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Critiques de Paul Ivoire (128)
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L'école des rêves

Ce petit roman jeunesse illustré est très mignon. On y trouve une diversité de personnage intéressant avec des gentils, des méchants, des créatures imaginaires, des personnages plus ou moins épanouis dans leur situation.

On commence aussi à découvrir une petit société bien huilé, ou pas... Tout n'est pas très clair dans ce premier tome mais je ne doute pas qu'on va en apprendre plus par la suite.
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L'arbre qui ne voulait pas perdre ses feuil..

Ce mini livre jeunesse est tout doux, très mignon et sensibilise les enfants à la protection de la nature. Capucine qui lit tranquillement un livre sur la forêt, voit un arbre pousser sur son livre ?! et va tomber en plein dans un monde magique, pour aider à sauver un arbre, qui refuse de perdre ses feuilles et de s'adapter à l'automne comme les autres ! Mais c'est parce qu'il a une bonne raison ! Et Capucine va l'aider à comprendre l'importance de laisser aller. Elle deviendra ainsi une des nombreuses petites protectrices humaines de la nature ! Idéal pour comprendre qu'il faut se soucier de son environnement et participer à le préserver. C'est très coloré et les personnages des trolls sont vraiment débiles, imageant à merveille les gens qui détestent la différence. J'ajoute que j'apprécie beaucoup la manière dont cet ouvrage a été créé, en collaboration avec des enfants de CE1 !
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L'école des rêves, tome 2 : Les voyageurs

Kimlan a réussi ses épreuves malgré ses difficultés à lire la smartbulle (un "outil d'analyse des rêves contenus dans les bulles miroir".) Il peut donc avoir accès à l'étage supérieur. Dorénavant, avec ses camarades, il pourra faire de menues réparations sur les rêves.

Surtout que le phénomène des chauve-souris risque de devenir incontrôlable. Il faut trouver une solution à tout prix. Si la fabrication des rêves venait à disparaître, les êtres humains ne rêveraient plus... ce qui peut avoir de terribles conséquences.



J'avais bien aimé le concept proposé dans le premier tome sans accrocher totalement au style de l'auteur (ce sont des choses qui arrivent.) J'ai moins accroché à ce tome 2.



Alors que le premier prenait son temps pour placer l'histoire, l'univers et les personnages, celui-ci va très vite. J'ai vu que plusieurs lecteurs avaient aimé ce changement de rythme. De mon côté, c'est sans doute ce qui m'a dérangé et je n'ai pas été touchée comme ils l'ont été.

C'est dû à mes goûts de lectrice. Plus je lis de romans jeunesse et plus je me rends compte que j'aime moins ceux qui vont trop vite dans l'intrigue. J'ai une sensation de superficialité qui m'empêche de plonger dans l'histoire.

Je suis donc restée sur ma faim, notamment avec la résolution de l'histoire. Du coup j'avoue ne pas avoir été très emballée par l'histoire et d'être passée à côté de la profondeur du récit que d'autres lecteurs citent. Pourtant, j'aime beaucoup l'idée de fond avec la création des rêves et les conséquences quand ce monde est attaqué.



J'aurai aimé approfondir ce monde et la découverte des autres étages. Sa mère n'a jamais pu y aller, c'était donc un événement. Au vue des autres avis je n'ai sans doute pas réussi à entrer suffisamment dans l'histoire. Plus j'y pense et plus je me dis que ça joue beaucoup dans mon retour. Je n'étais pas dans les bonnes conditions de lecture.

Car l'auteur nous offre une histoire riche en personnage et en actions. Kimlan doit faire avec son terrible ennemi qu'il soupçonne de se servir des chauve-souris. Ces dernières sont de plus en plus nombreuses et dangereuses.

Ils découvrent même qu'un terrible complot pèse sur eux. Kimlan doit alors utiliser ses dons de Voyageur pour sauver son monde et les humains (au passage.)



