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Critiques de Paul Ivoire (128)
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L'arbre qui ne voulait pas perdre ses feuil..

Savoir parler aux arbres.



Capucine est entraînée soudainement à l'intérieur d'un album sur les animaux de la forêt. Devenue toute petite, elle est accueillie par Éclair, un gentil écureuil roux qui lui explique la raison de sa présence.



L'enfant est ainsi devenue une Ptikilis qui sait parler aux arbres. Sa présente mission est de comprendre pourquoi un arbre de la forêt refuse encore de perdre ses feuilles alors que la saison est passée.



Va-t-elle arriver à convaincre le hêtre ? Pour cela il lui faudra d'abord découvrir ses raisons...



J'ai beaucoup aimé la manière dont la jeune héroïne lectrice devient elle-même actrice de l'histoire et s'insère au sein même du récit.



La présence d'animaux sauvages qui viennent demander de l'aide aux jeunes humains semble symboliser le rôle des plus jeunes dans la réconciliation recherchée entre l'homme et la nature.



Il y a aussi les très jolies illustrations qui enrichissent l'imagination du lecteur en offrant une profusion de couleurs et de détails.



Qui n'a pas eu parfois envie de plonger dans un livre ? Allons-y !
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L'école des rêves

Un premier tome prometteur et sympathique qui nous plonge dans une école où les jeunes héros doivent apprendre à créer et analyser rêves et cauchemars. L’idée n’est pas très lointaine d’un univers comme celui d’Harry Potter, on en conviendra, mais se veut aussi encore plus accessible que ce titre phare de la littérature jeunesse. Moins épais, facile à lire, porté par une histoire efficace, enrichi de nombreuses et belles illustrations, L’Ecole des rêves de Paul Ivoire nous plonge donc dans le quotidien d’une école peu banale et constituera une belle première découverte de l’univers merveilleux.



Le personnage principal, Kimlam est un jeune héros attachant. Loin d’être premier de sa classe, il est ainsi confronté à des difficultés dans son apprentissage. C’est un personnage auquel on s’identifiera sans peine car les épreuves vécues par Kimlan ne sont pas si éloignées des difficultés que les jeunes lecteurs peuvent rencontrer : l’arrivée dans une nouvelle école, se faire des amis, la peur de l’échec, les camarades pas toujours bienveillants…Les personnages secondaires sont aussi multiples. J’ai bien aimé l’évolution de certains d’entre eux car Paul Ivoire démontre que personne n’est jamais tout blanc ou tout noir…



L’histoire est entraînante mais je lui reprocherai tout de même son caractère trop descriptif au début, au détriment de l’action. De jeunes lecteurs peuvent être un peu rebutés par ce manque d’action au début car Paul Ivoire décrit énormément les cours. Mais les chapitres courts permettent de donner un peu de rythme au récit. A partir de la moitié de ce premier tome de L’Ecole des rêves, c’est plus dynamique. J’espère donc que Paul Ivoire poursuivra sa série sur cette lancée plus rythmée.
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Mamie Cascade

J'ai trouvé l'idée originale de choisir une ancienne mamie cascadeuse comme héroïne de roman. J'ai beaucoup apprécié la première partie du livre, dans laquelle les personnages se mettent en place, s'appréhendent et où l'on découvre le projet fou de Marguerite. Seulement, la deuxième partie du roman où le projet en question se concrétise m'a paru mièvre et cousu de fil blanc..

C'est un roman certes divertissant mais dont les péripéties finales ont altéré les qualités littéraires.
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Mamie Cascade

Qu'il est casse-gueule de faire un deuxième roman !

L'auteur de « A chacun son rêve » (premier roman qui finalement, n'était pas si mal que ça) n'a pas réussi à me faire rêver avec son histoire de cascadeuse de 80 ans.



L'intrigue tourne autour d'une Simca , de parents disparus, d'un amoureux parti, de pièces détachées, d'un suicide redouté et de pompiers (et pourtant, parmi tous ces sujets, un aurait pu m' intéresser).



Il faut dire qu'il était bien difficile de faire ressentir au lecteur que je suis la vitesse des cascades alors que j'étais tranquillement en train de lire allongé dans mon lit.



Je n'ai pas perçu le vent des bolides lancés dans les cascades (au fait, un des bolides est un fauteuil roulant!)

