque verte. J'en ai plein chez moi. C'est dur à trouver maintenant, il y a des restrictions sur les bouquins. Je vois pas pourquoi il y a moins de livres pendant une guerre, c'est quand même pas avec eux qu'on va faire des attentats. Enfin c'est comme ça, la guerre c'est quand il n'y a plus rien, c'est le vide.
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Je déteste le lundi. (...) Les profs aussi détestent autant que nous; on est furieux parce qu'on les retrouve, ils sont fous de rage de nous revoir, finalement je me demande ce qu'on fait ensemble.
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Un granit poreux et moussu, oublié, des visages sous verre, sévères... Les morts ne sourient jamais sur leur photo, comme si un jour ils s'étaient installés devant le photographe et avaient su que ce visage offert serait le leur pour toujours, la face d'éternité, celle qu'il fallait montrer au passant, celle qui s'enfouirait à la Toussaint sous les fleurs mouillées à l'odeur de pluie fade.
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Au loin, un bloc de planète percuta la vase et vibra longuement : et une montagne, une.
Karl ramassa le harpon brisé. Il prit chacune des extrémités dans ses pattes de devant et le rompit définitivement. Puis, dos tourné, il jeta aux pieds de Frantz l'un des morceaux.
Premier don : 3 658 327 avant J.-C. A savoir.
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- Je ne peux pas, dis-je.
Mouvement de sourcils de la partie adverse. Jeunes garçons à qui on apprend dans les écoles des choses bien inutiles sur les longueurs des grands fleuves, Spinoza et le participe passé, sachez la seule chose qui vaille la peine : les sourcils des femmes sont des sources d'infinies terreurs.
- Et pourquoi tu ne peux pas ?
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Plus je m'avance dans la vie, plus je me rends compte qu'il n'y a vraiment que cela qui compte pour un homme : être aimé.
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En fait c'est Claude qui a commencé à écrire le premier. L'un de ses premiers romans date de 1971, il est paru aux éditions Christian Bourgois avecdes illustrations de Gourmelin. Très tendance à l'époque. Un roman un peu limite SF, mais à l'époque préhistorique...

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