Un roman adapté aux 10 ans et plus (8 ans si l'enfant est à l'aise avec la lecture.) Il peut être le roman avec lequel l'enfant débute la fantasy. L'idée d'exploiter le monde des rêves est excellente. Le personnage et ses aventures parleront sans doute aux enfants.
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L'école des rêves, tome 2 : Les voyageurs

L'avis d'Ophélie:

J'ai beaucoup aimé retrouver l’univers et les personnages de cette série.



Dans ce livre, nous allons suivre Kimlan qui va découvrir l'étage supérieur de la Tour dans lequel il habite et il va commencer sa nouvelle année. J'ai beaucoup aimé suivre Kimlan et ses amis dans cette nouvelle aventure. Dans ce tome 2, nous allons essayer de découvrir comment les chauves-souris arrivent à être dans les bulles et a contaminer tous les autres. J'ai beaucoup aimer ce récit car j'ai trouvé qu'il allait plus vite que le tome 1 et qu'il y avait plus d'actions. La plume de l'auteur nous embarque vraiment dans cet univers vraiment chouette et on ne voit pas les pages défilées jusqu'à cette fin intrigante.



Les personnages sont très intéressants à suivre. Kimlan est un garçon très courageux et intelligent qui sera conquérir le cœur de nos petits lecteurs.



La couverture est vraiment belle. J'aime beaucoup le ciel qui arbore des couleurs variées et magnifiques. Comme dans le tome 1, des illustrations de différentes tailles et en noir et blanc sont toujours aussi magnifiques. Je trouve que cela rajoute un côté encore plus magique à l'histoire.



Un livre que j'ai beaucoup aimé et une série que je conseille à tous les enfants qui pourront s'évader dans le monde des rêves !
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L'école des rêves

C'est l'histoire de Kimlan, un jeune garçon qui intègre la très célèbre école des rêves.

Il va devoir s'entraîner pour passer le test de la comète qui comprend trois épreuves, l'analyse, le voyage et l'imagination.



Alors kimlan réussira t-il ce test?

A vous de le découvrir



J'ai adoré ce roman de Paul Ivoire et je vous le recommande vivement.

C'est une belle lecture d'été.


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Poules, renards, vipères, tome 3 : Célis

Hagar aide Griffsec et deux poule à s'enfuir de la prison ou ils

êtait enfermer tin tin tiiiinnn

C'est mon livre préférer de la saga il est trop bien et les renard des sable son trop mignon cette foi les vipères vont aitre d'une grande aide pou les trois

ami et ça j'aime bien



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Poules, renards, vipères, tome 2 : Zora

les trois ami s'organise pour contrer les plant de Griffsec pendant ce temp les eau fragilise l'île et Goupil le malin repousse les renard gris qui ce sont allié a Griffsec

j'ai aimer ce livre autant que le tome 1 les dessin sont toujours aussi beau
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L'école des rêves

Tout d'abord je remercie NetGalley et les éditions Poulpe fictions pour cette découverte.

On pénètre dans un univers merveilleux où les gens peuvent rapetisser pour rentrer dans les arbres dans lesquels ils vivent, où leurs taxis sont des crocodiles qui voyagent à travers des tableaux, où il existe des chiens sèche-linge, etc. Le personnage principal, Kimlan, intègre l'école des rêves, qui comme son nom l'indique, doit apprendre à ses élèves à façonner les rêves et cauchemars des terriens. On retrouve une ambiance scolaire (presque) classique, avec un nouveau lieu à découvrir, de nouvelles matières à maîtriser, ainsi que des camarades de classe plus ou moins sympathiques.

Un roman accessible dès 8 ans, qui permet une bonne initiation au merveilleux avec un monde original (par contre cela fait peut-être beaucoup d'informations et de nouveaux termes pour les plus jeunes). Un récit qui apporte au passage quelques éléments d'histoire sur le château de Chambord, qui est le lieu où se trouve l'école des rêves. Le thème du harcèlement est effleuré, ce qui est une très bonne initiative même cela m'a semblé un peu maladroit. Certes c'est un livre jeunesse, mais j'ai trouvé les personnages assez caricaturaux (heureusement cela change à la fin du récit) et qu'on sentait une volonté didactique un peu trop prononcée. Les dialogues eux aussi étaient trop convenus et artificiels à mon goût, ce qui est dommage car par ailleurs le récit est très inventif et cela plombe un peu le tout.