Dans cette lecture, les seuls souffles qui m'ont décoiffé auront été malheureusement mes soupirs et mes bâillements.



Une bonne idée de base, s'inspirer la vie trépidante d'une des premières cascadeuses françaises, ne suffit pas à faire un bon roman.



Courage Paul, les bons sujets ne manquent pas et tu feras mieux la prochaine fois !

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À chacun son rêve

Un petit roman bien sympathique, rythmé, assez fantaisiste, bien écrit, agréable à lire.



Sylvain, le héros, va avoir bien du mal à mener son projet jusqu'au bout, il faut dire que le village dans lequel il arrive n'est pas le plus accueillant. Les rivalités vont bon train, et on se croirait parfois dans la guerre des boutons. Cela donne lieu à quelques scènes plutôt cocasses et même plutôt dangereuses.



Le personnage principal est très sympathique et cela concourt à la réussite de ce roman.



Un moment de lecture vraiment agréable.
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Poules, renards, vipères, tome 1 : Albin

C'est connu, sur des missions "poulailler" de la vraie vie, les renards chassent et boulottent les poules, c'est dans l'ordre des choses.



Cette nature ne devrait pas se montrer différente à priori avec l'univers anthropomorphe de Paul Ivoire composé de royaumes d'animaux. D'ailleurs, son peuple de poules se muscle quotidiennement et se prépare aux assauts possibles de leurs voisins les renards.







Notre premier héros, Albin, est encore un petit poussin jaune qui va à l'école.



La perspective d'affronter les renards un jour ne l'enthousiasme guère, en tout cas comme une raison d'être, on le comprend.



Ne peut-on envisager un jour un avenir plus serein?



À sa question sur la paix des espèces, la maîtresse préférera faire la leçon à ses élèves, par prudence. Les tentatives n'ont jamais été fructueuses, semblerait-il.







Paul Ivoire nous accroche rapidement avec sa fantasy de poules vivant dans les arbres.



Il poussera plus loin et brisera les règles en offrant une adorable amitié "contre nature" (contre-nature? Mon dieu, quelle horreur!). Un poussin+ un renard+ une vipère



Dans un concours de circonstances que les lecteurs découvriront, Albin va se lier d'amitié à Célis le vipéreau et à Zora la petite renarde.



Rappelez-vous la leçon, les renards mangent les poules, les poules mangent les vipères, les vipères ne demanderaient pas mieux ici que de faire deux bouchées des renards.



C'est pourtant dans le plus grand secret que les trois promettent de se revoir à l'endroit même du Triangle Sans Nom, là où le traité de non-agression des trois clans ne tient plus.



Est-ce bien raisonnable?







Malgré le ton léger et les illustrations amusantes, l'atmosphère ne manquera pas de piquant.



Il y aura du rififi chez les coqs dont les guerriers se mettront sur le pied (l'ergot) de guerre suite à une fausse allégation. Oyez, oyez! Albin aurait été boulotté sur le Triangle Sans Nom.







Une nouvelle guerre entre les espèces devraient profiter à des personnages qui agissent dans l'ombre. L'objectif? La conquête et le pouvoir, pardi.



Pauvre Albin qui tente d'empêcher le pire et finira au cachot afin que la vérité soit étouffée dans l'oeuf.







C'est une trilogie à l'intrigue simple mais captivante pour un jeune public. Les thèmes d'amitié et l'idée d'animaux qui parlent devraient charmer, d'autant plus avec des espèces qui ne devraient rien à faire les unes avec les autres. Un suspens tout trouvé et une lecture très accessible qui devrait renouveler l'offre bien ouverte par les séries animalières à succès de Erin Hunter (la Guerre des clans) et de Kathryn Lasky (les Gardiens de Ga'Hoole).
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Poules, renards, vipères, tome 3 : Célis

Voici la fin et l'épilogue d'une trilogie jeunesse tout sauf gnan-gnan. Nous retrouvons avec plaisir les héros des tomes précédents en un moment crucial : les trois espèces ont décidé de s'unir pour lutter contre la menace commune. Je ne parle pas seulement des coups bas faits par certains dissidents  du côté des poules et des renards, mais de la menace naturelle qui pèse sur le territoire des trois espèces. Nous vivons tous sur la même terre, c'est une évidence que certains ont tendance à oublier, alors il vaut mieux s'entraider avant qu'il ne soit trop tard.

