AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Patrick Sébastien (71)


La vie est un départ, la mort est un retour LAO TSEU
Commenter  J’apprécie          90
Ça devait s'appeler SEXA.Comme SEXAgénaire.SEXAgénéreux surtout.Ça racontait cinquante ans de ce que je sais du sexe.Pas en pseudo-médecin. En témoin.En routard du plaisir.En braconnier.Une photo prise du ciel de lit pour peut-être remettre en cause les clichés officiels. Ça devait être publié le 31 mars 2016.
Et puis ... Et puis....
Commenter  J’apprécie          70
" ce qu'on est contribue plus à notre bonheur que ce qu'on a." (Arthur Schopenhauer)
Commenter  J’apprécie          70
... je suis obligé de reconnaître qu'une lumière invisible m'emplit depuis la mort de Maman d'une sérénité qui m'était inconnue jusqu'à présent. Dieu ? Je doute que, d'un coup, sur une illumination je me mette à croire en lui. Plus tard peut-être, si Maman insiste. Ce que je sais c'est que je crois en elle : cette force de l'amour qui m'a déshabillé de tout chagrin, cette étonnante acceptation du tragique sans larmes, sans effondrement.
Je suis rentré à Martel sans aucune appréhension. Léger. Comme si je venais de ne mettre en terre qu'une matière étrangère. Un emballage. Les caveaux ne sont faits que pour les corps. Dieu, s'il existe, et pourquoi pas finalement, a fait de mon âme le vrai tombeau de Maman. Il a refermé le couvercle et désormais, elle me suivra partout. Je m'attendais à tout sauf à cette extraordinaire paix intérieure. Une béatitude, dont je t'avoue que je n'ai pas le souvenir d'en avoir connu d'une telle intensité.
Commenter  J’apprécie          70
La télé est passée à une vitesse supersonique de "l'école des fans" à "l'école des putes". ....
ça me fait penser à la crise des subprimes. Nous sommes en train de prendre des crédits moraux sur l'avenir de nos enfants. Nous les endettons de principes de faux marbres, de fenêtres sur la vie en trompe l’œil. Je me demande comment ils vont rembourser. On dit qu'ils commencent à payer en liquide. Les jeunes picolent de plus en plus. Les effets de cette glissade cathodique sont bien plus pervers que l'on croit.
Commenter  J’apprécie          60
L'humour, la super Biafine des grands brûlés : Celui qui m'a fait dire, quand mon fils s'est tué en moto, qu'il imitait Coluche mieux que moi. Et pourquoi pas ? Il faut bien survivre.
Commenter  J’apprécie          60
Une des solutions que je préconisais (en cas d'extrême malheur) était de ne surtout pas s'effondrer en demandant de l'aide. J'y expliquais que la principale condition de survie était justement de se pencher sur plus malheureux que soi, de compatir à la douleur d'un autre pour mieux relativiser la sienne.
Commenter  J’apprécie          50
... tellement couvé de précautions et d'amour ordinaire. L'amour sans les mots et sans les câlins. Celui des campagnes d'alors. On ne se disait pas "je t'aime", et Maman n'avait même pas le droit de m'embrasser. Les arrière-grands-mères prétendaient que ce n'était pas bon pour les garçons. Que ça risquait de les empêcher de devenir des hommes.
Commenter  J’apprécie          50
- Pour celui qui veut bosser, il y a toujours du boulot. Quand tu as des enfants à nourrir, tu dois tout accepter pour qu'ils ne manquent de rien. Ils me font marrer avec leurs diplômes et le métier qui doit correspondre. Et ça manifeste, ça réclame : Au lieur de cracher sur le système, crache dans tes mains, feignasse ! C'est pas payé assez cher..Et alors ? Tu crois que j'ai eu le choix, moi . Tu crois que je les ai comptées mes heures ?
Commenter  J’apprécie          40
La haine superstar. Vengeance. Règlement de comptes.
Attentat. Menaces sur les réseaux. Manifestant à éborgner.
Flic à tuer. Un coup de surin pour une queue-de-poisson.
Avec un couteau à viande, bonjour l'anachronisme !
Féminicide. Passage à tabac pour une simple balade dans une rue de quartier interdit à la police. Y a pas que fumer qui tue ! Mais c'est pas écrit sur les trottoirs.