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L'école des rêves

Bienvenue dans l'école pour apprendre à construire les rêves (et les cauchemars). En compagnie de Kimlan qui fait sa première rentrée, nous découvrons le dur apprentissage de ces enfants pour nous faire rêver. Mais notre anti-héros n'a pas confiance en lui et éprouve des difficultés d'apprentissage mais également relationnelles. Heureusement, cette année va lui permettre de s'affirmer et de montrer ses compétences. Un univers féérique et magique très bien décrit par les auteurs en début de roman, ce qui permet au lecteur une véritable plongée dans l'histoire. Les références au château de Chambord (puisque l'action s'y déroule) est une belle trouvaille et le jeune lecteur découvrira l'art grâce au voyage dans les tableaux : une épreuve phare pour obtenir son diplôme de fin d'année et monter dans les étages. Un premier tome très prometteur pour savoir le devenir de ce héros ! #LÉcoledesrêves #NetGalleyFrance
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L'école des rêves

Ce roman fantastique est très bien construit et on y découvre un univers totalement magique lié à notre monde réel. Kimlan, le héros, fait son entrée dans l'école des rêves: c'est l'endroit où l'on apprend à créer les rêves (et les cauchemars) des humains. Entouré de ses amis et camarades, il va vivre une année intense entre émerveillement et mystère. L'univers est très bien développé et assez original. J'ai bien aimé les clins d’œil à notre monde: le château de Chambord, la bibliothèque façon chapelle Sixtine... Les personnages sont bien campés et j'espère les voir évoluer au fil des tomes. L'intrigue peut paraître assez simpliste, mais je la trouve très adapté à de jeunes lecteurs ou à ceux qui se lancent dans le fantastique/la fantasy.
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Poules, renards, vipères, tome 3 : Célis

Combattre pour la victoire



Alors qu'on s'attendait à l'instar des deux précédents opus à l'apparition d'un « méchant » côté Vipères, on constate que l'auteur finalement ne propose aucun équivalent à Hagard et Griffsec dans ce troisième clan. le Royaume des reptiles se révèle finalement le plus « équilibré » et le mieux organisé des trois avec à sa tête le couple royal Ondula/Vipélias, respecté et aimé de son peuple. Chose également intéressante à constater c'est que dans toute la trilogie, seules les vipères tuent pour se défendre quand les poules tuent parfois par plaisir ou les renards pour se nourrir. L'intention de l'auteur aurait-elle été ici de présenter, face au chaos qui frappent les clans des poules et des renards, un modèle de société à suivre basée sur l'entraide et la résistance raisonnée, seul moyen finalement de survie ?



Une chose est certaine : la violence est au rendez-vous dans ce dernier opus. C'est le volume de l'affrontement et des trahisons. Les poules sont d'ailleurs très fortes dans ce domaine comme le montre l'attitude de leurs soldats (sorte de « poules mouillées » ?) qui changent régulièrement leur fusil d'épaule selon que Griffsec ou Filvite prend le dessus au fil des confrontations. On égorge, on dégomme à tout va et parfois même par plaisir. C'est le personnage de Gès qui symbolise cette obsession malsaine. Il rappelle ainsi ces hommes de main dont s'entouraient, autrefois, les puissants pour faire la basse besogne, le tout sans aucun scrupule ni remords. Quant au personnage de Jab, il a un petit côté Voldemort quand il exerce son pouvoir de « siffler », dupant ainsi les vipères dont il comprend le langage. Ces deux personnages sont particulièrement bien pensés et fascinent le lecteur malgré leur manque de compassion devant la souffrance d'autrui.