Le danger, ou plutôt les dangers sont bien réels, et ce ne sont pas de simples blessures que risquent les personnages. Leurs ennemis ne sont pas des tendres, et c'est bien leur élimination pure et simple qui est souhaitée.

L'intrigue est bien conçue et contient un nombre certain de rebondissement. S'adapter à la situation, oser ce que l'adversaire n'avait pas prévu, voici les clefs de leur réussite. Tout n'est pas figé, et l'on peut changer - ou pas.

Une belle conclusion.
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Poules, renards, vipères, tome 3 : Célis

L'avis de F. 11 ans

Quelle joie de retrouver les héros de Poules Renards Vipères pour ce troisième tome ! Et quelle déception de se dire que c'est le dernier !

Il y a toujours autant d'aventure et de suspens. Les trois clans s'unissent pour lutter contre la montée des eaux, mais rien n'est simple parce qu'ils doivent agir aussi contre Hagard le solitaire et ses alliés qui font la guerre pour avoir l'Ile. J'ai adoré !

Ce roman est aussi captivant que les deux premiers tomes.

C'est une série qui peut être lue par tous et que je recommande super très très vivement !Un très grand merci à Paul Ivoire pour sa dédicace et les remerciements à la fin du livre.
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Poules, renards, vipères, tome 3 : Célis

Dernier tome de cette trilogie prenante qui prône la collaboration entre espèces car après tout nous vivons tous sur la même terre.



C'est ce qui arrive aux poules, renards et vipères qui doivent affronter ensemble les problématiques que pose leur lieu de vie.



Mais comment passer d'un état de guerre permanent à une paix relative ? Et pourquoi ne pas se satisfaire des tensions pour assouvir ses envies présentes sans penser aux générations futures ?



Les clans des Poules et des Renards sont scindés en deux pour bien montrer qu'il s'agit de choix et de responsabilité et non d'une question de gènes.



Les jeunes animaux vont montrer le chemin d'une entente qui va au fil du temps se transformer en une amitié forte.



Encore beaucoup d'actions dans ce dernier tome qui continue de bénéficier des illustrations de Miss Paty qui permettent de voir et d'admirer les héros.



A lire...
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À chacun son rêve

Voici un livre vivement conseillé par le sympathique Gérard Collard grand défenseur de la lecture "de détente" (appelée autrefois littérature de gare). Son amusant leitmotiv c'est "bon d'accord c'est pas du Marcel Proust". J'aime bien ses vidéos Youtube toujours pleines de bonne humeur et très convaincantes, et j'ai donc décidé de me rendre dans sa belle librairie "La Griffe Noire" (accueil sympathique et attentif). Bon il y a un peu trop de post-it partout avec des avis dithyrambiques mais c'est ça qui fait le charme, car du coup on a envie de tout acheter. J'en suis d'ailleurs ressorti avec une jolie pile de livres (quelques uns de la superbe collection "Gallmeister", jamais cité par Gérard mais que perso j'adore) ) et pour le reste je me suis laissé guidé sur 3/4 livres conseillé sur ses vidéos...dont ce "A chacun son rêve"sur lequel il insistait particulièrement. Sur la jaquette de couv c'est encore Gérard qui en parle: "Une dose de bonheur". Forcément ça donne envie. En quatrième de couv, par contre ce sont des anonymes qui en disent du bien...pas forcément un bon signe...quand ce système est utilisé sur les affiches de films, c'est souvent de l'enfumage marketing. Mais bon, j'ouvre tout de même cette lecture avec confiance car conseillé par ce sympathique libraire médiatique...et là mauvaise pioche...la cata... c'est la déception totale. Trop confiant, J'aurai sans doute du feuilleter le livre dans la librairie car je crois qu'en quelques secondes je l'aurai reposé. J'ai tout de même réussi à aller jusqu'à la page 103 qui correspond à la fin du chapitre 14. Un chapitre qui raconte une diner amoureux une "date" comme disent les américains…et là ça m'est tombé des mains définitivement. Pour le style on navigue entre du "Plus belle la vie" (niveau général du bouquin), "Nous Deux" et "Arlequin". Et tout est du même tonneau. C'est le festival du cliché , du lisse et aucun personnage et aucune situation n'échappe à ce traitement. C'est sur ce chapitre que j'ai décidé de lâcher cette « dose de bonheur ». Je ne suis pas écrivain, mais si il y a bien une chose que je déteste c'est quand j'ai la sensation que je pourrai écrire mieux que ça. Et ce qui me désole c'est que Gérard Collard a raison...il n'y a rien de mal à lire un livre de détente...mais pourquoi se détendre avec de la si mauvaise littérature...C'est comme les gens qui me disent qu'ils se détendent devant la télé réalité...c'est pas possible. Alors tant mieux si ce genre de littérature amène certains à la lecture, mais objectivement je trouve un peu honteux de conseiller un livre comme ça quand on est libraire. Je peux pas croire qu'ayant lu tant de livres, Gérard puisse objectivement trouver ça bien,...c'est pas possible...sauf si on ne vise qu'une clientèle qui n'ouvre que des ouvrages du genre Marc Levy. Et désolé pour l'écrivain Paul Ivoire qui a l'air sympathique (ses remerciements de fin sont mignons) et dont on devine toutes les bonnes intentions derrière chaque ligne. Je lui souhaite vraiment bon vent. Mais pour moi c'est totalement injouable. Il y a tellement de beaux livres, des livres abordables bien écrits, avec de la personnalité...Fuyez l'eau tiède.
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À chacun son rêve