Elle court, elle court, la maladie d'amour.
Commenter  J’apprécie          30
Parce que le temps passé à ruminer le mal qu'on te fait n'est que tu temps perdu que tu ferais mieux d'employer à fabriquer le bien que tu te dois. Et surtout parce que le destin te couvre de cicatrices pour en faire des blessures de guerre. Et c'est avec les plus profondes qu'on récolte les plus belles médailles. Je dois mes plus beaux moments à mes plus mauvais. Parce que même englué dans le pire de mon présent, j'ai toujours et confiance dans la suite.
Commenter  J’apprécie          30
Alors juste un conseil, une dernière phrase,
Ce que tu dois offrir à celui que tu croises :
Une épaule pour rire, une autre pour pleurer
Et quand survient le pire, les deux pour le porter.
Commenter  J’apprécie          30
Je serai toujours dépité du manque d'imagination chez les coiffeurs de hérissons.
Commenter  J’apprécie          30
Les mystères de la physique auront toujours besoin de la main de l'homme. Comment une pelle peut-elle tenir trois heures toute droite si il n'y a pas un employé de la DDE pour s'appuyer dessus?
Commenter  J’apprécie          30
Pendant ce temps Maman travaillait à la vile. Serveuse de bistrot, ouvrière d'usine, fille de ménage chez des malpolis qui lui touchaient les fesses. Pensez donc : Dix huit ans, belle comme le jour, et un gosse de personne ça doit se coucher plus vite que ça se relève ! Bons Français, bons chrétiens et la morale en pare-feu. Quand, bien plus tard, Maman a fréquenté les voyous, les vrais, pas un ne lui a manqué de respect. Tu comprends mieux pourquoi je les aime, le sans-loi, les paumés, les différents. Et la guitare gitane autour de mon cou, elle vaut pas dix crucifix ?
Commenter  J’apprécie          30
L'arthrose est la maladie sexuellement la plus frustrante pour l'homme. Ce n'est que lorsqu'elles sont très vieilles que les femmes sont assises avec les jambes entrouvertes en permanence.
Commenter  J’apprécie          20
Du jour où tu es né, tu t'es appartenu. Tes choix t'appartiennent aussi. Ça ne veut pas dire ne pas écouter les autres. Mais pour la décision finale, il n'y a que toi qui peut trancher. Seul, en restant fidèle à ce que tu es. Sans te laisser manipuler ni par l'intérêt, ni par un effet de mode. Sois toi.
Commenter  J’apprécie          20
La vengeance ne fait du mal qu'à celui qui la nourrit.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai bu au début pour me donner la gaieté, la force de monter sur scène. L'alcool est une arithmétique : diviser les peines et multiplier les joies. Du moins le croit-on. En fait l'alcool multiplie tout. Il ne divise qu'une chose : celui qui en abuse. Il fait d'un être deux clones qui au fur et à mesure de la dépendance s’éloignent l'un de l'autre. Et quand celui qui est à jeun est radicalement différent de celui qui a bu, on appelle ça un alcoolique. L'alcool ne rend pas meilleur. Juste, quand on est mauvais on ne s'en aperçoit pas !
Commenter  J’apprécie          20
La chasse à l'exclusion en a fabriqué une autre. Plus sournoise. Un anachronisme: l'exclusion de ceux qui ne sont pas différents. Elle est encore minoritaire mais développe de plus en plus de frustrations. Elle est dénoncée sous le manteau, par ceux qui en sont les vic-times, mais mise en sourdine en public par précaution.
Toujours la crainte des réactions des réseaux sociaux et des associations.
Mais le fait est là : certains sont exclus du simple fait que justement ils ne sont pas différents. Ce n'est, de ma part, ni de la mythomanie, ni un propos réactionnaire.
C'est un simple constat d'observateur.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick Sébastien (247)Voir plus

Quiz Voir plus

Les romans de Françoise bourdon

La nuit de l'

Ananas
Amandier
Apache
Auteur

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Françoise BourdonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}