La scène de la grotte de Pattefine est sans aucun doute le climax et la scène la plus réussie de la saga, puisqu'elle révèle une idée importante : toute alliance est vouée à l'échec si elle ne repose pas sur une honnêteté totale des différentes parties. Ce qui est d'ailleurs intéressant, c'est de constater qu'au moment de l'explication finale, ce sont les méchants qui finissent par s'affronter, aucun d'eux n'ayant envie de se sacrifier pour les autres. Comme quoi le bien n'a pas toujours besoin de se justifier pour triompher, il lui suffit de s'envoler dans les cieux (Comprendront ceux qui liront le livre !). C'est là encore une originalité de ce récit et une rupture avec la sempiternelle dichotomie entre le bien et le mal. Les méchants ne détestent pas seulement les gentils, ils se détestent entre eux aussi.



A noter également le rôle des renards du désert menés par Dunir et Hemline qui rappelle encore l'idée qu'on a parfois besoin d'un plus petit que soi pour surmonter une épreuve. La Fontaine n'avait finalement pas tort !



Mon chouchou à moi



Bon ce n'est pas vraiment un chouchou mais comme je n'avais pas été très sympa avec lui dans mon billet consacré au premier tome, je dois me montrer honnête avec vous. Faubec est toujours une sacrée tête à claques dans ce dernier tome mais il faut lui accorder un certain courage notamment dans la dernière scène où il nous joue quand même un remake de Luke Skywalker s'opposant à son père Dark Vador (Ben voilà une bonne idée pour une nouvelle saga. Faudrait en parler à Georges Lucas, non ?).



Bon ben comme dirait Jean-Louis Aubert « Voilààààààààààà c'est fini ! » Et je suis bien triste de devoir le dire mais mes poules, mes renards et mes vipères vont bien me manquer.



Alors Poulpe Fictions, M. Ivoire et Miss Paty, on vous attend très vite pour un nouveau projet d'une aussi belle qualité, et je ne pense pas être le seul à en rêver. Même de Palmas le dit : « J'en veux encore ! »… Bon je vais aller me coucher car ma tristesse me fait un peu dérailler et pour ceux qui ne connaissent pas encore cette saga, il n'y a plus de temps à perdre car vous êtes en train de passer à côté d'une véritable pépite.
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Poules, renards, vipères, tome 1 : Albin

Une plongée dans le royaume des poules



Premier tome d’une trilogie tournant autour des 3 personnages principaux de la saga (Albin le poussin, Célis le vipereau et Zora le renardeau), cet opus repose principalement sur le personnage d’Albin.



Nous voilà donc plongés dans un monde constitué par trois territoires (les Poules, Les Renards, les Vipères) régis par les lois naturelles et donc susceptibles de se faire la guerre à tout moment. C’est, en tout cas, ce que l’on rappelle constamment au peuple gallinacé et Mlle Kiglousse, l’institutrice, la première. Albin, le poussin, se pose pourtant une question essentielle même si jugée incongrue par ses camarades : ne serait-il pas plus simple de faire la paix avec les deux autres territoires ? Alors que ses congénères s’indignent de cette possibilité, Albin va découvrir, tout au long du roman, que cette « guerre perpétuelle » n’est aucunement le fruit du hasard et que ce que l’on revendique comme « naturel » arrange surtout les intérêts de certains. Albin parviendra-t-il à mettre à jour cette vérité et convaincre les autres poules de revoir leurs positions sur le sujet ?



Une jolie leçon de vie



Je ne vais pas revenir sur la qualité de l’écriture, l’intelligence du propos et la « mignonitude » des illustrations (ici celles de Miss Paty) des ouvrages édités par Poulpe Fictions, il vous suffit de relire ma chronique sur "Orage, Petit seigneur des ténèbres".



Faisant référence au jeu de cours de récré du même nom, le titre parle forcément aux plus jeunes mais ce qui est intéressant ici, c’est que le roman met surtout en avant les subtilités d’un jeu dont les règles sont bien plus complexes qu’il n’y paraît d’où la possibilité d’une lecture à plusieurs niveaux. En effet, la première chose qui vient à l’esprit, ce sont les trois principes suivants :

- Les renards mangent les poules ;

- Les poules picorent les vipères ;

- Les vipères mordent les renards.