Il est des livres qui n'ont, pour seule vocation, que d'apporter un plaisir éphémère. C'est le cas de celui-ci qui, telle une bonne brioche par exemple, se déguste avec gourmandise, en toute simplicité. Pour le dire autrement, ce feel-good roman n'a aucune autre prétention que celle de nous faire passer un bon moment. Et le défi est plutôt relevé : l'écriture est facile à lire, le ton avenant, l'histoire amusante et plutôt bien construite. Sans compter sur le final qui apporte son lot d'émotions.

Dans la rubrique des livres "détente", ce livre est agréable à lire ; raison pour laquelle je l'ai noté 3/5
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À chacun son rêve

Une belle histoire, légère, qui se lit d’une traite. Et d’ailleurs je conseille de lire ce roman rapidement pour toujours avoir en tête les différents personnages. J’ai aimé suivre l’hommage de Xavier Rosa. La fin (la vérité sur la mort de Marie) est un peu prévisible à mi-parcours mais c’est quand même agréable de poursuivre la lecture.
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Mamie Cascade

À la lecture de la quatrième de couverture, j'ai su instantanément que j'allais passé un bon moment : des personnages très sympathiques, une histoire rythmée, de l'humour, de la tendresse, de l'espoir, du partage et du soutien inter-générationnel ❤ un livre qui fait du bien et charmant ! Merci Paul Ivoire !
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L'école des rêves

L'idée de base est très bonne. Il serait une sote de mix entre "monstres & cie" et "Harry Potter".



Nous assistons au premier trimestre dans ce tome 1. Avec la rentrée, la découverte des autres camarades de la classe (pas tous sympas), les règles de l'école et de ce monde, les cours dispensés et les tournois.

Ces derniers apportent de l'action. Car dans l'école ils apprennent à façonner des rêves. Donc, lors de ces tournois, ils façonnent quelque chose (un monstre, un objet, un animal...) qu'ils font affronter avec la création de l'adversaire. Le but est d'éjecter cette création hors du ring et de savoir user de son imagination pour contrecarrer les attaques.



Ce premier tome est illustré (par Antoine Brivet), ce qui ajoute quelque chose de très visuel et d'agréable. Les images aident parfois à la compréhension du texte, à visualiser ce qui est décrit ou raconté. Et comme il s'adresse à des enfants, je trouve ça important.



Cette école serait l'équivalent de notre collège, mais rien à voir avec les cours qui nous sont enseignés en 6ème.



J'ai peut-être eu un peu de mal avec l'écriture de l'auteur. Mais c'est un détail. Je suis curieuse de la suite car en plus de cette année scolaire et de l'univers, il y a un problème concret à résoudre ; en arrière plan pour le moment mais à fort potentiel pour la suite.
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L'école des rêves

Quelque part au-dessus de nos têtes, au pays magique et éternel d'Evêria, existe une école pour apprendre à fabriquer les rêves... Kimlan, le héros de notre histoire, travaille dur pour gagner sa première comète... Persévérant et sympathique, il se rend vite attachant et nous suivons ses aventures avec un grand intérêt.