Une fois cela dit, ben on tourne en rond. Et c’est là qu’intervient le talent de Paul Ivoire et l’intérêt du personnage d’Albin. En effet, ce petit poussin, au fil de son aventure et aidé de ses jeunes amis Célis, Zora et Plume, va nous démontrer que cette relation tripartite n’est pas aussi figée que cela, que les alliances entre clans sont parfois nécessaires afin de survivre et que les mésalliances en interne sont parfois possibles. En gros, les choses ne sont jamais aussi simples que l’on veut bien le montrer. D’ailleurs, le choix des personnages est aussi révélateur de cette complexité. Dans la tradition populaire, on aurait tendance à appliquer la vision manichéenne classique : les poules sont les gentilles, les renards et les vipères sont les méchants. L’histoire nous prouve que là encore cette vision en surface du monde est trompeuse et que les gentils ne sont pas toujours là où l’on pense. Cela me semblerait d’ailleurs une réflexion intéressante à mener en classe pour casser cette image un peu trop tranchée du monde qu’ont en général les enfants et les aider à mener une réflexion sur le regard que l’on porte sur l’étranger.



Une autre critique intéressante est celle de l’obscurantisme qui est ici symbolisée par la relation entre le souverain et le comte d’Ergot. Ce dernier fait, en effet, une découverte qui devrait changer la face du monde et donc modifier les rapports entre les trois territoires. Apprenant cela, le roi ne peut le supporter car cela impliquerait la fin des ses ambitions de pouvoir. En somme, le comte d’Ergot est une sorte de Galilée avec des plumes et Mlle Kiglousse, sa fidèle assistante (un petit peu amoureuse quand même). Cette illustration me semble faciliter l’approche de cette notion complexe et hélas encore bien trop à la mode à notre époque, ou comment aborder la philosophie simplement avec les plus jeunes. Ce qui est également intéressant, c’est de constater que cette lutte contre l’aveuglement souhaité par certains adultes est ici menée par des enfants, ce qui laisse là encore plein d’espoir pour notre humanité trop souvent défaillante.



Enfin un autre élément que j’ai trouvé intéressant, c’est cet espace appelé « le Triangle sans nom » qui m’a fait penser immédiatement aux No man’s land qui ont marqué l’Histoire (Première Guerre mondiale, RFA/RDA, les deux Corées). Là encore, derrière une histoire apparemment destinée aux enfants, c’est une leçon d’Histoire qui leur est proposée et c’est cela qui me plaît de plus en plus dans les ouvrages de Poulpe fictions : c’est le genre de roman dont on sort avec l’impression de s’être fait plaisir tout en ayant appris quelque chose sur la vie.



Ma chouchoute à moi



Bien qu’Albin soit au centre de ce premier opus, ma préférence va aux personnages de Zora et de Plume qui incarnent toutes les deux une forme de féminisme rempli d’intelligence et de courage. Zora gagne ses galons de renard expérimenté sans suivre la voie de ses ancêtres et sans tomber dans la barbarie. Quant à Plume, son indignation face à Faubec et son égo surdimensionné en font une enfant refusant les préceptes de cette société reposant encore trop sur le patriarcat de grand papa. Elle est en cela la brillante élève de Mlle Kiglousse.



La tête à claques de service



Vous l’aurez deviné, c’est Faubec (Faux derche, Faux cul… comme vous voudrez) qui m’a fait penser immédiatement au taiseux Joffrey Barathéon dans "Game of Thrones". J’attends avec impatience de lire la suite pour voir si ce dernier va se faire moucher par nos trois héros.



Je pense que le tome 2 sera au programme des mes lectures du mois prochain car vraiment, j’adore ce genre de littérature de jeunesse qui ne prend pas les gamins pour des imbéciles.
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Mamie Cascade

Un roman "feel good" plutôt sympathique, à la thématique originale, avec une héroïne au grand âge très atypique. Mais je ne suis pas une grande amatrice de ce genre d'histoires, donc mauvaise juge.