Mais qui croit aux rêves doit aussi croire à leur pendant, les cauchemars. Et s'ils n'étaient que les deux côtés d'une même médaille ?

Voici un univers enchanté, où l'on croit au pouvoir des mots et des songes, auxquels chacun, chacune a droit pour nommer le monde, le dechiffrer et se comprendre soi-même...

Nous viennent à l'esprit ces vers de Shakespeare, extraits de La Tempête, pièce du rêve et des illusions :

"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."

Une intrigue bien menée, des illustrations ravissantes se mettent au service d'un message tout de poésie et de douceur. Un très joli moment.
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À chacun son rêve

Un bouquin épatant.  Non seulement parce que vous le refermerez avec un grand sourire mais aussi épatant dans le sens d'étonnant. Paul Ivoire arrive à mélanger suspense, rire et cruauté.  Qu'est-ce que ça raconte? 

Sylvain Balmont,  un parisien pur jus, gagne le jackpot de l'Euro million... là,  j'ai eu peur.  Gros gain, les rêves de chacun .... une paraphrase de La liste de mes envies?  Mais non!  Pas du tout ! Sylvain Balmont a gagné grâce à un drôle de SDF et celui-ci meurt avant qu'il ait pu le remercier. Alors il veut utiliser son énorme fortune pour lui rendre hommage. Il enquête,  se rend dans le village du SDF et, là,  il va mettre le nez dans une histoire dont personne ne veut se souvenir alors que justement ce souvenir pourrit la vie de tous ou presque. Comment utiliser l'argent pour faire éclater la vérité ? Classique? Pas vraiment...

On est entre La Guerre des Boutons, Velrans et Longeverne, Clochemerle, mais aussi Montaigu et Capulet, Roméo et Juliette. C'est cruel parfois,  la méchanceté et la bêtise font florès. Drôle toujours. Prenant aussi, parce qu'on se demande si le héros va pouvoir aller au bout de ce qu'il veut faire. La frénésie de vengeance et d'intolérance vont crescendo,  "ça déménage " comme on dit... et puis le héros est tellement sympathique.  On adorerait faire sa connaissance. (Et pas seulement parce qu'il est très très riche et généreux ! 😊😉) Même le maire du village, un monument de colère,  de bêtise et de douleur est touchant. Certains diraient que ce n'est pas très flatteur pour les paysans bourguignons mais je répondrais qu'il y a des idiots partout, des paysans aux citadins. Ce sont encore les femmes qui s'en sortent le mieux, à part l'ex-Mme Balmont peut-être, mais ça je vous laisse le découvrir.  Parce qu'il faut découvrir cette histoire. Les derniers chapitres sont impossibles à lâcher,  on VEUT savoir !  Alors,  allez-y !



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À chacun son rêve

Que faire quand on a gagné au loto ? Question que beaucoup se posent sans que la réponse ait une quelconque importance. Sauf pour Sylvain Balmont qui vient de décrocher le très gros lot à l'Euromillions grâce à un bulletin porte-bonheur rempli par un SDF.



Son premier réflexe est de retrouver cette personne afin de lui faire bénéficier de cette chance insolente. Apprenant que le brave homme est récemment décédé, Sylvain entreprend des recherches pour essayer d'honorer au mieux sa mémoire, ce qui l'amène dans un village de Bourgogne où le nom du SDF déclenche des réactions épidermiques, lié à une sombre histoire entre deux familles, dont celle du maire, et à une jeune fille dont la mort à l'âge de 15 ans semble quelque peu obscure.



Sylvain prend un malin plaisir à s'incruster dans ce petit monde rural replié sur ses secrets, et à délier les langues à l'aide des ses millions, avec l'appui de la partie de la jeune génération décidée, à l'image d'Alexandra la fille du premier élu de la commune, à ne plus courber la tête devant la toute-puissance de maîtres de maison tyranniques issus de décennies de domination masculine campagnarde.



L'histoire est plutôt malicieuse, le conflit ouvert qui s'installe rapidement entre le maire et le Parisien ne manque pas d'intérêt, avec une escalade dans les coups bas et des situations franchement rigolotes. le récit surfe sur un double registre, avec une intrigue à suspense et un côté conte moderne plein de bons sentiments, et surtout d'argent généreusement distribué par Sylvain.



Sans atteindre des sommets d'intensité dramatique ou émotionnelle, l'intrigue est toutefois prenante. le style ne brille pas d'un éclat particulier, mais la lecture est néanmoins plutôt agréable pour ce roman sans grande prétention autre que de divertir, que je rangerais parmi ceux dont on dit qu'ils ne laisseront pas un souvenir impérissable.
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À chacun son rêve

Un petit billet court simple efficace à l'image de ce roman. L'histoire est sympa, l'écriture est facile et directe, le bouquin se lit vite. Pas le temps de se poser trop de questions, rêver sur l'euromillion.. comme diraient certains dans des circonstances pas si éloignées : " on est po lo pour philosopher, Carpentier". Il y a une enquête à mener.

J'ai été quand même un peu interloquée par le cliché entre les mauvais péquenots de la campagne contre le parfait commercial parisien beau intelligent couillu. Mais bon, le Sylvain Balmont, il est attachant, et pour un peu, entre 2 châteaux de sable sur la plage, les clichés, on ne s'en apercevrait même pas.
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Mamie Cascade

Je viens de terminer le dernier livre de Paul Ivoire, Mamie Cascade, et le deuxième roman publié chez Anne Carrière Editions. Et je suis heureuse !



Je suis passée par de nombreuses émotions, le rire, les larmes, la tendresse, la peur, etc. J'ai partagé les émotions des personnages. J'ai ri aux différentes situations. J'ai parfois eu peur. J'aime l'énergie qui se dégage du texte.



Sachez, cher Paul, que j'ai versé ma petite larme à deux moments à la fin et aux remerciements. J'adore les livres où l'on ne s'ennuie pas une seconde et où on en redemande à la fin. C'est le cas ici.



En ce qui concerne le style d'écriture, j'aime sa façon d'écrire, j'aime sa simplicité et son grand coeur se voit. Ce sont des chapitres assez courts mais percutants et qui donne envie de lire la suite.



L'histoire nous raconte une vieille cascadeuse qui a envie d'en finir avec la vie car elle est devenue dépendante. J'ai été ravie d'apprendre qu'il y a une véritable personne derrière la cascadeuse (métier trop souvent oublié) dans cette histoire. La documentation est sérieuse car le sujet n'est pas simple.



De nombreuses thématiques sont abordées dans ce roman, comme la dépendance, la vieillesse, l'amour, l'amitié, la recherche des origines, etc. Tout est abordé avec tendresse et simplicité.



J'ai adoré les rencontres et les personnages présents dans ce roman. Chacun a sa particularité et son intérêt. Marguerite ou Jackie, Micka ou encore Gustave sont mes personnages préférés. Oui, je sais, j'en ai beaucoup. LOL.



Je remercie encore une fois Paul Ivoire pour cette belle écriture et à Anne Carrière Editions pour l'avoir publié et nous permettre de le lire aujourd'hui. Un grand merci pour cette belle lecture.



Résumé : Un gros coup de coeur !!!
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À chacun son rêve

J’ai été ravie de découvrir (enfin) la plume de Paul Ivoire.

J’ai adoré ce roman. Secret de famille ? me demanderez-vous ? Je vous répondrai alors que c’est plutôt un secret de village ! La guerre fait rage, dans ce petit village de Bourgogne, et quand Sylvain Balmont va y emménager et commencer à mener l’enquête, ça ne va pas plaire à tous ceux qui ont des choses à cacher. Les souvenirs refont surface, les conflits prennent de l’ampleur… ça devient vite compliqué ! Sylvain est pris pour un imbécile, mais un idiot millionnaire peut tout se permettre. Il ne va d’ailleurs pas se gêner pour riposter et faire enrager le maire, ce qui va amener des situations vraiment cocasses qui rendent par moment ce livre vraiment drôle.

Ce roman a également une belle leçon, car finalement il montre que ce qui rend heureux, ce n’est pas l’argent, mais des valeurs bien plus importantes comme l’amitié et l’amour.

Une jolie plume, donc, un roman avec un beau message. Je le recommande à 100% !

Et sinon, vous, vous feriez quoi si vous gagniez subitement des millions ?
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