Je pense que ce roman trouvera son public sans problème.
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Mamie Cascade

J'attendais avec impatience le deuxième roman de Paul Ivoire: quel bonheur! Un roman tout en humanité, tendresse, humour, suspense aussi. Une histoire originale, loufoque parfois mais qui permet à des personnages de différentes générations de se rencontrer, de s'apprivoiser et de changer leurs vies. Les remerciements sont personnalisés et donnent un nouvel éclairage à l'histoire, à partir d'éléments sur lesquels l'auteur s'est appuyé.

Un roman qui fait du bien.
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À chacun son rêve

Une histoire sympathique dans un village qui le paraît souvent beaucoup moins, quoique finalement .... Un écriture simple et efficace, des personnages attachants (enfin, certains ;) ). Une lecture plaisir !
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Poules, renards, vipères, tome 2 : Zora

L'avis de mon fils Mathis en vidéo:
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Poules, renards, vipères, tome 1 : Albin

L'avis de mon fils, Mathis:
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Poules, renards, vipères, tome 3 : Célis

Je vous livre enfin mon avis sur le dernier opus de cette saga qui aura été un immense coup de cœur livresque ! J'espère qu'on aura l'occasion de redécouvrir prochainement un nouveau livre de Paul Ivoire qui est doué pour nous faire des aventures incroyables !







Mais revenons à ce dernier opus ! Est-il aussi génial que les tomes précédents ? La réponse est OUI ! Un nouveau coup de cœur en vue, c'est un carton plein pour l'auteur, ses personnages, son histoire.







Avant de démarrer la lecture, si vous avez un trou de mémoire, Paul a pensé à nous faire un résumé très condensé des deux premiers volumes, ce qui est fort appréciable !







Les poules, les renards, les vipères commencent enfin à s'allier ensemble. L'entre-aide entre ces différents groupe d'animaux s'installe au fur et à mesure. Les renards et les poules ont proposé aux vipères de leur filer un coup de main à cause de la montée des eaux. C'est une chose qui aurait été impensable il y a quelques temps de cela !







Sauf qu'entre-temps, ni vu ni connu, le redoutable Griffsec s'est échappé de la prison des Trois Crête grâce à Grinoir et Hagard ! Voilà que nos compagnons vont devoir une fois de plus unir leur force pour préserver la paix entre les trois royaumes. Albin, Célis et Zora arriveront-ils à mener leur nouvelle mission à bien ?







Dans la lignée des tomes précédents, j'ai adoré ma lecture qui est riche en actions et suspens ! Les illustrations de Miss Paty sont toujours aussi magnifiques. La plume de l'auteur est fluide, très addictive, on se laisse vite happer par les pages pour partir à l'aventure avec nos trois amis.







Voilà la fin d'une saga aventure coup de cœur qui aura été une belle découverte pour ma part. Si je n'ai qu'une chose à vous dire : foncez si vous ne connaissez pas encore cette poule, ce renard et cette vipère qui vous emmèneront loin avec eux, dans une belle aventure où l'amitié et l'entre-aide sont de mises !



--> Illustration sur le blog
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Poules, renards, vipères, tome 1 : Albin

Albin est un poussin ordinaire. Dans son pays, les poules, les renards et les vipères vivent en paix, chacun dans leur territoire. Par un concours de circonstance, Albin se lie d’amitié avec Célis la vipère et Zora la renarde. Lorsque la guerre s’annonce entre les peuples, le petit poussin découvre un terrible secret qui menace l’équilibre du pays. Son amitié avec Célis et Zora va-t-elle durer ? Arrivera-t-il à rétablir la paix entre les peuples ?



Ce roman est inspiré par le jeu du même nom où chacun est à la fois proie et prédateur des autres. Il est facile à lire et contient de jolies illustrations. Les personnages sont attachants, il y a du suspens. J’ai vraiment envie de lire la suite !
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À chacun son rêve

Sylvain gagne une fortune à l'Euro-million.

Il va pouvoir réaliser tous ses rêves:

divorcer de sa femme, séduire sa collègue de travail, arrêter de travailler...



Mais le rêve principal de Sylvain, c'est de réaliser le rêve du SDF décédé qui lui a permis de devenir riche.



Le lecteur aurait rêvé mieux !



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